GLOBE (Global Link for Online Biomedical Expertise) Manuel - Contrôle des Maladies Transmissibles
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CIM-9 065.4 ; CIM-10 A91
Fondation Mérieux 2010. Tous doits réservés.
90% et la possibilité d'être potentiellement immunogène chez de jeunes enfants. Ce nouveau
vaccin prometteur n’a pas encore été autorisé.
B. Contrôle du patient, des contacts et de l'environnement immédiat
1) Notification de cas à l'autorité sanitaire locale : Notification des cas obligatoire dans la plupart
des pays, Classe 2 (voir Déclaration).
2) Isolement : Isolement sceptique avec précautions de type contact pendant la maladie ; des
soins hospitaliers sont souhaitables pendant la phase aigüe de la maladie. Fin de la supervision par
les autorités sanitaires locales après un minimum de 3 cultures consécutives négatives de spécimen
fécaux (et d’urine chez les patient atteints de bilharziose), échantillons collectés avec 24 heures
d’écart entre eux, au moins 48 heures après la dernière prise d’antibiotiques et au moins un mois ou
plus après le début de la maladie. Si l’une de ces cultures est positive, répéter les cultures à
intervalles mensuels pendant les 12 mois suivant le début de la maladie jusqu’à ce qu'au moins 3
cultures consécutives négatives soient obtenues.
3) Désinfection concomitante : Des matières fécales, de l’urine et des articles contaminés par
celles-ci. Dans les communautés avec un système d’assainissement correct, les matières fécales et
l’urine peuvent être rejetées directement à l’égout sans désinfection préalable. Désinfection
terminale.
4) Quarantaine : Non applicable.
5) Vaccination des contacts : La vaccination de routine contre la typhoïde présente un intérêt
limité pour les contacts familiaux, du lieu d'habitation et contactés pendant les soins hospitaliers
exposés à des cas actifs ; la vaccination peut être envisagée pour ceux exposés sur le long terme à
des porteurs. Il n’existe pas de vaccination efficace contre la fièvre paratyphoïde.
6) Enquête sur les contacts et la source de l'infection : Déterminer la source réelle ou probable de
l’infection dans tous les cas en recherchant des cas non notifiés, des porteurs ou de la nourriture, de
l’eau, du lait, des mollusques ou crustacés contaminés. Tous les membres d’un groupe de
voyageurs dans lequel un cas a été identifié doivent être suivis. La présence d’une concentration
élevée d’anticorps contre le polysaccharide purifié Vi est hautement suggestive d’un état de
porteur de la typhoïde, particulièrement dans les circonstances d’un historique épidémiologique
plausible. L’identification du même type de phage ou du même sous-type moléculaire chez le
porteur et les bacilles identifiés chez des patients suggère une chaîne de transmission possible. Il
peut être souhaitable d’obtenir 2 cultures de selles et d’urine négatives, collectées à au moins 24
heures d’écart, de contacts familiaux ou proches avant de les autoriser à reprendre le travail des
dans branches sensibles (par ex. cuisiniers).
7) Traitement spécifique : Les fluoroquinolones semblent les médicaments de choix pour l’adulte.
Cependant, l’émergence récente de sensibilités faibles et même de franches résistances aux
fluoroquinolones tant pour S. Typhi que pour S. Paratyphi A restreint leur utilisation large et
indiscriminées dans les centres de santé primaires et exige d’effectuer un antibiogramme pour tous
les isolats. Si des souches locales sont connues pour être sensibles aux antibiotiques de première
ligne, comme le chloramphénicol, l’amoxicilline ou le triméthoprim-sufoxazole (particulièrement
chez les enfants), ceux-ci peuvent être utilisés en fonction des sensibilités locales aux antibiotiques.
La ceftriaxon, un antibiotique par injection (une fois par jour) est utile pour les patients souffrants de
troubles de la perception ou dont les complications empêchent l’utilisation d’antibiotiques oraux.
Un traitement court aux corticostéroïdes à fortes doses, combiné avec des antibiotiques spécifiques
et des soins symptomatiques réduit la mortalité chez les patients gravement atteints (voir 9A11 pour