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page 4 « Toxicologie Génétique : Essais de Mutation Létale
Récessive liée au Sexe chez Drosophila melanogaster »
Niveaux d’exposition
Pour l'évaluation initiale du pouvoir mutagène, on utilise une seule exposition à la
substance d'essai, cette exposition correspondant à la concentration maximale tolérée ou, si
possible, à celle qui produit quelque indice de toxicité. Si l'essai est utilisé comme méthode de
vérification, on doit employer au moins deux niveaux d'exposition supplémentaires.
Témoins
On doit inclure des témoins négatifs (et, le cas échéant des témoins pour le véhicule).
Cependant, si des données appropriées sont disponibles sur des essais témoins réalisés
antérieurement dans le laboratoire, il n'est pas nécessaire d'effectuer des essais témoins en même
temps que les essais réels.
•E x é c u t i o n d e l ' e s s a i
Des mâles de type sauvage (âgés de 3 à 5 jours) sont traités avec la substance d'essai, puis
accouplés individuellement à un excès de femelles vierges de la souche Muller-5 ou d'une autre
souche marquée de façon appropriée (avec des chromosomes X à inversions multiples). Les
femelles sont remplacées par d'autres femelles vierges tous les deux ou trois jours afin de couvrir
le cycle entier des cellules germinales. Dans la progéniture de ces femelles, on dénombre les effets
létaux correspondant aux effets sur le sperme mature, sur les spermatides dans leur phase moyenne
ou finale, sur les spermatides dans leur première phase, sur les spermatocytes et sur les
spermatogonies au moment du traitement.
On accouple individuellement (c'est-à-dire une seule femelle par récipient) les femelles
hétérozygotes F1, obtenues par les croisements décrits ci-dessus, avec leurs frères. Chaque groupe
de la génération F2 est examiné pour l'absence de mâles de type sauvage. S'il se trouve qu'un
groupe provient d'une femelle F1 porteuse d'un gène létal dans le chromosome X parental (c'est-à-
dire qu'on n'observe pas de mâles porteurs du chromosome traité), on doit tester les filles de cette