et de maturation dans la vérité et la bonté. La liberté atteint sa perfection quand elle est ordonnée
à Dieu, notre béatitude.» (Catéchisme catholique 1730-31).
Un auteur surnommé "le Yaviste".
Nous ne connaissons pas très bien cette personne qui a vécu au 10ème millénaire avant le Christ.
On a donné à ce rédacteur le surnom de «le Yahviste» d'après le nom que l'on attribuait alors au
Seigneur Dieu: Jéhovah ou Yahvé.
Environ 950 ans avant la naissance de Jésus Christ, il a décrit comment le Seigneu
r
Dieu avait
créé les premiers êtres humains. Bien entendu, il n'avait pas été témoin de la création: son récit
n'est pas celui d'un témoin oculaire. Il a écrit comme quelqu'un qui connaissait Dieu intimement.
Il avait observé la vie de ceux qui étaient bénis de Dieu même si ces hommes et ces femmes
n'étaient pas des créatures parfaites et que plusieurs se montraient parfois très cruels entre eux.
L'auteur regardait plus loin que leurs mauvais comportements. Certains disent même qu'il avait
généralisé les vertus qu'il avait remarquées dans le comportement des rois: l'honneur, la dignité et
même le pouvoir, qui se trouve dans les créatures humaines. Mais il a dû chercher loin car les
choses de son temps n'étaient pas différentes de celles d'aujourd'hui. Il a vu la vérité dans sa
beauté: l'interaction entre Dieu et les hommes. Il avait exprimé ses sentiments, son interprétation
que cet échange était la vérité de Dieu couvrant les faiblesses des êtres humains. Dans le livre
d'Ézéchiel on remarque une manière similaire de présenter les êtres humains.
Ainsi parle le Seigneur Dieu: «Toi qui scelles la perfection, toi qui es plein de sagesse, parfait
en beauté, tu étais en Eden, dans le jardin de Dieu, entouré de murs en pierres précieuses:
sardoine, topaze et jaspe, chrysolithe, escarboucle et émeraude; et l'or dont sont ouvragés les
tambourins et les flûtes, fut préparé le jour de la création»
(Ez. 28.12,13).
Que nous dit la Bible à propos des humains ?
Que voulait donc nous transmettre, dans ses écrits, notre ami Yaviste, de l'image qu'il retenait des
êtres humains? Quelle peinture "verbale" nous peint-il au chapitre 2 de la Genèse où on voit les
portraits des humains tels que Dieu avait eu l'intention de les créer, sans leurs défauts et sans
leurs méchanceté occasionnelle? Le récit de la Genèse ne porte pas sur le couple originel du