Dossier de presse Bussang 2013 - Centre Wallonie

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Dossier de presse
Théâtre du Peuple Bussang 2013
Direction Vincent Goethals
Du 13 juillet au 25 août
118ème saison
Service de presse :
Fouad Bousba Tel : 06.13.20.02.22
[email protected]
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La jeune fille folle de son
âme
Texte Fernand Crommelynck
Mise en scène Michael Delaunoy
Création
Juillet : 13, 14, 19, 20, 21, 26, 27, 28
Août : 1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10, 11, 14, 15, 16, 17, 21, 22, 23, 24
Horaires : 15h
Durée : 2h30 avec entracte
Scénographie Anne Guilleray
Costumes Laurence Hermant
Environnement sonore Lorenzo Chiandotto
Lumières Philippe Catalano
Marionnettes Bernard Clair
Coiffeur-maquilleur Serge Bellot
Assistante à la mise en scène Anne Claire
Avec
Anne Claire, Damien De Dobbeleer, Itsik Elbaz, Noémi Knecht, Anaïs Pellin, Charlotte Villalonga
Et douze comédiens amateurs du Théâtre du Peuple
Production Théâtre du Peuple - Maurice Pottecher
Coproduction Rideau de Bruxelles
Avec le soutien du Centre des Arts Scéniques
Le spectacle fera l’objet d’une reprise au Rideau de Bruxelles (au Théâtre Marni) du 8 au 26 octobre 2013. Les rôles tenus
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par des amateurs à Bussang seront repris à Bruxelles par des stagiaires de Arts (Conservatoire royal de Mons), le rôle tenu
par Itzik Elbaz sera repris par Steve Driesen.
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L’histoire
Un château au milieu d’un parc, en automne, à la tombée du jour. À l’extérieur, une chasse à courre.
À l’intérieur, enfermé dans une chambre, un jeune couple : Carine et Frédéric. Leur « nuit » de noces
dure depuis vingt-quatre heures. Une nuit de noces à la hauteur de l’interminable séparation qui
avait jusque-là empêché leur union. Cinq longues années que Carine aura passées dans un couvent,
ne rencontrant Frédéric que clandestinement, en « faisant le mur ». Pourquoi la Mère de Carine l’a-telle contrainte à cette séparation ?
La porte de la chambre s’ouvre enfin. Frédéric s’absente une heure pour rendre visite à sa mère
malade. Le Chasseur, propriétaire du château et oncle de Carine, met alors en place avec les invités
de la noce un étrange bal masqué qui permettra aux couples de se mêler, de s’interchanger au gré de
leur fantaisie dans un jeu anonyme.
Quel rôle Frédéric et Carine, la jeune fille folle de son âme, seront-ils invités à jouer dans ce jeu
dangereux ? Leur amour absolu y survivra-t-il ?
Note d’intention du metteur en scène
« Cela fait longtemps que je tourne autour du théâtre de Crommelynck.
Au Rideau (maison attachée aux écritures belges qui a joué Crommelynck à plusieurs reprises), j’ai
programmé en 2009 Le Cocu magnifique que Vincent Goethals a monté et coproduit avec sa
compagnie Théâtre en scène. Lorsque Vincent a été nommé à la direction du Théâtre du Peuple de
Bussang, il m’a proposé de mettre en scène dans sa saison belge un Crommelynck. Nous sommes
tombés d’accord sur cette pièce étrange et fascinante : Carine ou la jeune fille folle de son âme, que
nous jouerons sous le titre La jeune fille folle de son âme.
J’aime Crommelynck pour plusieurs raisons.
Tout d’abord sa langue. D’une inventivité poétique étourdissante, elle fait le grand écart entre
raffinement et truculence. Ses qualités sont proprement shakespeariennes, ce qui est rarissime dans
la langue de Molière. Même si Crommelynck s’en défendait, il est clair que seul un Belge pouvait
malmener le français de cette façon pour en extraire une sève si enivrante !
Sur le plan de la dramaturgie, Crommelynck est un architecte de génie. Si sa langue est touffue et
échappe constamment à la rationalité, la construction de ses textes relève d’une maîtrise quasi
scientifique. La tension qui naît entre cette langue bouillonnante et cette science de la structure est
tout à fait singulière et constitue un défi permanent lancé à la scène.
Si Crommelynck est un formidable inventeur de langue, son théâtre, à la différence de la grande
majorité de la production francophone de l’entre-deux-guerres, échappe complètement au théâtre
de conversation, qu’il soit de tendance boulevardière, psychologisante ou philosophique. Car la
langue de Crommelynck appelle le corps et s’enracine en lui. Le corps, et en particulier le corps
désirant, est au centre de sa dramaturgie.
Si l’on renonce à la majorité des didascalies de Crommelynck, qui ancrent un peu lourdement son
théâtre dans une pratique théâtrale pouvant paraître compassée, et si l’on s’empare de sa langue
avec gourmandise, la laissant contaminer nos corps, on réalise tout ce que le caractère audacieux,
électrique, incisif et démesuré de ce théâtre peut apporter à la scène contemporaine. Crommelynck,
si l’on en fait bon usage, est un des auteurs qui met le plus à mal les conceptions à la mode, faciles et
intellectuellement paresseuses, qui opposent texte et corps, tradition et modernité…
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La jeune fille folle de son âme explore à mon sens la question : que faire de mon corps et du désir qui
l’habite ? Elle inscrit en outre cette question dans ce qui s’apparente à un récit d’initiation. Deux
groupes réunissent en effet la plupart des personnages : un groupe de jeunes gens à peine sortis de
l’adolescence, et un groupe d’êtres plus mûrs (Pierre Piret a eu raison de souligner les parentés entre
le texte de Crommelynck et L’éveil du printemps de Wedekind, même si le texte de Crommelynck est
comme l’envers de celui de Wedekind). Les jeunes gens sont dans une dynamique de découverte du
désir et de la sexualité. Les êtres mûrs semblent tous pris dans une dynamique de reconquête de ce
désir, dont ils ont perdu à tout jamais la fraîcheur, le caractère de première fois : comment maintenir
ou reconquérir le désir vivant, avec tout ce que cela implique de subterfuges et de jeux
fantasmatiques ?
Parmi les jeunes gens, outre Carine et Frédéric, il y a Nency, Christine, Eliane et Evelyne. Parmi les
êtres mûrs, il y a le Chasseur (oncle de Carine), la Mère de Carine et Brissague, amant de la mère de
Carine.
A ces deux groupes, s’ajoutent les Masques, figures du désir anonyme, dont on ne peut évidemment
définir précisément les âges, et les serviteurs au premier rang desquels la Gouvernante et le Valet de
chiens. Serviteurs qui, comme souvent chez Crommelyck, jouent un rôle clef et ambigu.
A l’intérieur de chaque groupe, les différents personnages de la pièce se définissent par une certaine
position vis-à-vis de cette question du corps désirant : découverte joyeuse de la sexualité (Nency),
désir homosexuel non assumé (Christine), désir et passion vécus comme une chaîne (la Mère),
manipulation du désir des autres et voyeurisme (le Chasseur) etc.
