Myriam Ullens : « Le cancer a été pour moi une bataille que je

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Hôpital de Jolimont
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Cancer
Myriam Ullens :
« Le cancer a été pour
moi une bataille que je
devais gagner. »
CANCER OVARIEN
L’importance du dépistage.
CANCER DU SEIN HER2
Des avancées considérables.
L’IMMUNOTHÉRAPIE
Une véritable révolution.
2 WWW.VIVREAVECLECANCER.BE MEDIAPLANET
DANS CETTE ÉDITION
En 2013, en Belgique,
65.487 personnes ont
appris qu’elles avaient
un cancer, dont 34.542
hommes (53%) et 30.945
femmes (47%). Ceci correspond à
environ 180 nouveaux diagnostics
par jour. Environ un homme sur
trois et une femme sur quatre déve-
lopperont la maladie avant leur
75ème anniversaire.
Le risque de développer cette mala-
die est étroitement lié à l’âge. Environ
65% des femmes et 76% des hommes
ont plus de 60 ans au moment du dia-
gnostic. Tandis que moins de 1 % des
personnes touchées par le cancer ont
moins de 20 ans.
Que pouvons-nous attendre
pour l’avenir?
En 2025, le risque de développer un
cancer sera presque aussi élevé pour
les femmes que pour les hommes. Ceci
s’explique principalement par une
évolution di érente entre les hommes
et les femmes de l’incidence des can-
cers liés au tabac (tumeurs pulmo-
naires, de la sphère ORL).
D’ici 2025, le nombre de nouveaux
diagnostics de cancer aura augmenté
progressivement pour atteindre
12.000 nouveaux diagnostics de can-
cer supplémentaires en Belgique en
comparaison avec 2013. Cette aug-
mentation du nombre sera principa-
lement due au vieillissement et à la
croissance démographique.
Une évolution encourageante
Les chances de survie après un dia-
gnostic de cancer ont augmenté ces
dernières années. 60% des hommes
et 70% des femmes sont encore en vie
5 ans après leur diagnostic de can-
cer. Cela représente une évolution de
5% pour les hommes, et de 3% pour
les femmes. Toutefois, ces chances
varient selon le cancer. Elles sont de
moins de 20% pour les cancers du pou-
mon, de la plèvre et du pancréas; et à
plus de 80 % pour les mélanomes, les
cancers de la prostate, du sein, du tes-
ticule et de la thyroïde.
Un traitement plus personnalisé
Nous devons ces bons résultats à de
meilleures procédures de diagnos-
tic telles que des techniques d’ima-
gerie médicale plus sensibles ainsi
qu’au dépistage qui permettent un
diagnostic précoce. L’amélioration
du traitement à différents niveaux,
explique également ces bons résul-
tats: les chirurgies moins invasives,
des traitements de radiothérapie
optimalisés, de nouveaux agents de
chimiothérapie,... Il y a également
une meilleure connaissance des
caractéristiques des tumeurs qui per-
met de réaliser un traitement plus
ciblé et personnalisé.
Une évolution encourageante
Le Registre du Cancer compile les chi res du cancer en Belgique depuis 2004. Il travaille en étroite
collaboration avec les programmes de soins en oncologie, les laboratoires danatomopathologie et
les di érentes autorités compétentes pour la santé. Explication par Julie Francart.
Julie Francart
Directrice adjointe du
Registre du Cancer
60% des hommes et
70% des femmes sont
encore en vie 5 ans
après leur diagnostic.
Leucémie
Sa détection et
le suivi du patient
sont indispensables.
P08
Recherche
Du diagnostic aux
médicaments, la
recherche dans la lutte
contre le cancer avance
signifi cativement.
P15
Patients
oncologiques
Une prise en
charge globale.
