1.2.2. Une écrasante puissance financière
cf carte p 78-79 : Les Etats-Unis, moteur de l’économie
mondiale
Les Etats-Unis sont la première place boursière
mondiale. Toute grande firme mondiale doit être cotée
aux USA. Le Dow Jones concerne surtout les produits
traditionnels (automobile, acier, pétrole…) tandis que le
Nasdaq cote les nouvelles technologies (informatique…).
La puissance financière est aussi celle du dollar,
devise des transactions internationale.
La capacité financière des grandes firmes
américaines est souvent supérieure à celle des Etats.
(50% des 500 premières FMN mondiales sont
étatsuniennes) La puissance de ces sociétés réside dans
leur globalisation, formant des réseaux mondiaux dont
les décisions sont prises dans les sièges sociaux aux Etats-Unis.
On parle désormais d’« America bis » pour désigner la présence économique des Etats-Unis hors de leur
territoire matérialisée par les FMN et les IDE.
1.2.3. La première agriculture du monde
cf tableau 3 p.115 : le leadership agricole
Ils sont au premier rang mondial dans de nombreux
secteurs de l’agriculture (maïs) et de l’industrie, principalement
dans la high-tech (aéronautique).
Le secteur agricole américain est le plus puissant du monde,
tant au niveau des productions que de l'industrie
agroalimentaire (25% de la production mondiale). Ils assurent
plus de 80 % de la production mondiale de soja, maïs et coton.
Les prix mondiaux du blé, du soja ou du maïs sont fixés par
le Board of Trade. à Chicago.
Aujourd’hui les USA s’imposent à nouveau comme un géant
industriel dans les secteurs traditionnels (automobile, chimie...) et de haute technologie (informatique,
biotechnologies…).
1.2.4. Un géant commercial cf carte p 11-113 : Les Etats-Unis, moteur de l’économie mondiale
Les Etats-Unis sont les premiers exportateurs et surtout les premiers importateurs (22% du total mondial),
ce qui leur permet d’imposer les règles du jeu de l’économie internationale.
Leur puissance commerciale se traduit par des flux intenses, en particulier vers les autres pôles de la Triade
et vers l’Amérique Latine, « leur chasse gardée » (principalement avec le Mexique partenaire de l’ALENA : 90%
des exportations mexicaines se font à destination des USA). Le marche des NPI asiatiques prend aussi un rôle
croissant : Dragons et Tigres, mais aussi la Chine (3ème fournisseur des USA en 2008), Le Moyen-Orient reste
aussi un partenaire incontournable avec le marché des hydrocarbures.
80% des produits échangés sont des produits manufacturés (machines outils, automobiles, produits high-
tech). Les Américains exportent également des produits agricoles et des services (20% des exportations
mondiales : assurance, banque, communication).
1.3. Une influence culturelle inégalée
Les États-Unis se sont construits sur un genre de vie «américain» devenu l'American way of life. Cette
culture procède de valeurs propres à l'Amérique, notamment l'idée que le futur est préférable au passé.
Européenne au départ, cette culture est aujourd’hui largement métissée par celle des noirs, puis des
Latinos, affirmant leur propre identité au sein de l'Union. Elle s'imprègne aussi des apports asiatiques, de plus
en plus présents.
On peut parler d'une culture mondiale où le modèle américain semble s'imposer par des repères identitaires
intégrant de nombreux apports extérieurs: alimentation, vêtements, mode sportive, rap, etc., ce qu'on appelle
aux États-Unis la «Pop Culture», la culture populaire.
Les États-Unis sont leaders dans le monde au niveau des médias. Cet impérialisme culturel ne cesse de
s’amplifier depuis 1945. New York et Atlanta (siège de CNN) sont les pôles majeurs des médias américains qui
diffusent dans le monde entier via les satellites de télécommunication.
Le cinéma américain est devenu une industrie puissante, mondiale, avec des records d'investissements pour
certains films et générant des chiffres d’affaires exorbitants (Matrix Reloaded : 2 milliards de dollars).». Le
mythe Hollywood a fait de la Californie la région phare du cinéma dans le monde. On retrouve cet impérialisme
dans la musique américaine.
Enfin, la révolution Internet met les États-Unis dans une position de puissance jamais atteinte par aucun
autre État. Cette puissance relaie la domination économique et culturelle. Internet est certainement devenu un
moyen culturel à part entière au service des États-Unis.