Maladie de Lyme. La maladie de Lyme en Auvergne ? La tique.

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Maladie de Lyme.
La maladie, dite de Lyme, transmise par la tique peut être d’une grande dangerosité.
Il semble qu’elle puisse aussi être véhiculée par les aoûtats.
La maladie est caractérisée par une grande diversité génétique, épidémiologique, clinique
et diagnostique, pouvant affecter divers organes et pouvant toucher divers systèmes.
La dangerosité de la maladie de Lyme nous a poussés à attirer votre attention par cet
article qui se fonde sur des textes écrits par des spécialistes, dont des médecins :
Sources :
http://francelyme.fr/
http://francelyme.fr/contacter-france-lyme/
http://www.associationlymesansfrontieres.com/
http://www.reseauborreliose.fr/
http://www.lympact.fr/
http://www.fondation-maladiesrares.org/
http://www.pourquoidocteur.fr/
http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1238_lyme.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/maladie_de_Lyme
La maladie de Lyme en Auvergne ?
D’après le site : http://www.e-sante.fr/maladie-lyme-en-10-questions/actualite/1502
« Le nombre de nouveaux cas par an en France est estimé entre 12.000 et 15.000. La
tique est présente sur tout le territoire, mais plus particulièrement sur le quart nord-est
de la France. C’est donc en se promenant en forêt dans ces régions du printemps à la fin
de l’automne que le risque est le plus élevé. La maladie de Lyme sévit très largement
dans les régions tempérées et froides de l’hémisphère nord. En France, l’incidence varie
fortement d’une région à l’autre. »
Alsace, Lorraine, Auvergne et Limousin : attention !
« L’Est (Alsace, Lorraine) et le centre du pays, Limousin, Auvergne, sont les plus
touchés. La maladie de Lyme sévit très largement, avec une incidence pouvant atteindre
plus de 200 cas / 100.000 habitants en Alsace. Seule une petite bande de territoire en
zone méditerranéenne, ainsi que des régions situées à une altitude élevée (au-dessus de
1.500 m) sont épargnées par les tiques infectées. »
La tique.
Les tiques (Ixodida) sont des acariens jadis appelées Tiquet ou Ricinus. Décrites depuis
1815, on en connaît 896 espèces dont 41 en France. Elles parasitent les vertébrés à sang
chaud (mammifères, oiseaux, homme) comme à sang froid (lézards, serpents, tortues).
La tique la plus commune en Europe est l’Ixodes ricinus.
Les bactéries, virus (etc.) contenus dans la salive de la tique peut infliger des maladies
graves, dont la « maladie de Lyme ».
« Les tiques passent une partie de leur cycle au sol et une autre partie, en deux ou
trois stades, ancrées sur la peau de mammifères sauvages et d'élevage, d'oiseaux ou de
reptiles, se nourrissant de leur sang grâce à un rostre.
« Elles peuvent à cette occasion transmettre à leurs hôtes de nombreux agents
pathogènes connus (virus, bactéries, protozoaires, nématodes) responsables des
maladies vectorielles à tiques, et parfois des neurotoxines responsables de paralysie.
« Ce sont surtout les femelles adultes nourries, ou en train de se gorger de sang qui
sont les plus repérables, car bien plus grosses que les autres stades de développement.
Gorgée de sang une tique pèse près de 630 fois son poids d’origine.»
« Une tique peut pondre de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d'œufs ; »
Les tiques sont des acariens mesurant de 3 à 30 mm hors réplétion, ce qui en fait les
plus grands des acariens.
Leur forme, taille et couleur varient selon l'espèce et leur stade de développement, mais
leur corps est toujours ovale et leur tête prolongée d'un rostre.
Leur corps se compose de deux parties : la tête qui porte trois pièces buccales, et
l’idiosome où sont les huit pattes.
La première paire de pattes porte un organe sensoriel olfactif important sensible à la
fois au degré d'hygrométrie, aux phéromones, au gaz carbonique, aux métabolites
exhalés par les ruminants, à l'acide lactique, etc. C’est cet organe qui permet à la tique
de repérer « sa proie ».
« La détection du gaz carbonique et de l’acide butyrique dégagés par les animaux jouent
un rôle dans le choix de l’hôte et peut-être dans le choix du point de fixation de la tique
sur son hôte. »
Les tiques n'ont pas de canal alimentaire, ni de canal salivaire, comme les moustiques,
punaises, etc. La salive et le sang passent par un petit espace entre deux organes.
Les pièces buccales se présentent sous la forme d’un rostre garni de dents qui
permettent à la tique de couper la peau et de s’arrimer solidement. S’il est mal fait,
l’arrachement de la tique peut laisser le rostre dans la peau. Les bactéries continuent
alors leur migration dans la peau de l’hôte.
Des pinces spéciales permettent l’exérèse de la totalité de la tique, rostre compris.
Lyme.
