CR réunion 9-11-2011

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COMPTE RENDU DE REUNION
Gestion des urgences en cancérologie week-ends et jours fériés
dans le territoire de santé de Bayonne
MERCREDI 9 NOVEMBRE 2011 CHICB
19H – 20H
Personnes présentes :
Dr Stéphane REMY
Dr François
MAGNIEN
Dr Matthieu
PEREYRE
Dr Isabelle VIRTO
Maïté
ETCHEPAREBORDE
Thierry BURET
Lydia BRASMAGNIENT
Dr Maciej
ROTARSKY
Oncologue médical
Centre d’oncologie et de
radiothérapie Côte
Basque
Gastro-entérologue
Clinique St Etienne
Urgentiste
Clinique St Etienne
Urgentiste
CHICB
Cadre de santé
Clinique Paulmy
Directeur adjoint
CHICB
Cadre de santé du Pôle
Cancéro
CHICB
Oncologue médical
Centre d’oncologie et de
radiothérapie Côte
Basque
Dr Marielle
SABATINI
Pneumologue
Polyclinique Côte Basque Sud
et Polyclinique Aguiléra
Dr Brice LEFEVRE
Médecin urgentiste
Polyclinique Côte Basque Sud
Cadre de santé
Polyclinique Côte Basque Sud
Oncologue médical
CHICB
Médecin coordonnateur 3C
Bayonne
Mme Marie- José
GARCIA
Dr Pierre MARTI
Dr Agnès
MOTHES
Personnes excusées :
Dr Francis
LIPILNSKI
Guillaume
Mainhaguiet
Radiothérapeute
Centre d’oncologie et de
radiothérapie Côte
Basque
Responsable qualité
Polyclinique Aguiléra
CONTEXTE
Réflexion sur la prise en charge des patients atteints de cancer, vus en situation
d’urgence, en dehors des jours ouvrables, dans le territoire de santé de Bayonne.
Le 3C Bayonne est partie prenante :
- démarche qualité : améliorer la prise en charge des patients atteints
de cancer entre l’activité d’urgence et la permanence des soins
- faciliter l’articulation entre la ville et l’hôpital
- engagé dans le projet de « carnet de liaison » ou « dossier personnel
patient », en attendant un système d’information partagé, contenant le
PPS, les coordonnées de tout intervenant du parcours de soins, fiches
conseils (diététique ou autre), et une conduite à tenir en cas d’urgence
(coordonnées téléphoniques)
COMPTE RENDU
Tour de table
Evocation des difficultés rencontrées dans chaque établissement :
-
Le Dr Isabelle Virto : manque d’informations sur le patient (sa pathologie, son
état clinique le plus récent) après 19h en semaine et le week-end
- Le Dr Matthieu Pereyre évoque le manque de connaissance du patient de son
médecin référent parfois
Stéphane Rémy et Matthieu Rotarski précisent qu’en général les patients
connaissent bien le nom de leur oncologue ; seuls les patients qui ne bénéficient
que d’un traitement chirurgical désignent leur médecin référent comme étant
leur généraliste.
-
Aux urgences : information brutale donnée aux proches par l’urgentiste sur la
gravité du cas et que la famille ne soupçonnait pas
Le Dr Sabatini répond qu’il faut être prudent quant aux informations à donner à
la famille accompagnante qui n’est pas toujours au courant de la gravité de la
maladie, ou qui n’avait pas le désir de savoir ; attention à l’effet néfaste sur l’état
du patient.
- En urgence, discussion de la conduite à tenir « dans l’instant » : seul
l’oncologue a la réponse, disponibilité 24h/24 ?
- Du point de vue de l’urgentiste, la problématique réside essentiellement sur la
fin de vie : faut-il intuber toute détresse respiratoire ? Qui orienter en
réanimation ? Patient « réanimatoire » ou pas ?
- Problème des directives anticipées : comment les transmettre ? Au SAMU,
certains patients sont fléchés en régulation, patients en stade palliatif en
période aiguë
- Orientation des patients si manque de lits d’hospitalisation dans les services
d’oncologie ; défaut d’orientation des patients
- Actualisation de l’état clinique des patients, accès à cette information après
19H et les WE ?
- Pas d’accès au dossier médical les week-ends au centre de radiothérapie
- Problème des patients qui viennent d’autres régions : privilégier le
rapprochement géographique
- En résumé 3 questions essentielles :
o Où en est le patient ?
o Faut-il réanimer ?
o Qui le prend en charge ?
Le Dr François Magnien
Le Dr Brice Lefevre souligne l’intérêt majeur que revêt le DMP dans l’accès à toute
information médicale indispensable à un médecin qui ne connait pas le patient se
présentant en situation d’urgence.
Le Dr Marielle Sabatini explique qu’en pneumologie, le plus souvent on peut anticiper les
risques d’hémoptysie ou de sd de détresse respiratoire aiguë.
Le Dr Stéphane Rémy explique qu’un médecin est capable de gérer tout problème en
urgence tel qu’une fièvre, aplasie, AEG, AVC en phase aiguë…embolie pulmonaire.
Au CHICB, les astreintes des médecins sont communes dans les services d’oncologie et
d’hématologie.
Le Dr Stéphane Rémy présente les modalités de fonctionnement du service d’oncologie
de la Clinique Paulmy. Les oncologues et radiothérapeutes du Centre d’Oncologie et de
Radiothérapie proposent une astreinte 24h/24 pour les weekends et jours fériés.
Astreinte du médecin oncologue du vendredi 20h au lundi 8h :
1) jusqu’à 18h30 contacter le standard d’accueil de la Clinique Paulmy
tél : 05 59 46 06 00
2) après 18h30 contacter le service de médecine et d’oncologie de la
Clinique Paulmy
tél : 05 59 46 08 38
En semaine, pas d’accueil d’urgence de nuit pour le service d’hospitalisation d’oncologie.
Notion d’une liste limitative de patients en fin de vie pressentis pour lesquels l’oncologue
d’astreinte de la Clinique Paulmy s’engage à être joignable en situation d’urgence.
Projet d’actions d’amélioration à mettre en œuvre par le 3C :
-
-
formalisation d’une maquette par le 3C de conduite à tenir en situation
d’urgence qui sera intégrée au « carnet de liaison » du patient en même
temps que son PPS. Cette maquette devra être validée par les médecins,
cadres et directeurs d’établissements présents à la réunion
Poursuite de la communication sur le PPS (programme personnalisé de soins) .
Il répond à plusieurs des difficultés rencontrées : il comporte l’identification
du médecin référent et l’établissement qui le prend en charge, la proposition
thérapeutique et les effets indésirables susceptibles de survenir.
Fin de réunion
c
Contacts en cas d’urgence
d’urgence
En cas d’urgence
1. Contacter votre médecin traitant
2. Si celui-ci n’est pas disponible, appeler votre établissement référent, celui
dans lequel vous avez été pris en charge pour votre traitement
3. Si l’établissement ne répond pas, appeler le médecin de garde ou à défaut
vous rendre au service d’urgence le plus proche
Coordonnées téléphoniques
1. Médecin traitant :
Dr
Tél :
2. Etablissement référent :
Tél :
3. Service d’urgence le plus proche :
Tél :
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