ÉLECTRICITÉ Rapport du contrôle de concession 2014 Données 2013 Edité en octobre 2015 Sommaire 1 Préambule - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 4 1.1bL’organisation de la distribution publique d’électricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 1.2bLe rôle des collectivités locales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 1.3bLes missions du SIEIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 2 Le contrôle de la concession - chiffres 2013 - - - - - - - - - - 7 2.1bLa concession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 2.2bLa qualité de l’électricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 2.3bLa performance des réseaux HTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 2.4bLes investissements du concessionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 2.5bLe patrimoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 concession.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 2.6bLe résultat d’exploitation de la concession 2.7bLes usagers de la concession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 2.8bLes services du distributeur aux usagers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 2.9bLes usagers abonnés aux tarifs réglementés de vente . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 3 Les actions de contrôle - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -42 - 42 3.1bLe constat d’entretien des réseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 3.2bLe projet de création d’un poste source à Fondettes Fondettes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43 3.3bLes contrôles relatifs aux immobilisations comptables . . . . . . . . . . . . . . . . .45 3.4bLa réhabilitation des postes de transformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 ANNEXES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 53 ANNEXE 1 Détail de l’audit des réseaux HTA et BT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 ANNEXE 2 La campagne de mesure des tensions sur le territoire de la concession . . . . . .57 ANNEXE 3 Réseaux et postes de distribution impactés par les chutes de tension . . . . . . .60 4 GLOSSAIRE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 62 2 Editorial L ’édition édi i 2014 du d rapport de d contrôle apporte cette année encore la démonstration que le contrôleur communal doit rester mobilisé pour s’assurer de la bonne exécution du cahier des charges de concession. Des zones de fragilités demeurent sur les réseaux et des questions restent posées à plus long terme sur le niveau d’investissement indispensable au renouvellement des ouvrages. Le seuil réglementaire du nombre des micro-coupures dans l’évaluation de la qualité de fourniture reste important et permet de porter une appréciation sans rapport avec la réalité vécue par les usagers. Certaines orientations arbitraires comptables et financières de l’exploitant faussent l’économie du contrat de concession. Pierre-Yves Ma Masson asson Agent assermenté é du contrôle communal comm munal des distributions d’énergie d électrique et de gaz ga az et de la l’électricité taxe sur l’électricit té Ainsi malgré la qualité de ses intervenants et des prestations réalisées, des divergences demeurent avec notre concessionnaire. Fort de ces constats, le SIEIL, autorité concédante, audite ses réseaux publics de distribution d’électricité et contrôle en permanence l’amélioration de la qualité de l’électricité pour les usagers des 276 communes de la concession. Ce rapport constitue la synthèse du contrôle annuel réalisé en 2014 pour l’exercice 2013. 3 1 Préambule 1.1 L’organisation de la distribution publique d’électricité Il est essentiel de comprendre comment s’articule le système électrique français de son origine aux lois qui le régissent en 2015 pour avoir une bonne lecture des éléments juridiques, techniques et financiers de ce rapport. Le cadre réglementaire de l’organisation de la distribution publique de l’électricité a beaucoup évolué au fil du temps pour renforcer le rôle des collectivités locales et leur donner de nouvelles missions. Le fil conducteur de l’énergie trouve son origine à la fin du 19e siècle avec la nécessité d’organiser la distribution (“l’amenée”) de l’énergie électrique à tous les usagers. Avec la loi du 15 juin 1906, les communes deviennent propriétaire de leurs réseaux d’électricité. Elles sont dotées d’un pouvoir concédant et peuvent ainsi établir des conventions avec un concessionnaire autour d’un cahier des charges fixant les droits et les obligations des deux parties. Beaucoup se regroupent en syndicats dont certains à cadre départemental ou interdépartemental. La gestion du service public est parfois assurée en régie. Toutefois, la construction des réseaux de transport et de distribution obéit à une logique de rentabilité. Les zones rurales à faible densité de population n’intéressent pas les investisseurs privés car les potentiels de consommation sont faibles. 1.2 Le rôle des collectivités locales Avec la loi du 8 avril 1946, l’Etat crée EDF et nationalise la quasi-totalité des entreprises de production, de transport et de distribution de l’électricité mais reconnait la spécificité des entreprises publiques locales, qu’il s’agisse de régies ou de SICAE. Cette loi impose en même temps aux communes un concessionnaire national unique pour la distribution de l’électricité, leur ôtant toute possibilité de choix. Cependant, l’Etat instaure un garde-fou au moyen de l’article 36 de la loi qui dispose que les collectivités locales sont dotées de droits fondamentaux : • Le pouvoir de contrôle du concessionnaire, • La propriété des ouvrages, • La prérogative de maîtrise d’ouvrage de travaux sur les réseaux. 1.3 Les missions du SIEIL Le Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire (SIEIL) a ainsi été créé par les communes pour gérer leur patrimoine et leurs réseaux d’électricité. Le SIEIL est de fait l’autorité organisatrice du service public de distribution de l’électricité sur le territoire des 276 communes d’Indre-et-Loire (hors Ville de Tours) qui lui ont transféré cette compétence : 243 communes rurales et 33 communes urbaines (répartition établie à la date de signature du cahier des charges de concession le 25 novembre 1992). Le SIEIL, autorité concédante, propriétaire des ouvrages des réseaux publics de distribution, veille à la qualité de la distribution de l’électricité sur les réseaux de ce territoire d’une superficie de 6092 km2. Pour surveiller ses réseaux et assurer les missions de contrôle communal des distributions publiques d’énergie, le SIEIL dispose d’agents habilités par son Président et assermentés par le tribunal de Grande instance de Tours. 4 1.3.1 • Le contrôle de concession L’autorité concédante a pour obligation de vérifier le respect par le concessionnaire des dispositions du contrat de concession et de contrôler sa bonne exécution comme le dispose l’article 32 - A du cahier des charges de concession. Le contrat de concession a été signé avec Electricité de France (EDF) le 25 novembre 1992 pour une durée de 30 ans avec une date de prise d’effet au 1er janvier 1993. Il prendra fin le 31 décembre 2022. A la suite de la modification structurelle d’EDF le contrat de concession est désormais porté, d’une part, par Electricité Réseau Distribution de France (ERDF) sur toute la partie gestion et exploitation des ouvrages concédés et, d’autre part, par EDF Branche Commerce pour la partie usagers abonnés aux tarifs réglementés de vente. Préambule Le contrôle de l’activité s’articule autour de 4 axes de travail : • le contrôle des données du compte-rendu annuel d’activité du concessionnaire (CRAC) ; • le contrôle ponctuel des données sous forme d’audits annuels ; • le contrôle au quotidien effectué tout au long de l’année 2013 ; • les enquêtes menées auprès de plusieurs sources de renseignements. 1.3.2 • Les actions de contrôle au titre de l’exercice 2013 • Le compte-rendu d’activité du concessionnaire (CRAC) : Le contrat de concession prévoit que le concessionnaire (ERDF) présentera chaque année à l’autorité concédante (le SIEIL), un compte-rendu de son activité comme le dispose l’article 32 - C du cahier des charges de concession. Le concessionnaire a été invité à présenter ses données chiffrées dans les locaux du SIEIL le 27 juin 2014. Les chiffres remis correspondent aux données de l’exercice 2013. • Les audits ponctuels 1. Du concessionnaire ERDF Le Pôle Energie Centre a procédé à un contrôle ponctuel de la comptabilité du concessionnaire. L’audit a été mené le 2 juillet 2014 dans les locaux du Syndicat départemental d’énergies d’Eure-et-Loir par les agents assermentés du contrôle du Pôle Energie Centre. Cette vérification avait pour but de faire un point précis avec ERDF sur l’intégration des opérations de raccordement du point de vue comptable dans les comptes du concessionnaire ERDF et ce en fonction de l’origine de financement des ouvrages (concessionnaire, AODE, tiers,…). Un second audit sur la gestion technique et comptable des usagers du service public d’électricité a été mené par le SIEIL dans les locaux du concessionnaire, le 3 juillet 2014. Des compléments d’information ont été demandés au concessionnaire en séance. Les éléments de réponse ont été adressés au SIEIL, le 15 septembre 2014. 2. Du fournisseur d’électricité EDF - Tarifs de vente régulés par l’Etat Les contrôleurs du SIEIL ont également réalisé un audit chez le fournisseur EDF sur les données de l’exercice 2013, le 4 juillet 2014. Ce contrôle avait pour objectif d’apporter des éclaircissements sur les données fournies dans le cadre du service délivré aux usagers pour la partie fourniture d’électricité aux Tarifs Régulés de Vente (TRV) par l’Etat. Des compléments d’information ont été demandés au fournisseur en séance. Les éléments de réponses ont été adressés au SIEIL, le 18 septembre 2014. • Le contrôle au quotidien Le contrôle au quotidien consiste à veiller au respect des dispositions contractuelles décrites dans le cahier des charges de concession par le fournisseur EDF et par le distributeur ERDF. Cette activité est basée sur l’analyse et le traitement des demandes et doléances transmises par les élus et les usagers des communes. En 2013, 32 réclamations ont été initiées pour mauvaise qualité de la distribution de l’énergie électrique et 33 pour défaut d’entretien des réseaux. 