Lyme n’est pas le nom du découvreur de cette maladie…
« Lyme et Old Lyme ont donné leur nom à la maladie de Lyme » car c’est la région la
plus touchée et peut-être celle dont la maladie est originaire.
Lyme est une localité du Nord-Est des Etats-Unis d’Amérique, dans l'État du Connecticut
et le comté de New London. En 2010 elle comptait 2 400 habitants.
Carte de fréquence des cas aux USA en 2006. Lyme (point rouge) est au Nord-Est.
Expansion de la maladie de Lyme dans le monde.
La maladie de Lyme.
Texte in extenso du site « doctissimo » :
http://www.doctissimo.fr/
http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1238_lyme.htm
« La maladie de Lyme ou "borréliose de Lyme" est une maladie infectieuse due à
une bactérie appelée Borrelia burgdorferi, transmise par l'intermédiaire d'une piqûre de
tique infecté. Cette zoonose peut toucher plusieurs organes et système, la peau mais
aussi les articulations et le système nerveux. Non traitée, elle évolue sur plusieurs
années ou décennies en trois stades de plus en plus graves. Le traitement repose sur la
prise d'antibiotiques, il sera d'autant plus efficace qu'il sera administré rapidement. »
« Qu'est-ce que c'est ?
La maladie de Lyme (ou Borréliose de Lyme) est une infection bactérienne, répandue
mondialement (quelques milliers de cas par an en France), transmise à l'homme par
piqûre de tiques. »
« Causes et facteurs de risque
La bactérie responsable est une bactérie de forme hélicoïdale : Borrelia burgdorferi.
Les activités conduisant à des contacts avec les tiques représentent le principal facteur
de risque de survenue de la maladie : travaux agricoles, promenades en forêt.
Le réservoir de germes est très vaste : tiques, mammifères domestiques (chiens,
chevaux, bétail) et sauvages (écureuils, cerfs, mulots, campagnols).
En France, la majorité des contaminations survient entre les mois de mars et de
septembre. »
« Symptômes de la maladie de Lyme
Après l'inoculation cutanée de la bactérie lors de la piqûre de tique, la maladie de Lyme
évolue en trois grandes phases, séparées par des périodes asymptomatiques (absence de
signes de la maladie). »
« La phase primaire est caractérisée par une lésion cutanée : l'érythème chronique
migrant (ECM). Cette lésion survient ente 3 et 30 jours après la piqûre de tique. Il s'agit
d'une papule érythémateuse (rouge) centrée par le point de piqûre, s'étendant
progressivement de façon centrifuge. La lésion est ovale (pouvant mesurer jusqu'à 50
cm), la bordure est plus érythémateuse (rouge) que son centre qui retrouve
progressivement un aspect cutané normal. Elle est habituellement non prurigineuse
(absence de grattage) et siège préférentiellement aux membres inférieurs (parfois aux
membres supérieurs, voire au visage chez l'enfant).
Des manifestations générales (maux de tête, douleurs articulaires, légère ascension de la
température corporelle, fatigue) et des ganglions proches de la lésion cutanée peuvent
être associés traduisant la dissémination de la bactérie dans l'organisme.
En l'absence de traitement, l'ECM évolue pendant quelques semaines (extension
progressive) et disparaît sans séquelle. »
« La phase secondaire survient plusieurs semaines ou mois après la disparition de
l'ECM mais peut révéler la maladie (l'ECM étant passé inaperçu ou pouvant manquer
dans près de la moitié des cas). Cette phase se caractérise par :
Des manifestations cutanées : il s'agit de lésions semblables à celles observées lors de la
phase primaire de la maladie ;
Des manifestations articulaires : douleurs articulaires fréquentes.
Les arthrites (inflammation des articulations) sont moins fréquentes et touchent les
grosses articulations (genou) ;
Des manifestations cardiaques : syncopes (perte de connaissance), palpitations
(sensation de battement cardiaque dans la poitrine), douleurs thoraciques et surtout
troubles de la conduction auriculo-ventriculaire (le "courant électrique" circulant
normalement des oreillettes aux ventricules est interrompu de façon sporadique pouvant
entraîner de graves problèmes cardiaques). Ces manifestations cardiaques évoluent le
plus souvent vers la guérison sans séquelle ;
Des manifestations neurologiques : la radiculite hyper algique (inflammation très
douloureuse des racines des nerfs innervant le territoire de la piqûre de tique). Le nerf
facial est fréquemment touché. Une méningite peut également s'observer. »
« La phase tertiaire se manifeste des mois ou des années après le début de l'infection
par :
Des atteintes cutanées : la maladie de Pick Herxheimer (inflammation cutanée évoluant
vers une atrophie de la peau), le lymphocytome cutané bénin (nodules violacés, arrondis,
à contours nets, fermes, localisés sur le front, le lobe de l'oreille et régressant
spontanément en quelques mois) ;
Des atteintes articulaires : identiques à celles observées dans la phase secondaire ;
Des atteintes neurologiques : touchant la moelle épinière ou le cerveau (manifestations
neuro-psychiatriques diverses). »
« La consultation
Le médecin examine attentivement le patient et effectue un électrocardiogramme
(enregistrement de l'activité électrique du coeur) à la recherche entre autres de troubles
de la conduction auriculo-ventriculaire (hospitalisation nécessaire).
