Psychologie du travail et ergonomie II

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Psychologie du travail et ergonomie II
Dès qu’il y a de nouvelles choses, la psychologie du travail s’adapte. Après la guerre de
cessation, il y a eu une dégradation des conditions de travail. La rentabilisation des hommes
et des machines sont devenue un objectif. On va concevoir l’ergonomie de manière
scientifique et notionnelle.
Taylor et payol vont donner naissance au courant du nationalisme (classique). Taylor n’est
pas psychologue, il est ingénieur ergonome, il s’est fait OS de la métallurgie pour étudier les
postes qui vont lui permettre d’organiser l’OST (organisation scientifique du travail). Il va
faire une étude longitudinale pour augmenter la production, les salaires, et diminuer les coûts
de production. Il va faire une parcellisation du travail (diviser les taches), en partant de l’idée
que tout homme n’est pas capable de tout faire et a des spécialisations. Pour chaque tache, il y
a une seule manière de bien l’exécuter (One best Way). Le travail à la chaîne en est la suite
logique, ainsi que le salaire au rendement.
Gilbreth travaille sur la décomposition du travail élémentaire, et travaille également sur le
chronométrage MTM (Method Time Measurement).
L’adaptation de l’homme au travail, l’ere de la psychotechnique.
Les contraintes de la division du travail et conduire a développer des techniques de
discrimination des qualités physiques, notamment des aptitudes sensori-motrices.
1er domaine d’application :
Évaluation des individus et détection des aptitudes. Wundt et ses disciples vont travailler sur
ce sujet. Kraeplin étudie la fatigue et la monotonie du travail et leur répercussion. D'autres
feront sortir la psychologie du travail des laboratoires.
Munsterberg & Scott étudient la psychologie industrielle. Au cours des années précédentes la
1re guerre mondiale, on ça identifier deux axes de recherches et d’application de la
psychologie du travail.
1. Étude systématique des différences individuelles comme méthodes diagnostiques et
d’orientation professionnelle et d’adaptation à son métier. On cherche les hommes
pour les taches correspondantes.
2. Les recherches sur les conditions de travail et leur effet sur le comportement ou la
santé.
Le travail de Cattell en Angleterre (étude de Wundt) et Binet vont beaucoup influencer le 1er
courant de recherche. (psycho-testing de mesure de l’intelligence)/
Pendant la guerre de 1914-18, on voulait aussi former des personnes à des taches militaires, et
des méthodes psychologiques de classification… Elles vont être passées collectivement. En
France Lahy va s’intéresser à la sélection des pilotes d’avion.
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Études des conditions de travail
Adéquation du travail à l’homme. Ces études partent sur l’analyse des causes et effet de la
fatigue. On voit poindre les principes de l’ergonomie actuelle. Mais pendant de longue
période, la psychologie du travail a été réduite aux recrutements, avec des méthodes de
sélection (les psychologues du travail étaient des psychotechniciens → Bac +2). On va parler
d’adaptation de l’homme à son environnement. À partir de 1926, Weleter parle de technopsychologie, pour designer le champ de la psychologie qui s’intéresse à l’adaptation de la
psychologie du travail à l’ouvrier qui était un renversement de la perspective qui préfigure les
limites de la psychotechnique dans la psychologie du travail.
L’OST va se trouver critiquer par les ouvriers et les intellectuels. Il y a une opposition directe
ou indirecte des travailleurs.
Le courant des relations humaines et l’intérêt pour le travailleur
Elton Mayo, a fait ses travaux à Hawthorne. Avec la crise de 1929, et le chômage massif de
cette crise plus la seconde guerre mondiale, il y a eu de graves perturbations sociales, qu’ils
ont donnée la nécessitée d’une harmonie sociale. Les psychologues du travail ont été sollicités
pour apporter des réponses.
Mayo, le courant des relations humaines à donner une impulsion à la psychosociologie du
travail, la psychologie sociale et la psychologie des organisations. L’effet hawthorne : le
simple fait d’être observé va améliorer le rendement. Le fait de se sentir observer est source
de motivations (on se sent important). Mayo a montré que le groupe de travail était un groupe
social qui peut agir comme lien d’intégration, source de motivation de fonction.
Mayo puis Lewin et Moreno vont amener les entreprises à prendre en compte les appuis de la
dynamique des groupes. Ces travaux soulignent les caractères hybrides de la psychologie du
travail.
Ces travaux ont deux apports :
1. Ils mettent en évidence les problèmes de motivation en montrant qu’elles sont de
natures composites et l’objet parfois d’un jeu ambigu.
2. Ils montrent la complexité des situations de travail et la nécessité de définir de façon
rigoureuse les méthodes de recherches sociales.
L’observateur dérange un peut l’objet observé. Le développement de ce courant va contre le
Taylorisme par l’évolution des mentalités par le refus du travail à n’importe quelle condition.
Il va être favorisé par l’apparition d’un certain nombre de dysfonctionnement dans le travail
attribué au taylorisme.