ONLINE
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INTRODUCTION
CANCER MARS 2016 § Managing Director: Leoni Smedts § Head of Production: Daan De Becker § Web Editor: Wouter Ollevier § Business Developer: Anouk Lescrenier § Project
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ACTUALITÉ
WWW.VIVREAVECLECANCER.BE 3MEDIAPLANET
La tomosynthèse est
la dernière innova-
tion technologique en
matière de mammogra-
phie. Elle est amenée à
remplacer la radiographie classique
du sein. C’est la conviction de la Dre
Anne-Pascale Schillings, radiologue
sénologue à la clinique du sein de la
Clinique Saint Pierre à Ottignies.
En quoi la tomosynthèse est-
elle innovante?
Anne-Pascale Schillings: «La mam-
mographie conventionnelle est une
imagerie bidimensionnelle, tandis que
la tomosynthèse est une imagerie tri-
dimensionnelle. Cette mammographie
3D est une technologie révolutionnaire
dans le dépistage du cancer du sein. Elle
est plus ecace que la mammographie
classique, car elle fournit une image
plus claire et plus nette du sein. Ainsi,
les radiologues peuvent mieux détecter
les anomalies et, ensuite, mieux préciser
leur taille, leur forme, leur nombre et leur
localisation.»
Pourquoi?
A.-P. S. : « La mammographie nor-
male est une radiographie classique
qui superpose toutes les structures du
sein, tandis que la tomosynthèse est
une technique qui découpe le sein en
petites tranches fines de 1 millimètre,
ce qui élimine les superpositions et
ore une meilleure visualisation. Elle
présente un double avantage. Un :
cela permet parfois de détecter des
cancers invisibles sur une mammogra-
phie classique, la tumeur pouvant par
exemple se cacher derrière une glande.
Avec la tomosynthèse, vous voyez exac-
tement où se situe une anomalie éven-
tuelle dans le sein, puisque les images
défilent millimètre par millimètre
sous diérents angles, par exemple de
haut en bas du sein. Deux: cela évite
de créer de fausses images; une mam-
mographie classique peut par exemple
faire apparaître une tache dans le sein,
qui ressemble à un cancer, alors qu’il
s’agit simplement de la superposition
de deux glandes. La tomosynthèse est
donc une technique à la fois plus sen-
sible et plus spécifique, qui permet de
gagner sur deux plans: on détecte plus
de cancers, en même temps que lon
déclenche moins de fausses alertes.»
La tomosynthèse a-t-elle évol
depuis sa création?
A.-P. S. : « Cette technologie existe
depuis une dizaine d’années. Depuis
lors, elle a évolué. Jusqu’il y a peu, le pro-
blème essentiel était la dose de rayons
que recevait le patient en raison du fait
que l’on faisait à la fois une mammogra-
phie normale et une tomosynthèse. Un
tout nouveau système vient de faire son
apparitionet fonctionne depuis la mi-
février dans notre clinique du sein: le
C-View. Cette innovation résout le pro-
blème de l’irradiation: elle permet de
faire l’économie de la mammographie
normale et de ne plus faire que la tomo-
synthèse. La patiente est donc soumise
à deux fois moins de rayons.»
Comment fonctionne cette
nouvelle technique de
tomosynthèse?
A.-P. S.: «Le principe est le suivant: un
algorithme informatique reconstruit la
mammographie normale sur base des
coupes de la tomosynthèse. On obtient
donc ici une image de synthèse plus
vraie que nature. Outre le fait de ne pas
trop irradier les patientes, le C-View a
aussi l’avantage de mieux montrer les
anomalies. L’image artificielle créée
à partir des coupes du sein détecte en
eet encore plus de choses que la mam-
mographie normale. Je suis persuadée
que cette technique est appelée à se
généraliser et à remplacer à terme la
mammographie traditionnelle.»
La tomosynthèse sadresse-t-
elle à toutes les patientes?
A.-P. S.: «Sur cette question, il n’y a
pas encore de consensus ou de règle
commune aujourd’hui dans le monde
médical, même si beaucoup d’études
scientifiques confirment l’intérêt de la
technique. Avant le C-View, pour limi-
ter l’irradiation, nous avions choisi
dans notre hôpital de réserver cette
technique aux patientes de plus de
45 ans. En eet, les seins des femmes
jeunes sont plus sensibles aux rayons.