Un examen neurologique complet est nécessaire : en cas de radiculite (phase
secondaire), cet examen peut être normal ou mettre en évidence une diminution de la
sensibilité, une diminution de la force musculaire ou une abolition des réflexes dans le
territoire innervé par le nerf touché par l'inflammation. »
« Examens et analyses complémentaires
Le diagnostic de la maladie de Lyme repose essentiellement sur les signes cliniques
observés.
La numération formule sanguine (prise de sang banale) est normale le plus souvent.
Diverses techniques de laboratoire peuvent mettre en évidence dans le sang des
anticorps témoins d'une réponse de l'organisme à l'infection bactérienne. Les tests
immunologiques les plus récents sont à privilégier.
En cas d'atteinte neurologique, la présence d'anticorps dans le liquide céphalo-rachidien
(obtenu par ponction lombaire) est un argument en faveur de la maladie de Lyme.
Pour en savoir plus, lire notre article sur le diagnostic de la maladie de Lyme et la
controverse autour des outils utilisés. »
« Evolution de la maladie
L'évolution vers une phase tertiaire reste rare, même en l'absence de traitement.
La maladie présente une évolution très favorable lorsqu'elle est traitée. »
« Ne pas confondre avec...
Les lésions cutanées observées lors de la phase primaire ou secondaire de la maladie
peuvent être confondues avec d'autres manifestations dermatologiques: mycose
superficielle (infection cutanée par un champignon), réaction inflammatoire banale à une
piqûre d'insecte.
Le principal problème pour le médecin est de penser à la maladie de Lyme devant
l'existence de manifestations neurologiques inexpliquées. »
« Traitement de la maladie de Lyme
Lors de la première phase de la maladie, le traitement a pour but d'assurer la disparition
des premiers symptômes de la maladie et de prévenir la survenue des manifestations
tardives en éradiquant le germe des organes pouvant être infectés.
Ainsi, pour chaque phase et selon la sévérité de la maladie, le traitement peut varier et
peut nécessiter une hospitalisation. Il consiste à administrer un antibiotique (amoxicilline
ou doxycycline) éventuellement associé à un corticoïde en cas de troubles de la
conduction auriculo-ventriculaire. »
Texte écrit par :
Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso
Dr Lyonel Rossant
Révision médicale effectuée par le Dr Jesus Cardenas
http://www.doctissimo.fr/
Mis à jour le 08 février 2016
D’après le site « wikipedia » :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_de_Lyme
« La maladie de Lyme, ou « borréliose de Lyme », est une maladie bactérienne qui
touche l'être humain et de nombreux animaux (zoonose). La bactérie responsable de
l'infection est la Borrelia burgdorferi.
« Elle évolue sur plusieurs années ou décennies, en passant, d'un point de vue très
théorique, par trois stades. En réalité ceux-ci sont plus ou moins différenciés, parfois
entrecoupés de périodes de latence. Ils peuvent se chevaucher pour certains symptômes.
« Non soignée et sans guérison spontanée au premier stade, après une éventuelle
phase dormante, cette maladie peut à terme directement ou indirectement affecter la
plupart des organes humains, de manière aiguë et/ou chronique avec des effets
différents selon les organes et les patients et finalement conduire à des handicaps
physiques et mentaux. Des séquelles et rechutes sont possibles.
« Elle est classée parmi les borrélioses parce qu'induite par des bactéries du genre
Borrelia et parmi les « maladies à tique » car transmise par des morsures de tiques. C'est
l'une des deux grandes formes de borréliose (maladies infectieuses bactériennes
véhiculées et transmises à l’homme par les tiques ou des poux de corps) ; les autres
étant les borrélioses tropicales.
« Pour des raisons encore mal comprises, elle est en plein développement,
notamment en Europe, dans l'est et l'ouest des États-Unis et semble-t-il de façon
moindre en Alaska et au Canada. Présente dans 65 pays, elle est devenue la plus
fréquente de toutes les maladies vectorielles transmises à l'Homme dans l'hémisphère
nord1. Selon les CDC, elle a en 2009 dépassé le VIH en incidence et elle est la 7e
maladie la plus déclarée aux États-Unis où, autrefois cantonnée au nord-est, elle
continue à gagner du terrain partout. « En 2010, neuf États du Nord ont déclaré 66 %
des cas, les 34 % restants étant déclarés dans le reste du pays où l'augmentation du
nombre de cas a été de 10 % en deux ans (2008-2010).
« La maladie de Lyme a aussi été antérieurement nommée « érythème chronique
migrant de Lipschutz » ou « méningo-radiculite de Garin et Bujadoux ».
Pour l’association des Amis d’Allègre
Pour l’association La Neira
G. Duflos
2016
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