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Le Courrier de l’algologie (2), no4, octobre/novembre/décembre 2003
Singularité
Singularité
Douleur et médiations culturelles
Vincent Cahagne*, Hubert Guyard **
La douleur, chez l’homme, s’acculture du fait qu’il n’y
accède pas immédiatement, mais qu’il la “médiatise (1)
sous plusieurs formes : 1) une conceptualisation
logique ; 2) une production technique ; 3) une recon-
naissance sociale et 4) une retenue morale. Chacun de
ces “plans” d’analyse a sa propre rationalité, non ré-
ductible aux autres plans. On ne peut réduire la dou-
leur à un seul de ses aspects, qu’il soit celui de la
verbalisation douloureuse, ou celui de la production
u traitement, ou encore celui de sa reconnaissance so-
ciale, ou enfin celui de la souffrance. Autant dire que
la notion de “douleur” est beaucoup trop large, et qu’il
s’avère nécessaire, pour en prendre la mesure, de la
déconstruire.
Une douleur logiquement conceptualisée
Sur le plan de la représentation, la douleur non seule-
ment est sensoriellement captée et gnosiquement perçue,
mais elle devient aussi humaine parce qu’elle est ver-
balement conçue. L’homme ne fait pas que percevoir la
douleur, il la conceptualise. Cette rationalité logique est
à l’œuvre dans la formulation langagière utilisée en mé-
decine pour la description verbale (2) de la douleur et
de sa mesure (3). Et cette conceptualisation, cette “dou-
leur dite” suppose la médiation des mots. C’est devenu
un cliché de se représenter le logos comme spécifique
de l’humain. Or, il est vrai que le mot introduit une “dis-
tance” entre la douleur qu’un patient peut percevoir et
ce qu’il peut en concevoir, ou en dire. Cette distance,
entre la douleur perçue et la douleur dite, peut s’éprou-
ver par l’imprécision dont le patient peut parfois faire
preuve – “Ça fait mal !”–, aussi bien
que par la dynamique des formula-
tions successives que ce patient de-
vient contraint d’engager pour par-
venir à davantage de précision : “J’ai
mal à la tête ; ça ne serre pas, ça
cogne plutôt ! C’est comme si mon
cœur avait émigré dans ma tête !”. Il
n’y a pas de coïncidence entre un mot
et une douleur. Les mots ne sont pas
simplement des “étiquettes” pour désigner des choses,
des douleurs par exemple. Bien plus, la douleur, à par-
tir du moment où elle est dite, hérite des propriétés abs-
traites1du langage. Elle doit être logiquement déduite,
c’est-à-dire identifiée (exigence de différenciation et
refus logique de la confusion) et autonomisée (nécessité
de séparation et refus logique de l’amalgame). D’où le
besoin d’une théorie du signe2qui puisse, tout à la fois,
modéliser le fonctionnement logique (grammatical) des
mots et proposer des hypothèses sur l’élaboration (sé-
mantique) des concepts. Ce qu’il est important de noter,
c’est que la douleur, ainsi conçue, ne préexiste pas à la
formulation que le patient peut en faire, mais bien au
contraire qu’elle en résulte. Et c’est donc en favorisant
les formulations des patients qu’on peut les conduire à
mieux “penser” leurs propres douleurs. La douleur ne
se “conçoit pas facilement”, et les mots pour la dire
“n’arrivent pas aisément” ; mais c’est pourtant en la di-
sant que le patient devient capable de se la représenter,
avec plus ou moins de précision ou d’exactitude, selon
la finesse de ses formulations.
Une douleur techniquement produite
Sur le plan de l’activité, la douleur se transforme en dif-
ficultés de mouvements, c’est-à-dire en contractions, rai-
dissements, tensions diverses, etc., bref..., en toute une
gamme d’actions musculaires (cf. le mouvement et ses pa-
* Neurologue, service de neurologie (Pr Edan) et consultations d’évaluation
et de traitement de la douleur (Pr Ecoffey), Centre hospitalier universitaire,
Rennes.
** Professeur, département des sciences du langage, Laboratoire interdis-
ciplinaire de recherches sur le langage (LIRL), université Rennes-2-Haute-
Bretagne, Rennes.
L
es sciences humaines se donnent pour objet d’étude “l’homme
lui-même, ou, si l’on préfère, dans l’homme,
ce qui est spécifique
de l’humain. Dire que la douleur est humaine, c’est dire qu’elle est
rationnellement construite
, ou encore qu’elle est le résultat de traite-
ments particuliers qui caractérisent
la rationalité
dont l’homme est capable.
1. Cette abstraction est pensée en termes de négativité structurale et doit beau-
coup à la notion de " valeur " initialement proposée (1916) par F. de Saussure.