Ce problème de radioprotection ne
se pose plus depuis l’introduction du
C-View; nous pouvons désormais pro-
poser sans risque cette technique de
tomosynthèse à toutes nos patientes.»
Le C-Viewest-il amené à se
généraliser?
A.-P. S.: «Pour le moment, cette tech-
nique n’est pas encore validée dans
le programme de dépistage organisé
belge, mais des études sont en cours
dans d’autres pays et vont probable-
ment aboutir à la généralisation de la
tomosynthèse dans les années à venir.»
La tomosynthèsereprésente-
t-elle un surcoût pour la
patiente?
A.-P. S.: «Non, il n’y a pas de coût supplé-
mentaire pour elle. En revanche, il s’agit
d’un investissement financier important
pour les radiologues, ce qui explique que
la tomosynthèsen’est pas encore dispo-
nible dans tous les services.»
La tomosyntse,
une technologie
révolutionnaire
La Dre Anne-Pascale Schillings : « La mammographie 3D est une technologie révolutionnaire dans
le dépistage du cancer du sein. Elle est plus efcace que la mammographie classique, car elle fournit une image
plus claire et plus nette du sein. » © PHOTO: PRIVÉ
Philippe Van Lil
redaction.be@mediaplanet.com
EXPERTISE
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Quentend-on par
immunothérapie?
Jean-François Baurain : « En onco-
logie, plusieurs types de traitements
existent: locaux (chirurgie et radiothé-
rapie) et systémiques (médicaments qui
vont partout dans le corps). Aujourd’hui,
à côté des nouvelles thérapeutiques
dites «ciblées», il y a l’immunothérapie,
dont le principe est d’utiliser les propres
défenses immunitaires du patient afin
qu’elles soient ecientes pour lutter
contre le cancer.»
Quelle a été l’évolution de la
recherche depuis ses débuts?
Pierre Coulie : « Les bases scienti-
fiques des traitements actuels sont
nées en Belgique entre 1975 et 2000
grâce aux travaux du Pr. Thierry Boon
à l’UCL. Il a découvert les antigènes
tumoraux, cest-à-dire les cibles qui
sont reconnues sur les cellules can-
céreuses par les cellules de notre sys-
tème immunitaire, les lymphocytes.
À l’époque, ces travaux ont convaincu
le monde scientifique et médical que
l’immunothérapie du cancer était pos-
sible. Avant cela, tout le monde consi-
dérait cela comme une chimère.»
J. -F. B.: «Jusqu’à la fin des années90,
après l’identification des premiers anti-
gènes tumoraux, le principe classique
était de stimuler les propres défenses
du système immunitaire en faisant
des vaccins. Le taux de réponse était
à peine de quelque 5%. La recherche
s’est alors attelée à chercher les méca-
nismes, les freins qui régulent négati-
vement le système immunitaire et qui
empêchent ce dernier de détruire les
cellules tumorales. Un de ces freins est
la protéineCTLA-4. L’industrie a mis au
point un anticorps capable de masquer
cette protéine.»
Avec quels résultats?
J. -F. B. : « Près de 20 % des 5 000
patients souffrant d’un mélanome
métastatique traités depuis 2001 avec
l’anticorps anti-CTLA-4 ont survécu
au-delà de 5 ans. À titre de comparai-
son, cétait 1% avec la chimiothérapie.
Ceci a mené, en 2011, à l’approbation
de ce médicament. Cet anticorps pro-
voquait néanmoins des eets secon-
daires, certains mineurs, comme des
manifestations cutanées, d’autres
beaucoup plus graves, comme des per-
forations digestives pouvant entraî-
ner le décès. La révolution actuelle est
l’apparition de nouveaux anticorps,
qui masquent une protéine appelée
PD-1. Ils donnent plus de réponses
dans bon nombre de cancers - jusqu’à
30% dans le mélanome métastatique -
et sont beaucoup moins toxiques.»
Quels sont les espoirs pour
l’avenir?
