PLAN D’AMÉNAGEMENT PANLACUSTRE (PAP) DU LAC SUPÉRIEUR POINTS SAILLANTS 2008 PROGRAMME BINATIONAL DU LAC SUPÉRIEUR Réduction de la quantité de produits chimiques toxiques dans le lac Supérieur Qu’est-ce que le PAP? ► Programme de démonstration de rejet nul : progrès récents et prochaines étapes Dans l’ensemble, les polluants chimiques ont connu un déclin au cours des 30 dernières années, mais il existe toujours neuf polluants critiques qui continuent de poser un risque pour l’écosystème et pour la santé des humains dans le bassin du lac Supérieur. Ces produits chimiques se concentrent, par bioaccumulation, dans la chaîne alimentaire, causant du tort aux poissons et à la faune, et entraînant des restrictions sur la quantité de poissons qui peut être consommée en toute confiance. Les produits désignés sont le mercure, les BPC, les dioxines, l’hexachlorobenzène (un fongicide), l’octachlorostyrène (une matière résiduelle industrielle) ainsi que quatre pesticides (DDT, dieldrine, chlordane et toxaphène). En 1991, les gouvernements du Canada et des États-Unis ont lancé le Programme de démonstration de rejet nul (PDRN) du lac Supérieur, dont l’objectif est d’éliminer totalement ces neuf substances toxiques persistantes du bassin lacustre d’ici 2020. Un récent rapport donnait les détails des diminutions enregistrées dans le bassin de 1990 à 2005. Au cours de cette période, on voit ainsi que l’on a atteint des résultats probants notamment pour ce qui est de la réduction des rejets de mercure, de dioxines et de BPC dans l’ensemble du bassin. Entre 1992 et 2004, plus de 12 700 kg (28 000 lb) de pesticides ont été recueillis et éliminés de façon sécuritaire dans le cadre de ce programme. Les actions entreprises depuis 2005 comprennent la collecte de produits contenant du mercure et de déchets ménagers dangereux, l’instauration de nouvelles lois limitant les émissions de mercure des centrales alimentées au charbon et la mise en œuvre de nouveaux projets d’énergie renouvelable. Un des défis qu’il reste à relever est de réduire de façon significative les émissions de mercure provenant de l’accroissement de l’activité minière, de manière à atteindre le prochain objectif de réduction fixé à 80 % pour 2010. En 2011, on présentera un autre rapport décrivant les progrès accomplis et les défis affrontés depuis 2005. Le plan d’aménagement panlacustre (PAP) du lac Supérieur est un plan de gestion stratégique axé sur la restauration et la protection de l'écosystème. Le PAP est géré en partenariat par les paliers fédéraux, les provinces, les États, les tribus et les Premières nations du Canada et des États-Unis. La présente brochure souligne les réussites décrites dans le rapport 2008 du PAP, qui expose les principales réalisations accomplies entre 2006 et 2008, ainsi que les étapes à venir et les questions émergentes pour 2008-2010. Pour accéder au texte intégral du rapport, nous vous invitons à visiter notre site Web, à l’adresse www.binational.net. Vous y trouverez aussi des hyperliens vers les sites d’organismes partenaires où vous trouverez d’autres renseignements, ainsi que des rapports et des mises à jour sur les travaux passés et en cours dans le bassin du lac Supérieur. Qu’est-ce que le Programme binational? Le Programme binational du lac Supérieur, qui chapeaute le PAP, résulte des efforts concertés du Canada et des États-Unis en vue de déceler, résoudre et surveiller les problèmes environnementaux qui frappent le lac Supérieur. Le Programme binational comprend le Programme de démonstration du rejet nul ainsi qu’un programme élargi axé sur la restauration et la protection de l’écosystème. Les travaux du Programme binational ont commencé en 1991, et depuis, de nombreux projets sont en cours afin de restaurer l’écosystème, d’établir des partenariats et d’informer le public, les industries et les organismes en Ontario, au Minnesota, au Wisconsin et au Michigan. On a besoin de votre soutien pour que le Programme de démonstration de rejet nul soit couronné de succès. Une