gênes s’expliquent par l’accumulation de mutations. On aboutit ainsi à la
complexification du génome par augmentation du nombre de gênes (figure 4).
Les innovations génétiques sont aléatoires et ne dépendent pas des caractéristiques
du milieu. Toutefois, leur maintient dans l’espèce est généralement soumis à la
sélection.
C : Mécanismes du maintient des innovations évolutives au sein d’une espèce
1) Certaines mutations confèrent un avantage
(ou un désavantage) sélectif
a Mise en évidence sur un exemple : le mélanisme de la phalène du bouleau
La phalène est un papillon nocturne qui présente deux variétés :
(figure 5)
1-
On constate que les caractères clairs et sombres sont héréditaires. On en
déduit que la couleur des phalènes est déterminée par un gène à deux allèles :
C et S. L’allèle S est dominant sur l’allèle C qui est récessif.
2-
On constate que les proportions de phénotypes sombres et clairs dépendant
de la couleur des arbres :
Les prédateurs exercent une sélection négative sur les phénotypes
sombres sur arbres clairs.
Les prédateurs exercent une sélection positive sur les phénotypes clairs
sur troncs clairs.
b Bilan définition de la sélection naturelle
La sélection naturelle est un mécanisme qui favorise les combinaisons allélique
favorables dans les conditions écologiques du moment.
2) Certaines mutations sont neutres
Certaines mutations génétiques peuvent se répandre dans la population sans
conférer d’avantages sélectifs.
Exemple (figure6) : L’hémoglobine des vertébrés. On constate que le nombre de
différences entre deux espèces ne dépend que du temps écoulé depuis que leur
lignée ont divergé. L’environnement n’a pas de prise sur le nombre de mutations.
Exemple : autant de différences entre le requin et la truite, qu’entre le requin et
l’Homme.
3) Certaines mutations affectent les gênes du
développement
Une mutation affectant un gêne du développement (= gêne architecte ou gêne
homéotique) entraîne des modifications très importantes sur le phénotype. En
effet, ces gênes contrôlent l’emplacement et les forme des organes.
II La transmission des innovations génétiques
La transmission des gênes est assurée par la reproduction sexuée
A : La reproduction sexuée est une succession d’étapes du cycle de
développement
Définition : CYCLE DE DEVELOPPEMENT : C’est une succession d’étapes suivit par
les organismes depuis la formation de la cellule oeuf jusqu’à l’état adulte en passant
par la formation des cellules sexuelles (gamètes).
Dans le cycle, l’état d’une cellule est décrit par le nombre de chromosomes quelle
contient : soit n le nombre de chromosomes non homologues, le stock total d’une
cellule est décrit par l’expression 2n, pour le nombre diploïde ou n pour le nombre
haploïde. (exemple : 2n=46 pour l’Homme ; n=23 pour l’Homme).