- La couche de surface, où les effets de cisaillement du vent sont dominants
devant la force de Coriolis et où la température diminue avec l’altitude. Son
épaisseur peut atteindre la centaine de mètres.
- La couche d’Ekman, où il y a équilibre entre les forces de frottement et la
force de Coriolis. La couche d’Ekman est la dernière sous-couche qui
compose la couche limite atmosphérique, on admet alors que la vitesse à son
sommet est égale à Ug, la vitesse géostrophique. Cette vitesse est celle du
vent géostrophique qui souffle parallèlement aux isobares à haute altitude,
grâce à l’équilibre suscité.
Au dessus de la couche limite atmosphérique on rencontre l’atmosphère libre qui
finit de délimiter la troposphère.
Les échanges de température et d’humidité ont entre la surface et l’atmosphère ont
lieu dans la couche limite atmosphérique. Quelques exemples d’application sont
donnés dans le cours : dispersion de polluants, éolien, météorologie, thermique des
bâtiments, approche des aéroports par les avions…
Système d’équations, stratification et instabilité
Les équations utilisées pour modéliser la couche limite atmosphérique sont les
équations de conservation de la masse et de la quantité de mouvement.
L’écoulement est permanent et le fluide est pris comme étant incompressible.
De plus, compte tenu de la grande étendue verticale des problèmes considérés, on
raisonne en température potentielle Θ et non en température absolue T. Cette
température est celle que l’air aurait si on le ramenait adiabatiquement à une
pression standard de 1000 hPa. Du fait de l'importance des variations verticales de
densité pour les effets de flottabilité, celle-ci n’est pas prise constante dans le terme
de gravité : en découlent les équations de Boussinesq.
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