BULLETIN N°8 - EDITION DU 4 JUILLET 2016
B S V Z o n e s n o n a g r i c o l e s L o r r a i n e - P age 2 | 4
Photo de gauche : Déjections de larve de tenthrède tige du rosier.
Photo de droite : coupe longitudinale d’une galerie de tenthrède
sur tige de rosier.
Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine.
Fleur d’Alstromeria sp sur laquelle on
observe 6 syrphes.
Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine.
Couple ravageur/plante : Tenthrède de la tige
de rosier (Ardis brunniventris, Hymènoptères).
Stade de développement observé : Larves.
Éléments de biologie : Les adultes (symphytes et
non des papillons) sont présents dès le mois de
mai et durant une période assez variable d’une
année sur l’autre. Les adultes pondent des œufs
au niveau du bourgeon terminal. Les larves
commencent à se nourrir de feuilles, puis
rapidement elles forment un trou dans la tige
du rosier où elles commencent à creuser une
galerie dans le sens de la descente durant
environ 3 semaines. Les excréments sont évacués par le trou d’entrée. À son dernier stade, la larve sort
de la tige par un petit trou caractéristique et se laisse tomber au sol. À ce moment, les larves se
forment une loge pour y passer l’hiver et se nymphoser au printemps suivant.
Seuil indicatif de risque : 1 larve par tige.
Dégâts observés — incidences : Galeries et trous d’émergence de sortie (excrément).
Secteurs d’observation : Nancy.
Prophylaxie — lutte biologique : Détruire les pousses affectées.
Insectes auxiliaires et pollinisateurs
Observation de nombreux syrphes adultes sur fleurs simples
de rosiers, notamment de rosiers sauvages type Rosa
gallica, R. canina, R. Cinnamoma, R. Pimpinellifolia, ainsi que
sur des lis des incas ou alstromères, sedums, bourrache,
tilleuls.
Observation de larves de coccinelles à proximité des foyers
de pucerons.
Pelouses d’ornements et parcours de golfs et terrains de sport en gazon naturel
Les pelouses sont soumises à une pression fongique très variable en fonction de leur situation et de
leur utilisation. Le sol des gazons commence à se ressuyer lentement. Les variations de température la
semaine dernière (33,4 °C relevé jeudi 23 juin 2016 à Nancy et Metz) et une forte hygrométrie ont été