RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
LORRAINE
B S V Z o n e s n o n a g r i c o l e s L o r r a i n e - P a g e 1 | 6
Macrosiphum sp sous feuilles
de rosiers.
Source : FREDON Lorraine
Charlie SOMMER.
Taches provoquées par la
rouille. Source : FREDON
Lorraine C. SOMMER.
ZONES NON AGRICOLE 4 EDITION DU 10 MAI 2016
Arbres et arbustes d’ornement
Couple ravageur/plante : Pucerons (Macrosiphum euphorbiae, hémiptère),
maladie de la tache noire (Diplocarpon rosae, ascomycètes), rouille du
rosier (Phragmidium mucronatum, basidiomycètes) Anthracnose du rosier
(Sphaceloma rosarum, Syn. Phyllosticta r., ascomycètes).
Stade de développement observé : premiers foyers.
Éléments de biologie :
Conditions optimales de développement du puceron Macrosiphum
euphorbia. :
En condition optimale (temps ensoleillé et températures douces [environ
15 à 23 °C]), les colonies de pucerons peuvent doubler en 3 jours.
Macrosiphum euphorbia se rencontre en deux coloris, certains sont verts,
d’autres individus sont rosâtres.
Conditions optimales de développement de la maladie de la tache noire :
Sur feuilles âgées d’au moins 3 semaines. Températures comprises entre
22 °C et 26 °C et très forte hygrométrie durant 9 à 18 heures ou bien 6
heures de rosée.
Conditions optimales de développement de la maladie de la rouille :
La maladie s’installe d’abord sur les feuilles les plus anciennes avant de
coloniser le reste de la plante. Températures comprises entre 18 °C et 21 °C
et présence d’eau durant 2 à 4 heures au niveau du feuillage.
RETROUVEZ LE BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL SUR LE WEB :
site internet de la CRAL - www.cra-lorraine.fr
site de la DRAAF Lorraine- http://draaf.alsace-champagn,e-ardenne-lorraine.agriculture.gouv.fr/
site internet de la FREDON www.fredon-lorraine.com
Retrouvez le Bulletin de santé du végétal sur le Web
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site de la DRAAF Lorraine- http://draaf.alsace-champagn,e-ardenne-lorraine.agriculture.gouv.fr/
site internet de la FREDON www.fredon-lorraine.com
BULLETIN DE SANTE
DU VEGETAL
Edition LORRAINE
BULLETIN 4 - EDITION DU 10 MAI 2016
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Taches provoquées par
l’anthracnose. Source :
FREDON Lorraine C.
SOMMER.
Photo de gauche : Araignée prédatrice,
Araniella cucurbitina, sur feuille de rosier.
Photo de droite : Syrphe adulte sur feuille de
marronnier d’Inde.
Source : FREDON Lorraine C. SOMMER.
Taches provoquées par la
maladie de la tache noire.
Source : FREDON Lorraine
C. SOMMER.
Seuils indicatifs de risque
Pucerons : 40 individus par tiges sur un plant en période de formation du
bouton.
Maladie de la tache noire : 50 % des feuilles atteintes avec au moins 2
taches par feuilles.
Rouille : 40 % des tiges portant des fructifications.
Dégâts observés incidences : Pas d’incidence visible en ce qui concerne la
présence de pucerons. Abaissement de la qualité esthétique en ce qui
concerne la présence des maladies fongiques.
Secteurs d’observation : Toute la Lorraine pour la présence de pucerons.
Agglomération nancéienne pour l’observation des maladies fongiques.
Facteurs de risques :
Pucerons : Températures douces. Fertilisation irrégulière et importante.
Maladie de la tache noire : sol argileux.
Rouille du rosier : condition douce (15-23 °C), humidité et précipitations.
Prophylaxie lutte biologique contre les maladies fongiques :
Supprimer les premières feuilles symptomatiques et ramasser toutes les parties atteintes tombées au
sol.
Prophylaxie lutte biologique contre pucerons :
Écraser manuellement les pucerons s’ils sont présents en manchons au niveau du bourgeon floral.
La présence d’insectes auxiliaires prédateurs tels que les coccinelles, les larves de syrphes, les chrysopes.
Les arachnides sont aussi de très bons prédateurs de nombreux insectes dont des ravageurs.
BULLETIN 4 - EDITION DU 10 MAI 2016
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Photo de gauche : Rameau de jeunes
pousses de buis parasité par quelques
cochenilles virgules.
Photo de droite : petite branche de buis
lignifiée parasi par de nombreuses
cochenilles virgule. La branche dépérit.