Frédéric, tout comme Carine, attache son désir à l’être aimé, mais à la différence de Carine, il se
révélera faillible sur le plan de la fidélité à son désir : il a couché avec Nency pendant que Carine était
au couvent. Au cours de la pièce, Frédéric manifestera également une jalousie d’une grande violence
vis-à-vis de Carine (on trouve chez lui des échos au Bruno du Cocu magnifique, pièce antérieure de
Crommelynck). Indissolublement lié à Carine, il la rejoindra dans la mort.
Carine est celle pour qui le désir physique, assumé et bien réel (bien qu’ayant passé cinq ans au
couvent, Carine n’a rien d’une sainte-nitouche : sa nuit de noce dure 24 heures !) est attaché à un
seul objet : Frédéric. L’amour qu’elle porte à celui-ci s’apparente à un amour divin. Carine dit : « Je
suis au-dessus de l’amour » et « Frédéric n’est pas un homme » (réplique qui donne lieu dans la pièce
à une méprise tragique). « Folle de son âme », c’est à dire indissolublement liée à la pureté, à
l’exclusivité de l’amour qu’elle voue à Frédéric, davantage qu’à l’objet de cet amour, qu’à Frédéric
lui-même. Carine mourra de l’incompatibilité d’un amour aussi absolu, aussi immaculé, avec les
contingences de la vie sociale. Sortie du cocon protégé que représente la chambre nuptiale, elle sera
en effet confrontée à une série d’épreuves, de révélations, subtilement agencées par Crommelynck
comme autant de scènes de théâtre dans le théâtre :
- sa mère se révèle prête à la livrer à la concupiscence de son amant pour conserver celui-ci,
- les masques reprennent les mots d’amour échangés entre Carine et Frédéric pour en faire un jeu
sexuel - ce qui fera dire à Carine : « Non, il n’est pas possible que le mensonge ressemble à la
vérité ! » ;
- et « last but not least » : son homme-Dieu, son Frédéric s’avère capable d’infidélité.
Bien entendu, il n’est pas vraisemblable qu’autant d’épreuves se présentent à un seul être en
quelques heures à peine. C’est que le théâtre de Crommelynck n’a rien de vraisemblable. Si
Crommelynck touche à des thématiques qui s’ancrent dans le réel : la découverte de la sexualité,
l’usure du désir etc. il le fait avec des outils proprement théâtraux. En rassemblant sur une soirée
tous ces événements, il opère une concentration, une condensation qui participe du principe de
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paroxysme qui caractérise son théâtre. La parole chez Crommelynck est nécessaire et urgente. Elle
va de l’avant et échappe aux écueils du théâtre de conversation.
Il est un autre élément essentiel qui nourrit le paroxysme de son théâtre. Tout comme dans ses
autres textes de maturité, Crommelynck explore le point de vue d’un personnage unique poussé à
son degré d’incandescence - ici l’attachement viscéral à la pureté de l’amour - et montre non
seulement l’incompatibilité de ce point de vue avec un ordre social donné, mais plus encore, la façon
dont ce point de vue bouleverse l’ordre social. Si la jalousie morbide de Bruno dans Le Cocu
magnifique a pour conséquence paradoxale de mener tous les hommes du village dans le lit de la
fidèle Stella, provoquant une énorme guerre des sexes entre les hommes et les femmes du village,
dans La jeune fille folle de son âme, l’amour absolu de Carine gagne toute la noce, et en nourrit
paradoxalement le désir sans frein, jusqu’à l’orgie, jusqu’aux bacchanales…
Bien entendu, dans le cas de La Jeune fille folle de son âme, cette bacchanale ne se déroule pas sur la
place publique, mais dans un milieu aristocratique clos, dans l’enceinte d’une propriété privée, sous
l’œil organisateur du maître des lieux : le Chasseur, et sous l’œil goguenard des serviteurs, qui
semblent attendre leur heure. Tout cela concoure à accentuer le caractère tout à la fois trouble et
sophistiqué dans lequel baigne la pièce, caractère qui n’est pas sans rappeler le Eyes wide shut de
Kubrick.
J’ai insisté ici sur les qualités théâtrales de Crommelynck car cela me semblait nécessaire.
Mais qu’en est-il de la nécessité de porter un tel texte à la scène aujourd’hui ? A-t-il encore quelque
chose à nous dire ? Cela pourrait faire l’objet d’une seconde note d’intention…
Je dirai toutefois ceci. Si les années ’60 ont été marquées par un vent de révolution sexuelle, nous
assistons depuis une vingtaine d’années à une exacerbation entre différentes conceptions sociales du
désir et des pratiques sexuelles. Entre radicalisation religieuse et consumérisme. Entre
embourgeoisement des pratiques et évasion virtuelle… Dans ce contexte, une pièce comme La jeune
fille folle de son âme me semble prendre sens de façon particulière. »
Michael Delaunoy
Biographies
Fernand Crommelynck (1885-1970), auteur
Crommelynck a joué un rôle majeur dans l’histoire du théâtre européen du XXème siècle. Issu d’une
famille de comédiens (son oncle en particulier a fait les beaux soirs des revues bruxelloises du début
de siècle !), héritier de Verhaeren et de Maeterlinck sur un plan poétique, Crommelynck s’affranchira
après la première guerre mondiale du symbolisme caractérisant ses premiers essais dramatiques
pour inventer un théâtre du paroxysme, tragi-comique, truculent et démesuré, charnel et raffiné,
d’une théâtralité exacerbée et pourtant concrète. Ses textes donneront lieu à des réalisations
novatrices de metteurs en scène aussi prestigieux que Lugné-Poë, Louis Jouvet, ou encore le russe
Vsevolod Meyerhold, qui montera un Cocu magnifique d’anthologie dans un décor constructiviste.
Principales œuvres : Le Sculpteur de bois (1911), Les Amants Puérils (1911), Le Cocu Magnifique
(1920), Tripes d’or (1925), Carine ou la jeune fille folle de son âme (1929), Une femme qu’a le cœur
trop petit (1933), Chaud et Froid ou l’idée de Monsieur Dom (1934).
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Michael Delaunoy, metteur en scène
Michael Delaunoy est né à Liège en 1968. Il est élève au Conservatoire Royal de Bruxelles. Après
avoir participé à plusieurs spectacles en tant qu'acteur, il réalise sa première mise en scène, Christian
(et sa tragique trajectoire) de et avec Alain Eloy (1991). Il forme en 1992 la Compagnie Off Limits et
réalise ensuite, de 1992 à 1999, une douzaine de mises en scène : Les Retrouvailles d'Arthur Adamov,
Sur les Ruines de Carthage de René Kalisky… Puis en 2000 la compagnie L'envers du théâtre compagnie Michael Delaunoy. Il met en scène Mademoiselle Julie d'August Strindberg, Contusione è
minima de Paul Pourveur, Aïda vaincue de René Kalisky primé quatre fois lors des Prix du Théâtre
2005… En 2007, la compagnie crée Frank, le garçon boucher de Patrick McCabe. Avec près de 80
représentations en Belgique, au Québec et dans le Nouveau-Brunswick. Michael Delaunoy mène
également un important travail de recherche sur les rapports entre théâtre et musique. Il mêle
régulièrement acteurs et instrumentistes sur le plateau et donne à la musique un rôle important
dans nombre de ses créations. Parallèlement à son travail de metteur en scène, Michael Delaunoy a
développé depuis une quinzaine d'années une importante activité pédagogique. Il est par exemple
depuis août 2003 professeur d’art dramatique au Conservatoire Royal de Mons. Michael Delaunoy
assume les fonctions de Directeur artistique du Rideau de Bruxelles depuis octobre 2007.
