BULLETIN N°6 - EDITION DU 06 AVRIL 2016
B S V A r b o r i c u l t u r e L o r r a i n e - P a g e 4 | 7
Hoplocampes
Le vol de l’hoplocampe commence peu avant la
floraison et dure jusque peu après la chute des
pétales. Ceux-ci pondent dans les fleurs et les larves
se nourrissent du noyau du jeune fruit, le faisant
chuter.
Deux espèces d’hoplocampes peuvent faire des
dégâts en prunes : l’hoplocampe jaune (Hoplocampa
flava), ressemblant à l’hoplocampe des pommes et
l’hoplocampe noir (Hoplocampa minuta) plus petit.
Situation actuelle :
Le vol n’a pas encore débuté. Il est temps d’installer
vos pièges chromatiques blancs dans les parcelles
pour pouvoir identifier le pic de vol.
Les vergers très fleuris ne sont pas à risque, les hoplocampes permettent de réguler naturellement la
charge des arbres. Mais leur présence doit être surveillée afin d’éviter un suréclaircissage.
Evolution du risque :
Repérer le pic de vol de ce ravageur est essentiel pour raisonner la lutte. Le pic de vol est prévu pour le
5 mai d’après les modèles de l’Arefe.
Moniliose des fleurs et rameaux
La période de sensibilité au monilia sur fleur débute à partir du stade
« boutons blancs » (stade D) et s'achève à la chute des pétales (stade
G). Le monilia contamine les fleurs au niveau du pistil. Les fleurs
touchées se dessèchent en restant accrochées au rameau. La pluie ou
une forte humidité pendant la période de floraison sont favorables au
développement du champignon.
Situation actuelle :
Le stade bouton blanc débute sur les parcelles les plus précoces. Les
contaminations vont donc débuter. Les vergers avec des momies ou
des pousses desséchées dont observés suite à des attaques l’année
dernière sont particulièrement à risque.
Piége Chromatique blanc
Phorto : Fredon Lorraine
Momies source de contaminations
Photo : Fredon Lorraine