Emergence de bactéries hautement résistantes en Ile-de

publicité
Emergence de bactéries
hautement résistantes en
Ile-de-France
Un problème de santé publique
9 septembre 2011
La résistance des bactéries aux
antibiotiques : un problème majeur
Depuis de nombreuses années : sujet préoccupant concernant
désormais toute l’offre de soins à des degrés divers
Avant les années 2000 : les BMR sont cantonnées à l’hôpital
Depuis on trouve des BMR à l’hôpital et dans la communauté
Possibilités de traitements de plus en plus réduites, impasses
thérapeutiques de plus en plus fréquentes
L’industrie n’apportera vraisemblablement pas de réponses
dans les 5 ans à venir
2
Vers une véritable ligne de défense
La France apparaît moins atteinte par ces phénomènes que
d’autres pays
- Tout faire pour retarder leur émergence
- Etablir une véritable « ligne de défense aux frontières »
La stratégie : isoler préventivement les patients à risque et
dépister précocement les patients susceptibles d’êtres porteurs
de bactéries telles les entérobactéries productrices de BLSE ou
de carbapénémases
3
L’Ile de France une région particulièrement
exposée
Depuis 2009 : augmentation des épisodes de cas groupés
d’entérobactéries résistantes aux carbapénémes
79 % de ces cas ont un lien avec un pays étranger
L’Ile-de-France paye un lourd tribut à ces épisodes de par son
attractivité médicale : 68% de l’ensemble de tous les épisodes
recensés jusqu’au 11 avril 2011 (source InVs)
4
Le trépied de l’efficacité
Une collaboration étroite entre services cliniques, équipe
opérationnelle d’hygiène et service de microbiologie
Un plan local de maitrise de la diffusion
Une réduction de la consommation des antibiotiques à leur plus
strictes indications
5
Actions des autorités de santé
Rapport du HCSP (novembre 2010)
Circulaire du 6/12/2010 : mise en œuvre de mesures de contrôles
des cas importés de KPC en lien avec le Plan national 2009-2013
de prévention des infections associées aux soins
Dispositif plusieurs fois rappelé par l’ARS Ile-de-France par écrit :
- 25 mars avec une évaluation de la mise en place effective de
l’ensemble des mesures
- 3 août
- 30 août
6
Les grands points de la circulaire du 6
décembre 2010
Tout patient rapatrié de l’étranger ou transféré d’un hôpital hors
du territoire national doit faire l’objet :
- De la mise en place de mesures de contrôle : isolement clinique,
passage direct dans le service clinique sans transiter par les
urgences, dépistages systématiques et répétés ;
- Ces mesures ne peuvent être levées que si dépistage négatif
Nécessité pour chaque établissement d’avoir un plan local de
maîtrise d’une épidémie ;
Déclaration aux autorités (ARS/CCLIN) de l’identification de
toute entérobactérie productrice de carbapénémases ;
Codification particulière en T2A de l’isolement prophylactique ;
7
L’enquête sur l’application des recommandations
au niveau de l’Ile-de-France au 7 septembre 2011
27% (108/400) des établissements franciliens concernés ont
répondu
parmi eux :
92 des 108 ont inscrit les carbapénèmes sur une liste
d’antibiotiques à dispensation contrôlée
77 des 108 établissements disposent d’un plan de maîtrise
épidémique validé
L’Ile-de-France ne figure pas parmi les meilleurs répondants à
l’enquête au niveau national
8
L’enquête sur l’application des recommandations
au niveau de l’Ile-de-France au 7 septembre 2011
Statut
Nombre de réponses à l'enquête
%
Public (105 établissements)
44
42%
ESPIC (88 établissements)
24
27%
Privé (207 établissements)
40
19%
Total
108
Nombre et pourcentage d’établissements ayant répondu au 07/09/2011, selon leur statut
9
Les actions de l’ARS Ile de France
Mise au point avec le CCLIN et l’ARLIN d’une maquette type de
plan local de maitrise, disponible sur le site du CCLIN
Organiser au niveau départemental une réunion pour
sensibiliser tous les établissements et leurs équipes cliniques et
microbiologiques
Rédaction d’un plan régional de maîtrise d’une épidémie par un
groupe de travail conjoint ARS-CCLIN/ARLIN-établissements de
santé
10
Signalements des infections nosocomiales envoyés
par fax à la plate-forme régionale et au CCLIN puis
traitement du signal par les délégations territoriales
11
Depuis le 1er juin :
- 66 infections nosocomiales à bactéries multi résistantes ont été
signalées sur la plateforme régionale
- Cet été, certains épisodes ont entraîné arrêts d’admission et
fermeture de services, notamment dans les services de réanimation
et des brûlés
- Compte tenu de l’impact sur l’offre de soins l’ARS a informé les
autorités du niveau national dès le 22 juillet
12
Un combat partagé pour lutter contre les
bactéries hautement résistantes
Qui n’est pas l’apanage des seuls services de haute technicité
L’ARS et le CCLIN/ARLIN sont de véritables partenaires
des établissements de santé
13
Téléchargement