Thème 3 : Puissances et tensions dans le monde de la fin de la première guerre mondiale
à nos jours
Chapitre 4 : Les chemins de la puissance
1
Partie I : les Etats-Unis et le monde depuis les « quatorze points » du président Wilson
(janvier 1918)
Documents à utiliser : carte p. 220-221, carte p. 2 p. 235
Exercice amorce : Montrez que les Etats-Unis ont été une grande puissance de la Première
Guerre Mondiale à nos jours mais que cette puissance a changé.
Problématique : Comment les Etats-Unis ont-ils transformé et modelé la notion de puissance
tout au long du XX
ème
siècle en alternant entre un isolationnisme teinté de doctrine Monroe et
une vision wilsonienne du rôle des Etats-Unis dans le monde, le tout sur fond de « destinée
manifeste » ?
I. Une tentation de puissance sans engagement international (1917-1941)
A. Doctrine Monroe, mythe de la « destinée manifeste » et Pax Americana, les
héritages de la diplomatie en 1917.
Documents à utiliser : Extrait de la doctrine Monroe (Site de la Maison Blanche), la « destinée
manifeste » ou la raison de l’impérialisme américain (dictionnaire des Etats-Unis, 2011, p.
219-220), document 1 p. 224, la politique du « gros bâton » (P. Milza, Pax Americana, Les
collections de l’histoire n° 7, p. 42).
Document 1 : La doctrine Monroe du président américaine James Monroe (1823)
« Nous avons toujours été les spectateurs anxieux […] des événements qui se déroulent dans
cette partie du globe avec laquelle nous avons tant de liens et dont nous tirons notre origine.
Les citoyens des États-Unis se réjouissent de la liberté et du bonheur de leurs semblables de
l'autre côté de l'Atlantique. Dans les guerres […] européennes […] nous ne sommes jamais
intervenus et il n'est pas conforme à notre politique de le faire. […]
C'est seulement lorsque nos droits sont atteints ou sérieusement menacés que nous ressentons
l'offense ou faisons des préparatifs pour notre défense. Les événements de cet hémisphère
nous touchent infiniment de plus près. […]
À l'égard des colonies actuelles des puissances européennes, […] nous n'interviendrons pas.
Mais à l'égard des gouvernements qui ont déclaré leur indépendance […] nous ne pourrions
considérer aucune intervention d'une puissance européenne […] que comme la manifestation
d'une position inamicale à l'égard des États-Unis. »
Source : traduction du texte original, site de la Maison Blanche
Document 2 : La « destinée manifeste » ou la raison de l’impérialisme américain
Le concept de « destinée manifestée » recoupe toute la problématique liée à l’expansion et à
la conquête du continent. Apparue en mai 1845 dans un article de la Democratic Review sous
la plume du journaliste John O’Sullivan, l’expression fait référence au droit sacré des
Américains de conquérir les territoires occupés par les indigènes. D’emblée, la Providence
donne à la population blanche, la mission d’occuper et de faire fructifier la terre par des
millions d’individus. La référence biblique est constante et entérine l’idée que la conquête du
continent [américain] se fait selon un plan prédéterminé par le Très-Haut. […] La Destinée
manifeste postule que le peuple américain est élu par le Tout-Puissant pour accomplir ses
desseins. Elle puise au creuset de l’exceptionnalisme américain, lui-même hérité du
puritanisme qui faisait des premiers colons l’assemblée des Saints élue par Dieu pour ériger la
Cité idéale dans le désert américain. […] Distincte de la colonisation européenne subie par les
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Chapitre 4 : Les chemins de la puissance
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Américains, elle promeut le bien-être en faisant partager aux peuples conquis les bienfaits
d’une société fondée sur les droits de l’homme. […]
Cette conquête du continent, liée à la fierté d’être américaine, obéit à une logique
d’agrandissement du pays [ou de son influence].
Source : Dictionnaire des Etats-Unis, 2011
Document 3 : La politique du « gros bâton »
Tous les instruments d'une politique d'expansion se trouvent ainsi réunis à l'aube du XXe
siècle. […] La justification d'éventuelles interventions militaires opérées par les marines est
purement et simplement rattachée à la doctrine Monroe à laquelle Theodore Roosevelt
1901-1909 donne une formulation élargie fondée sur de vagues alibis humanitaires : les
Américains se réservent le droit exclusif de protéger la sécurité et les biens des étrangers dans
les pays dont le régime instable pourrait rendre cette intervention nécessaire.