Source : FREDON Lorraine C.
SOMMER.
Couple ravageur/plante : Cochenille virgule du pommier, Lepidosaphe ulmi (Diaspidées, hémiptère),
sur buis, Buxus sempervirens.
Stade de développement observé : Bouclier des femelles mortes protégeant les pontes.
Éléments de biologie : Cochenille à bouclier, 2 stades larvaires mobiles, une génération par an, pontes
en août septembre. Les œufs hivernent sous les boucliers des femelles mortes. Ces cochenilles peuvent
coloniser de nombreux végétaux
Seuils indicatifs de risque : Non déterminé
Dégâts observés incidences : Dépérissement des rameaux, forte baisse de vitalité.
Secteurs d’observation : Agglomération de Metz.
Facteurs de risques : Non définis.
Prophylaxie lutte biologique :
Couper et détruire les rameaux dépérissants ou morts portant des cochenilles avant émergence des
formes larvaires en mai-juin. Sur les branches d’un diamètre plus conséquent, laver les cochenilles avec
un jet d’eau sous pression.
BULLETIN 4 - EDITION DU 10 MAI 2016
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Larves de Tipula paludosa en
pseudo-migration. Source : B.
Mayer.
Parcours de golfs et terrains de sport en gazon naturel
Les attaques des fusarioses se résorbent sur l’ensemble des parcours de golfs en Lorraine. Les taches
commencent à être recolonisées par le gazon.
Des populations de tipules (larves et imagos) sont observées sur certains parcours sur la partie centrale
de la Lorraine. Ces populations parfois en nombre significatif ne nécessitent pas à ce jour le
déclenchement de méthodes de lutte, le seuil de risque admis étant d’environ formes larvaires/m².
Pelouses d’ornement
Couple ravageur/plante : Tipula paludosa sur gazon
d’ornement (gazon de placage mis en place en 2015).
Stade de développement observé : Stade larvaire en état de
pseudo-migration. Cette migration leur est généralement
fatale.
Éléments de biologie : 1 génération par an. Émergence des
imagos en septembre. Forte capacité de production d’œufs
très sensibles à la dessiccation. Éclosion des larves 2 à 3
semaines après la ponte. Les larves de Tipula paludosa atteignent plus d’un centimètre avant l’hiver. Fin
mai, taille larvaire définitive. La nymphose à lieu en août.
Dégâts observés incidences : Les larves découpent des brins de gazon la nuit qui sont consommées le
jour.
Seuils indicatifs de risque : 100 larves/m²
Secteurs d’observation : Agglomération de Metz.
Facteurs de risques : sol humide, pelouse irriguée.
Prophylaxie lutte biologique : Pulvérisation de nématodes entomopathogènes de type Steinernema
carpocapsae lorsque la température du sol est comprise entre 12 °C et 25 ° C. La pulvérisation doit se
faire principalement sur de jeunes stades larvaires à l’automne. Ce nématode fait son cycle de vie en 25
jours à 22 °C. Il est également un moyen de biocontrôle des larves de noctuelles et des imagos de
courtilières.
BULLETIN 4 - EDITION DU 10 MAI 2016
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Plants de brome stérile, Bromus
sterilis. Source : FREDON Lorraine
C. SOMMER
Plantes indésirables
Plante indésirable : Brome stérile, Bromus sterilis (Poacées) en
massif et plantation.
Stade de développement observé : Épiaison, stade BBCH
supérieur à 50.
Éléments de biologie : herbacée annuelle, dont la germination à
la lumière est optimale entre 15 °C et 30 ° C.. Entre 2 °C et 5 °C,
la germination s’effectue à l’obscurité. Faible profondeur de
germination comprise en 0 et 6 cm. Les graines peuvent germer
rapidement dès leur chute à maturité. Le genre Bromus sp regroupe des plantes généralement
nitrophiles.
Incidence : Plante à pollen potentiellement allergisant. Concurrence avec les plantations. Pas d’intérêt
écologique.
NB : Les prairies calcicoles de type mesombrion à orchidées de la Directive Habitat Faune Flore (directive
de l’Union européenne 92/43/CEE) sont favorables à la pousse du brome érigé, Bromus erectus. Ces
lieux doivent dans la mesure du possible être gérés en fauche tardive. Éviter le gyrobroyage.
Secteurs d’observation : Toute la Lorraine pour Bromus sterilis.
Facteurs de risques : Sols engorgés en matière organique d’origine végétale. Sols argilocalcaires.
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