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Cette méthode est utilisée en première approche, si le solveur itératif a été retenu. Elle donne de bons résultats si
très peu de modes propres sont extraites (jusqu'à 5). On l'utilise plus souvent pour l'analyse du vent que pour
l'analyse sismique. On utilise la PCG pour l'estimation du mode propre le plus bas sur les systèmes importants.
Pour une présentation de la deuxième méthode (obtenue par analyse pseudo-mode), voir 3.5.
Itération en blocs (BLSI)
Cette méthode [1,3] est plus générale que la Méthode Lanczos, car elle accepte tous les types de matrices de
masses (voir 3.2) et peut analyser des structures de façon individuelle. Les itérations dans un bloc de taille
constante avec exclusion immédiate de vecteurs convergents et addition de nouveaux vecteurs initiaux permet
d'accélérer les calculs par rapport à la méthode d'itération dans le sous-espace habituelle [1 à 3]. La méthode
BLSI, comme la Lanczos, peut s'appliquer pour extraire un grand nombre de valeurs propres (jusqu'à 100 ou
200).
Itération dans le sous-espace (SI)
On peut utiliser cette méthode pour analyser tous les types de matrices de masse [4] ou de structures séparées.
Cela dit, si de nombreux modes sont requis (plus de 10), cette méthode reste très lente, surtout appliquée à des
systèmes très importants.
La puissance de la méthode Lanczos [12,16,17] permet d'obtenir un grand nombre de couples propres (de 20 à
500, voire plus). Bien qu'on l'appliquera de préférence à des systèmes importants, elle induit certaines
restrictions :
• Il est impossible d'analyser des structures séparées.
• Les matrices de masses sont intégrées aux rotations ou de types homogènes
• Il est impossible d'ignorer la densité de la matière (il suffit alors d'affecter une faible densité fictive pour
contourner ces limites).
Réduction de base
Cette méthode [5] est connue sous le nom de méthode évoluée de Rayleigh-Ritz [4] ou de Bubnov-Galerkin pour
systèmes discrets. Cet algorithme permet d'obtenir des valeurs approximatives des premiers couples propres, si
toutefois certains paramètres les concernant sont connus. La méthode demande la définition des degrés de liberté
de type « maître » (MDOF - master degree of freedom) afin d’obtenir un système réduit. La procédure de
création du modèle réduit peut donc être contrôlée. Il s'agit d'un outil puissant destiné aux ingénieurs
expérimentés dans l'analyse dynamique de structures et habitués à certains types de structures au comportement
connu. Cette méthode permet d'exclure les degrés de liberté (DOF) indésirables du modèle en réduction, et
ramène le problème complexe initial (aux degrés de liberté nombreux) à une forme réduite. Ceci est possible
avec beaucoup moins de degrés de liberté (DOF). L'expérience en matière d'analyse structurelle dynamique
montre que les utilisateurs rencontrent certains problèmes quand les méthodes de réduction automatique (BLSI,
SI et Lanczos) génèrent des calculs très complexes. Par exemple, les vibrations de barres isolées peuvent
provoquer de sérieux problèmes, la recherche de couples propres se faisant automatiquement sans sélection
préalable. Ceci s'applique à la majorité des cas de structures réelles. Dans le cas contraire, ces vibrations
localisées seront contrariées par certaines contraintes non prises en compte dans l'analyse des éléments finis, ou
leur participation sera insignifiante dans le déplacement global du système. En général, pour ces vibrations
localisées, le pourcentage des masses participantes est très faible. Utiliser des méthodes exactes pour ce cas
risque d'engendre les difficultés expliquées plus haut. La mise en oeuvre de la méthode approximative de
réduction de base peut simplifier les calculs.