Selon cette conception, la valeur d’un élément n’est en rien positive, mais re-
lative, et s’obtient par opposition aux autres éléments d’un même système. “La
valeur respective des pièces dépend de leur position sur l’échiquier, de même
que dans la langue chaque terme a sa valeur par son opposition avec tous
les autres termes” (Saussure [de] F. Cours de linguistique générale. Paris :
Payot, p.126).
2. Les mots ne se définissent plus dans leur relation avec l’univers des
choses à dire ;
ils ne sont pas assimilables à de simples étiquettes posées
sur les choses
, mais ils se définissent négativement les uns par rapport aux
autres.
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Le Courrier de l’algologie (2), no4, octobre/novembre/décembre 2003
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ralysies) ou praxiques (cf. le geste et ses apraxies). Or,
là encore, l’homme introduit, dans l’activité dont il est
capable, une nouvelle distance, ou une nouvelle média-
tion. Ce n’est plus la médiation des mots, mais la mé-
diation des dispositifs techniques. L’homme ne fait pas
que “mouvoir” la partie douloureuse de son organisme,
il agit également sur elle : il la technicise. En d’autres
termes, il la transforme par des substances (les médica-
ments) ou par des gestes techniques (le massage, par
exemple). De même qu’on parle de “nécessaire à cou-
ture”, on pourrait, ici, parler d’“un nécessaire à dou-
leur”. La trousse à médicaments n’est jamais très loin
des patients ; c’est à travers cette trousse que les pa-
tients approchent leurs douleurs. La médiation des tech-
niques et des médicaments, qu’ils soient modernes ou
traditionnels, transforme la douleur en une sorte d’ate-
lier dans lequel les patients se font, à la fois, expéri-
mentateurs et sujets d’expérience. Or, tout médicament
n’est pas nécessairement d’emblée efficace. D’où la né-
cessité d’une démarche empirique dans laquelle les pa-
tients, par ajustements successifs des divers traitements
potentiellement disponibles, tendent vers l’efficacité la
plus grande.
Pour prendre la mesure de cette abstraction technique
dont l’homo faber est capable, les sciences humaines ont
besoin d’une théorie de l’outil3(4, 5). Le propos est
alors analogiquement comparable au précédent. La dou-
leur ainsi traitée ne préexiste pas aux essais effectués par
les patients mais elle en résulte. On peut parler, ici, non
plus de douleur logiquement déduite, mais technique-
ment de douleur produite. Il est donc possible de trans-
former ses patients en “techniciens” actifs, potentielle-
ment capables d’expérimenter les traitements proposés
et de guider empiriquement le médecin vers des pres-
criptions de plus en plus adaptées et efficaces.
Une douleur socialement reconnue
Sur le plan de l’existence, la douleur s’éprouve, natu-
rellement, par une modification de la relation corps/en-
vironnement. Le temps, l’espace et l’environnement sont
les trois dimensions où se “contextualise” la vie du pa-
tient. La douleur est toujours corporellement située. Il
s’agit d’un mal de dos, d’un mal de tête, d’un mal de
hanche, etc. La douleur est “à l’extérieur” ou elle est
“plus profonde, à l’intérieur”. Elle varie selon le sexe (la
migraine est majoritairement féminine, par exemple) et
selon l’âge (l’expression de la douleur d’un enfant, d’un
vieillard n’est pas la même que celle d’un adulte non
âgé). La douleur modifie la manière dont le corps se
situe dans l’environnement : on sait que le climat (temps
d’orage), la température, le bruit, la lumière, les odeurs
influencent somatiquement la douleur. Enfin, les patients
sont spectaculairement capables de distinguer des dou-
leurs familières de douleurs nouvelles, et d’établir, par
cumul des expériences (mémorisation, habituation), un
vécu douloureux plus ou moins consistant.
Mais le temps, chez l’homme, se récapitule et se trans-
forme culturellement en histoire, l’espace en pays dé-
coupés par des frontières qui n’ont plus rien de natu-
relles, et l’environnement en classes sociales. La douleur
est soumise à cette acculturation sociale ; elle n’est pas
seulement incarnée, ou “incorporée”, elle se transforme
culturellement, chez l’homme, en handicaps sociaux,
dont le mode de reconnaissance et de prise en charge
passe par une grille des institutions. On sait que la dou-
leur, avant l’avènement de l’algologie (6) n’était pas
spécifiquement reconnue par les métiers de la santé.
Certaines douleurs sont socialement moins reconnues
que d’autres (c’est le cas de la migraine, par exemple).