400 350 300 250 209 200 150 100 50 0 de la distribution de construire Articles II-2 et 3 Réclamations entretien des réseaux Nb de courriers générés 5 Préambule Les demandes d’autorisation de construire instruites par le concessionnaire durant l’année 2013 sont également contrôlées. Relatives aux ouvrages de réseaux publics d’électricité et aux réseaux privés, elles concernent toutes les nouvelles propositions de travaux d’extension, de renforcement ou de dissimulation devant être effectuées sur le territoire de la concession. En 2013, 161 dossiers “Articles II-2 et 3” (en référence au décret n°2011-1697 du 1err décembre 2011 relatif aux ouvrages des réseaux publics d’électricité et des autres réseaux d’électricité) ont été vérifiés par les agents du contrôle. 61 ont fait l’objet d’un courrier d’observation au concessionnaire. • Les enquêtes Les enquêtes permettent de mettre en perspective les données fournies par le concessionnaire avec différents événements ayant pu y contribuer : météorologie, travaux d’entretien du réseau programmés ou non programmés, incidents... Dans ce rapport, vous sont présentés en seconde partie : >>> Le constat d’entretien des réseaux de distribution publique d’électricité de la concession réalisé par une société spécialisée dans le relevé cartographique de précision. Des anomalies connues du concessionnaire ne sont pas traitées. La non-conformité de l’élagage des réseaux aériens est l’une des anomalies recensées la plus importante. Sur 27 850 supports HTA et BT inventoriés sur 53 communes, 4 200 sont en contact avec la végétation (15 %) et 1 820 sont en mauvais état (6,5 %). >>> Le bilan de l’expertise de la méthodologie pratiquée par les entreprises délégataires en matière d’immobilisation comptable des différents financements relatifs aux opérations de raccordement. • Réaffectation des financements concédant : le concessionnaire ne communique pas le montant des financements concédant (provisions pour renouvellement et amortissements) constitués pour les ouvrages BT déposés situés en zone ER, ni pour les ouvrages non localisés (branchements et transformateurs notamment). • Recettes d’exploitation du concessionnaire : les ouvrages sont enregistrés comptablement comme étant financés par le concessionnaire. Seule une partie extrêmement minoritaire des montants facturés par ERDF aux pétitionnaires est immobilisée comme relevant d’un financement externe. • Gestion comptable des ouvrages non localisés : on constate une absence de lisibilité sur les pratiques du concessionnaire. • Données comptables ouvrage par ouvrage : les données transmises par le concessionnaire ont permis de vérifier les affectations des origines de financement et des flux de provision. >>> Le projet de création d’un poste source à Fondettes. La concession présente un déficit du nombre de postes sources par rapport à la longueur du réseau HTA et à l’augmentation régulière de la consommation d’électricité de l’agglomération tourangelle : 13 175 usagers impactés (11,63 %) sur les 117 566 concernés, hors ville de Tours. Support BT - La Ville aux Dames 6 Le contrôle 2 Le contrôle de la concession Chiffres 2013 15 131 km de réseaux électriques irriguent la concession. Le réseau HTA aérien (5 351 km) est principalement composé par des conducteurs de section ≤ à 34 mm2 (49 %) et de 54 mm2 (35 %) ce qui montre sa fragilité. Le réseau BT aérien (4 418 km) est constitué à 15 % de lignes aériennes nues (1 085 km). Leur taux d’incident est en hausse depuis 3 ans malgré des conditions climatiques particulièrement clémentes. 2.1 La concession Répartition des usagers de la concession 2.1.1 • Caractéristiques générales 8VDJHUV58b 53 % SARTHE Ussagers ER : Usagers 47 7% LOIRET-CHER MAINEET-LOIRE Joué-lès-Tours 58b5«JLPH8UEDLQG «OHFWULͤFDWLRQ Chinon (5bOHFWULͤFDWLRQ5XUDOH (5 (5b OHFWULͤFDWLRQ5XUDOH OHFWULͤFDWLRQ 5XUDOH Part des usagers en zones rurale et urbaine Les caractéristiques de la concession • Nombre de communes desservies : 276 • Population de la concession : 470 979 (population légale au 1err janvier 2014, INSEE) • Nombre d’usagers total de la concession : - selon la base “clientèle” : 253 932 - selon la base “technique” : 252 827 L’alimentation en amont de la concession • Nombre de postes source alimentant la concession : 31 • Nombre de postes source situés sur le territoire de la concession : 17 • Puissance installée alimentant la concession : 1 955 MVA INDRE VIENNE 1 Poste source 21 Postes sources Poste source Plus de 5sources 000 usagers 2 Postes Entre 1 000 et usagers 5 000 usagers Plus de 5 000 Entre et et 1 000 usagers Entre 500 1 000 5 000 usagers Entre 500 et 1 000 usagers Entre 100 et 500 usagers Moins de 500 usagers Hors concession 7 2.1.2 • Le réseau moyenne tension HTA (de 1 000 à 50 000 Volts) Caractéristiques générales • Nombre de départs HTA de la concession : 238 • Longueur moyenne des départs HTA : 35 km • Longueur du départ HTA le plus long : 154 km • Nombre de départs HTA > 70 km : 28 7 971 km 8 044 km 8 068 km 40 8 084 km 32,8 32,0 31,1 Aérien 30 70,3 % 69 % 68 % Total 66,2 % 26,1 26,7 26,9 15,1 15,4 15,4 2011 2012 2013 20 Souterrain 29,7% 2010 31 % 32 % 2011 2012 33,8 % 10 2013 Réseau aérien Réseau souterrain 0 Le réseau HTA de la concession Ages moyens par technologie de réseau HTA Point de vigilence du réseau HTA 2010 0 110 km 2011 105 km 2012 2 102 km 2013 3 94 km 0 20 40 1,4 % 1,3 % 1 047 km 129 km 1,6 % 1 178 km 116 km 1,2 % 80 100 120 0 Evolution du réseau HTA de faible section par rapport au linéaire total 1,67 % 121 km 1,3 % 60 133 km 30 60 Sur l’exercice 2013, une augmentation de puissance a été constatée sur le poste source LA PELOUSE situé sur la commune de Tours (+6 MVA), hors concession. Les fichiers de données transmis par le concessionnaire font également état d’un poste source supplémentaire situé dans le département de l’Indre (36) qui alimenterait désormais la concession en tant que secours : le poste source LA FERRANDE. 1 339 km 1,44 % 90 120 150 0 Evolution du réseau HTA en câble papier par rapport au linéaire total 31 postes sources alimentent la concession via un réseau HTA long de 8 084 km, majoritairement constitué de câbles aériens (66,2 %). 1 306 km 1,5 % 14,6 % 16,2 % 16,6 % 300 600 900 1200 1500 Evolution du réseau HTA âgé de plus de 40 ans Le réseau HTA aérien de la concession est principalement composé de conducteurs de section ≤ à 34 mm2 (49 %) et de 54 mm2 (35 %) ce qui montre sa fragilité. 59 à 95 mm2 0,9b% 49bkm 50 à 54 mm m 35b% 1b883bkm m mm 38 à 48 m 0,4b% 21bkm Fragilité du réseau aérien HTA 8 13,1 % 116 à 150 mm2 15b% 792bkm ≤ 16 mm2 0,8b% 42bkm 19 à 34 mm2 48b% 2b562bkm Le contrôle Le taux d’enfouissement du réseau HTA s’établit à 33,8 %. Ce taux reste inférieur à la vingtaine de concession à taille départementale auditée comme celle du SIEIL par le cabinet d’expertise AEC1. On comptabilise environ 31 usagers par kilomètre de réseau. Associée à ce taux d’enfouissement HTA relativement modeste, la concession compte près de 116 km de réseau HTA souterrain à isolation papier particulièrement vulnérable aux défaillances. Il est concentré sur les communes urbaines. 30 000 La commune de Joué-Lès-Tours en présente plus de 25 km, soit 21,6 %. Les caractéristiques des câbles “papier” se dégradent dans le temps (cela est lié à une migration de l’huile d’imprégnation du papier). La concentration des câbles “papier” sur quelques communes très urbaines représente un risque important en cas de cascade d’incidents. La gestion des travaux d’intervention sera difficile en termes de communication et de mobilisation de moyens. Communes dont la longueur des câbles souterrains à isolation “papier” est supérieure à 500 m 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 SA JO UÉ INT -L ÈS -P IER -T OU RE RS -D ES -C O SA RP SA S INT INTAV -C YR ER CH TIN -S AM UR BR -LO AY IRE -L ÈS -T OU RS AM BO ISE LA RIC HE CH L OC ÂT HE EA US RE NA UL T CH IN MO ON DE NT SC LO AR UIS TE -S S UR -LO IRE BO NA UR ZE GU LL EIL ES -N ÉG RO N RIC HE LIE U BL ÉR É LA N GE CH A EN IS ON PO CE AU CÉ -S X UR -C ISS BE MO E AU NT LIE BA UZ ON LÈ SLO CH ES 0 L’analyse du fichier d’incidents remis annuellement ne permet pas de connaitre le type de câble concerné par les incidents des réseaux aériens et souterrains. Seule la mise à disposition de la localisation des incidents aurait permis d’apprécier la répartition entre les différents types de câbles ce que refuse de communiquer ERDF. Le réseau HTA de la concession est relativement âgé (âge moyen de 26,9 ans). 16,6 % des lignes ont de plus de 40 ans. En particulier, le réseau HTA aérien est en moyenne âgé de 32,8 ans. Face à cette situation, la politique industrielle du concessionnaire est d’opérer un renouvellement partiel des ouvrages HTA aérien au moyen d’opérations de maintenance lourde dénommées “prolongation de la durée de vie”. Celles-ci ont pour objet de ne renouveler que les accessoires les plus défaillants (attaches, isolateurs, armements, supports, etc.). Cette stratégie, présentée par ERDF comme étant la démarche la plus optimale au niveau technico économique, n’empêche pas le vieillissement du réseau HTA déjà important. En 2013, le concessionnaire a lancé 4 affaires de ce type sur la concession en investissant 435 000 €. La moitié a été réalisée sur le départ Marcilly, notamment sur la commune de Villiers-au-Bouin. Le SIEIL doit donc rester vigilant face au risque d’obsolescence de son patrimoine HTA dans le futur. AEC (Audit Expertise Conseil) est né de la volonté de la F.N.C.C.R (Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies) de mettre à la disposition des collectivités territoriales et de leurs groupements des compétences spécialisées et indépendantes. AEC est une structure constituée d’experts (ingénieurs, économistes et juristes), spécialisée sur l’évaluation de la qualité de la distribution de l’électricité - 18 rue de la Pépinière - 75008 PARIS. La prestation réalisée par l’AEC lui a été commandée après consultation dans le cadre d’un marché public groupé avec le Pôle Energie Centre. 