En 2012, le monde a encore connu de nombreuses
catastrophes naturelles provoquant de nombreux
morts et des dégâts matériels considérables ;
l'ouragan Sandy aux États-Unis est encore dans
nos mémoires. En France, la terrible tragédie de
la tempête Xynthia en 2010 qui a fait 53 morts,
nous rappelle avec brutalité que nos territoires
restent toujours exposés à un risque majeur naturel
imprévisible.
Le risque naturel ou technologique majeur peut se
manifester à différentes échelles sur le territoire de
notre département avec de possibles conséquences
humaines et matérielles importantes : éboulement
ponctuel au niveau d'une cavité ou d'un coteau,
crue d'un fleuve (la Loire) avec une rupture de digue
ou d'une rivière, accident nucléaire sur un réacteur,
accident industriel d'un site SEVESO seuil haut...
Pour atténuer les conséquences des risques majeurs,
nous devons encore développer la prévention des
risques dans divers domaines : meilleure connais-
sance des phénomènes dangereux, surveillance,
prévision, prise en compte des risques majeurs
dans l'aménagement des territoires, amélioration de
l'information préventive et éducation des populations.
Par ailleurs, pour faire face aux risques, les services
de l’État se préparent activement à la gestion de
crise au travers d'exercices en collaboration avec
les communes exposées et en testant les différents
dispositifs de sécurité civile. Cette collaboration
étroite entre les différents acteurs assurant la
protection des populations (les services de l'État, les
collectivités locales, le SDIS, les opérateurs publics et
privés de réseaux, les industriels, les associations...)
garantit une bonne gestion des secours au plus près
des besoins des sinistrés.
Si l'État assure de façon collective la protection
des personnes, chaque citoyen reste le premier
acteur de sa propre sécurité. Aussi appartient-il
individuellement à chacun de prendre connaissance
des risques majeurs avec lesquels il vit au quotidien
dans sa commune et de connaître les réflexes à
adopter en cas d'alerte.
Ce dossier départemental des risques majeurs
(DDRM), dans sa version mise à jour en 2012, vous
précise le profil « risques majeurs » du département
et de chaque commune.
Je vous invite à prendre connaissance de ce docu-
ment qui favorisera une « nouvelle culture du risque
majeur », tout en renforçant la responsabilité et le
rôle de chacun dans la prévention des risques.
Gilles Lagarde,
préfet de Loir-et-Cher