Citant un proverbe africain, Theodore Roosevelt lance en avril 1903 une formule qui va servir
à caractériser durablement la politique de Washington en Amérique centrale : « Parlez
doucement et portez un gros bâton [ big stick] ; vous irez loin. »
C'est à propos de la Chine, […] qu'est formulée en 1900 l'autre doctrine qui va, pendant
plusieurs décennies, constituer l'un des fils conducteurs de la politique américaine : celle de la
« porte ouverte ». […] L'Amérique [ici au sens des Etats-Unis] s'érige […] donc en
championne de l'anticolonialisme et d'autre part en arbitre des intérêts rivaux dans les pays
qu'elle entend maintenir ouverts à tous les investisseurs commerciaux.
Attitude parfaitement conforme aux intérêts des États-Unis, auxquels la puissance et le
dynamisme de leur économie confèrent dès cette période, en l'absence d'entraves douanières,
un avantage considérable sur les concurrents européens. Mais aussi moyen pour l'Amérique
de se réconcilier avec elle-même et avec son histoire, en affichant l'image restaurée de la
patrie des droits de l'homme et de l'autodétermination des peuples dans un monde auquel elle
s'offre en modèle.
Se trouvent ainsi rassemblés à la veille du premier conflit mondial la plupart des ingrédients
qui vont nourrir, pendant plus d'un demi-siècle, le consensus de politique étrangère : refus du
colonialisme, respect proclamé de la souveraineté nationale, rejet de toute ambition
territoriale, volonté de diffuser une technologie de pointe vecteur du modèle américain. Telle
est la mission que la providence a assignée aux États-Unis : promouvoir par l'exemple et
non par l'engagement direct dans les affaires du monde la Pax americana. Le
déclenchement de la guerre européenne en août 1914 remet brusquement en question cette
vision.
Source : P. Milza, Pax Americana, Les collections de l’histoire n° 7, p. 42-43
Questions :
1. Quels sont les héritages de la politique extérieure des Etats-Unis lorsque ceux-ci entrent
en guerre en 1917 ?
2. Quels sont les fondements diplomatiques de leur puissance jusqu’alors ?
3. Pourquoi entrent-ils en guerre alors que la doctrine Monroe va à l’encontre de cette
intervention ?
B. L’échec de l’interventionnisme wilsonien après la Première Guerre mondiale :
Documents à utiliser : document 2 p. 224, documents 3 et 5 p. 225, la new diplomacy
wilsonienne (L. V. Smith, Wilson était-il un idéaliste, Les collections de l’histoire, 56, p.
16-18), document 4 p. 223.
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Document 1 : La new diplomacy wilsonienne
Aux yeux de ses détracteurs, le « wilsonisme » constituait un amalgame incohérent de
principes flous. Le problème de ce système n'était pourtant pas son incohérence, mais son
radicalisme. Wilson poussa le libéralisme anglo-américain du XIXe siècle vers sa conclusion
logique, et fit de l'individu rationnel et responsable le lieu même de la souveraineté.
L'individu souverain constituait la composante élémentaire de toutes les configurations
politiques, du local à l'international en passant par la nation. C'était le sujet nécessaire à l'idée
même d'auto-détermination, le « self-government ». Le concept du « droit des peuples à
disposer d'eux-mêmes » émergea en grande partie en réponse aux efforts déployés par les
bolcheviques pour saper les empires européens. […]
Pour Wilson, c'était l'existence de pactes illégitimes, liant les nations d'Europe à des intérêts
égoïstes, qui avait mené à la guerre en 1914. Aussi considérait-il qu'un pacte nouveau,
légitime et universel, mettrait fin non seulement à la Grande Guerre, mais aussi à quelque
guerre que ce soit, et ce pour toujours.
Un monde lié par des pactes planétaires révolutionnerait les relations internationales. La
doctrine wilsonienne cherchait à ôter la gulation du système des mains des États pour la
confier au vrai souverain : une communauté transnationale composée d'individus
politiquement semblables. […]
Paradoxalement, le wilsonisme comportait aussi une théorie de la puissance de l'État en
général, et de la notion de grande puissance en particulier. Wilson ne considérait pas que la
concentration des pouvoirs soit un problème en soi, qu'elle se manifeste entre les nations ou
au sein de ces dernières.
Selon lui, la difficulté résidait davantage dans l'utilisation du pouvoir. […] De même, il était
légitime d’établir une paix reconnaissant la primauté des grandes puissances. […]Un groupe
restreint d'individus puissants pouvait donc modeler la paix, à condition qu'il le fasse en
accord avec la volonté présumée de la communauté mondiale.
Assurément, Wilson considérait la SDN comme une entité supérieure à la somme des
souverainetés nationales qu'elle comprenait. […]
Source : L. V. Smith, Wilson était-il un idéaliste, Les collections de l’histoire, n° 56, p. 16-18
Questions :
1. Sur quels fondements repose la new diplomacy wilsonienne ?
2. Quelle est la vision de la paix mondiale mise en place par Wilson et sur quel organisme
repose-t-elle ?