La “médicalisation” (7) de la douleur relève de cette di-
mension sociale. Chaque profession (pharmacien, mé-
decin généraliste, neurologue, anesthésiste, algologue,
etc.) élabore des manifestes professionnels, des revues,
des colloques, des sociétés savantes (IASP, IHS), des re-
commandations professionnelles (ANAES), qui visent
à instituer des domaines de compétences séparés et donc
à établir des “consultations” plus ou moins spécialisées,
non réductibles les unes aux autres.
L’histoire transforme l’expérience vécue en événements
récapitulables. Cette histoire et ce capital douleur ne
préexistent pas aux rencontres sociales que les patients
sont amenés à faire. L’entourage familial est certes un
premier lieu de rencontre et de reconnaissance (ou de
méconnaissance), mais les lectures, les émissions de ra-
dio ou de télévision, les conférences, les diverses consul-
tations médicales, les associations de patients sont au-
tant d’occasions de réaménager les acquis que les
malades peuvent avoir sur leurs propres douleurs.
D’où la nécessité d’un modèle sociologique capable de
modéliser cette abstraction sociale dont l’homme est
capable. On sait déjà que la douleur n’échappe pas aux
variations culturelles ; elle intéresse aussi bien l’his-
toire (8), que la géographie humaine (9) ou l’ethnolo-
gie (10, 11). Mais en amont du recensement de ces va-
riations, le sociologue fait l’hypothèse qu’elles relèvent
d’un fonctionnement du corps social, ou, si l’on pré-
fère, d’une “socio-nomie”4des faits pris en compte (12),
c’est-à-dire d’un ordre de faits disposant de ses propres
lois internes (13), non réductibles à d’autres sciences.
La théorie de la médiation propose une théorie de la
personne (5) qui tente de modéliser cette “rationalité”
sociale.
3. Cette théorie spécifique de l’
outil
, en germe dans les travaux de Leroy-
Gourhan
(4)
, se précise et, surtout, se spécifie chez Jean Gagnepain
(5)
.
4. Les gens qui, socialement, n’existent pas sont sans noms, sans “papiers”,
dirait-on sans doute aujourd’hui. Donner un “nom” à la douleur, c’est socia-
lement la faire exister, c’est se l’approprier. Il n’est, par exemple, pas socia-
lement neutre de parler de “mal de dent” ou d’”odontalgie. Nomme ta dou-
leur et je te dirai qui tu es…
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Une douleur moralement retenue
La douleur se transforme en souffrance, c’est-à-dire en
affects douloureux. “Ça fait mal !”. Le malade est né-
cessairement “affecté” par la douleur et ne peut que cher-
cher à l’apaiser le plus complètement possible, et au
moindre coût.
Mais l’homme acculture cette dimension émotionnelle de
la douleur. Car il y projette une nouvelle médiation, la
médiation des réticences ou des reproches. “Il ne faut pas
trop s’écouter !” fait remarquer une patiente. “C’est sur-
tout pour mon mari que ça me gêne d’avoir la migraine !”
observe une autre. La douleur est retenue et n’est expri-
mée qu’avec mille détours (le discours). Elle donne, par
exemple, lieu à de la dénégation : “Je ne pleure pas vrai-
ment, docteur, c’est nerveux !”.
C’est bien sûr à Freud, puis à Lacan, autrement dit à la
psychanalyse que l’on doit d’avoir, la première, donné
un statut anthropologique à cette dimension culturelle du
désir humain. Il s’agit de ne pas se laisser déborder par
les affects douloureux et donc de maîtriser ses émotions,
parfois jusqu’à l’insupportable, d’une telle exigence
éthique. Se plaindre, oui sans doute, mais, comme le
soulignait l’un de nos patients, “pas trop !”. L’homme est
humainement capable d’éthique, c’est-à-dire capable
d’éprouver de la culpabilité. Celle-ci survient s’il n’in-
troduit pas suffisamment de retenue dans ses propos,
dans ses consommations (d’antalgiques), ou dans ses
sollicitations thérapeutiques. Le modèle de la norme,
proposé par J. Gagnepain (15), tente précisément de dé-
finir le rationnement éthique que l’homme projette sur
l’ensemble de ses appétences. La douleur n’est plus, ici,
logiquement conçue, ni techniquement produite, ni en-
core socialement médicalisée, mais moralement conte-
nue ou maîtrisée.
