Prosper Alpin, dans son ouvrage sur la médecine des Égyptiens

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» . - E . PI-ANCIION.
DES HERMODACTES
Colchicum Ritchii, Rob. Br. in Oudn.Denh. and Clappert., p. 36 (ann. 4 826),
fide cl. Cosson.
Colchicum hololophum, Coss. et Dur. exsiccat., monentecl. Cosson (1).
Colchicum monlanum, Forsk., FI. œgypt.-arab., p. 77.
Prosper Alpin, dans son ouvrage sur la médecine des Égyptiens
(Demedic. Mgypt., Hb. III, p. 234) (2), dit que les femmes de ce
(1) Le Colchicum hololophum, Coss. et Dur., que M . Cosson a rapporté luimême comme synonyme au Colchicum bulbocodioides, M . Biebst. (voy. Cosson et
Kralik, Calai, des pl. de Syr. et de Pal. recollées par MM. de Saulcij el Michon,
p. 19), paraît être, au premier abord, une espèce très distincte. Il est remarquable surtout par la largeur des divisions de son périanthe, dont les extérieures
sont elliptiques, presque obovales et obtuses au sommet. Toutes ces divisions portent à la face interne, vers leur base, deux crêtes saillantes, étroites,
à bord généralement muni d'une ou deux dents. Ses feuilles, plus courtes que les
fleurs, sont coriaces, un peu arquées, pliées en gouttière, rudes sur les bords, à
cause de petites aspérités clair-semées.
M . Cosson a comparé ses exemplaires avec un échantillon authentique du
Colchicum bulbocodioides étiqueté par M . Steven, et conservé dans l'herbier
Webb. Il a reconnu l'identité des deux plantes l'une avec l'autre, ainsi qu'avec
le Colchicum Ritchii de M. Rob. Brown, dont il a vu un exemplaire provenant de
Tripoli,
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.Les échantillons n°" 5263, 5369 et.2158 bis,, récoltés dans l'Asie Mineure par
le voyageur Aucher-Éloy, s'accordent avec ceux du C. hololophum d'Algérie, sauf
que leurs divisions florales sont plus étroites et plus aiguës.
(2) « Sed ex omnibus pro seereto habent singulo die, dum eunt dormitum,
ad decem vulgares bulbos, pro Hermodaclylis a nostris pharmacopœis receptos,
quos aliqui potius Colchicum esse aulumant, contostos mandere, eosque pluribus
diebus, quindecim scilicet et .viginfci ad usque, fréquentant. Ex quorum usu,
quod nostris mirum videbitur, nihil vel per alvum vel vomitum évacuantes,
minusque aliqua molestia mulieres vexantur. » . .
Remarque du commentateur
Guilandinus.
« Hinc nostros falsis uti Hermodactylis, cognoscitur, dubiumque etiam fit, eos
esse Dioscoridis Colchicum, cum per os sumpti nullam noxam inférant, minimeque strangulent. Nisi loci diversitate illi collecti aliam a nostris facultatem obtineant, minimeque venenosam. »
Second passage du mime ouvrage, lib. I V , p. 253.
« Mulieres pauperculaesumptum pro aliis ferrenequeuntes, vulgares Hermodactylos, quibus communiter noslri pharmacopolae utuntur, modice contostos œque
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