Les comédiens professionnels
Anne Claire
Née en 1967 à Ottignies (Belgique), elle étudie au Conservatoire de Bruxelles et reçoit le Premier Prix
de déclamation en 1988 et d’art dramatique en 1990. Elle joue entre autres sous la direction de
Frédéric Dussenne, Jean-Marie Villégier, Jacques Lassalle, Jean-Michel Frère, Jean-Claude
Penchenat, Philippe Sireuil ou Michael Delaunoy… Cette saison, elle a joué au Rideau de Bruxelles,
sous la direction de Vincent Goethals Je pense à Yu de Carole Fréchette. Elle assurera également la
reprise de Mamma Medea de T. Lanoye, sous la direction de Christophe Sermet, en tournée, en
Belgique et en France. Elle a été nominée dans la catégorie Meilleur espoir féminin au Prix Tenue de
Ville 1997 pour L’Illusion comique, dans la catégorie Meilleur second rôle féminin aux Prix du Théâtre
2002 pour Les Bonnes et Hedda Gabler. Elle a également une formation musicale : solfège et guitare
classique. Elle a enseigné la déclamation et l’art dramatique au Conservatoire de Liège (1997, 2003)
et au Conservatoire de Mons (de 2004 à 2008).
Damien De Dobbeleer
Diplômé en 2010 au Conservatoire Royal de Mons, Master Art-dramatique dans la classe de Frédéric
Dussenne. Au cinéma, il a notamment joué en 2009 dans Sans laisser de traces de Grégoire Vigneron
et Laurent Tirard avec Benoît Magimel, Léa Seydoux et Xavier Demaison. Il a été nominé Meilleur
espoir masculin au Prix de la critique 2011, Prix du théâtre belge et a réalisé une performance danse
et live rock dirigée par Edith Depaule en 2009 pour le concert live du groupe de rock Hallo Kosmo. Il
joue aussi bien Shakespeare, Molière, Marivaux… que Rolf Hochhuth, Sylvie Landuyt ou Jérémie
Siska. Il a d’ores et déjà un agenda bien chargé en 2013/2014 avec Sortie de scène de Nicolas Bedos,
mise en scène de Jean-Claude Idée, Burning de Conrad Detrez, mise en scène de Frédéric Dussenne,
Noces de sang de Frederico Garcia LLorca, mise en scène de Manuela Sanchez…
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Itsik Elbaz
Né en 1976 et sorti en 1999 de l’IAD section théâtre, Itsik Elbaz va d’emblée conquérir la plupart des
scènes belges. C’est ainsi qu’on le retrouve au Théâtre de la Vie, au Théâtre Royal de Namur, à
l’Abbaye de Villers-la-Ville, au Rideau de Bruxelles, au Théâtre de Poche, au Théâtre le Public, au
Zone Urbaine Théâtre, au Méridien, au Varia, aux Martyrs… Il s’attaque à tous les répertoires :
Racine, Schwartz, Crommelynck, Shakespeare, Ibsen… Il a été nominé au prix de la Critique, catégorie
Meilleur espoir pour Les Emigrés en 2002, au Prix du meilleur acteur pour Littoral en 2008 et au prix
du meilleur acteur au Brussels International Short Film Festival pour Le Syndrome du Cornichon de
Géraldine Doignon en 2012. Il a réalisé diverses mises en scènes depuis 2001 à Namur et Bruxelles
aux côtés de Dominique Serron et Emmanuel De Koninck. Depuis 2011, il est Professeur à l’Institut
des Arts de Diffusion, section Art Dramatique.
Noémie Knecht
Après des études au Conservatoire de musique de Genève, section pré-professionnelle de théâtre,
elle est diplômée en 2012 en Master en Interprétation Dramatique à l’INSAS (Institut National
Supérieur des Arts du Spectacle), elle a reçu en 2010 le Prix d’études d’art dramatique de la
Fondation des coopératives Migros/Pour-cent culturel et a été Lauréate du prix d'encouragement du
Pour-cent culturel Migros. Depuis 2006, elle joue dans des pièces de Michel Deutsch, Marivaux,
Martine Wijckaert ou Tony Kushner et des mises en scène de Julien George, Evelyne Didi , Léa
Drouet, Hélène Lacrosse ou Armel Roussel.
Anaïs Pellin
Diplômée en 2011 en Master 1 du Conservatoire Royal de Mons en Art dramatique avec la mention
"grande distinction" dans la classe de Frédéric Dussenne, elle joue sous la direction de Marc Liebens,
Mohamed Kacimi ou Marco Martinelli… Côté Cinéma, elle joue depuis 2005 divers rôles dans
plusieurs courts-métrages de l’IAD et de l’INRASSI. En 2010, elle élabore un spectacle de théâtre
forum au Burkina Faso en collaboration avec l’ONG Quinoa. Artiste complète, elle prend également
des cours de yoga, de danses (funk, flamenco, capoeira) et de dessin depuis 1996.
Charlotte Villalonga
Sa rencontre avec Annie Lecorre et Sylvie Landuyt dans le cadre de l’option théâtre de son lycée la
pousse, en 2005, à entrer au Conservatoire Royal de Mons (en Belgique) dans la classe de Frédéric
Dussenne. Depuis lors, elle poursuit son travail avec Sylvie Landuyt, Bad Ass Cie, d’abord en tant que
guide théâtral puis en tant que comédienne dans Fable Citadine , Quand j'aurais été grande et Dom
Juan. En 2008 elle interprète le rôle d'Agnès dans Le Hibou, écrit et mis en scène par Céline Delbecq.
De cette rencontre naîtra la Cie de la Bête Noire. Elle se verra attribuée divers rôles dans les pièces
de Céline dont celui de Hêtre Enfant dans Hêtre qui lui vaudra une nomination aux prix de la critique
dans la catégorie « meilleur espoir ». En 2011, elle fait la connaissance de Lorent Wanson, qui lui
propose d'intégrer sa compagnie Le Théâtre Epique. Plus récemment, elle était à l’affiche du
spectacle La Virevolte de Nancy Huston, adapté et mis en scène par Isabelle Jonniaux au théâtre 210.
Parallèlement à son travail théâtral, Charlotte a une importante formation en danse contemporaine.