3. Quelles sont les raisons qui expliquent que les Etats-Unis n’aient pas appliqué la politique
wilsonienne ? Quelle était la principale crainte des opposants au projet de Wilson ?
4. La politique isolationniste menée par les Etats-Unis depuis 1920 persiste jusqu’à l’ère de
F. D. Roosevelt, montrez de quelle manière (aidez-vous aussi du document 3 p. 223)
C. L’économie, l’absence d’isolationnisme américain :
Documents à utiliser : l’expansionnisme économique dans les années 1920 (Cl. Folhen,
Canada et Etats-Unis depuis 1780, p. 415-416), document 3 p. 223 (loi Cash and Carry).
Document 1 : L’expansionnisme économique dans les années 1920
[…] Dans le domaine économique, les Etats-Unis ne se retranchent pas dans un
isolationnisme frileux. Ayant échangé leur statut de débiteur pour celui de créancier net à la
faveur de la Première Guerre mondiale, les Américains participent activement aux
négociations internationales qui tente de trouver une solution viable à l’épineuse question des
dettes alliées et des réparations allemandes. […] Pour réduire les tensions, le gouvernement de
Washington agit par l’intermédiaire de banquiers privés chargés de diriger les emprunts à
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Chapitre 4 : Les chemins de la puissance
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New York afin d’amorcer un cercle vertueux. […] D’une manière générale, les
investissements directs et les crédits à court terme américains facilitent le bon fonctionnement
des marchés financier et monétaire international entre 1924 et 1929. Les grandes
corporations exploitent des mines, des plantations, des usines sur tous les continents, aussi
bien dans les pays industrialisés […] que dans les régions sous-développées et même en
URSS […]. L’historienne Akira Iriye signale que « la pénétration des marchés mondiaux par
les capitaux, la technologie et les marchandises américaines a fourni une base, le fondement
économique de l’ordre international d’après-guerre ». Dans les années 1920, l’économie, plus
que la géopolitique, est perçue comme force dominante. […]
Source : Cl. Folhen, Canada et Etats-Unis depuis 1780, p. 415-416
Questions :
1. Alors que les Etats-Unis sont isolationnistes sur le plan politique, qu’en est-il sur le plan
économique ?
2. En quoi l’économie est-elle un instrument de la puissance américaine, notamment dans les
années 1920 (les années 1930 étant marquées par une crise économique mondiale ?
3. Montrez qu’en raison de l’importance de l’économie, les Etats-Unis sont en partie
intervenus dans les affaires européennes avant 1941 mais avec des clauses suspensives.
II. Une puissance globale qui se veut protectrice de la paix dans le monde (1941-1991)
A. 1941 et l’abandon de l’isolationnisme des années 1930
Documents à utiliser : document 4 p. 223, document 1 p. 226, document 3 p. 227, Roosevelt,
héritier pragmatique de Wilson (A. Kaspi, Le monde selon Roosevelt, Les collections de
l’histoire n° 56, p. 38-41)
Document 1 : Roosevelt, héritier pragmatique de Wilson
Isolationniste de raison jusqu'aux années 1930, Franklin Roosevelt engage toutes les forces
des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Il décide qu'une fois la paix rétablie les
Américains assumeront leurs responsabilités, celles d'une superpuissance.
Franklin Roosevelt est un wilsonien réaliste. […] En avril 1917, les États-Unis entrent en
guerre. Roosevelt participe, au premier rang, à la défense nationale. Il applaudit des deux
mains les « quatorze points* » de Wilson, le projet d'une Société des Nations SDN qui
instaurerait la sécurité collective, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La politique
étrangère des États-Unis repose sur des valeurs universelles, la primauté du Droit, la Justice,
la Liberté. […]Roosevelt tire les leçons de l'échec de Wilson. Il ne parle plus guère de sécurité
collective. Il ira même jusqu'à dire que la SDN n'est pas faite pour les États-Unis. […]
Franklin Roosevelt accède à la présidence le 4 mars 1933. Le pays est plongé dans la
tourmente. […] C'est le temps du new deal. Plus encore qu'auparavant, les États-Unis se
replient sur eux-mêmes. […]
Source : A. Kaspi, Le monde selon Roosevelt, Les collections de l’histoire n° 56, p. 38-41
Document 2 : Une suspension progressive de l’isolationnisme
[…] Roosevelt n'ignore rien de ce qui se passe en Europe, qu'il s'agisse des succès du nazisme
et du fascisme ou des faiblesses des démocraties. Il n'est pas indifférent, non plus, aux
ambitions d'un Japon militariste qui désire dominer la Chine et, peut-être même, l'Asie
orientale. Il n'empêche que la reconstruction de l'économie américaine, la sauvegarde de la
démocratie aux États-Unis, les formes nouvelles de la solidarité sociale occupent son esprit.
Sous le poids des circonstances, Roosevelt oublie le reste du monde.