On est passé d’une époque au changement peu envisageable, à une époque d’évolution
technique et des hommes système de décision autoritaire à une époque démocratique.
Le travail de l’homme va devenir une marchandise qui se vend sur le marché libre dont le prix
se fixe sur les rapports de force sur ce marché libre des entreprises et prendre conscience
d’introduire plus de flexibilité dans leurs décisions, convaincre et non contraindre, les
travailleurs deviennent exigent, la concurrence s’installe. Le travailleur aspire à être reconnu,
et a existé dans le travail.
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Human Engineering et Engineerieng psychology
La guerre va contribuer de manière importante à l’évolution de la psychologie du travail :
améliorer les postes de pilotages des chars et avion de combat, les problèmes de
commandement et de cohésion des unités de combats, problème de stress, de relations.
Pendant la guerre, l’human Engieneering s’intéresse aux matériels militaires plus performants.
Vigilance lors de mission de longues durées, différente condition de vie dans les sous-marins.
En réaction à ce courant, qui se reflète peu à la psychologie, des psychologues créaient
l’Engieneering Psychologie en s’appuyant sur les données de la psychologie expérimentales.
Ces travaux, surtout européens, se préoccupent surtout des aspects perceptifs et moteurs de
l’opérateur et ils vont essayer de déterminer des gestes convenables, les présentations
adéquates d’informations…
Aujourd’hui, le même clivage en ergonomie américaine. Faverge et Ombredane, dans un écrit
de science sociale, remettent en cause le courant de l’engineering psychologique, car il ne se
rend pas compte des systèmes de travail.
Le courant systémique
L’évolution des systèmes technique (nouveau problème), pose des problèmes de traitement de
l’information et du mode de structuration.
Bisseret é écrit, un ouvrage récent avec leplat, ils vont analyser les processus de mise en jeu
par les contrôleurs aériens pour aménager le système. Il redessine l’espace aérien de Roissy.
Selon cette perspective, sociotechnique, les structures techniques et se conditionnent
mutuellement et doivent être analysé l’ensemble de leurs interactions.
Plus tard, cette notion de système sera élargie pour pouvoir inclure les conditions de vie
familiales. Le système va au-delà de l’ergonomie.
Vers une psychologie du travail cognitive
Dans la psychologie du travail contemporaine, l’accent a été mis sur la mesure et les
performances prédites, mais surtout sur les processus cognitifs mobilisés dans le travail.
On va relier les études de plus en plus, comme des cadres théoriques, soit communs avec ceux
de la psychologie, soient spécifiques avec ceux de la psychologie du travail.
Les psychologues du travail sont appelés plus souvent à recoudre des problèmes sur les liens
du travail qu’à appliquer une ou des techniques d’où l’accent porté sur le diagnostic des
problèmes préalable aux interventions. Application précédée de réflexion (recherche-action).
Avec l’avènement de l’industrie « en- trique » (informatique, robotique, blablatique…) et des
processus complexes de production, les recherches en psychologie du travail sont à forte
dominante cognitive et visent à analyser des conduites complexes à partir de modèle
théorique, ou l’inversent.
L’étude des représentations de l’activité, activité de diagnostic, de conception… vont occuper
l’actualité de la psychologie du travail, de même la tendance à la modélisation cognitive du
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comportement de l’opérateur va mobiliser des chercheurs notamment sur la fiabilité et la
sécurité. On cherche à modéliser l’interface homme-machine. On cherche également à
prévoir le comportement humain dans un environnement sociotechnique donné. Le travail est
de moins en moins physique, et de plus en plus intellectuel. Gruillene n’est pas trop d’accord
pour réduite l’homme a un robot. Les gens très manuels vont devoir se convertir un peu dans
un contexte intellectuel.
Le travail comme objet d’étude et comme valeur sociale
La place de la psychologie dans le monde du travail s’apprécie.
Le travail, objet d’étude de la psychologie du travail
Le dictionnaire Larousse de psychologie : le travail est une activité physique ou intellectuelle
obligatoire que la société existe ou que l’on s’impose en vue d’un but déterminé. Le travail est
une activité, mais surtout une contrainte, la notion de contrainte permet de distinguer le travail
du loisir, la même activité sera vue comme travail ou loisir selon la qualité de celui qui
l’accomplit, ou selon les conditions dans lesquelles cette activité est organisée.
La notion d’effort et d’orientation vers un but sont deux caractéristiques principales du travail.
Mais il y a aussi l’effort dans un jeu ou un loisir. Pour autant les jeux ou loisir ne peuvent pas
être assimilé au travail, le travail a des contraintes d’horaires, de contenu opératoire, la
qualité… Ces contraintes sont liées aux demandes du marché, aux structures
organisationnelles, et aux systèmes sociaux.
Par ailleurs la notion de travail est associé a la pénibilité, et à la souffrance (ex : cette idée me
travaille de plus en plus), le travail implique une certaine responsabilité.