Elle suivi de nombreux stages avec des chorégraphes tels que Thomas Duchatelet, Thomas Lebrun compagnie Illico, Hafid Zekini, Keyba Natar…
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Et si nos pas nous portent…
Cabaret singulier
Texte et chansons Stanislas Cotton
Musique Pascal Sangla
Mise en scène Vincent Goethals
Création
Juillet : 31
Août : 1, 2, 3, 7, 8, 9, 10, 14, 15, 16, 17, 21, 22, 23, 24
Horaire : 20h30
Durée : 1h35
Scénographie Jean Pierre Demas
Costumes Dominique Louis
Lumières Philippe Catalano
Assistante à la mise en scène Isabelle Lusignan
Avec
Solo Gomez, Muriel Legrand, Baptiste Roussillon et Tadié Tuéné
Production Théâtre du Peuple - Maurice Pottecher
Le spectacle fera l’objet d’une reprise au Tarmac à Paris du 2 au 12 avril 2014.
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Un auteur et sa pièce
Quatre comédiens, deux femmes et deux hommes – deux couples – sont à la barre de cet objet
théâtral musical, une suite de textes relativement courts que je pourrais appeler des « nouvelles
théâtrales », des bulles de rêves, les notes poétiques d’une partition épinglées de chansons, de
moments musicaux, d’ambiances, qui répondent directement aux contextes évoqués. Ces bribes de
vie nous parlent du pouvoir et de ses clichés, de nos résistances et de nos abandons, de nos folies, de
nos convictions ou de nos croyances qui nous donnent la force d’affronter les aléas du temps présent,
ces forces qui nous poussent à nous lever le matin et qui nous aident à nous colleter avec l’existence.
Elles explorent l’intimité des êtres pour mieux souligner le monde qui les entoure, dévoiler ses
couleurs vives ou sombres, ses heurs, ses malheurs, ses anomalies, ses injustices. Cette matière
dévoile l’être intime, ses convictions, ses incertitudes, elle fouille l’âme humaine à la recherche de ses
contradictions. C’est bien là que nous sommes une fois encore, dans une poésie qui ne s’épargne pas
d’être politique, sociale, à l’écoute des bruits du monde, au plus près de la condition humaine.
Stanislas Cotton, auteur de théâtre et romancier
Auteur belge, né en 1963, Premier Prix d'Art dramatique au Conservatoire de Bruxelles, a travaillé
durant une douzaine d'années comme comédien. Sa participation active au mouvement des "Etats
généraux du Jeune Théâtre" a certainement nourri son écriture d'une dimension sociale et politique.
Depuis le début des années 90, il se consacre entièrement à l’écriture dramatique. De nombreuses
pièces de son répertoire ont été créées. Lauréat de divers prix et bourses d’écriture, il a été "l'auteur
engagé" par le Théâtre de l'Est Parisien pour la saison 2008/2009 et est l’auteur associé au Théâtre
du Peuple cette saison.
Son théâtre :
Le sourire de l'ange : théâtre, in La scène aux ados 7, Lansman 2011
Le petit boucher : théâtre, Le Tarmac chez Lansman, 2011,
Poum ! : théâtre, Lansman 2010
Tango lumbago : théâtre, in Nouveaux Désordres Européens, 5 courtes pièces pour La Comédie,
Lansman 2009
La dictée : théâtre, Lansman 2009
Coro nero, Le rapport des enfants sur l'état du monde, Le Ministère des intérieurs : théâtre, Lansman
2009
Le ventre de la baleine : théâtre, Lansman 2008
Eden : théâtre, BELA, 2008 (www.bela.be)
Falbafiols et mestoubafs : théâtre, BELA, 2008 (www.bela.be)
La révolution et autres petits drames : théâtre, BELA, 2008 (www.bela.be)
Le joli monde : théâtre, BELA, 2007 (www.bela.be)
Le Ministère des intérieurs : théâtre, in La scène aux ados 3, Lansman, 2006
Si j'avais su j'aurais fait des chiens : théâtre, Lansman, 2005
L'humanité plage : théâtre, Lansman, 2004
Le rapport des enfants sur l'état du monde : théâtre, in La scène aux ados 1, Lansman, 2004
Orphéon et le raton laveur : théâtre, Lansman, 2004
Le A : théâtre, in Sans état d'âme, Editions du Cerisier, 2003
Appoline Lonlère à Rome : théâtre, Lansman, 2002
Les dents : théâtre, Lansman, 2002
Le sourire de Sagamore : théâtre, Lansman, 2002
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Bureau national des Allogènes : théâtre, Lansman, 2001, (réimpression 2007)
Romans et nouvelles:
La moitié du jour, il fait nuit : roman, Luce Wilquin éditeur 2011
Beyrouth tango, etc. : carnet de voyage, in Et le monde regarde - Liban été 2006, Editions du Cerisier,
2007
La compagnie de l'éphémère : roman, Luce Wilquin éditeur, 2006
Quelles nouvelles, Apolline ? : nouvelle, in Les dernières nouvelles de Rome, La Procure-Palombi
editori, 2004
Mettre en musique les paroles d’un autre
Ecrire pour la scène.
Pour le metteur en scène, avec les mots de l’auteur, par les interprètes.
Ici, suivre à la trace le texte, ces histoires qui se livrent et se délivrent, se parlent ou se chantent.
Essayer de saisir, de sentir vers où le spectacle voyage, et l’y accompagner en musiques, au plus
près…
L’écriture de Stanislas Cotton est rythmique, charnelle, physique, elle contient déjà un tempo, comme
une direction de départ possible.
Alors rentrer dedans, travailler cette langue, mâcher ses mots, les faire sonner, les faire résonner, les
éprouver, en jouer, à la bonne distance…
La musique de scène ne doit pas être littérale. Elle ne doit ni gommer, ni souligner ce que le théâtre a
le pouvoir de dire seul. Elle ne doit pas contraindre le moment singulier, en direct, du spectacle vivant.
Elle doit trouver sa place. Sa juste place.
L’envie est que la musique, le chant et le texte parlé, soient autant de moyens d’expressions pour dire
le monde, pour dire l’intime et donc l’universel.
Pour chaque chanson, et pour chaque moment musical, chercher le bon mode, le bon genre, la bonne
nuance, pour que d’une part la chanson existe en elle-même, mais aussi qu’elle s’inscrive de la
manière la plus fluide dans le récit, qu’elles se fonde au maximum, et pour cela, trouver sa singularité,
et son évidence.
Ici le choix est fait de travailler une bande musicale, réalisée en grande partie sur ordinateur (avec
une base d’instruments réels), afin de pouvoir, jusqu’au dernier moment, ajouter, retirer, nuancer,
modeler les sons et les tonalités, au gré des répétitions, en fonction des envies ou besoins de la mise
en scène.
Et laisser ainsi chaque moment musical trouver sa couleur et son orchestration propres.
Le plateau et ses artisans, Vincent Goethals en tête, seront le chef d’orchestre de cette partition.
Retrouver cette belle équipe, pour un théâtre ensemble,
Et nos petites pierres à cet édifice.
A Bussang, tout cela prend un sens si particulier.
Et si nos pas nous portent…
Au travail !