1 9 2.1.3 • Le réseau basse tension BT (de 50 à 1 000 Volts) Caractéristiques générales • Part des réseaux BT en zone ER : 67,3 % • Taux d’enfouissement en zone ER : 28,6 % • Nombre de départs BT : 20 281 0 6 956 km 6 993 km 18,2% 7 023 km 17,3 % 7 047 km 16,4 % 60 15,4 % 0 53,4 54,3 27,6 27,9 28,2 Aérien nu 50 34,5 % 0 35,5 % 36,5 % 37,3 % 0 40 30 0 0 52,4 47,3 % 2010 47,2 % 2011 47,2 % 2012 47,3 % 20 26,4 25,0 19,8 19,0 2013 Total Torsadé Souterrain 10 Taux réseau souterrain Taux réseau aérien torsadé 0 Taux réseau aérien nu Le réseau BT de la concession 2011 2012 2013 Ages moyens par technologie de réseau BT Les âges moyens du réseau BT présentés sur le graphique ci-contre sont à considérer avec prudence, leur datation étant approximative. En effet, 20,1 % d’entre eux sont datés de 1946. Point de vigilence du réseau BT 2011 1 286 km 12,5 % 2012 2 281 km 277 km 2013 3 0 201 11 2011 922 km 12,2 % 201 12 2012 869 km 12,0 % 2013 201 13 50 100 150 200 250 300 0 Zone Urbaine (RU) Zo 805 km 18,4 % 17,0 % 10,6 % 2010 0 740 km 2011 1 699 km 10,0 % 2012 2 659 km 9,4 % 2013 3 610 km 8,7 % 200 400 600 800 1000 0 100200300400500600700800 Zone Rurale (ER) Répartition du réseau BT aérien nu Le réseau BT est long de 7 047 km, majoritairement constitué par des réseaux aériens (62,7 %). Le taux d’enfouissement (37,3 %) a augmenté de +2,8 % depuis 2010. Les communes avec les taux d’enfouissement les plus élevés sont principalement situées sur l’agglomération tourangelle. Près de 20 % des lignes BT présentent une datation arbitraire et fictive positionnée par le concessionnaire à l’année 1946, ce qui altère le suivi de leur âge réel. En effet, le SIEIL observe qu’aucune analyse fiable de l’âge du réseau BT n’est possible, compte tenu de l’état de la comptabilité tenue par le concessionnaire. Le Syndicat considère que l’âge du réseau BT doit être reconstitué par un inventaire technique précis des technologies mises en œuvre et communiqué à l’autorité concédante. 10 19,6 % Evolution du réseau BT aérien de faible section Le réseau de distribution d’électricité est constitué à 15,4 % de lignes aériennes nues sensibles aux aléas climatiques (1 085 km). Leur taux d’incident est près de 6 fois supérieur aux autres technologies sur la concession, et en augmentation depuis 3 ans. Leur quantité est non négligeable au regard de la moyenne de 11,5 % constatée sur la vingtaine de concession de taille départementale auditée comme celle du SIEIL par le cabinet d’expertise AEC. Ces linéaires sont situés pour les 3/4 en zone rurale où le rythme de leur résorption s’établit à 64 km/an, contre 4 km/an en zone urbaine. Parmi ces lignes aériennes nues, le réseau basse tension de faible section, qui présente une fragilité accrue, représente 8,7 % des réseaux BT sur la concession (610 km), soit un taux bien supérieur à la moyenne constatée par l’AEC de 5,1 %. Le contrôle Taux d’enfouissement des réseaux HTA SARTHE Saint-Pierre-des-Corps (max. avec 95,9%) Joué-lès-Tours (81,9%) Amboise MAINEET-LOIRE LOIRET-CHER Taux de réseau BT aérien nu Chinon Loches Marçay (56,2%) (min. avec 0,3%) INDRE VIENNE 100 % Entre 75 et 100 % Entre 50 et 75 % Entre 25 et 50 % Moins de 25 % Nul Joué-lès-Tours (81,9%) Amboise (54,9%) MAINEET-LOIRE Chenonceaux les Essards Hors concession (max. avec 56,1%) (min. avec 0%) LOIR- Taux d’enfouissement des réseaux BT Amboise VIENNE LOIRET-CHER MAINEET-LOIRE INDRE Saint-Pierre-des-Corps (44,8%) Plus de 50% Entre 40 et 50% Entre 30 et 40% Entre 20 et 30% Entre 10 et 20% Moins de 10% Avoine (max. avec 78,9%) Marçay (min. avec 4%) INDRE VIENNE 100 % Entre 75 et 100 % Entre 50 et 75 % Entre 25 et 50 % Moins de 25 % Nul Hors concession 11 2.1.4 • Les postes de transformation électrique HTA/BT Les postes HTA/BT 0 10 372 10 425 10 474 10 523 0 2 807 2 917 3 032 3 163 0 1 042 1 035 1 034 1 030 6 520 6 470 6 407 6 330 0 Urbain 2b437 23,2b% b% Rural 8b086 76,8b% 0 0 2010 2011 Postes sur poteau 2012 2013 Postes maçonnés Postes préfabriqués Evolution de la répartition des postes HTA/BT 27 108 81 2010 201 0 2010 2011 201 2011 2012 201 2 2012 74 26 100 72 26 98 HTA/BT en forme de tour. Elles sont 95 en cours de suppression. 69 2013 201 3 2013 0 20 En rural 40 Répartition des postes selon les régimes urbain et rural sur le dernier exercice 60 26 Les cabines hautes sont des postes 80 100 120 En urbain Evolution de la répartition des cabines hautes selon les régimes urbain ou rural La concession compte 10 523 postes de distribution HTA/ BT. Les transformateurs électriques sont essentiellement aériens de type H61 (6 330 postes sur poteau), soit plus de 60 % des ouvrages. Le raccordement des nouveaux usagers et les opérations d’adaptation en charge ont amené le nombre de poste HTA/BT à croître de 49 unités en 2013. Les technologies préfabriquées sont privilégiées dans les mises en service constatées depuis 4 ans. Le nombre des postes HTA/BT augmente légèrement sur la période 2008-2013 : + 2,9 %. 2.1.5 • Les appareils de comptage Les données fournies par le distributeur concernant les appareils de comptage ne sont pas cohérentes entre 2012 et 2013, avec notamment une hausse de 79 % du volume des compteurs de type électronique. ErDF ayant installé 90 027 compteurs Linky sur la concession à fin 2013, ils semblent désormais comptabilisés comme des compteurs électroniques. 12 Le déploiement des compteurs communicants Linky sera réalisé entre 2015 et 2021 au plan national. Depuis fin 2012, suite à l’expérimentation qui s’est déroulée sur la concession du SIEIL, environ 1/3 des compteurs C5 (puissance ≤36 kVA) a été remplacé par des compteurs Linky. Le contrôle Les appareils de comptage 00 258 192 135 13 35 225 33,1% 80 60 256 56 139 65,1% 75 7 533 29,3% 40 37,6% 20 0 34,9% 2012 Electomécaniques 2013 Electroniques Linky Nombre total de compteurs C5 Evolution de la typologie des appareils de comptage de la concession, pour les usagers C5 LINKY, un compteur communicant qui permet à : ErDF - d’automatiser les relevés de consommation ; - d’intervenir à distance. EDF - de supprimer les factures estimées ; - d’établir des offres tarifaires horo-différenciées ; - de proposer de nouveaux services. Compteurs monophasés Compteur électromécanique Compteur électronique Compteur Linky C Li k (AMM) Compteur électronique Compteur Linky (AMM) Compteurs triphasés Compteur électromécanique * La fiabilité des données de 2013 est, à ce jour, en cours d’analyse par le concessionnaire. Notamment la hausse de +79 % du volume de compteurs électroniques. 13 2.2 La qualité de l’électricité En 2013, le temps de coupure moyen par usager de la concession (critère B) présenté par l’exploitant est de 1,30 heure toutes causes confondues, en hausse de près de 17 minutes par rapport à 2012. Le nombre d’usagers BT coupés plus de 3 heures pour incidents ou pour travaux demeure important (38 354), chiffre en augmentation de plus de 24 % depuis 2011. La qualité de l’électricité comporte deux volets : la continuité d’alimentation et la qualité de tension. 2.2.1 • La continuité d’alimentation sur la concession La continuité d’alimentation électrique est mesurée principalement par le temps de coupure annuel moyen des usagers basse tension. Cet indicateur appelé “Critère B” inclut les coupures brèves (de 1 sec à 3 mn) et longues (supérieure à 3 mn). Critère B exprimé enb minutes Critère B incidents postes sources HIX Critère B incidents HTA HIX Critère B incidents BT HIX En 2013, le critère B de la concession présenté par l’exploitant est de 90,9 minutes toutes causes confondues (TTC) soit 1,30 heure de coupure moyenne par usager, en hausse par rapport à 2012. Critère B travaux Critère B incidents exceptionnels HIX Critère B incidents RTE HIX Critère B hors incidents exceptionnels HIX Critère B toutes causes confondues TCC enbminutes CritèrebB toutes causes confondues TCC en heures 1,22 2007 1,1 45,8 7,1 18,6 0,0 0,3 72,9 72,9 2008 1,5 63,5 11,5 29,3 0,0 0,0 105,8 105,8 1,76 2009 1,1 135,4 16,4 35,6 0,0 0,0 188,5 188,5 3,14 2010 2,5 62,1 8,4 31,3 459,8 0,0 104,3 564,1 9,4 2011 1,6 38,0 5,7 28,6 0,0 5,8 0,0 79,7 1,33 2012 2,2 39,0 8,5 23,5 0,0 1,0 74,2 74,3 1,24 2013 3,1 51,4 12,7 23,4 0,0 0,0 90,6 90,9 1,5 Critère BbTCCb: Toutes causes confondues HIXb: Hors incidents exceptionnels Selon Météo France, à l’échelle mondiale, l’année 2013 est l’une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés en 1850. Les réseaux de distribution n’ont par ailleurs pas été perturbés par des évènements météorologiques exceptionnels durant ces trois dernières années. postes Incidents poste es sources 3,1bmn Travvaux Travaux 23,4bmn 23,4b 4bmn Incidents Incid dents HTA 51,4bmn Incidents BT 12,7bmn 12,7b 7bmn Durée moyenne de coupure en 2013 critère B hors évènements exceptionnels (HIX) 14 Le contrôle Malgré des conditions météo très favorables, la courbe de tendance du temps de coupure moyen hors incidents exceptionnels (critère B) vue des usagers montre une constante dégradation sur la concession. 