Thème 3 : Puissances et tensions dans le monde de la fin de la première guerre mondiale
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Chapitre 4 : Les chemins de la puissance
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C'est aussi son intérêt politique. L'air du temps le pousse à devenir un isolationniste de raison.
Au Congrès comme dans l'opinion publique, l'intervention américaine dans la Grande Guerre
est maintenant condamnée. […] Les idéaux américains ne sont pas respectés. « Les associés »
d'hier n'expriment aucune reconnaissance. Ils ne remboursent pas les dettes qu'ils ont
contractées pour poursuivre le combat. Non, décidément, il ne faut pas que les États-Unis
tombent, une fois de plus, dans le piège. […]La guerre éclate en Europe. Surprise parmi les
plus endurcis des isolationnistes. Roosevelt, lui, s'y attendait et avait autorisé que Français et
Anglais passent des commandes d'armements. D'ailleurs, il encourage ses compatriotes à
rester neutres « en actes », pas « en pensées » comme l'avait dit Wilson en 1914. Roosevelt
soutient le camp des mocraties. Il sait que les États-Unis ne pourront pas pratiquer très
longtemps la politique de l'autruche. […] Après les élections, un pas de plus est franchi. Les
États-Unis offrent aux Britanniques le prêt-bail, des armes et des munitions qu'ils prêtent
jusqu'à la fin du conflit. Voila que les États-Unis deviennent en mars 1941 « le grand arsenal
de la démocratie ». […] Il rencontre Churchill au large de Terre-Neuve et les deux hommes
élaborent la charte de l'Atlantique du 9 au 12 août 1941. […]Lorsque l'Allemagne nazie
attaque l'Union soviétique 22 juin 1941, Roosevelt accorde aux Soviétiques le bénéfice du
prêt-bail. De plus en plus, il affiche ses positions : priorité à l'Europe, soutien à la
Grande-Bretagne.
Source : A. Kaspi, Le monde selon Roosevelt, Les collections de l’histoire n° 56, p. 38-41
Document 3 : La guerre et la paix selon Roosevelt
Le 7 décembre 1941, le raid japonais sur Pearl Harbor détruit la quasi-totalité de la flotte
américaine dans le Pacifique. […]Le spectateur engagé cède la place au belligérant.
L'Amérique jette toutes ses forces dans la bataille. La guerre est mondiale. […] Après des
années de frustrations, d'hésitations, de demi-mesures, Franklin Roosevelt devient un chef de
guerre. Libre à lui maintenant d'imaginer ce que sera le monde, une fois que les démocraties
et l'Union soviétique auront remporté la victoire. […]La priorité des priorités, l'objectif
primordial, c'est de gagner la guerre. Quand la paix sera rétablie, les Américains assumeront
leurs responsabilités, celles d'une superpuissance. La France, vaincue en 1940, ne retrouvera
pas son rang. Le Japon et l'Allemagne seront reconstruits « à l'américaine ». La Chine
occupera sans doute une place plus importante que celle qu'on lui attribue. Restent deux alliés
avec lesquels il faut compter. […] La Grande-Bretagne de Winston Churchill est l'alliée
privilégiée. Sans elle, pas d'après-guerre solide. L'Europe ne peut pas reprendre vie sans que
les Britanniques y tiennent la place principale. […]Et l'Union soviétique ? Roosevelt
n'éprouve aucune sympathie pour le régime stalinien - du moins jusqu'en 1942. Il constate,
toutefois, que l'Armée rouge est indispensable pour défaire les armées hitlériennes. Il croit
surtout que Staline évoluera. […]Les Russes ne domineront pas l'Europe. Il faut leur faire
confiance. D'ailleurs, les États-Unis n'ont pas le choix. Ils doivent s'entendre avec l'URSS
pour que l'après-guerre ne devienne pas une autre avant-guerre. L'opinion américaine est
encore plus optimiste. […] Cependant, à son retour aux États-Unis [après Yalta], Roosevelt a
bien compris que l'entente avec l'URSS est très fragile. Il nourrit peu d'illusions. Staline ne
cédera rien en Europe et tâchera d'établir un glacis stratégique aux dépens de la démocratie.
L'après-guerre n'instaurera pas la paix éternelle et universelle.
Source : A. Kaspi, Le monde selon Roosevelt, Les collections de l’histoire n° 56, p. 38-41
Questions :
1. Quelles les raisons qui poussent progressivement Roosevelt à abandonner l’isolationnisme
envers l’Europe ? Quelles sont les différentes étapes de cette rupture progressive ?
2. Quel est l’événement déterminant qui fait rompre les Etats-Unis avec l’isolationnisme ?
3. Quelle est la vision du conflit et de la paix défendue par Roosevelt ? Est-il pour autant
certain d’y parvenir ?
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