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Pascal Sangla, chanteur, musicien
Après une formation de pianiste au Conservatoire National de Région de Bayonne, sa ville natale, il
intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Depuis, il partage sa vie entre
théâtre (M. Deutsch, P. Ascaride, B. Lambert, V. Macaigne…), concerts et composition de musiques
pour la scène ou l’image (J.P. Vincent, J. Herry, P. Daniel-Lacombe…). Finalement, c’est sur scène
qu’apparut sa musique. En 2002, Premiers jours est un spectacle principalement instrumental, puis
en 2003, dans Écumes les mots viennent déjà se faufiler. En 2010, Pascal Sangla propose l'album et le
spectacle Une petite pause nés doucement sur scène, avec le public, concert après concert. Son
deuxième album On accélère est en cours de préparation pour 2012. Depuis 2007, il est le directeur
musical et l’arrangeur des impromptus chantés par la troupe de la Comédie Française, dans
l’émission de Philippe Meyer La prochaine fois, je vous le chanterai, le samedi matin sur France Inter.
Premières impressions, intentions de mise en scène
Et si nos pas nous portent… Itinéraire d’un cabaret singulier.
Entre instants de vie et chansons à quatre voix
Deux hommes, deux femmes, deux noirs, deux blancs, comme les touches d’un piano désaccordé, et
qui cahin caha enluminent joliment de notes singulières ces vies juste ébauchées
Un rideau rouge pour seul écrin, à peine ouvert sur ces destins, faut-il en rire ou en pleurer de ces vieslà accidentées, bousculées ou « reboostées »
Quatre chaises bancales ou rajustées, sur qui s’assoir et se hisser, à remplacer ou à jeter, pour
protéger ou bien se battre, pour avancer ou reculer
Quatre nudités stylisées qui de nippes et de bretelles improvisées se vêtent et se transforment, se font
et se défont, paraissent ou disparaissent en suggestions piquantes ou douces amères, emblématiques
figures de nos risibles cités
Méli-mélo comiques ou satyriques, imbroglios cataclysmiques, des corps se mêlent et s’emmêlent, se
télescopent ou se rencontrent… des solitudes soliloquent… et ce sont nos vies qui se reflètent, tantôt
joyeuses et rigolotes, tantôt amères et épuisantes
Une ode à la vie en quelque sorte, à la mort et au temps qui passe avant de trépasser
De pas qui portent, emportent et insufflent, de petits sauts en trébuchements, finalement rien ne vaut
la vie, et la vie vaut la peine d’en rire et de chanter !!
Vincent Goethals, metteur en scène
Issu de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Lille, il crée en 1988 la compagnie Théâtre
en Scène qui présente ses premiers spectacles (Horowitz, Pirandello, Klauss Mann) qu’il joue et met
en scène. Il devient pour un temps co-directeur artistique du Gymnase de Roubaix où il joue et met
en scène entre autres Duras, Shnitzler, Claudel, Brecht, Valletti, Koltès… Tour à tour artiste associé à
l’Hippodrome et au Bateau Feu, scènes nationales de Douai et Dunkerque, il entame un processus de
créations très intimement lié à l’écriture francophone contemporaine. Il y mettra en scène des pièces
d’auteurs québécois (Bouchard, Danis, Mouawad, Fréchette), africains (Efoui, Kwahulé, Ghazali) et
belges (Mabardi, Tison, Cotton). Ces dernières années, des collaborations internationales verront le
jour avec le Rideau de Bruxelles (Le cocu magnifique de Crommelynck), le Théâtre de Namur et le
Public de Bruxelles (Aux hommes de bonne volonté de Caron) et le Théâtre de Vidy Lausanne (Une
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laborieuse entreprise de Levin). C’est lors de sa résidence au Théâtre du Nord (CDN de Lille) qu’il
mettra en scène Salina de Laurent Gaudé. Il prend la direction en septembre 2011 du Théâtre du
Peuple où il met en scène Caillasses de Laurent Gaudé, auteur associé aux Estivales-Bussang 2012 et
met en scène Et si nos pas nous portent… de Stanislas Cotton pour cette deuxième saison au Théâtre
du Peuple aux couleurs de la Belgique.
Biographies
Solo Gomez
Elle débute dans le jazz en 1992 avec entre autre, le groupe Solo quartet. Elle se produit dans
différents festivals en France (les inattendus de Maubeuge, festival de Jazz de la Villette…) et à
l’étranger (Pologne, Madagascar, Brésil). A partir de 1993, elle chante dans le spectacle de rue La
caravane. Elle sort avec ZO l’album Quelques paroles en l’air en 1998. Cette année là, elle chante
dans Voix mêlées, orchestre national de musique actuelles, dirigé par le pianiste Andy Emler. En 2008
la compagnie Flonflon Flandre, compose Wazlax groupe de bal. Avec 8 autres musiciens, Solo Gomez
fait danser son public franco belge sur un répertoire qui s’étend de la chanson française à la soul
music en passant par la chanson afro. En 2010, elle chante dans Khor Ambado, sur une musique de
Thierry Eckert et des textes de Stanislas Cotton. En 2011, sortie de l’album Night and Day avec le
Alain Marechal Jazz Quartet . En tant que comédienne, elle tourne notamment avec Frédéric
Dussenne et Vincent Goethals, pour qui elle composera de nombreuses musiques. En 2005, elle crée
et met en scène Les margouillats dans lequel elle met en musique 4 contes africains traditionnels.
Deux mois plus tard, elle écrit Fanta. Avec ce dernier conte, le spectacle prend sa forme définitive. Le
livre disque sort en octobre 2009. En 2007 elle joue Eve dans Eve versus Lucie avec la compagnie des
mers du nord mis en scène par Brigitte Mounier. Elle incarne aussi des petits rôles pour la télé et le
cinéma : 2005 – Série Fabien Cosma Derrière les barreaux, réalisé par Jean-Claude Sussfeld, 2004 –
Emmenez-moi, réalisé par Edmon Bensimon.
Muriel Legrand
Artiste aux multiples facettes, elle entame ses études de musique et de théâtre au Conservatoire
royal de Liège, qu’elle poursuit ensuite au Conservatoire royal de Mons d’où elle sort diplômée en
2006. Très vite, Frédéric Dussenne lui propose de jouer dans la création Elseneur de Clément Laloy au
Rideau de Bruxelles. D’autres propositions suivent, dont celles de Thibaut Nève de la compagnie
Chéri Chéri. En 2007, Michael Delaunoy lui donne l’opportunité de s’investir dans un projet
international avec la reprise de Frank, le Garçon Boucher de Patrick McCabe. Elle affectionne
particulièrement le théâtre de texte et retrouve souvent Frédéric Dussenne. Attirée par le théâtre de
création, elle s'aventurera avec Sophie Linsmaux et Aurelio Mergola dans Où les homme mourraient
encore. Denis Marleau, metteur en scène québécois, la choisit pour le rôle de Vido dans le Complexe
de Thénardier, pièce de José Pliya puis lui propose les Femmes Savantes de Molière. Artiste
passionnée et insatiable, elle chante, compose et signe des arrangements dans divers groupes
musicaux (Oxymore, carte blanche...). Elle crée parallèlement un groupe de polyphonie vocale, Tibidi.