façon d’aider consiste à cesser de brûler les ordures ménagères. En effet, le brûlage des ordures ménagères est une source de dioxines totalement évitable. On peut aussi se débarrasser des pesticides lors des collectes de déchets dangereux qui ont lieu dans la communauté. Et l’économie d’énergie est une autre façon qui permet de réduire à la fois le mercure et les dioxines. Il n’a pas été clairement établi comment les futures augmentations de l’activité industrielle, de la demande d’énergie et de la population du bassin se répercuteront sur les rejets des neuf polluants dans le bassin du lac Supérieur. De plus, les nouveaux produits chimiques préoccupants, comme les produits ignifuges, les plastifiants, les produits pharmaceutiques, les produits de soins personnels et les pesticides, posent de nouveaux défis et leurs répercussions possibles sur l’écosystème demeurent inconnues. Toutefois, le Programme binational du lac Supérieur reste lié au Programme de démonstration de rejet nul comme moyen s’inscrivant dans l’objectif plus vaste de restaurer et maintenir la santé de l’écosystème du bassin du lac Supérieur. ► 2005 – Réalisations et réductions de substances chimiques clés Réalisations 1990-2005 Réduction des dioxines de 76-79 % Principales sources (en 2005) Brûlage d’ordures en plein air Combustion de combustibles Réduction des émissions de mercure Activités minières de 71 % Combustion de combustibles Réduction de l’hexachlorobenzène Brûlage d’ordures en plein air Combustion de combustibles Réduction * des BPC Matériel électrique Réduction * de l’octachlorostyrène Aucune source connue dans le bassin du lac Supérieur Réduction * des pesticides DDT, Sources résidentielles, agricoles ou dieldrine, chlordane et toxaphène commerciales *Il faut améliorer l’inventaire pour évaluer avec plus de précision les progrès accomplis. 1 Source : Programme de démonstration du rejet nul dans le lac Supérieur et cibles de réduction de substances chimiques clés 2005 Un panneau d'affichage dans le comté de St. Louis, au Minnesota, met en garde les résidants en ce qui concerne le brûlage en plein air. Photo : Mary McReynolds, comté de St. Louis. PPA AN NTTSS 22000088 APP D DU U LLA ACC SSU UPPÉÉRRIIEEU URR –– PPO OIIN NTTSS SSA AIILLLLA Écosystème : des cas exemplaires ►Rétablissement des populations de touladis Une des plus belles réussites dans les Grands Lacs est la réhabilitation du touladi dans le lac Supérieur. Grâce à des programmes d'ensemencement, à la lutte contre la lamproie et au contrôle de la pêche, des populations résidentes viables de touladi sont présentes dans la plupart des secteurs du lac. On compte d’ailleurs une plus grande population se reproduisant naturellement dans le lac Supérieur que dans les autres Grands Lacs réunis! Nouvelle aire marine nationale de conservation En octobre 2007, le gouvernement du Canada a annoncé la création d’une nouvelle aire marine nationale de conservation (AMNC). D'une superficie de 2 plus de 10 000 km (3 861 miles carrés) du lac Supérieur, englobant le lit du lac, les îles et une partie des zones riveraines du Nord, l'AMNC est la plus grande aire marine protégée en eau douce au monde. Les aires marines nationales de conservation font partie de la famille des aires protégées de Parcs Canada. Il s’agit de zones protégées et de zones à utilisation multiple faisant l’objet d’une gestion coopérative où des activités telles que la pêche commerciale et le transport de marchandises se poursuivent. Les rejets, l’exploitation minière ainsi que l’exploration et l’extraction d’hydrocarbures sont interdits à l’intérieur des limites du parc. ►Carte des habitats importants du bassin du lac Supérieur Étant donné que, dans la majorité des cas, il vaut mieux prévenir que quérir, le Programme binational du lac Supérieur préconise la protection des habitats des poissons, des plantes et de la faune de préférence à des mesures de restauration coûteuses après que sont survenus les dommages. Néanmoins, la restauration est une mesure essentielle