La notion de travail renvoi aussi bien aux processus d’exécution de l’activité, qu’aux résultats,
ou au fruit de l’activité…
Le travail est une conduite et en tant que tel, peut être caractérisé par sa complexité. Cela
concerne en général que les adultes.
Le travail comme valeur sociale
Le travail est une activité obligatoire, mais aussi morale et affective, car au-delà des besoins
qu’il permet de satisfaire, le travail est vécu comme une obligatoire moral, et d’utilité sociale.
Le travail est valorisé par la société, il ne fait pas bon ne pas travailler. Le travail est une
valeur largement acceptée par les membres d’une société. Le travail obéit a des idéologies
d’inspiration religieuse, politique et philosophique. Il est créateur de richesse, ou de profit,
mais définit aussi la place que l’homme occupe dans la société. Le non-travail et dévalorisant,
et source de déconsidération sociale. Le travail est source d’épanouissements, d’intégration
sociale. Son absence fait naître une situation d’inutilité… le chômage chronique peut avoir
des conséquences regrettables.
Eagle dit que le travail est la condition de liberté de l’homme. En créant des liens, l’homme
devient indispensable. D’autres personnes disent le contraire : le travail n’est qu’aliénation, et
une imputation des libertés.
Selon Meyerson, le travail est à la fois forcé, et une action d’organisée et contenir, un effet
producteur…
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La représentation de soi influence beaucoup la représentation que l’on peut avoir du travail.
Cela, interviens dans le choix professionnel, jusqu'à la carrière, sous l’influence de certains
facteurs, par comparaison sociale, appréciation de la hiérarchie ou par les collègues de travail.
L’analyse personnelle, la réflexion sur ses propres résultats, nos propres expériences, va
affecter notre ambition, notre système de valeur, et redéfinir l’image de soi. Depuis Mayo, la
valeur économique du travail a beaucoup reculé par rapport à l’utilité sociale.
Le psychologue du travail doit de plus en plus faire face a des sollicitations de gens nouveaux.
La psychologie du travail par rapport à l’évolution du travail
Le travail change de nature. Le secteur tertiaire prend de plus en plus d’importance. Le
traitement de l’information et les activités de conception prennent de plus en plus
d’importance à l’inverse, les travaux physiques sont de moins en moins présents. Le niveau de
qualification requise de l’opérateur tend à augmenter. Les situations de travail sont de plus en
plus complexes. Les activités perceptives deviennent prédominantes.
Les systèmes de production sont de plus en plus complexes, et donc posent des problèmes au
niveau de la sécurité, de la fiabilité, des nuisances, de la qualité et de la rapidité. Le lien et le
temps de travail connaissent une évolution grâce à la bureautique. Le lieu de travail évolue
(télétravail). Le temps de travail change. La baisse du temps de travail en Europe, engendre
une flexibilité des horaires plus grande.
Le travail du psychologue va plus porter sur l’étude du langage de programmation, de
répartition des taches entre les humains et les automatismes, les interfaces…
On s’intéresse aux rôles et nature des processus cognitifs dans l’activité à rendre compte des
exigences qui s’imposent à celui qui doit exécuter une tache.
Il y a une évaluation des compétences, de la capacité à acquérir des compétences.
Psychologue du travail comme profession
Le rôle du psychologue du travail a longtemps été lié au recrutement, c’est une idée très
pauvre de la véritable tache. Il peut effectuer de la gestion du personnel, RH, gestion des
carrières, évaluation, suivi, planification des emplois, la formation et le recyclage du
personnel.
La formation au niveau de la pédagogie exige de l’autorité et du commandement. Élaborer des
plans de formation. L’analyse du travail en vue d’une meilleure ergonomie du travail,
définition des salaires, condition de travail (CDT).
On s’intéresse à la résolution de conflit, évaluation des postes, prévention des conflits,
communication, morale, motivation du personnel. Le psychologue du travail à partir de ses
connaissances méthodique, va mettre en place des études, enquête sur le lieu de travail…
La fonction de conseil, est d’effectué des études et la prévention des accidents, hygiène
industrielle (mesure,fatigue), la diet, modification du travail…
Problème déontologique de la profession
La psychologie ne doit pas se confiner dans un seul rôle, il doit pouvoir choisir des modes
d’intervention adaptée à la situation. Le psychologue du travail doit être neutre, il ne doit
travailler ni pour les employés, ni pour le patron, ni pour les syndicats. Le psychologue doit
préserver son autonomie, il doit faire en sorte que les résultats de ses travaux ne soient pas
détournés. Il faut savoir mettre en évidence certaines actions contradictoires dans une
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entreprise. Le psychologue du travail doit avoir des connaissances étendues pour interagir
avec tous les membres de l’entreprise. La communication des résultats doit être faite
(conclusion d’un examen…). C’est la personne qui fait le bilan de compétence qui doit
recevoir ses résultats et non son employeur.
Le psychologue doit avoir une grande indépendance morale, comme refuser certaines
interventions, choisir ses techniques de travail, laisser la possibilité de contester les résultats.
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