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Baptiste Roussillon
Formé à l'école des Amandiers de Nanterre (promotion 1984), il a été pensionnaire de la Comédie
Française entre 1985 et 1988. Au théâtre, il jouera en 2013, sous la direction de Jacques Osinski,
Orage de Strindberg au CDN des Alpes, avant de retrouver Vincent Goethals pour la création de l’été
de Stanislas Cotton. Ces dernières années, il a joué, sous la direction de Jacques Osinski, Ivanov de
Tchékhov, Woyzeck de Büchner, Paul Desveaux, Vincent Goethals, Laurence Emer, Jean-Luc
Moreau… Il dirige depuis cinq ans les élèves des classes théâtre au Lycée Alain Fournier de Bourges.
Il signe en 2009 et 2011 les mises en scène de Pomme d’api puis Monsieur choufleuri…, opérettes
d’Offenbach, en 2008 Bastien Bastienne de Mozart à l’auditorium de Bourges. Au cinéma ou à la
télévision, il a tourné entre autres avec Sonia Larue, Emmanuelle Cuau, Jean-Paul Rapeneau (Cyrano
de Bergerac), Bertrand Blier (Le bruit des glaçons)…
Tadié Tuéné
Il débute sa carrière en 1974 au Centre Culturel Français de Yaoundé au Cameroun où l’occasion lui
est donnée d’y jouer entre autres rôles marquants, celui de Géronte dans Les Fourberies de Scapin de
Molière et celui du Roi Christophe dans La Tragédie du Roi Christophe d'Aimé Césaire. Il y fait
également de l’assistanat à la mise en scène et tourne dans des longs métrages. Au début des années
80, il enchaîne une Licence de Lettres Modernes françaises et un DESS en Etudes Théâtrales. Il
intègre également le Conservatoire National Supérieur d’art dramatique de Paris. Démarre alors pour
lui une seconde carrière en France parallèlement à celle déjà bien conséquente en Afrique. Au
théâtre, il aura l’occasion de travailler avec Philippe Adrien, Alain Rais, Isabelle Starkier, Gabriel
Garran.... En 1998 il joue dans Orphée noir qui sera invité au festival d’Avignon. Plus récemment, il
travaillera à nouveau avec Philippe Adrien dans le fameux L’Ivrogne dans la brousse, avec J-C Seguin
dans Rodogune de Corneille et avec Antoine Bourseillais dans Le Bagne de Jean Genet en création
mondiale au Théâtre National de Nice. Le cinéma et la télévision s’intéressent également à lui aussi
bien en France qu’au Cameroun. On peut le voir notamment dans Romuald et Juliette de Coline
Serreau, Ripoux contre Ripoux de Claude Zidi... Il travaille beaucoup en direction de la jeunesse pour
laquelle il conte, écrit et met en scène. En 2001, il crée le spectacle jeune public Mange-moi de
Nathalie Papin et le tourne en France jusqu’en 2003. Il anime également des stages d’initiation au
conte et à l’écriture. De 2003 en 2009, il est notamment Directeur Artistique du festival des contes
en farandoles au Sénégal, au Maroc , et en Acadie. Depuis 2009 il anime un atelier de formation de
comédien, d’écriture de scénario, et de travail face à la caméra. Il a aussi longtemps travaillé avec de
nombreuses troupes amateurs en Hongrie, en Italie, en Roumanie et à Moscou. Il est également
musicien : il joue de la sanza et des percussions. Il pratique la danse africaine et moderne. Il continue
d’explorer le corps comme un laboratoire d’observation en éprouvant des méthodes telles que celles
du maître de Kathakali Kurunakaran ou le jeu physique mêlé au chant avec le Zéro Théâtre… Il est
enfin, compositeur et chante le Jazz et le chant africain.
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Les Pièces Courtes :
Clod et son Auguste – Le Roi
bohème
Textes Stanislas Cotton
Mises en scène Vincent Goethals
Clod et son Auguste
Juillet : 19, 26
Août : 2, 7, 9, 14, 16, 21, 23
Horaire : 18h30
Durée : 55 mn
Avec Baptiste Roussillon
L’histoire
Clod est un espiègle, un gugusse, un Auguste aux facéties dérisoires, qui dans un cirque, flanqué de
ses complices, illumine à coups de farces les tristes mines de ses contemporains. Mais voilà que des
événements sombres adviennent. Le cirque ferme. Ses comparses s’exclament : « Que pouvons-nous
contre des fusils ? » Et les voilà qui filent…
Et Clod désespère, épaules basses et tristesse dans ses pas…
Mais clown est son gagne-pain, que faire d’autre de sa tête et de ses mains ? Alors haut les cœurs,
gens de mon pays me voilà ! Et il se remet en route semant les rires où le mène ses pas. Mais là où vit
l’homme, l’accompagnent ses égarements ; et l’ivresse du pouvoir, et la soif de domination ourdissent
les tragédies. Quand la saison est à l’orage, la colère y fait les cent pas.
Stanislas Cotton
Paroles de comédien
Etre seul comédien sur scène c’est toujours une expérience, une épreuve à traverser, il y a une
dimension athlétique qui me plait, il faut empoigner le texte et c’est très passionnant. Et finalement
on se rend compte que c’est plus facile de jouer seul car on ne dépend que de soi. De plus, le metteur
en scène nous donne tellement de repères. Je me comparerai à un skieur en compétition : avant sa
descente, il va mémoriser tout son parcours, il se fixe des repères mentaux, une fois qu’il est parti, il
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pourrait faire la descente les yeux fermés ! Moi c’est pareil, quand je me lance sur scène, tous les
repères que Vincent m’a donnés surgissent et tout glisse.
Je suis toujours à la recherche de nouvelles choses, le métier d’acteur ne doit pas être sclérosé. Même
si certains pourraient avoir une appréhension à réaliser une telle performance, moi j’ai confiance ce
qui me permet d’être libre de tenter des nouvelles choses et de telles expériences vous permettent de
savoir écouter.
Baptiste Roussillon
Le Roi bohème
Juillet : 20, 27
Août : 1, 3, 8, 10, 15, 17, 22, 24
Horaire : 18h30
Durée : 55 mn
Avec Sébastien Amblard
L’histoire
Aurelio est un dilettante, l’insouciance est sa devise. Mais l’air du temps impose un minimum de
retenue et le voilà qui rempoche ses fantaisies pour décrocher – un rien chanceux – le poste
d’apprenti-vendeur chez Monsieur Lampadaire, chausseur pour dames. Une demoiselle, Camélia, qui
passe, s’entiche de mules satinées et notre garçon que son peton menu émeut abandonne son poste à
la poursuite de la gazelle.
Sermonné par son patron pour son escapade, il reprend son travail et tâche de gravir les échelons sur
« l’échelle du travail bien accompli ». Il tient quelques jours mais brûlant de retrouver cette Camélia à
peine entrevue, il récidive, file avant l’heure, et bel et bien viré cette fois, s’en moque. Revoir la belle
l’obsède, il la cherche dans la ville mais elle est insaisissable…
Aurelio enfile jour après jour l’habit de la rue et disparaît. Disparaît de notre monde. Sournoise, la
déchéance – cette tête de mule – l’emporte, pas après pas, jusqu’au cœur de l’hiver…
Stanislas Cotton
Paroles de comédien
Il y a un an j'ai choisi de venir traîner mes souliers vers Bussang, de donner un coup de pied dans ma
vie de théâtre et c'était le bon chemin, le bon moment.