dans les secteurs où les fonctions écologiques sont compromises. En 1991, les gouvernements de l’Ontario et des États du Michigan, du Minnesota et du Wisconsin ont convenu de déterminer quels étaient les habitats essentiels et de poursuivre les projets d’assainissement déjà en cours dans le but de restaurer les populations de poisson, la faune et les milieux humides du bassin. Une carte illustrant les habitats importants du bassin du lac Supérieur et les caractéristiques écologiques de chaque site a été dressée. Cette carte permettra d’accorder la priorité aux projets destinés aux secteurs d’habitat essentiel. Pour obtenir un exemplaire de cette carte, veuillez consulter l’encadré « Pour plus de renseignements », à la fin de la présente brochure. ►Projet de zone libre d’espèces envahissantes Une zone libre d’espèces envahissantes a été créée par l’éradication des plantes envahissantes et la restauration de l’habitat faunique au Whittlesey Creek National Wildlife Refuge dans le Wisconsin ainsi que sur des terres privées contiguës et sur les terres adjacentes du U.S. Forest Service où se trouve le centre d’accueil Northern Great Lakes (290 hectares, soit au total, 720 acres). Ce projet met en application une approche systématique pour lutter contre ces espèces envahissantes et restaurer l’habitat faunique à l’échelle du paysage. Une description du projet et un guide expliquant comment créer une zone libre d’espèces envahissantes sont accessibles en ligne à l’adresse www.fws.gov/midwest/WhittleseyCreek. ►Un groupe voué à la conservation acquiert un important site de fraie de l'omble de fontaine Les besoins de l’omble de fontaine en matière d’habitat sont très particuliers. Pour que la fraie et l’incubation surviennent, cette espèce a besoin d’emplacements où abondent les sources souterraines. Bien que de tels lieux soient relativement rares dans le lac Supérieur, on dénombre, dans le cours inférieur de la rivière Nipigon, en Ontario, trois frayères connues qui attirent les ombles de fontaine lacustres depuis l’autre côté de la baie Nipigon et même audelà. La plus grande frayère est située à Gapen Pool, où Conférence « Un Grand Lac d’importantes sources alimentées par des eaux souterraines vraiment Supérieur » créent un habitat propice à la fraie de cette espèce. Cette zone est dans un état relativement peu perturbée, même si une bonne partie des terres environnantes ont fait l’objet d’exploitation. Gapen Pool. Photo : Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario Les terres contiguës à cette importante frayère se composent de 24 hectares (60 acres) de terrain vague et constituent la plus importante zone de résurgence d’eaux se déversant dans le secteur nord-est de Gapen Pool. En mars 2007, l’organisme Trout Unlimited Canada s’est porté acquéreur de cette propriété grâce au soutien du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario et de ses partenaires, le Comité consultatif du lac Supérieur, Parcs Canada et Trout Unlimited U.S., et aux généreuses contributions de donateurs privés, d’entreprises et de fondations. Un plan de conservation sera établi afin de protéger et de conserver les fonctions essentielles particulières que ce territoire fournit à l’omble de fontaine dans la rivière Nipigon et de maintenir les efforts de restauration dans le lac Supérieur. Fin octobre 2007, la conférence « Un Grand Lac vraiment Supérieur 2007 » s’est tenue à Duluth, dans le Minnesota. Durant cette conférence, qui s’adressait aux chercheurs, aux éducateurs, aux gestionnaires du gouvernement et au grand public, il était question de l’état actuel de l’écosystème du lac Supérieur. Divers sujets et défis ont été abordés dont les polluants chimiques nouveaux et émergents, les changements climatiques, les sédiments contaminés, les sources diffuses et la perte d’habitats et de milieux humides. Pour en savoir plus, visitez le site Web de la conférence au PPA AN NTTSS 22000088 APP D DU U LLA ACC SSU UPPÉÉRRIIEEU URR –– PPO OIIN NTTSS SSA AIILLLLA Défis et étapes à