P. C.: «Les résultats actuels de l’im-
munothérapie sont spectaculaires
et encourageants, par exemple pour
les mélanomes métastatiques. Les
recherches se focalisent maintenant
sur les raisons pour lesquelles 50 à 70%
des patients ne répondent pas à ces
traitements. Les améliorer ou les com-
biner à d’autres traitements devrait
permettre d’augmenter le taux de suc-
cès, c’est-à-dire des régressions totales
ou partielles des cancers. Une dizaine
de médicaments sont aujourd’hui
dans des essais cliniques avancés ou
en voie de lêtre, avec lespoir dobtenir
des succès rapides.»
Une grande pere en ce
moment, cesont aussi les
infiltrats immunitaires
Marc Van Den Eynde: «Oui, ils per-
mettent de manière eective de bien
lutter contre certains cancers: méla-
nomes, cancers du poumon et cancers
du rein, essentiellement. Aujourd’hui,
l’immunothérapie cible principale-
ment ces protéines CTLA-4 et PD-1,
et lève une inhibition que subissent
les lymphocytes présents dans la
tumeur. Pour faire simple, on peut
dire que l’on se rend compte que les
tumeurs qui sont fortement infiltrées
par des lymphocytes ont un meil-
leur pronostic. En contre-régulant ce
mécanisme «paralysant» sur l’infil-
tration lymphocytaire, la situation du
patient évolue mieux et lespérance de
vie augmente. Pour le mélanome par
exemple, elle est passée de quelques
mois à quelques années.»
Cette révolution
thérapeutiquen’en est donc
qu’à ses débuts…
M.V.D.E.: «Oui, et les choses pour-
raient évoluer rapidement. D’une
part, l’on devrait aussi pouvoir utiliser
l’immunothérapie pour des cancers
sans métastases, avec à la clé plus de
vies sauvées. D’autre part, elle devrait
pouvoir être appliquée à la majorité
des cancers, notamment du sein, de
la prostate et du côlon, ce qui nest pas
encore le cas actuellement.»
Immunothérapie,
une révolution?
Marc Van Den Eynde, Pierre Coulieet Jean-François Baurain : trois médecins spécialisés des Cliniques
universitaires Saint-Luc. © PHOTO: PRIVÉ
Philippe Van Lil
redaction.be@mediaplanet.com
L’immunothérapie est évoquée depuis bon nombre dannées comme une véritable
volution dans la prise en charge des cancers. Le point sur la question avec trois
médecins spécialisés des Cliniques universitaires Saint-Luc.
20% Près de 20 % des 5000 patients souffrant d’un
mélanome métastatique traités depuis 2001 avec l’anticorps
anti-CTLA-4 ont survécu au-delà de 5 ans.
Quand est né l’Institut Roi Albert II et dans quel
but ?
Charlotte De Valkeneer : « Créé en 2000, l’Institut Roi
Albert II des Cliniques universitaires Saint-Luc est le
seul centre belge sur Bruxelles et en Wallonie à prendre
en charge tous les types de cancer de l’adulte et de
l’enfant. Sa création est partie du constat suivant : le
cancer est une pathologie devenue d’une importance
et complexité telles qu’il nécessite une prise en charge
globale qui implique l’ensemble de la structure hospita-
lière. Notre objectif était d’aborder le traitement du can-
cer de manière multidisciplinaire, au sein d’un hôpital
académique général, en faisant appel aux compétences
spécifi ques de l’ensemble des spécialistes, non seule-
ment spécialisés dans le domaine du cancer, mais aussi
dans tous les domaines de la médecine, car la prise en
charge d’un patient atteint d’un cancer ne se limite pas
à sa tumeur, mais va s’appliquer à sa personne intégra-
lement et à tous les problèmes de santé qu’il pourrait
avoir (diabète, maladies cardiaques…). »
Comment cette approche multidisciplinaire est-
elle mise en place ?