Il y a un an Vincent Goethals m'a demandé de marcher et de laisser l'emprunte du Juge Falcon du
Tombeau Pour Palerme de Laurent Gaudé, dans vos salons, dans vos maisons, et peut être aussi
j'espère un peu dans vos cœurs. Une occasion simple de se raconter des histoires, de partager un bon
moment, un vrai moment.
Cette fois là tout se trouve dans une petite valise.
Aujourd'hui, tout commence dans une boîte à chaussures. Il y a des chaussures, il y a un vendeur et
une belle cliente, il faut trouver chaussure à son pied et être confortable.
Mais des fois le caillou entre dans la chaussure et malgré soi on prend le mauvais chemin, l'autre
route, la bonne? Qui sait vraiment...
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Je viendrai pour vous raconter une simple, une autre, une tragique et puissante histoire que l'auteur
Stanislas Cotton offre avec Vincent comme un magnifique présent.
Hâte de revenir dans vos pas pour qu'ensemble on laisse une nouvelle trace des Pièces Courtes du
Théâtre du Peuple...
Sébastien Amblard
Biographie Sébastien Amblard
Issu du Conservatoire Supérieur d’Art Dramatique de Grenoble (2000-2003) et de l’EPSAD de Lille
(2003-2006), il joue sous la direction de Stuart Seide dans Hamlet(s) d’après Shakespeare, Dommage
qu’elle soit une putain de John Ford, Mary Stuart de Schiller et Alice et cætera d'après Dario Fo. Il
joue également sous la direction de Vincent Goethals dans Si j’avais su j’aurais fait des chiens de
Stanislas Cotton. Sous sa direction il joue aussi deux pièces de Fabrice Melquiot, Le laveur de visages
et Catalina in fine.
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Concert d’ouverture
Tibidi
Vendredi 13 juillet à 13h30
Au square Pottecher (derrière l’église de Bussang)
Avec Ariane Rousseau, Julie Leyder, Muriel Legrand
Chanson française, cabaret, cirque - Belgique
Un trio de chanteuses. Partant du la, elles accordent leur voix. Le diapason donne le premier son. Les
cils battent, les pommettes saillent. Trois fleurs, une vibration, un regard. Les langues se délient,
donnant aux doigts le clic... que les pieds claquent. Ariane, Julie et Muriel, demoiselles de Bruxelles,
chantent d’une seule voix, en chœur, a cappella. On ne sait plus... qui donne le ton, qui sonne l’aigu.
De Gainsbourg à Purcell, de Buenos Aires à Madras, du grommelot au français acrobatique, l’humour
de ces donzelles fait sonner l’harmonique. Alors les yeux s’illuminent, les rires scintillent et le silence
est d’or. Surprenant voyage dans la chanson, revisitée de fond en comble. Le joyeux trio de
comédiennes chanteuses manie à merveille l’art du clin d’œil et métamorphose le plus classique des
originaux.
Biographie Julie Leyder
Formée au Conservatoire de Mons, Julie Leyder collabore avec plusieurs de ses professeurs, entre
autres Frédéric Dussenne (que vous retrouverez dans le stage de cet été !) et Xavier Lukomski en
tant que comédienne et assistante à la mise en scène.Elle forme une compagnie, Les Orgues, avec
plusieurs condisciples et créé deux spectacles «Bobby Fisher vit à Pasadena» et «Babel ou le ballet
des incompatibles»
Biographie Ariane Rousseau
Ariane Rousseau mène une formation de comédienne au Conservatoire de Mons dans la classe de
Frédéric Dussenne. Parallèlement, elle se forme en voix avec la méthode Serge Wilfart et en chant à
l’Académie d’Eté et au Jazz Studio à Anvers. Elle chante avec le groupe Loki Djili et réalise une
tournée avec Mathieu Ha et les Istes en Chine. On la retrouve aussi dans les mises en scènes de
Frédéric Dussenne, deCharlie Degotte... Elle fait également partie de la Compagnie Les Orgues. Avec
le quatuor Alfama, elle crée un spectacle pour enfants “Le rêve d’Ariane, histoire du quatuor à cordes
racontée aux enfants.
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Concert de clôture
On accélère – Pascal Sangla
Dimanche 25 août à 20h30
Avec Pascal Sangla (clavier-voix), Yannick Sabarots (batterie),
Christophe Sangla (guitares), Mathias Lopez (basse), Pierre Sangla
(percussions)
Une production Ideal 88
Chanson française, pop-rock, France
Les concerts de Pascal Sangla sont toujours de vrais spectacles. Entouré de son gang de talentueux
complices, entre humour et émotion, de confidences en histoires décalées, d’instants intimes en
envolées enthousiasmantes, c’est de la chanson française teintée d’un pop-rock vivifiant avec des
mélodies que vous fredonnerez longtemps.
Après Une petite pause, l’album, et la série de concerts qui ont suivi, il était temps de s’y remettre !
Envie d’y retourner, les doigts qui picotent, les micros qui s’ennuient, les musiciens qui trépignent, et
avec gourmandise, ensemble, retourner aux cahiers, aux partitions, prendre la température,
accoucher de nouveaux mots, de nouveaux rythmes…
Et comme d’habitude, commencer par la scène, revisiter les anciens morceaux, et faire place aux
petits nouveaux… Se retrouver. Recommencer.
Car c’est en concertant que l’on devient concerteron…
Alors après notre petite pause, on garde l’axe, on change d’airs, et ON ACCÉLÈRE !!!
Pascal Sangla
Biographie Pascal Sangla
Pascal Sangla partage sa vie entre musique et théâtre. Comédien, il écrit aussi de nombreuses
musiques pour la scène ou le cinéma, c’est lui qui met en musique la pièce Et si nos pas nous
portent… . C’est donc un artiste multiple, mais c’est en concert que son talent prend toute son
ampleur. Après un premier spectacle piano-solo en 2001, il parcourt les salles avec Une petite Pause,
en, 2006, son premier tour de chant en trio avant de produire l’album éponyme en 2010. On
accélère voit le jour en 2012 : une envie d’évoluer, d’ajouter la guitare et les percussions au trio déjà
existant, de continuer à aller vers un son plus pop-rock, plus brut, et de se lever du siège de piano,
pour être encore plus proche du public.
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Week-end citoyen
Vendredi 26 juillet 20h30
Colloque « La pratique
enrichissement pour un Art ? »
amateur,
un
En partenariat avec Scènes et Territoires en Lorraine, nous organisons une soirée de réflexion.
Elle réunira Vincent Goethals, Marie Christine Bordeaux (maître de conférences en sciences de
l’information et de la communication de l’Université Stendhal à Grenoble), Cécile Backès (Metteure
en scène) et …d’autres personnalités. La soirée sera conclue par Jack Ralite (ancien ministre et
sénateur, compagnon de route de Jean Vilar) qui sera le « grand témoin » du débat.
