
LA KINÉSITHÉRAPIE
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Les maux de dos récurrents
La classication classique «douleur aiguë, subaiguë ou chronique» n’est
pas toujours optimale. Le Professeur Danneels, par exemple, est souvent
confronté à des cas inclassables : «Nous rencontrons régulièrement des pa-
tients qui présentent de temps en temps un épisode de mal de dos, en alter-
nance avec des périodes sans douleur. Ces patients n’appartiennent à aucun
groupe. S’agit-il d’une douleur subaiguë ? Non, il s’agit plutôt d’une douleur
aigüe épisodique. Est-elle chronique ? Non, pas vraiment car ces patients
ne connaissent pas de périodes plus longues de douleur persistante. Ils pré-
sentent plutôt un épisode de temps en temps. En d’autres termes, ils font
partie du groupe des maux de dos répétés ou récurrents. L’expérience nous
montre que ce schéma de douleur ne connaît généralement pas d’évolution
favorable, que les épisodes deviennent plus nombreux au l du temps et que
les périodes sans douleur se raccourcissent. On assiste souvent à un passage
vers la chronicité qui nécessite une autre prise en charge.»
La douleur est-elle un guide fiable ?
Actuellement, un groupe de recherche gantois dont fait partie le Professeur
Danneels s’intéresse à la diérence entre la récurrence et la chronicité du
mal de dos : «Nous nous focalisons surtout sur les diérences d’aspect des
muscles, mais aussi sur les aspects cérébraux et sur la perception de la dou-
leur. Une des principales diérences entre récurrence et chronicité est que
chez les personnes atteintes de douleur récurrente (et c’est valable aussi pour
le mal de dos aigu et subaigu), la douleur est un bon guide, tandis qu’en cas
de douleur chronique, elle ne l’est plus. Chez les patients qui sourent de
La vitamine D
Les vitamines sont des
substances indispensables au bon
fonctionnement de l’organisme.
Cependant, elles ne peuvent, à
elles seules, le faire fonctionner.
La vitamine D est essentielle à
la régulation du taux de calcium
et de phosphore ainsi qu’à la
croissance osseuse. La vitamine D
est liposoluble. Elle n’acquiert sa
forme active qu’après son passage
dans le foie et les reins. La lumière
du soleil joue un rôle important
dans l’activation de la vitamine D.
Une carence en vitamine D peut
résulter d’un apport insuffisant,
d’un manque d’exposition à la
lumière solaire, de pathologies
qui entravent l’assimilation ou
l’activation de la vitamine D
(affections du foie ou des reins).
Le médecin peut prescrire de
la vitamine D sous forme de
compléments. C’est d’ailleurs
souvent le cas chez les personnes
âgées.