Conclusion
Si la rationalité qui spécifie l’homme introduit une dis-
tance avec la douleur qu’il peut spontanément éprouver,
c’est pour lui permettre, à l’inverse, de la réduire, mais
avec le bénéfice des armes rationnelles propres à cette
médiation obligée. Entre les mots et la douleur à dire, il
y a un fossé. Toutefois, ce fossé permet aux patients de
le combler logiquement par une précision des formula-
tions verbales. De manière analogue, les outils artificia-
lisent notre rapport à la douleur, mais cet artifice nous
permet, en retour, de rechercher ergologiquement, par
ajustements successifs, le dispositif technique le plus ef-
ficace. Les métiers ou les rôles sociaux introduisent une
division des compétences, plus ou moins arbitraire, va-
riable selon les cultures, mais c’est pour nous permettre
de réduire sociologiquement cet arbitraire par des colla-
borations enrichissantes. Enfin, la capacité éthique nous
rend capables de reproches, c’est-à-dire d’aller contre nos
désirs ou nos intérêts immédiats, mais c’est pour nous
permettre une satisfaction d’une autre nature, celle qui
consiste à mieux maîtriser nos émotions et, au-delà de
nos frustrations, à rester moralement “libres”, ou maîtres
de nos décisions.
Tableau. Une déconstruction de la douleur inspirée de la théorie de la médiation.
Une douleur naturelle
ou immédiate,
mais déjà multi-
dimensionnelle
Chez l’homme,
présence de médiateurs,
instaurant des rapports
formels ou “structuraux”
Acculturation
de la douleur
Activité, conduite
Mouvements
(motricité)
et gestes (praxies)
douloureux
Les dispositifs
techniques
se définissent
abstraitement les uns
par rapport aux autres
Douleur humainement
“filtrée” par des
dispositifs techniques :
douleur techniquement
produite, traitée
Existence,
société,
condition
Douleur
individuellement
et somatiquement
vécue, ou “incorporée”
Les rôles sociaux
(métiers) se définissent
abstraitement
les uns par rapport
aux autres
Douleur humainement
“filtrée” par des rôles :
douleur socialement
reconnue, médicalisée,
consultée
Droit, comportement
Douleur
affectivement
et émotionnellement
éprouvée
Les reproches
se définissent
abstraitement
les uns par rapport
aux autres
Douleur humainement
“filtrée” par
des reproches : douleur
moralement contenue,
maîtrisée
Conscience,
représentation,
cognition
Douleur
sensoriellement
et gnosiquement
perçue
Les mots se définissent
abstraitement
les uns par rapport
aux autres
Douleur humainement
“filtrée” par des mots :
douleur logiquement
conceptualisée,
diagnostiquée
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Le Courrier de l’algologie (2), no4, octobre/novembre/décembre 2003
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Références bibliographiques
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Melzack R, Torgerson WS. On the Language of Pain. Anesthesiology 1971 :
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Melzack R. The Mac Gill Pain Questionnaire : Major Properties and
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4.
Leroy-Gourhan A. Le geste et la parole. 1. Technique et langage. Paris :
Albin Michel (Sciences d’aujourd’hui), 1989. 2. La mémoire et les rythmes.
Paris : Albin Michel (Sciences d’aujourd’hui), 1988 : 285 p.
5.
Gagnepain J. Du vouloir dire. Traité d’épistémologie des sciences humaines.
Tome 1 : Du signe. De l’outil. Paris : Livre et Communication, 1990 ; Bruxelles :
De Boeck Université, (coll. “Raisonnances”) 1993. (Première édition Perga-
mon Press, 1982).
6.
Baszanger I. Émergence d’un groupe professionnel et travail de légitima-
tion. Le cas des médecins de la douleur. R Fr Sociol 1990 ; XXXI : 257-82. Les
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7.
Le Breton D. Réflexions sur la médicalisation de la douleur. In : L’ère de la
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Delanoë D. (eds). Voir aussi, du même auteur, Anthropologie de la douleur.
Paris : Métailié, 1995. Lire également : Douleur et torture. La fracturation de
soi, Douleur et analgésie 1997 ; 3.
8.
Rey R. Histoire de la douleur. Paris : La découverte, 1993.
9.
Granet M. Études sociologiques sur la Chine. Paris : PUF, 1953. Ces études
sont écrites entre 1912 et 1933, en particulier “Le langage de la douleur
d'après le rituel funéraire de la Chine classique”.
10.
Greenwald HP. Interethnic differences in pain perception. Pain 1991 ;
44 (2) : 157-63. “This observation suggests that cultures associated with
specific ethnic identities still condition individual expression of pain despite
the high degree of assimilation that has occurred among ethnic groups in the
United State”.
11.
Morris DB. L’ethnicité et la douleur. Pain, Clinical Updates, IASP 2001 ;
IX (4).
12.
Le Breton D. Anthropologie de la douleur. Paris : Métailié, 1995 (2eéd.
1997, trad. espagnole 1999). Voir aussi : Le Breton D. Douleur et torture. La
fracturation de soi, Douleur et analgésie 1997 ; 3.
13.
Durkheim E. Les règles de la méthode sociologique. Paris : PUF, p. 3.
U
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ou par mail : [email protected]
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