Nous sommes convaincus que cette parole partagée est nécessaire et bienvenue au Théâtre du
Peuple dans lequel se perpétue l’une des plus belles utopies théâtrales de notre temps…
Samedi 27 juillet 20h30
Grande lecture publique : auteurs /acteurs-amateurs
Le week-end « auteurs / acteurs-amateurs », co-organisé par le Théâtre du Peuple et la FNCTA
(Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre et d’Animation), rassemble six auteurs et 60
comédiens amateurs venus de toute la France. Une commande d’écriture a été passée à six auteurs :
un texte de dix minutes à la lecture pour dix lecteurs sur le thème « Qu’est ce qui vous fait lever le
matin ? » (ce thème fait écho au cabaret du soir écrit par Stanislas Cotton). Le vendredi, un tirage au
sort « distribue » une dizaine de comédiens amateurs à chaque auteur. Le samedi toute la journée,
chacune des six équipes prépare une mise en espace de leur texte. Le samedi soir, tous se retrouvent
sur la scène du Théâtre du Peuple pour une grande soirée de lectures théâtralisées
60 amateurs lisent des textes de Bénédicte Couka, Véronika Mabardi, Isabelle Richard, Laurence
Vielle et Olivier Coyette.
Dimanche 28 juillet 11h
Apéro-présentation d’une « Anthologie du théâtre contemporain »
aux éditions Emile Lansman par Scènes & Territoires en Lorraine.
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Complément Dossier de presse
Théâtre du Peuple – Maurice Pottecher
Bussang 2013 – 118ème année
Du 13 juillet au 25 août
Plus d’infos : www.theatredupeuple.com
Service de presse : Fouad Bousba
06 13 20 02 22 – [email protected]
L’ETE 2013 A BUSSANG C’EST ENCORE
-
Deux répétitions publiques de La jeune fille folle de son âme 30 juin et 7 juillet 15h
Des visites guidées du théâtre tous les mardis de juillet et août à 11h
Deux stages ouverts aux amateurs de tous niveaux
o stage théâtre / performance avec Frédéric Dussenne / l’Acteur et l’Ecrit du 12 au 17
août
o stage clown avec Cécile Gheerbrant, Les oreilles et la queue du 20 au 25 août
ET C’EST AUSSI
-
pique-niquer dans le parc
profiter du bar et de la restauration dès 13h
rencontrer les acteurs après le spectacle
participer aux Estivales en étant bénévole : une tradition au Théâtre du Peuple ! Sans la
bonne volonté des bénévoles, nous ne pourrions accueillir un public de plus en plus
nombreux. Une aventure très chaleureuse. Venez nombreux !
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CALENDRIER
13h13 15h
samedi 13 juillet
Tibidi La jeune fille folle de son âme
dimanche 14 juillet
La jeune fille folle de son âme
vendredi 19 juillet
La jeune fille folle de son âme
samedi 20 juillet
La jeune fille folle de son âme
dimanche 21 juillet
La jeune fille folle de son âme
vendredi 26 juillet
La jeune fille folle de son âme
samedi 27 juillet
La jeune fille folle de son âme
dimanche 28 juillet
La jeune fille folle de son âme
mercredi 31 juillet
jeudi 1er août
La jeune fille folle de son âme
vendredi 2 août
La jeune fille folle de son âme
samedi 3 août
La jeune fille folle de son âme
dimanche 4 août
La jeune fille folle de son âme
mercredi 7 août
La jeune fille folle de son âme
jeudi 8 août
La jeune fille folle de son âme
vendredi 9 août
La jeune fille folle de son âme
samedi 10 août
La jeune fille folle de son âme
dimanche 11 août
La jeune fille folle de son âme
mercredi 14 août
La jeune fille folle de son âme
jeudi 15 août
La jeune fille folle de son âme
vendredi 16 août
La jeune fille folle de son âme
samedi 17 août
La jeune fille folle de son âme
dimanche 18 août
La jeune fille folle de son âme
mercredi 21 août
La jeune fille folle de son âme
jeudi 22 août
La jeune fille folle de son âme
vendredi 23 août
La jeune fille folle de son âme
samedi 24 août
La jeune fille folle de son âme
dimanche 25 août
18h30
20h30
Clod et son Auguste
Le Roi Bohème
Clod et son Auguste
Le Roi Bohème
Et si nos pas nous portent…
Le Roi Bohème
Et si nos pas nous portent…
Clod et son Auguste Et si nos pas nous portent…
Le Roi Bohème
Et si nos pas nous portent…
Clod et son Auguste
Le Roi Bohème
Clod et son Auguste
Le Roi Bohème
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
Clod et son Auguste
Le Roi Bohème
Clod et son Auguste
Le Roi Bohème
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
Clod et son Auguste
Le Roi Bohème
Clod et son Auguste
Le Roi Bohème
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
Et si nos pas nous portent…
On accélère, Pascal Sangla
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INFORMATIONS PRATIQUES
Théâtre du Peuple
40 rue du Théâtre - BP 03 - 88540 Bussang
www.theatredupeuple.com
03 29 61 62 47 / [email protected]
Billetterie ouverte à partir du 3 juin : 03 29 61 50 48 / [email protected]
- en juin : du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h
- en juillet : tous les jours de 10h à 19h et jusqu’à 20h30 le 31 juillet
- en août : tous les jours de 10h à 19h et jusqu’à 20h30 les jours de représentation
Tarifs
La jeune fille folle de son âme : de 5 à 23 €
Et si nos pas nous portent : de 6.50 à 18 €
Pass duo : de 24 à 36 €
Pièces Courtes : 6 € (gratuit pour les – de 12 ans)
Tibidi : gratuit
On accélère : 12 € (gratuit pour les – de 12 ans)
Pour venir à Bussang
-
Accès par la route : Bussang est sur la N66 entre Mulhouse et Epinal.
De Strasbourg, Colmar et Mulhouse, passer par Cernay, Thann toujours sur la N66 direction
Epinal.
De Nancy, Epinal suivre toujours direction Mulhouse, passer Rupt-sur-Moselle et Le Thillot.
De Belfort, passer le Ballon d’Alsace, à St-Maurice, prendre direction Mulhouse.
De Besançon, passer par Vesoul, à Lure prendre direction Melisey et Le Thillot. Au Thillot,
prendre direction Mulhouse.
Pensez au covoiturage : depuis le site du théâtre arriver sur www.covoiturage.fr
-
Accès par le train : Gare la plus proche : Remiremont : correspondance pour Bussang par
bus. TGV Paris – Remiremont (2h40)
-
Accès par le Bus : Remiremont-Bussang ligne 8
Pour tout renseignement sur les restaurants et les hôtels de la région, vous pouvez contacter l’Office
du Tourisme de Bussang au 03 29 61 50 37.
Le Théâtre du Peuple Maurice Pottecher bénéficie des aides et du soutien du Ministère de la Culture et de la
Communication / DRAC Alsace, DRAC Franche-Comté, DRAC Lorraine, du Conseil Régional d’Alsace, du Conseil Régional
de Lorraine, du Conseil Régional de Franche-Comté, du Conseil Général des Vosges et de la Commune de Bussang.
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