189 200 180 160 140 120 104 100 80 60 91 106 80 73 74 40 20 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Critère B hors incidents exceptionnels HIX en minute Courbe de tendance Critère B de la concession hors incidents exceptionnels (HIX) en minutes L’évolution du nombre de coupures HTA Concernant le temps de coupure pour incident sur la période 2007-2013, la part relative au réseau HTA (62,2 minutes) représente plus de 61 % de la valeur globale, hors incidents exceptionnels et causes dues au réseau RTE. Entre 2011 et 2013, le temps de coupure moyen par usager sur incident HTA est passé de 38 à 51,4 minutes avec notamment 13 minutes consécutives à de violents orages le 27 juillet 2013. 160 135,4 140 Ce constat milite pour une priorisation des investissements sur le réseau HTA. A titre indicatif, un incident HTA concerne en moyenne 1 000 usagers alors qu’un incident BT ne touche que quelques dizaines d’usagers. 120 100 80 60 45,8 63,5 62,1 51,4 40 20 0 2007 2008 2009 2010 38,0 39,0 2011 2012 2013 Critère B incidents HTA HIX en minutes 40 35,6 35 30 Le temps de coupure sur travaux HTA est relativement important depuis 2008, près de 24 minutes en moyenne. Le concessionnaire l’explique principalement par les conséquences des campagnes de traitement du PCB dans les transformateurs de plus de 500 ppm depuis 2010 et par une nouvelle réglementation sur l’élagage plus contraignante qui nécessiterait plus de coupures du réseau de distribution. 31,3 29,3 25 28,6 20 15 23,5 23,4 2012 2013 18,6 10 5 0 2007 2008 2009 2010 2011 Critère B travaux en minutes 15 L’évolution du nombre de coupures BT Le taux d’incidents BT pour 100 km de réseau a diminué sensiblement par rapport à l’exercice précédent (8,1 incidents pour 100 km de réseau BT en 2013 contre 9 en 2012). 700 600 500 571 451 373 344 350 6,1 % 8,1 % 6,6 % 5 4 5,5 % 5,0 % 5,0 % 3 200 2 100 0 7 8,0 % 7,6 % 8 9,0 % 6 400 300 9,0 % 9 554 513 406 10 632 626 571 incidents (Toutes causes confondues TCC) ont été répertoriés sur le réseau BT en 2013, contre 632 l’année précédente, soit une baisse de 9,65 %. 1 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre d’incidents BT 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Taux d’incidents aux 100 km L’évolution du nombre d’usagers coupés Conformément au décret n°2007-1826 du 24 décembre 2007 relatif aux niveaux de qualité et aux prescriptions techniques en matière de qualité des réseaux publics de distribution et de transport d’électricité et à ses arrêtés d’application du 24 décembre 2007, du 18 février 2010 et du 7 janvier 2013, l’usager est considéré comme mal alimenté si le nombre d’interruption longue est supérieur à 6, ou si on constate plus de 35 coupures brèves ou si la durée cumulée maximale des coupures longues dépasse 13 heures. Le décret précise toutefois, pour le dénombrement des coupures affectant le réseau public de distribution d’électricité, qu’il n’est pas tenu compte des éventuelles coupures secondaires survenant mécaniquement du fait des manœuvres normales d’exploitation ou du fonctionnement des protections automatiques du réseau, dès lors que ces coupures secondaires concernent le même incident et qu’elles surviennent moins d’une heure après le début de celui-ci. 16 Le seuil réglementaire du nombre des micro-coupures présenté par le concessionnaire ne permet donc pas de porter une appréciation en rapport avec la réalité vécue par les usagers. La concession est considérée comme mal alimentée si le pourcentage d’usagers mal alimentés est supérieur à 5 % des usagers desservis. Les valeurs présentées par le concessionnaire en appui du décret indiquent qu’aucun usager de la concession n’aurait subi plus de 35 coupures brèves durant les années 2012 et 2013. Le contrôle Rappel des seuils Décret N°2007-1826 du 24 décembre 2007 Arrêté du 10 janvier 2013 Coupures longues Nombre de coupures longues (> 3 mn) Durée cumulée (en heures) Nombre de coupures brèves (de 1sec à 3 mn) 6 13 35 2011 2012 2013 Clients au dessus des seuils CL 786 1 802 2 169 Nombre de communes concernées 15 17 28 Durée cumulée 7000 Coupures brèves 2011 2012 2013 Clients au dessus des seuils CL 867 0 0 Nombre de communes concernées 8 0 0 2011 2012 2013 Clients au dessus des seuils CL 1 700 1 499 2 979 Nombre de communes concernées 40 46 67 Sources ErDF - DQI 3 décembre 2014 6 234 6000 5000 5 606 06 4 135 4000 3000 2 081 2000 913 9 1000 0 1 183 2009 2010 1 802 2 169 Le nombre d’usagers BT subissant plus de 6 coupures longues toutes causes confondues (2 536) est en augmentation constante depuis 2011 : +177,8 %. 2013 De 2012 à 2013, le nombre d’usagers coupés durant plus de 13 heures (2 979) augmente de +98,7 %. 2 536 786 2011 2012 Toutes causes confondues Au sens du décret 24 déc. 2007 Nombre d’usagers subissant plus de 6 coupures longues (durée > 3 minutes) 3500 2 979 3000 2500 2000 1 700 1500 1 499 1000 500 En 2013, sur le départ HTA Saint-Germain de Loches, les communes de Saint-Hippolyte et de Bridoré ont été affectées par 7 coupures longues (1 par mois, à partir du mois de mai 2013). 0 2011 2012 2013 Nombre d’usagers coupés plus de 13 heures 17 Evolution du nombre d’usagers coupés 2010 0 3 909 2011 1 2 740 1,6 % 1,1 % 2012 2 3 837 1,5 % 2013 3 4 082 0,0 0,5 1,6 % 1,0 1,5 2010 25 629 2011 13 319 5,4 % 2011 6 4042,6 % 2012 16 633 2012 6 958 2,8 % 2013 20 669 2,0 Plus de 3 heures sur incident BT 0 2 10,5 % 6,6 % 8,1 % 4 6 8 10 12 5,1 % 12 314 2013 Plus de 3 heures sur incident HTA Malgré des conditions climatiques très favorables depuis 3 ans, le nombre d’usagers basse tension coupés plus de 3 heures pour incidents ou pour travaux (38 354) demeure important, chiffre en augmentation de plus de 24 % depuis 2011. 12 498 2010 0 1 4,8 % 2 3 4 5 6 Plus de 6 heures sur tous incidents 38 354 34 117 30 871 2011 2012 2013 Nombre d’usagers BT coupés plus de 3 heures en durée cumulée sur l’année, toutes causes confondues L’indicateur de continuité de fourniture (ICF) reste relativement stable depuis 2011, avec une part d’usagers hors des standards de qualité inférieure à 1 % en 2013. Pourtant, le nombre de coupures très brèves sur le réseau HTA a fortement augmenté (1 466 en 2013 contre 1 080 en 2012) +35,7 %, mais l’exploitant déclare qu’aucun usager n’en aurait subi plus de 70 dans l’année. 2500 1 928 2000 1500 1 664 1 579 1 466 1 351 1000 988 1 080 500 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre de coupures très brèves HTA L’ICF est un indicateur établi par agrégation du nombre de coupures longues, brèves et très brèves subies en moyenne par un usager de la concession. Il vaut 100 pour une alimentation continue sans coupure électrique. Coupures longues Coupures brèves Coupures très brèves 18 Très bonne qualité <1 <2 <4 Bonne qualité 1 ≤ … <1,5 2 ≤ … <5 4 ≤ … <10 Qualité moyenne 1,5 ≤ … <3 5 ≤ … <18 10 ≤ … <30 Qualité critique 3 ≤ … <6 18 ≤ … <30 30 ≤ … <70 Hors standard qualité Au moins supérieur à 1 des seuils (6, 30, 70) Le contrôle L’indicateur de continuité de fourniture (HIX) 2013 2012 SARTHE LOIRET-CHER Joué-lès-Tours Amboise LOIRET-CHER MAINEET-LOIRE Jouélès-Tours MAINEET-LOIRE Amboise Chinon VIENNE Très bonne qualité Chinon VIENNE avec 7 CL) Très bonne qualité Hors standard qualité Bonne qualité Qualité critique (proche des seuils) Hors concession Qualité moyenne 2010 25,1 , % 2011 35,6 % 2012 43,9 % 2013 40,8 % INDRE 1,7 % 2,5 % 0,8 % 25,6 % 37,4 % 0,6 % 0,4 % 22,3 % 35,9 % 1,6 % 2,9 % 23,6 % 35,9 % 2 0,5 % 21,3 , % 49,4 , % Très bonne qualité Qualité moyenne Hors standard qualité Bonne qualité Qualité critique (proche des seuils) Evolution du pourcentage d’usagers par niveau de continuité de fourniture (HIX) 80 80 79 2011 2012 2013 71 2010 Evolution de l’indicateur de continuité de fourniture (HIX) 2.2.2 • La qualité de tension distribuée aux usagers La qualité de tension mesure la tenue des réseaux aux contraintes de puissance. L’usager est considéré comme mal alimenté lorsque son point de connexion au réseau connaît au moins une fois dans l’année une tension BT à l’extérieur de la plage de variation fixée par le décret du 24 décembre 2007, à savoir 230 Volt ou 400 Volt + 10 % ou - 10 %. 19 Les contraintes de tension sur les réseaux HTA 246 départs HTA irriguent les postes de distribution électrique HTA/BT de la concession sur une longueur de 8 084 km. La longueur du départ HTA le plus long est de 153,8 km (longueur relevée sur le territoire de la concession). Le nombre de départs HTA mal alimentés (DMA) c’est-à-dire présentant des tensions supérieures à la plage de plus ou moins 5 % est vérifié annuellement. Afin de répartir la maîtrise d’ouvrage du renforcement entre les réseaux HTA et BT, le seuil de dimensionnement du réseau HTA a été déterminé à 5 % de chute de tension (CT) dans le nouveau plan de tension. 0,4 % 0,4 % 0,4 % 8,6 % 5,2 % 3,7 % 2,1 % 22 14 9 5 0 1 1 1 2010 2011 2012 2013 2010 2011 2012 2013 Evolution du nombre de départs HTA avec une CT comprise entre 5 et 7 % Evolution du nombre de départs HTA avec une CT supérieur 7 % La concession présenterait une bonne qualité de tension HTA avec près de 2,5 % des départs HTA au-delà du seuil de 5 % défini dans le plan de tension. Poste source Départ Longueur HTA en totale en contrainte mètres y Longueur de tension compris aérien “desservant” hors la concession concession (en m) Chute de Nombre tension d’usagers maximum impactés 2013 (en %) LOCHES (37) CHATILLON 19 444 19 301 143 1 2 9,27 LOCHES (37) MANTHELAN 79 008 69 142 9 866 100 1 029 5,95 CHATEAU-RENAULT (37) BONLEU 64 742 55 136 9 606 92 1 500 5,71 CHATEAU-RENAULT (37) AUTHON 96 891 95 028 1 863 104 1 016 5,39 TOURS (37) LUYNES 34 146 17 873 16 273 53 2 590 5,22 CHATILLON/INDRE (36) RACHES 60 399 53 382 7 017 69 499 5,20 44 768 419 6 636 Longueur totale des départs en contrainte supérieur à 5 % : 354 630 309 862 Le nombre de départs HTA en contrainte présentant des chutes de tension supérieures à 5 % a diminué, passant de 10 en 2012 à 6 départs en 2013. Leur longueur est 354,6 km et 6 636 usagers sont impactés par cette mauvaise qualité de tension. Le seul départ concerné par une contrainte supérieure à 7 % est le départ Châtillon-sur-Indre avec 9,27 %, mais il s’agirait d’une contrainte estivale. 