Le 3 avril 1968, Farouk Mohammed Atwa se rendit à l’hôpital pour les soins que requérait l’un de ses
doigts, amputé en raison d’une gangrène ; à la grande surprise du chirurgien, il était complètement guéri.
Le 13 avril, le photographe Wagih Rizk témoigne :
« La première fois que je vis l’apparition, la mandorle de lumière de la Vierge avait un tel éclat
que j’en fus aveuglé. J’étais comme électrifié, incapable de faire quoi que ce fût. Les deux soirs
suivants, il en fut de même. Mais, le 13 avril, alors que l’apparition se mouvait depuis une
dizaine de minutes au-dessus de l’église, je trouvai enfin la force de prendre des photos à deux
reprises. Ce fut une expérience terriblement impressionnante. J’avais le sentiment que la terre
allait s’évanouir sous mes pieds. Après avoir pris ces clichés, je me rendis compte qu’une sale
blessure que je traînais au bras depuis plusieurs années, séquelle d’un accident de voiture, avait
complètement disparu. »
Reconnaissance
Le pape Cyrille VI, patriarche copte orthodoxe d’Alexandrie, institua une commission d’enquête composée
d’évêques et de prêtres, qui authentifièrent les témoignages recueillis et eurent eux-mêmes l’occasion de
voir l’apparition.
Le pape [copte] fit alors une déclaration officielle publiée le 5 mai 1968 dans les principaux organes de
presse égyptiens, mais aussi dans la presse étrangère (The Times, Le Figaro, The New York Times, etc.),
décrivant les principaux phénomènes et concluant :
« Le Siège patriarcal déclare avec une foi complète, une grande joie et une humble gratitude
envers le Tout-Puissant, que la Bienheureuse Vierge Marie est apparue à plusieurs reprises sous
des formes claires et stables, durant plusieurs nuits et durant des périodes variées, pouvant aller
jusqu’à plus de deux heures, depuis le 2 avril 1968 jusqu’à maintenant, au-dessus de l’église
copte orthodoxe de Zeitoun, au Caire, sur la route de Matarieh, où la Sainte Famille passa
durant son séjour en Egypte, tel que le rapporte la tradition. Nous espérons que cette
bénédiction sera un signe de paix pour le monde et un présage de prospérité pour notre pays
bien-aimé et béni. »
A peu près dans le même temps, le cardinal Stephanos Ier Sidarous, patriarche de l’Eglise copte catholique
en union avec Rome, s’associa à cette reconnaissance officielle :
« Il n’y a pas de doute à avoir sur la réalité de ces apparitions, qui ont été confirmées par de
nombreux fidèles coptes catholiques dignes de foi et connus pour leur extrême intégrité. Ils ont
été témoins des apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie et m’en ont donné des
descriptions très complètes. Sœur Paula de Mofalo, une religieuse romaine catholique bien
connue pour sa rectitude et son bon sens, m’a assuré de l’authenticité des apparitions de
Zeitoun. Elle était toute tremblante, lorsqu’elle me rapporta ne pas avoir été la seule à l
’observer, mais que des milliers de personnes avaient vu Notre-Dame en même temps qu’elle »
(Watanî, 5 mai 1968).