1
Correction d’erreurs
Propriété: Pour corriger x erreurs il suffit que la distance
de Hamming h 2x + 1
Le code erroné doit rester plus proche du code original
que de tout autre
Exemple de code correcteur
m = 2 ; r = 3 ; M = {00111, 01100, 10000, 11011}
h = 3, on corrige une erreur
Problème :
Quelle est la valeur minimale de r permettant de corriger les
erreurs simples dans des trames de m bits de données et r de
contrôle ?
–2
r >= m+r+1 (m+r erreurs possibles sur m ou r ou pas erreur)
Exemple : m =4, r = 3
Code correcteur de Hamming
N = m + r bits rangés de la façon suivante:
x1 x2 x3 x4 x5 x6 x7 x8 x9
r1 r2 m1 r3 m2 m3 m4 r4 m5 (puissance de 2: r)
1 = 1
2 = 2
–3 = 1+ 2
4 = 4
5 = 1+ 4
6 = 2+ 4
7 = 1+ 2 +4
8 = 8
9 = 1 + 8
Valable pour un nombre quelconque de bits de donnée.
Nombre de bits de contrôle minimal pour n bits de données
À destination on recalcule les bits de contrôle. La somme des numéros
des bits de contrôle erronés donne le numéro du bit qui porte l’erreur.
•Voir TD
Utilisé pour les erreurs disque dur
x1 x3 x5 x7 x9= 0
x2 x3 x6 x7 =0
x4 x5 x6 x7 =0
x8 x9 = 0
2
Synthèse
combinatoire
But
Apprendre à synthétiser des circuits
combinatoires a partir de tables de vérité,
fonctions booléennes, tableaux de Karnaugh
Combinatoire: la sortie du circuit ne dépend
que de ses entrées et non de son passé
3
Représentation algébrique d’une
fonction booléenne
f fonction booléenne:
–B
nB
–x f(x)
Si f renvoie indifféremment 0 ou 1 on dit que f est
Φ-booléenne
La fonction f* duale de f est telle que x, f*(x) =
La représentation algébrique d’une fonction
booléenne peut s’exprimer à l’aide des 3
opérateurs de base ET OU NON
)(xf
Représentation d’une fonction
booléenne
Monôme booléen: produit de p variables booléennes
apparaissant chacune une seule fois sous forme directe
ou complémentée
Exemples: xy,xy, zxy sont des monômes booléen
alors que x +y est un monal booléen
•Forme polynomiale: somme de monômes booléens
Exemple f(x, y, z) = xy +xy +zxy
•Forme polynale: produit de monaux booléens
Exemple f(x, y, z) = (x +y) .(x +y ) .(z +x +y)
4
Propriétés de l’algèbre de Boole
(x,y,z)B3
Commutativité: x + y = y + x et x.y = y.x
Associativité: (x+y)+z= x+ (y+z) et x.(y.z)=(x.y).z
Distributivité: x.(y+z)=(x.y)+(x.z)
et x+(y.z)= (x+y).(x+z) (moins évident)
Élément neutre: x+0 = x et x.1 = x
Complémentation: x+x = 1 et x.x = 0
Idempotence: x+x = x et x.x = x
Éléments absorbants: x+1 = 1 et x.0 = 0
Propriétés de l’algèbre de Boole
(x,y,z)B3
Absorptions: x + xy = x et x. (x+y)=x
Involution: x = x
Théorèmes d’Augustus de Morgan:
x+y = x y = NOR(x,y)
x.y = x +y = NAND(x,y)
Vérification avec les TV
5
Forme canonique d’une fonction
Booléenne
1ere FC ou forme systématique de Lagrange
1ere forme Th. de Shannon:i,
f(x1,…, xn) =xi f(x1,…xi-1,0,xi+1,…, xn) +
xi f(x1,…xi-1,1,xi+1,…, xn)
Appliqué itérativement n fois :
f(x1,…, xn) = (xi ou xi)
Exemple: f(A,B)=A f(0,B) +A f (1,B)
– f(A,B)=A [ f(0,0)B+ f (0,1) B] + A [ f(1,0)B+ f (1,1) B]
f(AB)= f(0,0)AB + f(0,1)AB+ f(1,0)AB + f(1,1)AB
n
2n
Forme canonique d’une fonction
Booléenne
2eme FC ou seconde forme systématique de Lagrange
2eme forme Th. de Shannon:i,
f(x1,…, xn) = [xi +f(x
1,…xi-1,1,xi+1,…, xn)] .
[xi +f(x
1,…xi-1,0,xi+1,…, xn)]
Appliqué itérativement n fois :
f(x1,…, xn) = (xi ou xi)
Exemple: f(A,B)=[A + f(1,B)] . [ A + f (0,B)]
f(A,B)={A + [B + f(1,1) ].[ B+ f (1,0)]} . [A +…]
f(AB)=[f(1,1)+A+B].[f(1,0)+A+B].[f(0,1)+A+B].[f(0,0)+A+B]
par distributivité x+yz = (x+y)(x+z)
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