Dictées pour débutants 1. Mon beau jardin Viens admirer mon joli

CONCOURS D’ORTHOGRAPHE : Dictées pour débutants
1. Mon beau jardin
Viens admirer mon joli jardin. Les marguerites ont bien poussé, les capucines ont débordé de
leur pot, mais les petites violettes sont encore bien cachées sous les buissons. Pour profiter
de ces jolies fleurs, j'ai dû beaucoup travailler ! Il y a les mauvaises herbes à arracher, les
graines à semer, les plantes à repiquer… Mais, aujourd'hui, j'ai été bien récompensé , je dois
l'avouer. Mes amis m'ont affirmé que j'avais le plus beau jardin de tout le quartier. Pourquoi ne
viendrais- tu pas, toi aussi, l'admirer ?
2. Grand-Père
La fenêtre s’ouvrit lentement et un vieil homme se pencha à la croisée. Il était coiffé du
chapeau noir, rond, à larges bords, des paysans d’autrefois. Un gilet de toile brune dont une
épaisse chaîne de montre retenait les deux parties,une chemise aux manches retroussées,
le col largement ouvert, un mouchoir rouge noué autour du cou lui donnaient une
apparence de félibre*. Des cheveux blancs touffus, une moustache grise bien taillée, un
sourire frais, un grand calme lui conféraient une attitude noble.
3. Dans les bois
J'aime me promener dans les bois. Les oiseaux construisent leur nid dans les arbres. Au
printemps, ils pondent des œufs. Les lièvres s'enfuient pour échapper aux chasseurs.
Les hérissons dorment la journée et cherchent de la nourriture pendant la nuit. Ils sont bien
protégés grâce à leurs piquants. Les biches et les cerfs se poursuivent pour jouer. Un jour,
j'ai même vu des renards. Et moi, je ramasse des feuilles, des noisettes, des glands et des
noix. En automne, les feuilles tombent des arbres et je les fais sécher.
4. La chute des feuilles
C'est une belle journée d'automne. On se croirait en été mais les feuilles tombent. Sur le
tapis de feuilles mortes qui craquent sur les pas, d'autres feuilles tombent. Elles tombent
lentement, mais continuellement et sont brûlées par la gelée de la nuit.
Sèches et couleur de rouille, elles tiennent plus aux arbres qu'à peine, et, si léger que soit
le souffle du vent, il les cueille l'une après l'autre. Se détachant de la branche, tournoyant
un instant dans la lumière dorée, elles rejoignent enfin, avec un petit bruit triste, leurs urs
déjà flétries qui jonchent le sable de l'allée.
5. L'enfant gâté
Paul était fils unique. Il était gâté plus qu'on ne saurait le dire:" Je veux ceci, je veux cela! ", il
avait tout ce qu'il voulait.
Et il voulait toujours quelque chose: un train électrique, une automobile à pédales, avec vrais
phares et klaxon électrique, un cinématographe électrique, avec des films en couleur.
Un jour, il dit; " Je veux un bateau!"
Un bateau, comment? Lui demandèrent ses parents. Comme "Normandie"? Ou un yacht
peut-être? Ou bien un cuirassé de guerre avec tourelle et canons?
Mais Paul secouait la tête: "Je vous dis que je veux un bateau, un bateau pour aller sur l'eau,
un bateau avec mes rames à moi.
6. La grippe
Depuis hier, J'ai une grosse grippe. Ce n'est pas très rigolo. Je me sens fatigué et j'ai
mal à la gorge. Le médecin dit que ce n'est pas grave et que je guérirai vite si je mange
beaucoup de légumes. Moi, je suis gourmand et je préfère l'orangeade, les glaces et les
teaux.
Heureusement, si je suis sage et gentil, maman m'a promis une guitare électrique. En
attendant, je dois rester allongé dans mon lit. Je regarde les grives et les pigeons qui
volent dans le jardin ou je gonfle mes joues pour faire des grimaces. Pourvu que je
n'attrape pas la rougeole.