Le Professeur Marc Hamoir : « Chaque patient chez
qui un cancer est diagnostiqué voit son cas analysé au
sein d’une concertation multidisciplinaire. Il s’agit de
réunions organisées chaque semaine auxquelles tous
les médecins se retrouvent afi n de déterminer le trai-
tement le plus adapté au cas précis de chaque patient.
Nous comptons 16 groupes multidisciplinaires, pour
tous les types de cancer. »
C.D.V. : « De plus, personnes clés pour les patients, des
coordinateurs de soins sont chargés du soutien psycho-
social du patient dès le diagnostic de la maladie. Ces
coordinateurs font le relais entre le patient et les diffé-
rents intervenants du corps médical et paramédical. Ils
s’assurent également de la bonne coordination des trai-
tements, pour garantir une prise en charge optimale. »
Quelles sont les spécifi cités de votre Institut ?
Pr M.H. : « Outre des soins à la pointe et une approche
vraiment multidisciplinaire, nous avons l’avantage de
nous trouver au sein d’un hôpital universitaire avec une
expertise dans tous les domaines et des programmes
de formation poussés pour les professionnels de la san-
té. La recherche est un autre point essentiel de notre
expertise. Nos équipes de chercheurs sont à l’origine
de nombreuses avancées thérapeutiques, en immu-
nothérapie notamment. Grâce à notre programme de
recherche clinique important, notre Institut peut offrir
l’accès à des thérapies innovantes aux patients. »
C.D.V : « Nous développons aussi une approche ho-
listique des traitements. Nous avons notamment mis
en place des sessions d’Exercice Therapy au sein de
l’hôpital. La pratique équilibrée d’un sport en cours
de traitement est en effet recommandée pour certains
types de cancers, notamment le cancer du sein. »
Quels sont les projets de l’Institut ?
C.D.V. : « Nous prévoyons la construction d’un nou-
veau bâtiment connecté aux Cliniques et qui sera
dédié à la prise en charge purement oncologique,
pour les adultes et les enfants. En un même bâti-
ment seront alors rassemblés : consultations, hospi-
talisations de jour et classiques, centre de recherche
clinique et de transfert, soins de support, paramé-
dicaux, espaces pour l’exercice therapy, etc. Notre
objectif est d’une part de faciliter le parcours du
patient diagnostiqué pour un cancer, d’améliorer sa
prise en charge et de faciliter les démarches multi-
disciplinaires, et d’autre part de faciliter le dévelop-
pement de la recherche, notamment de transfert. »
Plus d’infos : www.institutroialbertdeux.be
Un institut précurseur pour combattre le cancer
Charlotte De Valkeneer et le Profe sseur Marc Hamoir,
gestionnaire et directeur de L’Institut Roi Albert II des
Cliniques universitaires Saint-Luc. Photo : Privé
PUBLIREPORTAGE
L’Institut Roi Albert II des Cliniques universitaires Saint-Luc est une véritable référence en Europe en matière
de prise en charge du cancer. Le Centre amène un point de vue innovant sur les traitements et le soutien des
patients. Explications de sa gestionnaire, Charlotte De Valkeneer, et de son directeur, le Professeur Marc Hamoir.
Vous souhaitez soutenir
la lutte contre le cancer ?
Pour combattre le cancer avec les meilleures armes, il faut entourer le patient de
spécialistes renommés. Parce qu’une prise en charge globale et plus humaine
améliore la qualité des soins, aidez-nous à construire l’Institut Roi Albert II de
demain.
Faites un don au profi t de la Fondation Saint-Luc et offrez aux malades du
cancer les meilleures chances de guérison ! La Fondation Saint-Luc est la
référence du mécénat aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
IBAN : BE41 1910 3677 7110
BIC : CREGBEBB l Communication : cancer- LLB
Les dons de 40 euros et plus sont déductibles fi scalement.
En tant que fondation d’utilité publique, la Fondation Saint-Luc est habilitée à recevoir des
donations, legs et assurances-vie (à taux réduits).
Plus d’infos : www.combatcontrelecancer.org
: www.combatcontrelecancer.org
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