20 Longueur souterrain Nb de postes HTA/BT impactés Selon le concessionnaire sa contrainte en période hivernale serait estimée bien plus faible à environ 1,4 %. Ces estimations, à caractère probabiliste, des chutes de tension HTA tiennent compte d’un scénario estival, en plus de la situation hivernale. Pour calculer la situation estivale, le concessionnaire ajoute à la situation hivernale la charge relative aux résidences secondaires. Le contrôle Le taux d’usagers considérés comme mal alimentés de 0,3 % décroît régulièrement depuis 3 ans. Ce taux s’établit notamment à 0,9 % en zone rurale. Cette évolution est notamment le résultat des opérations de renforcement menées par le SIEIL, et dans une moindre mesure par le concessionnaire (le nombre de contraintes étant plus faible en zone urbaine). Les réseaux et les postes de distribution électriques HTA/BT concernés par les chutes de tension sont présentés par commune à l’annexe 3. Les contraintes de tension sur les réseaux BT 20 257 départs BT irriguent les usagers de la concession sur une longueur de 7 047 km depuis les postes de distribution électrique HTA/BT. Un départ BT est en contrainte de tension lorsque le niveau de tension sort de la fourchette [-10 %, +10 %] de la tension nominale de 230 V, c’est-à-dire entre 207 V et 253 V. 298 293 41 56 251 45 206 23 183 2010 252 2011 242 2012 206 2013 Taux DMA toutes zones confondues Taux DMA BT RU Taux DMA BT ER Nombre de départs mal alimentés BT ER Nombre de départs mal alimentés BT RU Evolution du nombre de départs mal alimentés par zone Evolution des proportions de départs mal alimentés par zone Un usager BT est considéré comme “mal alimenté” lorsque la tension de son point de livraison sort de la fourchette [-10 %, +10 %] de la tension nominale de 230 V. 2 216 563 1 983 629 1 431 1 573 450 488 1653 943 2010 2011 1354 2012 Nombre de départs mal alimentés BT ER Nombre de départs mal alimentés BT RU Evolution du nombre d’usagers mal alimentés par zone 1123 2013 Taux CMA toutes zones confondues Taux CMA RU Taux CMA ER Evolution des proportions d’usagers mal alimentés par zone 21 Année Ce tableau présente les chiffres donnés par l’exploitant du nombre d’usagers BT mal alimentés en zones urbaines et rurales : Nombre Clients de clients mal alim. urbain urbain % Nombre Clients de clients mal alim. rural rural % Total nb Total % Total clients clients Total Total % mal alim. mal alim. Nombre Nb clients clients revu suite revu suite de clients mal alim. mal constat constat alim. SIEIL SIEIL 2007 121 038 1 235 1,02 107 870 4 027 3,73 228 908 5 262 2,30 13 749 6,01 2008 122 039 1 110 0,91 110 076 4 284 3,89 232 115 5 394 2,32 15 069 6,49 2009 126 030 1 310 1,04 112 373 3 784 3,37 238 403 5 094 2,14 14 273 5,99 2010 127 383 488 0,38 114 758 943 0,82 242 141 1 431 0,59 4 291 1,77 2011 129 314 563 0,44 116 848 1 653 1,41 246 162 2 216 0,90 6 179 2,51 2012 131 751 629 0,48 118 969 1 354 1,14 250 720 1 983 0,79 5 412 2,16 2013 132 567 450 0,34 119 237 1 123 0,94 251 804 1 573 0,62 4 697 1,87 Source ERDF - DQI 3 décembre 2014 En 2010, le concessionnaire a actualisé ses hypothèses du modèle de calcul des contraintes de tension sur le réseau. Les modifications portent sur : • Les profils de consommation de certains usagers afin de mieux prendre en compte les usages et matériels nouveaux, 6000 4500 5 262 5 394 5 094 4 284 3 784 3500 3000 4000 2500 3000 2 216 1 983 2000 2007 2008 2009 2010 1500 1 235 1 110 1 310 1000 500 2011 2012 1 653 2000 1 573 1 431 1000 2013 0 1 354 943 9 3 563 629 2011 2012 1 123 450 488 2007 2008 2009 2010 2013 Clients mal alimentés Répartition des clients mal alimentés Au regard du décret qualité qui fixe à 3 % maximum, le pourcentage de clients mal alimentés au niveau d’un département, la cartographie par commune est substantiellement modifiée. respecte le niveau fixé par la réglementation. La baisse importante résulte de la modification des paramètres de calcul. Le taux d’usagers mal alimentés sur la concession 22 4 027 4000 5000 0 • L’actualisation des historiques de températures froides de référence avec la prise en compte de chroniques statistiques longues plus récentes (1960/1990 1979/2009), • L’adaptation des réglages de la tension au niveau des postes sources (régleur en charge et tension de consigne) et des transformateurs HTA/BT (prises à vide). Afin de tester la fiabilité des simulations de calcul des chutes de tension réalisées par le concessionnaire, le Le contrôle SIEIL a fait mener par le cabinet d’expertise AEC, une campagne de mesure sur 20 points de soutirage BT de la concession. La campagne s’est déroulée sur une trentaine de jours du 18 février 2013 au 15 mars 2013. Les mesures ont été confrontées aux résultats de simulation issus de l’outil Système d’information géographique (SIG) du concessionnaire. La comparaison a permis de juger de la justesse du nombre communiqué des usagers considérés comme mal alimentés par ERDF. La synthèse des résultats obtenus a été présentée aux services de la Préfecture d’Indre-et-Loire le 21 juin 2013 lors de la conférence départementale sur l’électrification rurale pour la répartition des aides du Compte d’affectation spécial du fond d’amortissement des charges d’électrification (CAS FACÉ). Le détail de l’expertise est présenté à l’annexe 2. Les résultats font état d’un écart de 1,4 % de la tension nominale entre ces deux valeurs (mesurée et simulée), écart allant dans le sens d’une surestimation de la tension d’alimentation selon l’outil SIG du concessionnaire. De ce fait, les mesures mettent en avant une potentielle sous-estimation des contraintes de tension et donc du nombre des départs mal alimentés (DMA) et des clients mal alimentés (CMA) sur la concession. Ainsi, en s’appuyant sur le fichier du critère B de l’exercice 2013 qui indique les résultats de la simulation effectuée par le concessionnaire par départ BT de la concession, le nombre de DMA et de CMA de la concession a dû être ré-estimé en ajoutant +1,4 % à la chute de tension estimée. Cet ajout a pour conséquences d’augmenter : • le nombre de départs BT mal alimentés en contrainte de tension qui passe de 251 à 620 (+147 %) ; • le nombre d’usagers mal alimentés qui passe de 1 573 à 4 697 (+198,6 %) ; Le constat Il apparaît que les estimations issues de l’outil du concessionnaire sont peu satisfaisantes au regard de leur comparaison avec les mesures réalisées sur le terrain, avec un écart moyen de 1,4 % dans le sens d’une sur estimation de la tension sur l’outil SIG. Le nombre de départs BT et d’usagers mal alimentés reste donc important malgré les chiffres à la baisse présentés par le concessionnaire. Nombreuses réparations sur réseau HTA - Verneuil sur Indre 23 2.3 La performance des réseaux HTA Le réseau aérien HTA reste fragile et a une forte influence sur la dégradation de la continuité de l’alimentation. Le taux d’incident par type d’ouvrages HTA (aériens, souterrains) comparé à leurs longueurs respectives montre que 85 % sont dus au réseau aérien. A cette situation préoccupante s’ajoute le nombre de coupures pour travaux (hors PCB) qui a plus que doublé de 2004 à 2013. Un certain nombre de critères sont disponibles pour évaluer la performance des réseaux : • le Critère B vu plus haut est représentatif de la qualité perçue par les usagers. Il est calculé toutes origines de panne confondues ; • le Critère G permet de suivre les coupures très brèves ; • le taux d’incidents HTA des réseaux pour 100 km de réseau. Ce taux d’incident HTA est calculé pour la totalité du réseau mais ne permet pas d’analyser correctement la contribution de chaque nature de réseau aérien et souterrain aux incidents. Afin de déterminer avec plus de précision les causes d’incidents, l’observation a été complétée avec d’autres paramètres : • le nombre d’incidents par siège, • le temps moyen d’indisponibilité de l’ouvrage considéré, • l’évolution du taux d’incidents pour 100 km relative à la longueur de réseau considérée (par exemple : nombre incidents souterrains / longueur réseau souterrain). 2.3.1 • L’évolution du nombre d’incidents HTA Sur la période 2004 à 2013 les courbes de tendances montrent que le nombre des incidents aériens augmentent. 332 350 300 250 199 200 224 231 255 60 170 59 53 41 30 118 20 20 50 0 40 73 58 61 50 194 200 75 69 70 277 150 100 80 23 10 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre d’incidents réseaux aériens HTA (hors causes dues aux tiers) 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre d’incidents réseaux souterrains HTA (hors causes dues aux tiers) Le taux d’incident par type d’ouvrage HTA en valeur relative (par rapport à leurs longueurs respectives) montre que 85 % sont dus au réseau aérien Postes Post es HTA/BT 6b% Souteerrains Souterrains 9b% Aériens 85b% Taux d’incidents HTA 2013 (hors causes dues aux tiers) Sout Souterrains terrains 2b735bkm 2b73 35bkm 34b% % Longueur des réseaux HTA Ces valeurs sont à comparer avec la répartition des réseaux HTA de la concession (8 084 km). 24 Aériens 5b349bkm 66b% Le contrôle 7 Taux incident pour 100km Taux incident pour 100km La courbe de tendance du taux d’incident au 100 km montre la fragilité du réseau aérien HTA et sa forte influence sur la dégradation de la continuité de l’alimentation : 6 5 4 3 2 4,00 3,50 3,00 2,50 2,00 1,50 1,00 1 0,50 0 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Réseaux aériens HTA 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Réseaux souterrains HTA 140 Taux incident pour 100km Le nombre d’incidents de postes HTA/BT décroit après un pic en 2008 lié à une importante augmentation des incidents “Transformateurs” : 125 120 93 100 80 60 51 40 1,60 1,40 1,20 1,00 0,80 0,60 50 38 28 20 0 61 72 1,80 0,40 28 0,20 15 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre D’incidents Postes HTA/BT 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Postes HTA/BT 2.3.2 • L’évolution du temps d’indisponibilité des ouvrages Temps en minutes L’augmentation du temps d’indisponibilité des ouvrages reste préoccupante. La courbe de tendance des incidents de câbles électriques1 HTA est en progression constante. 