venir Grâce au PAP, le Programme binational du lac Supérieur a remporté divers succès, mais de nombreux défis demeurent. Ceux-ci mis en évidence ci-dessous. ► Substances soulevant de nouvelles préoccupations De nouvelles recherches indiquent que nombre de substances présentes dans l’air, l’eau et les sédiments peuvent poser un risque pour les poissons, la faune et les humains. Ces substances soulevant de nouvelles préoccupations sont les produits ignifuges, les plastifiants, les produits pharmaceutiques, les produits de soins personnels et les pesticides. Pour, qu’à l’avenir, on puisse éviter les effets négatifs d’autres polluants critiques dans l’écosystème du lac Supérieur, le PAP du lac Supérieur a élaboré une stratégie de gestion en trois points afin de faire face au problème que constituent ces nouvelles substances dans le bassin du lac Supérieur. Cette stratégie permettra de déterminer de quelle façon ces nouvelles substances qui soulèvent de nouvelles préoccupations seront abordées dans le PAP. Elle fournira aussi un moyen pour établir les priorités en matière de surveillance et pour encourager les activités de prévention de la pollution et de financement en plus de favoriser la reprise de ces activités lors des mises à jour du PAP. Des chevaux tirent une charrette remplie de déchets électroniques dans le cadre de la collecte organisée par les Earth Keepers. Photo : Programme de recyclage de Mackinac Island ► Changements climatiques Le réchauffement du climat est un fait avéré, ainsi que le démontrent les observations de hausses des températures planétaires moyennes de l'air et de l'océan, de la fonte généralisée de la neige et de la glace, et d'une élévation du niveau moyen mondial de la mer. Les effets des changements climatiques peuvent déjà être observés et ils continueront de se faire sentir dans les Grands Lacs et dans le bassin du lac Supérieur tout au long du prochain siècle. Parmi les effets documentés des changements climatiques sur les écosystèmes des Grands Lacs, on compte : y des hivers plus courts Bas niveau d’eau à Thunder Bay, en Ontario, en avril 2007. Photo : Environnement Canada. y des vagues de chaleur extrême plus fréquentes y des précipitations de pluie et de neige y des températures moyennes annuelles plus élevées y une durée de la couverture glacielle réduite y une baisse du niveau d'eau plus fréquentes Le PAP du lac Supérieur a commencé à s’attaquer aux problèmes potentiels et aux effets découlant des changements climatiques dans le bassin par la sensibilisation et l’éducation du public, les activités d’atténuation, et les projets d’adaptation. ► Espèces aquatiques envahissantes : la lutte se poursuit Les espèces aquatiques envahissantes (EAE) sont des espèces non indigènes, comme la moule zébrée et la lamproie, qui envahissent les habitats aquatiques et rivalisent avec les espèces indigènes pour la nourriture et l'espace. Les EAE peuvent éliminer les espèces indigènes, dégrader l’habitat et modifier les réseaux trophiques, entraînant des dommages écologiques et économiques. Ces espèces peuvent s’introduire dans un lac de diverses manières. Elles peuvent être transportées par les eaux de lest des navires commerciaux, par la dissémination volontaire ou accidentelle d’espèces destinées aux aquariums, par les seaux d'appâts vivants renversés et en adhérant à la coque des embarcations de plaisance et aux équipements de navigation. En plus des efforts de règlementation visant à prévenir l’introduction de nouvelles EAE, on a procédé à l’application mesures volontaires, comme le partage des pratiques exemplaires pour l’échange des eaux de lest et la prestation des programmes d’éducation afin de sensibiliser les gens aux modes d’introduction des EAE. Luttons contre la propagation des espèces aquatiques envahissantes! • Vidanger toute l’eau du bateau, du moteur et de la cale, et assécher le vivier, la remorque et les seaux avant de quitter le rivage. • Nettoyer et désinfecter tout le matériel avec une solution d’eau de Javel à 10 % diluée dans de l’eau. • Ne pas transporter de poissons morts ou vivants, ni de morceaux ou d’œufs de poisson d’une étendue d’eau à l’autre, ni libérer des poissons vivants dans des eaux sauvages. • Enlever les organismes animaux et végétaux ainsi que les traces de boue visibles du bateau avant de quitter le rivage. • Pour d’autres informations, visitez le www.epa.gov/glnpo/invasive/index.html. Restauration des secteurs préoccupants En 1985, on a répertorié sur le lac Supérieur huit emplacements pollués où l’environnement immédiat était plus dégradé que dans le reste du lac. Quatre de ces emplacements désignés sous le nom de « secteurs préoccupants » sont situés au Canada, trois aux États-Unis et, le dernier, sur la rivière St. Marys, est commun aux deux pays. Les gouvernements et les collectivités travaillent d’arrache-pied pour assainir ces secteurs préoccupants, et bien que l’on ait observé certaines améliorations, il reste encore beaucoup à faire. Les gouvernements canadiens et américains se sont fermement engagés à restaurer ces huit secteurs préoccupants sur le lac Supérieur et ont fait de cet objectif une de leurs principales priorités. Pour de plus amples renseignements sur les secteurs préoccupants, nous vous invitons à visiter les sites www.epa.gov/glnpo/aoc ou www.ec.gc.ca/raps-pas/. PPA AN NTTSS 22000088 APP D DU U LLA ACC SSU UPPÉÉRRIIEEU URR –– PPO OIIN NTTSS SSA AIILLLLA Lake Superior Drainage Basin / Bassin versant du lac Supérieur Areas of Concern / Secteurs de préoccupation 1 St. Louis River / Rivière St. Louis 2 Thunder Bay 3 Nipigon Bay / Baie Nipigon 4 Jackfish Bay / Baie Jackfish 5 Peninsula Harbour / Havre Peninsula 6 St. Marys River / Rivière St. Marys 7 Deer Lake/Carp River / Lac Deer/Rivière Carp 8 Torch Lake / Lac Torch # # # # # # # # Legend / Légende # Cities/Towns / Villes State Border / Frontière d'état International Border Frontière internationale Tributaries / Affluents Lake Superior Basin Bassin du lac Supérieur # Armstrong N Lake Lac Nipigon Geraldton # Ontario Nipigon # # 3 # 4 Thunder Bay # # Marathon # # 5 2 # Wawa Grand Marais # Lake Superior / Lac Supérieur # Hibbing Minnesota ## 1 50 50 # # 8 Houghton Wisconsin # 0 0 # White River Superior Ashland Michigan # Ironwood # Marquette #7 Sault Ste. Marie ## 6 50 Kilometers km 50 mi. Forum binational du lac Supérieur Le Forum binational du lac Supérieur est un regroupement voué à la sensibilisation et à la mobilisation du public qui vient en aide au PAP et qui représente divers secteurs des collectivités du bassin. Une des activités organisées par le Forum est le Jour du Lac, qui se tient annuellement le troisième dimanche de juillet. Pour en savoir plus, visitez le www.superiorforum.info. Douze façons de protéger le lac Supérieur au quotidien • • • • • • • • • • • • Rendez votre maison éconergétique. Installez des dispositifs économiseurs d'eau. Ne brûlez jamais vos ordures. Essayez de réduire, réutiliser, réparer et recycler. Apportez vos déchets ménagers dangereux aux points de collecte prévus à cet effet. Ne déversez jamais les huiles, peintures et autres produits chimiques ménagers dans le collecteur d'eaux pluviales. N'utilisez jamais d'engrais ni de pesticides chimiques pour la pelouse. Inspectez votre bateau et sa remorque et enlevez les organismes animaux et végétaux présents avant de quitter la rampe d’accès. Pour votre aménagement paysager, utilisez des plantes indigènes à la région. Plantez des arbres pour capter le dioxyde de carbone et prévenir l'érosion. Recueillez l'eau de pluie pour arroser votre jardin et laver votre automobile Et surtout, ayez à cœur votre lac Supérieur! Pour de plus amples renseignements ►Site Web du Programme binational du lac Supérieur : www.binational.net ► Canada Pamela Finlayson, Environnement Canada 4905, rue Dufferin Toronto, ON M3H 5T4 Tél. : 416-739-5996 [email protected] ► États-Unis E. Marie Wines, U.S. Environmental Protection Agency 77 West Jackson Blvd., G-17J Chicago, IL 60604-3511 Tél. : 312-886-6034 [email protected]