7. Le castor
Il se jeta le premier à la nage. La tête bien droite, ses petites oreilles pointues, épiant les
moindres bruits. Sa queue, longue de trente centimètres, élargie en forme de spatule et
tendue, lui servait de gouvernail. Ses pattes postérieures palmées taillaient l'eau comme
des rames. Grogh n'était pas beau: ses formes étaient particulièrement trapues. Sa grosse
tête, trouée par de tout petits yeux et par une bouche dont la lèvre supérieure, fendue,
laissait passer deux grosses incisives, n'avait pas l'expression de douceur commune à celles
des autres castors.
8. La maison provençale
La maison provençale est haute et étroite. En rez-de-chaussée, s'ouvrant sur la rue, la
salle commune abrite la cheminée et son potager l'on cuisine à la braise. Dans un
coin de la grande pièce, on posera la pile, un bloc de pierre dure évidé qui contient l'eau
nécessaire à la vaisselle et à la toilette. A côté de la salle se trouve l'atelier ou l'étable
vit l'âne ou le mulet qui aide aux travaux des champs. Au fond, dans des espaces
étonnamment réduits, se tiennent chèvres, moutons et porcs. Un escalier étroit grimpe à
l'étage et au grenier.
Enfin, devant la maison, un petit banc de pierre et de bois rappelle qu'aux premiers
beaux jours, les Provençaux aiment à vivre dans la rue.
(Pierre GROUX)
9. Le retour des fleurs
Un grand malheur s’abattit sur la nature ; toutes les fleurs, celles des bois, celles des prairies,
celles des collines, celles des bords de mer, celles du long des rivières et celles des lacs moururent
instantanément. Il n’y en eut pas une seule qui survécut. Le pays, jadis si beau et si fleuri devint
rapidement un désert. Tous les animaux, les oiseaux, les papillons, les insectes s’enfuirent après
la mort des fleurs. Pour voir les fleurs, les habitants ne pouvaient user que de leur imagination.
Mais les enfants, qui n’avaient jamais connu ces merveilles, ne voulaient pas croire les anciens.
10. Le phoque.
Il avait un joli corps brun, bien dodu et luisant. Entre deux plongeons, on voyait émerger sa
petite tête maligne, ornée de belles moustaches de gros chat ; il soufflait, alors, en s'ébrouant,
comme font les enfants qui se baignent, pour débarrasser leur nez des gouttelettes d'eau.
Les matelots s'étaient mis à lui lancer des débris de poissons qu'il attrapait au vol.
Pour les remercier, il se livrait alors à une quantité de sauts et de gentilles farces.
Quel agréable spectacle c’était de le voir si près de notre bateau !
11. Le petit chat
Martin voudrait avoir un petit chat. Pas un noir, c'est pour les sorcières. Pas un blanc,
c'est trop salissant. Un roux, ce n'est pas mal du tout. Mais un gris, c'est ce qu'il préfère.
Parfois, il va chez le marchand d'animaux. Il y a aussi des chiots abandonnés, des poissons
multicolores et des oiseaux très jolis. Mais Martin s'arrête toujours près d'un chaton très
mignon. C'est son préféré.Parfois, il le prend dans ses bras. Qu'il est doux ! Il lui a même
déjà trouvé un nom. Si maman est d'accord, il l'appellera Bisou.
12. Randonnée en montagne
Alain marchait sur le sentier depuis deux heures, et sur ses épaules, son sac à dos balançait
doucement au rythme de ses pas. Il progressait régulièrement, sous le couvert des sapins, et
quelquefois, par une trouée, il apercevait les minuscules maisons du village. Bientôt il arriva
aux alpages et, par un ultime effort, il atteignit le col. , devant lui, s'étalaient les mille nuances
de la forêt d'automne. Il resta un long moment à contempler ces couleurs frémissantes.
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