350 318 279 300 276 250 200 150 119 206 202 201 133 124 100 50 0 84 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Temps moyen d’indisponibilité sur incident câble L’augmentation du temps d’indisponibilité des ouvrages génère plusieurs interrogations par rapport à la réactivité du distributeur et pourrait être liée : • à son organisation (ressources disponibles, impact du temps de trajet), • à des facteurs humains (qualité du diagnostic d’incident, formation incomplète des intervenants), • au dimensionnement des outils centralisés, • aux difficultés d’accès aux réseaux (broussailles, plateformes de manœuvre, appareillage de manœuvre). 1 Certains incidents ont été ôtés de la chronique analysée (période 2007 à 2013). Il s’agit des coupures longues du 10/03/2008, du 24/01/2009 (Klaus), du 9 et 10/02/2009 (Quinten) et de celles de 2010 (Xynthia) relevant d’incidents exceptionnels. 25 2.3.3 • L’évolution du nombre de coupures longues pour travaux Nombre Le nombre de coupures pour travaux (hors PCB) a plus que doublé entre 2004 et 2013. L’application stricte des règles de voisinages (dans le cas de l’élagage) n’est pas suffisante pour expliquer cette augmentation. 900 793 800 700 600 400 300 541 289 296 200 646 644 493 500 332 382 427 100 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Evolution du nombre de coupure HTA pour travaux hors tension Nota : les coupures longues travaux liées à l’application de la réglementation visant à supprimer les transformateurs pollués au PCB (Polychlorobiphényles) ont été retirées de l’historique. 2.4 Les investissements du concessionnaire Afin d’améliorer la qualité de la desserte électrique sur le territoire, le concessionnaire a investi près de 18,2 M€ en 2013, auquel s’ajoute 7,4 M€ imposés par les opérations de raccordement. Les investissements délibérés ont sensiblement augmenté entre 2011 et 2013 (de 13,2 M€ à 18,2 M€). Les prochains exercices permettront de juger de leur impact sur le critère B. 34 156 3 249 14 241 16 650 2010 Le projet des compteurs communicants LINKY déployés en Touraine a nécessité des investissements exceptionnels en 2010 de la part du concessionnaire. La forte baisse observée sur les investissements en 2011 est due au retour à un rythme d’investissements normal sur les moyens d’exploitation et les raccordements. 9 832 13 057 35 21 6 911 2011 3 649 3 747 3 332 16 25 567 23 069 20 110 14 399 93 6 244 2012 7 426 2013 6«FXULW«HQYLURQQHPHQWPRGLͤFDWLRQG̵RXYUDJH Performance réseau (renforcement, climatique, PRGHUQLVDWLRQPR\HQVG̵H[SORLWDWLRQ Logistique Raccordement Montants des investissements du concessionnaire (en k€) Réseaux HTA mis en service sous maîtrise d’ouvrage du concessionnaire 114,7 0 68,3 79,5 53,9 Renforcement 1,5 100,3 2,4 1,4 86,9 19,6 5,4 27,7 7 2011 2012 Renouvellement Longueurs HTA mises en service par nature de travaux (en km) 26 106,5 7,5 5,1 9,3 2010 81,4 2,6 9,2 4,2 2013 Extension 66,9 2010 Souterrain 112,2 2011 Aérien nu Longueurs HTA mises en service par type d’ouvrage (en km) 105,0 2012 97,9 2013 Le contrôle Réseaux BT mis en service sous maîtrise d’ouvrage du concessionnaire 27,0 4,8 4,1 7,2 6,0 6,7 26,0 25,7 9,9 5,3 7,1 7,5 15,2 2 13,0 2010 2011 Renforcement 2012 Renouvellement Longueur BT mises en service par nature de travaux (en km) 6,5 7,7 19,8 8,5 7,1 11,4 4 21,6 2013 Extension 2010 Souterrain 21,5 2011 16,1 2012 15,1 2013 Aérien nu Longueur BT mises en service par type d’ouvrage (en km) Support BT à Saint-Avertin 27 2.5 Le patrimoine A fin 2013, le patrimoine de la concession est valorisé à 689 M€, en augmentation de 27 M€ sur un an. La dette du SIEIL envers le concessionnaire est évaluée à 13,7 M€, en hausse de +1,1 M€ par rapport à 2012, soit 54 € par usagers de la concession. Le patrimoine concédé comprend l’ensemble des réseaux HTA et BT, les postes de transformation HTA/BT, les transformateurs, les branchements, les compteurs et leurs accessoires. 2.5.1 • La valorisation du patrimoine SARTHE Le patrimoine concédé est valorisé à 689 M€ à fin 2013, en augmentation de 27 M€ sur un an. Les ouvrages non localisés (branchements, transformateurs, compteurs) représentent près d’un quart de ce patrimoine, soulignant tout l’enjeu d’une plus juste localisation comptable de ces ouvrages, ce qui devrait être le cas dès 2015 pour les transformateurs. Transfformateurs Transformateurs 21b116bk€ 21b116b 6bk€ / 3,1b% Autres 13b017bk€ b € / 1,9b% Compteurs Compt teurs 37b084bk€ 37b084b 4bk€ / 5,4b% Réseau Résseau HTA 219b705bk€ 219 9b705bk€ 31,9b% Branchements Branche ements 120b307bk€ 120b30 b 07bk€ 5,4b% MAINEET-LOIRE ET-CHER VIENNE Chanceaux-près-Loches (max. avec 18 199€/usager) La Riche INDRE Valeur brute par usager Plus de 5 000 €/usager sur la concession Entre 4 000 et 5 000 €/usager Réseau Rés seau BT 220b684bk€ 220 0b684bk€ 32b% Postess HTA/BT 57b025bk€ 57b025b 5bk€ 8,3b% Entrede 3 000 et 4 000 €/usager Plus 5 000 €/usager Entre 4 000 et 5 000 €/usager Entre 3 000 et 4 000 €/usager Entre 2 000 et 3 000 €/usager Moins de 2 000 €/usager Répartition de la valeur brute par type d’ouvrage VB : 617 790 2010 VB : 641 445 VB : 661 552 Hors concession VB : 688 938 368 027 378 484 384 588 397 952 249 763 262 961 276 964 290 986 2011 Amortissement 2012 2013 2 524 2 583 2 629 2 713 2010 2011 2012 2013 VN : valeur nette comptable VB : valeur brute Evolution des immobilisations en concession (en k€) 28 Evolution de la valeur brute par usager (en €/usager) Le contrôle 58,1 % 7,2 % 57,2 44,7 4,7 % 8,5 % 48,5 45,5 5,5 % 43,0 % 38,1 %43,1 43,1 % 37,4 % 37,7 7,7 % 2010 2011 2012 2013 Evolution du taux d’amortissement des ouvrages Ré se au 41,0 % Au tre s Tra ns fo rm ate ur s Co mp teu rs Br an ch em en ts Po ste sH TA /B T 40,4 % 42,2 % BT 37,5 7,5 % 41,9 % HT A 49,0 % 47,7 % 47,7 % Ré se au 2.5.2 • Le taux d’amortissement des ouvrages 2012 2013 Taux d’amortissement par type d’ouvrage Le taux d’amortissement des ouvrages de la concession continue d’augmenter (42,2 % en 2013). Ce taux a notamment progressé sur les postes HTA/BT ainsi que sur les compteurs. L’amortissement des branchements est quasi stable mais de manière artificielle. En effet, ces ouvrages sortent automatiquement de l’inventaire dès leur fin de vie comptable. OUVRAGES CONCÉDÉS DURÉE D’AMORTISSEMENT Canalisations HTA et BT 40 ans / 50 ans Postes HTA/BT 30 ans (appareillage) / 45 ans (génie civil) Transformateurs4 40 ans Branchements 40 ans Compteurs 20 à 30 ans 3 1 2 2007 : changement par ErDF de la durée d’amortissement des bâtiments des postes HTA/BT (30 ans -> 40 ans) 2007 : changement par ErDF de la durée d’amortissement des appareils de comptage HTA/BT (30 ans -> 20 ou 25 ans) 3 2011 : changement par ErDF de la durée d’amortissement des réseaux aériens BT torsadés (40 ans -> 50 ans) 4 2012 : changement par ErDF de la durée d’amortissement des transformateurs HTA/BT (30 ans -> 40 ans) 1 2 2.5.3 • La valeur de remplacement La valeur de remplacement représente la valeur théorique de renouvellement. Elle est calculée à partir de la valeur brute historique des ouvrages concédés et elle est réévaluée annuellement pour refléter l’évolution des coûts à partir d’un panier (coûts des travaux publics, de main d’oeuvre et d’ingénierie). A partir de la valeur de remplacement, le concessionnaire calcule annuellement la dotation aux provisions pour renouvellement. 80 215 76 060 2 700 847 330 882 804 915 651 944 996 2010 2011 2012 2013 Evolution de la valeur de remplacement (en k€) 74 527 2 100 72 993 2.5.4 • Les provisions pour renouvellement 2010 2011 35WRWDOH¢ͤQG̵H[HUFLFH 2012 2013 Reprise PR BT torsadés en 2011 Reprise PR transformateurs en 2012 Evolution des provisions pour renouvellement constituées (en k€) Les provisions pour renouvellement sont constituées par le concessionnaire pour les ouvrages renouvelables avant la fin de la concession. Elles doivent couvrir la différence entre la valeur d’origine du bien et son coût futur de remplacement à l’identique. Elles ne peuvent être utilisées que pour renouveler l’ouvrage pour lequel elles ont été constituées. 29 En 2011, l’impact de la modification des modalités de calcul des provisions pour renouvellement est de -854 k€. Les effets de ce changement se feront ressentir jusqu’à la fin du contrat de concession. Transformateurs formateurs 2b855bk€ / 3,9b% Compteurs Compt teurs 0bk€ / 0b% Branchements Branch hements 14b327bk€ 14b327b 7bk€ 19,6b% b% La sortie d’inventaire des branchements dès leur fin de vie comptable impacte également le stock des provisions pour renouvellement qui suit une tendance baissière depuis 4 ans. Ces diminutions sont également dues aux reprises consécutives à l’allongement des durées de vie des réseaux BT torsadés en 2011 et des transformateurs HTA/BT en 2012. Pour rappel, au cours de l’exercice 2011, la durée de vie comptable des réseaux BT aériens torsadés a été allongée de 40 à 50 ans par ERDF sans aucune concertation avec le SIEIL, impactant à la baisse le stock de provisions pour renouvellement. Durant l’année 2012, ce fut également le cas pour les transformateurs avec un allongement de la durée d’amortissement de 30 à 40 ans. Ces modifications impactent à la baisse le stock Autres 116bk€ 116bk bk€ / 0,2b% Résseau HTA Réseau 38b594bk€ 38b594bk€ 52,9b% Postes HTA/BT 6b444bk€ 8,8b% Réseauu BT 10b656bk€ 10b656b 6bk€ 14,6b% b% Répartition des provisions pour renouvellement constituées de provisions pour renouvellement et diminuent mécaniquement les droits du concédant. La modification des modalités de calcul appliquées depuis 2011 a pour conséquence de réduire le flux des dotations, de l’ordre de 850 k€ par exercice. La baisse du stock des provisions pour renouvellement a pour principale conséquence d’augmenter la dette de la Collectivité envers le concessionnaire de 12,6 M€ en 2012 à 13,7 M€ en 2013. 2.5.5 • La répartition de l’origine de financement des immobilisations Le concessionnaire n’a pas transmis au SIEIL un inventaire des ouvrages précisant ouvrage par ouvrage la décomposition du financement entre son financement propre et le financement externe (tiers ou collectivités). Il n’a donc pas été possible de vérifier les valeurs relatives aux mises en immobilisation et aux droits du concédant qui n’indiquent que de manière agrégée l’origine de financement des ouvrages. Le concessionnaire n’immobilise pas en financement de tiers la participation financière au raccordement des pétitionnaires ou des communes. En d’autres termes, la participation des pétitionnaires ou des communes estimée à 60 % du coût du raccordement est considérée comme du financement propre d’ERDF ce qui est tout à fait contestable. La répartition de l’origine de financement des immobilisations 367 950 378 484 384 588 53,7% 53,8% 397 952 53,7% Tiers 394bk€ b € / 0,9b% 54,2% Collectivité Collect tivité 13b763bk€ 13b763b 3bk€ 32,7b% b% 46,2% 2010 46,3% 2011 VN ErDF 46,3% 2012 2013 VN Collectivité Valeur nette des mises en service (en k€) 30 45,8% Origine des financements mis en concession ErDF 27b921bk€ 2 66,4b% Le contrôle de la concession 2.5.6 • Les droits du concédant Les droits du concédant continuent d’augmenter pour s’établir à 311,3 M€ avec un rythme de +10,5 M€/an depuis 2010. Les droits du concédant représentent la valeur des biens mis gratuitement dans la concession par le concédant. 289 699 279 814 311 278 297 532 397 952 Valeur nette des ouvrages Valeur nette des ouvrages financés par le concessionnaire -182 367 Amortissement des ouvrages financés par le concédant 2010 2011 2012 95 693 311 278 Droit du concédant 2013 Evolution des droits du concédant (en k€) Décomposition des droits du concédant sur le dernier exercice (en k€) Les dettes et créances réciproques Un solde des dettes et créances réciproques positif traduit une position de dette de la Collectivité envers le concessionnaire. Un solde des dettes et créances réciproques négatif traduit une position de dette du concessionnaire envers la Collectivité. 12 728 12 529 2011 2012 13 681 7 921 2010 2013 Evolution des dettes et créances réciproques (en k€) 16000 60 13 681 k€ 12 529 k€ 14000 12000 50€ 50 11 021 k€ 6000 44€ 40 10000 7 921 k€ 8000 54€ 32€ 30 4 024 k€ 20 17€ 4000 2000 0 10 1 610 k€ 2008 2009 2010 2011 2012 0 2013 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Dette par usager de la concession Dette du SIEIL envers le concessionnaire Evolution du ticket de sortie 2008 et 2013 7€ Evolution de la dette par usager entre 2008 et 2013 La dette par usager de la concession est de 54€ en 2013 31 2.6 Le résultat d’exploitation de la concession Pour la deuxième année consécutive, le résultat constaté d’exploitation de la concession est positif et s’établit à 6,1 M€ en 2013 (+13 % en 3 ans). Cette augmentation est due à la hausse du tarif moyen d’acheminement depuis l’application en 2011 du nouveau Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE 3). 111,2 3,2 11,9 2,5 3,2 98 9,8 4,2 89,9 89,1 3,7 2010 126,3 119,9 111,4 5,0 3,3 10,3 37 3,7 3,3 10,0 4,5 45 96,1 101,4 6,5 2011 2012 118,2 23,4 3,3 6,4 17,7 24,1 3,4 6,5 18,8 23,4 23,8 23,2 41,1 7,0 2013 120,2 116,4 114,0 26,8 3,4 6,3 6 3 17,3 2010 39,3 2011 23,3 3,4 6,3 19,5 26,4 40,4 2012 41,3 2013 Autres charges Charges centrales Autres produits d’exploitation Production stockée et immobilisée Reprises sur amortissements et provisions Impôts, taxes, redevances, contribution Charges de personnel Recettes d’acheminement Recettes de raccordements et prestations Dotations aux amortissements et provisions Accès réseau amont et achats des pertes sur réseau de distribution Evolution des produits d’exploitation (M€) Evolution des charges d’exploitation (M€) Ces données sont issues d’une clé de répartition à des montants collectés à un périmètre supraconcessif. * Pour la deuxième année consécutive, le résultat constaté d’exploitation de la concession est positif et s’établit à 6,1 M€ en 2013 (11,2 M€ si on y ajoute la contribution à l’équilibre). Ce résultat est en progression notamment du fait de l’augmentation des recettes d’acheminement, seul poste présentant une évolution importante depuis 2010 (+13 % en 3 ans). Cette augmentation découle de la hausse du tarif moyen d’acheminement depuis l’application en 2011 du nouveau Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE 3). Résultats d’exploitation “constaté” et “affiché” de la concession 11,2 10,8 1,8 2010 6,1 6,6 2011 -2,5 3,6 2012 2013 -7,1 5«VXOWDWFRQVWDW«VDQVSULVHHQFRPSWHGHODFRQWULEXWLRQ¢O «TXLOLEUH 5«VXOWDWDIͤFK«DYHFSULVHHQFRPSWHGHODFRQWULEXWLRQ¢O «TXLOLEUH Evolution des résultats “constaté” et “affiché” de la concession (M€) 32 Le résultat “affiché” est un résultat théorique qui correspond à une quote-part du résultat d’ERDF, calculée au prorata du chiffre d’affaires de la concession. Le résultat “constaté” est calculé par différence entre les produits et les charges d’exploitation de la concession. Le contrôle Résultats d’exploitation “constaté” et “affiché” de la concession 10,2% 6,9% 3,4% 1,9% % 2010 -7,3% 2011 1 2012 10,1% 5,5% 2013 -2,6% 7DX[GHPDUJHDIͤFK«GHODFRQFHVVLRQ 7DX[GHPDUJHFRQVWDW«GHODFRQFHVVLRQ Le taux de marge “affiché” est identique quelque soit la concession considérée. Ce taux de marge “affiché” est également identique à celui de la société ERDF. Le taux de marge “constaté” donne une indication sur la rentabilité de la concession (rapport entre le résultat “constaté” et le chiffre d’affaires de la concession). Evolution des taux de marge de la concession (M€) Poste de transformation électrique 37079P0004 - Civray de Touraine 33 2.7 Les usagers de la concession A fin 2013, le nombre total d’usagers HTA et BT de la concession (253 932) est en hausse de +0,9 % par rapport à 2012. Durant l’année, 2 509 installations de production d’énergie électrique ont été réalisées, chiffre en augmentation de +12 % par rapport à l’année dernière. La part des producteurs photovoltaïques représente 99,3 %. Depuis le 1er janvier 2008, date de la création de ERDF, filiale à 100 % de EDF, il y a une séparation effective des activités de fourniture et de distribution de l’énergie électrique, avec pour conséquence une redéfinition des relations entre usagers, fournisseurs et distributeur. Les engagements pris par EDF en 1992 dans le contrat de concession du SIEIL sont depuis le 1 er janvier 2008 assurés par deux sociétés bien distinctes : ERDF pour la distribution, et EDF pour la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés par l’Etat (TRV). L’enjeu pour le SIEIL est donc de s’assurer que les engagements pris sont bien respectés par ces deux acteurs distincts et indépendants. 2.7.1 • La répartition des usagers 244 727 1 038 2 524 La concession continue de suivre le même rythme d’évolution de son nombre d’usagers (+0,9 % en 2013). Le nombre d’usagers HTA de la concession poursuit sa tendance baissière (-8 en 2013). La consommation électrique reprend sa hausse après une baisse en 2012. Segment C5 C4 Tension Niveau de puissance C3 BT ≤ 36 kVA C2 241 165 C1 2010 HTA > 36 kVA < 250 kW Usagers HTA > 250 kW 248 329 1 029 2 566 244 734 2011 253 932 1 013 2 686 251 612 1 021 2 629 247 962 2012 Usagers BT> 36kVA 250 233 2013 8VDJHUV%7͠N9$ Evolution du nombre d’usagers HTA et BT sur la concession 2.7.2 • La répartition des consommations des usagers 0 2 844 2 798 2 895 2 779 1000 740,2 738,8 736,6 752,8 115,6 110,9 111,0 110,8 7,4 7,2 7,0 7,3 2010 2011 2012 2013 763 0 768 760 752 0 292 285 292 298 1 783 1754 1 735 1 834 100 0 0 0 2010 Usagers HTA 2011 2012 Usagers BT> 36kVA 10 2013 8VDJHUV%7͠N9$ 1 Evolution des consommations des usagers de la concession (en GWh) 34 Evolution de la consommation moyenne des usagers de la concession (en MWh) Le contrôle 2.7.3 • La répartition des recettes d’acheminement des usagers 5 0 98 95 92 6 14 11 103 14 15 11 11 15 12 4 4,0 4,1 4,2 3,8 3,9 4,0 1,8 1,9 1,9 1,9 2010 2011 2012 2013 3,8 3,6 3 8 4 2 68 0 2010 70 2011 Usagers HTA 72 76 2012 2013 Usagers BT> 36kVA 1 8VDJHUV%7͠N9$ 0 Evolution des recettes sur la concession (en M€) Evolution du prix moyen du kWh sur la concession (en c€/kWh) 2.7.4 • Les producteurs 2 509 installations de production ont été réalisées en 2013, chiffre en augmentation de +12 % par rapport à 2012. La part des producteurs photovoltaïques représente 99,3 % du nombre total des installations. Leur puissance s’établit à 54,7 MVA en 2013 concentrée à 43 % sur les installations photovoltaïques (dont 1 HTA de 9,4 MVA) et à 36 % sur les 3 installations de cogénération. Les unités de production Biogaz, Biomasse et Hydraulique constituent les 20 % restants. La répartition des producteurs 20 6 2 8 4 0 2010 4 3 3 2 2 3 1 5 6 2011 Biogaz/Biomasse Cogénération 6 3 3 8 2012 8 2013 Hydraulique Eolien Evolution de la répartition du nombre d’installations de production par type d’énergie (hors installations photovoltaïques) 00 40 80 20 60 00 40 80 20 60 0 2 509 2 245 1 806 1 016 2010 2011 2012 2013 Evolution du nombre total d’installations de production La répartition des producteurs 2010 0 2011 1 2012 2 2013 3 0,292 0 ,,292 292 0,027 0 0,02 ,027 4,1 7,7 4,6 16,7 1 0 0,205 ,,205 205 0,034 0 0,0 ,0 034 34 9,1 19,7 4 4,0 3 33,0 0,049 0,049 0, 049 19,7 4 4,2 3 35,9 12,0 0,049 0,049 19,7 23,5 Photovoltaïque Eolien Cogénération Hydraulique 11,5 5 54,7 Biogaz/Biomasse Evolution des puissances totales des installations de productions (en MVA) 35 2.8 Les services du distributeur aux usagers En 2013, le distributeur a reçu 2 586 réclamations d’usagers. Les réclamations liées la qualité de fourniture (1 906) présentent une forte augmentation de +14 % par rapport à 2012. Le nombre des coupures pour impayés s’établit à 541 à la maille du département d’Indre-et-Loire, en baisse de -55 % par rapport à 2012 sous l’effet vraisemblable de la loi “François Brottes”. 2.8.1 • Les raccordements 97,9% 96,3% Taux de MES sur installations existantes dans les délais catalogues (soutirage) 77,4% 79,0% Taux de MES sur installations neuves dans les délais catalogues (soutirage) Maille : département 93,7% 92,0% 97,9% 95,8% 85,9% 87,2% Taux de respect du délai de production du devis de raccordement (soutirage, BT < 36 kVA) Taux de respect du délai de production du devis de raccordement (injection, BT < 36 kVA) Taux d’accessibilité de l’accueil raccordement téléphonique 2012 Maille : département Maille : concession Maille : concession Maille : région Centre 2013 Indicateurs - Raccordements 32,4 Mailles : Soutirage : concession Injection : concession 5,9 5,3 2011 22,6 9,0 6,0 2012 Soutirage BT < 36 KVA 2013 Injection BT< 36 kVA Pour rappel, les délais prévus pour produire les devis sont de 10 jours en soutirage sans extension et de 6 semaines en injection sans extension. Evolution du délai moyen de production d’un devis de raccordement (en jours) 2 442 7 92 131 27 2 381 2 62 101 26 721 2 171 3 86 74 54 Maille Injection : concession 2 409 2 185 2 190 1 954 719 5 254 404 6 248 2011 2012 HTA 2013 Maille Soutirage : concession 0 2011 2012 BT<36 kVA sans adaptation 2013 BT<36 kVA avec adaptation BT>36 kVA BT<36 kVA avec adaptation BT<36 kVA collectif BT<36 kVA individuel Evolution du nombre de raccordements (HTA et BT) en soutirage 36 Evolution du nombre de raccordements (BT) en injection Le contrôle 2.8.2 • Les coupures pour impayés Le nombre de coupures pour impayé a fortement diminué (-55 %), toutefois ces données ne sont pas cohérentes avec celles données par EDF, fournisseur d’électricité aux tarifs réglementés de vente. En effet, ERDF compte 541 coupures effectives pour l’ensemble des usagers sur l’exercice 2013 et EDF en compte 690. Ce constat est vraisemblablement dû à la publication de la loi “François Brottes” n° 2013-312 du 15 avril 2013 qui 97,8% 92,9% 92,0% a modifié les processus de gestion des impayés durant l’année 2013. Désormais plus aucun client ne peut être coupé durant la trêve hivernale du 1er novembre au 31 mars. Durant cette période, en cas d’impayés, les clients hors Tarif de première nécessité (TPN) voient leur puissance réduite à 3 000 W. Pour les clients au TPN le processus est à l’arrêt jusqu’à la sortie de la trêve hivernale. 1 190 83,8% 868 801 541 47 35 33 21 2010 2011 2012 2010 2013 2011 2012 2013 Nombre de coupures effectives pour 10 000 usagers Maille : concession Nombre total de coupures effectives Evolution du taux d’intervention pour impayés dans les délais catalogues ou convenus Evolution du nombre de coupures effectives pour impayés réalisées par le distributeur 2.8.3 • Le suivi des réclamations des usagers En 2013, les réclamations liées la qualité de fourniture (1 906) présentent une forte augmentation de +14 % sur la concession par rapport à 2012 (969). Le nombre total de réclamations des usagers faites au distributeur a pour sa part légèrement diminué en un an. 3 811 389 1 144 2 680 522 49 1 503 2 586 34 1 106 425 24 348 8 985 1 029 204 2011 0 969 199 2012 139 2013 Autre Accueil Qualité de fourniture Relève / Facturation Raccordement Intervention technique Evolution de la répartition des réclamations par item 00 90 80 70 60 50 40 30 20 0 0 96,1% 96,9% 98,7% 2011 2012 2013 Maille : concession Evolution du taux de réponse aux réclamations sous 30 jours 37 2.9 Les usagers abonnés aux tarifs réglementés de vente Le fournisseur compte sur la concession 233 425 usagers bénéficiant d’un tarif réglementé de vente (TRV) fixé par les pouvoirs publics. Parmi eux, 7 716 bénéficient d’un Tarif de première nécessité (TPN). Le nombre des réclamations des usagers atteint 2 115 et est principalement lié au recouvrement (42 %), à la facturation (22 %) et à la qualité de l’électricité (11 %). Les analyses qui suivent sont réalisées pour les usagers qui ont opté pour les Tarifs réglementés de vente d’électricité (TRV) fixés par les pouvoirs publics. Tarif Bleu (TB) : alimentation basse tension, tarifs régulés, puissance inférieure à 36 kVA. Tarif Jaune (TJ) : alimentation basse tension, tarifs régulés, puissance inférieure à 250 kVA. Tarif Vert (TV) : alimentation moyenne tension, tarifs régulés, puissance supérieure à 250 kVA. La répartition des usagers aux Tarifs Réglementés de Vente (TRV) 230 045 1 052 2 307 231 613 1 036 2 348 226 686 Sur les 4 derniers exercices, le nombre d’usagers bénéficiant d’un TRV a augmenté en moyenne de +0,5 % par an. 2010 Nombre d’usagers TV 232 425 1 025 2 417 228 229 2011 233 661 1 015 2 472 228 983 2012 Nombre d’usagers TJ 230 174 2013 Nombre d’usagers TB Evolution du nombre d’usagers total sur la concession 2.9.1 • La répartition de la consommation d’électricité 1000 2 531 2 474 2 445 2 499 548 537 539 554 265 256 265 273 100 1 718 1 681 1641 1672 10 2010 Consommations TV 2011 2012 Consommations TJ 518,4 525,8 546,1 114,9 109,1 109,7 110,3 7,6 7,4 7,2 7,3 2010 2011 2012 2013 2013 Consommations TB 1 Evolution des consommations des usagers aux TRV (en GWh) 38 520,9 Evolution de la consommation moyenne des usagers aux TRV (en MWh) Le contrôle 2.9.2 • La répartition des recettes de fourniture d’électricité La répartition des recettes de fourniture des usagers aux tarifs réglementés de vente 210,2 205,9 37,7 23,9 218,5 206,9 40,4 38,0 38,5 23,9 9,03 8,40 9,05 8,68 8,80 9,20 7,14 6,85 25,1 24,0 7,53 6,87 144,3 2010 145,9 2011 Recettes TV 144,4 2012 Recettes TJ 9,30 9,33 155,5 2013 2010 Recettes TB Evolution des recettes sur la concession (en M€ HT) 2011 Prix TV 2012 Prix TB 2013 Prix TJ Evolution du prix moyen du kWh sur la concession (en c€/kWh) Recettes hors Contribution tarifaire d’acheminement (CTA), hors Contribution aux charges de Service Public de l’Électricité (CSPE), hors taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) et hors TVA. 2.9.3 • L’accueil des usagers Nombre de points d’accueil fournisseur : 1 Nombre de Points Service : 0 Un Point Service est un espace dédié à EDF au sein d’un bureau de Poste. Un présentoir propose de la documentation et une ligne téléphonique est dédiée pour joindre les services d’EDF. Le taux de réussite des appels téléphoniques est le nombre d’appels traités par EDF rapporté au nombre d’appels reçus. 00 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 76,8% 77,2% 2011 2012 81,6% 2013 Maille : national Taux de réussite aux appels téléphoniques 2.9.4 • Le suivi des réclamations Pour la première fois, les réclamations des clients faites au fournisseur ont été transmises à la maille de la concession. Jusqu’à maintenant, elles étaient transmises à la maille suprarégionale (Grand-Centre). Ainsi les demandes des Autorités organisatrices de la distribution d’électricité (AODE) formulées depuis des années ont enfin été satisfaites. Leur catégorisation a également évolué comme la séparation des thèmes de la relève et de la facturation, le regroupement des raccordements et des interventions techniques en relation avec le distributeur. Ces modifications ne permettent pas de comparer leur évolution en 2013, chose qui sera possible dès le prochain contrôle si cette amélioration dans la transmission des données se confirme. Le nombre des réclamations des usagers atteint 2 115 et est principalement lié au recouvrement (42 %), à la facturation (22 %) et à la qualité de l’électricité (11 %). Le taux de réponse aux réclamations sous 30 jours reste stable avec 75,5 % des traitements effectués dans les délais. 39 Les réclamations 25 398 444 228 16 916 40 11 089 400 116 5 663 893 42 463 48 225 249 155 6 296 1 951 534 1 893 4 017 373 2 669 2 193 2 106 2 342 2011 2 115 2012 2013 Conseil/service Raccordement Qualité de fourniture Intervention technique Relation avec le distributeur Accueil Relève/facturation Facturation Contrat Recouvrement Relève Evolution de la répartition des réclamations par item 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 78,1% 75,2% 75,5% 2011 2012 2013 Maille 2011/2012 : grand Centre Maille 2013 : concession Evolution du taux de réponse aux réclamations sous 30 jours 2.9.5 • Les usagers en difficultés financières Le Tarif de Première Nécessité (TPN) Le Tarif de Première Nécessité (TPN) est attribué sous conditions de ressources. Ce tarif permettait d’obtenir une diminution sur le prix de l’abonnement et sur les 100 premiers kWh mensuels consommés. Depuis 2013, la réduction est désormais forfaitaire. L’automatisation du dispositif d’attribution du TPN a produit en 2012 une augmentation de 68 % du nombre des bénéficiaires par l’application systématique aux ayants-droit de ce tarif, sauf refus exprimé de leur part. En 2013, 7 716 usagers de la concession bénéficient d’un Tarif de première nécessité (TPN). Cette hausse de 66,4 % par rapport à 2012 (4 636) s’explique par Le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) Le Fonds de Solidarité pour le Logement prévoit une aide financière au locataire qui a du mal à payer ses factures ou ses loyers. Le versement du FSL, dont les conditions et le montant varient en fonction des départements, est réservé aux personnes en difficultés et/ou disposant de faibles ressources. Le Conseil départemental est le gestionnaire du FSL et décide des attributions des aides pour le département. EDF a principalement le rôle de financer en partie ce fond et de communiquer des informations à la demande des travailleurs sociaux. Une partie des fonds qui est versée par EDF lui est compensée par la CSPE3. l’élargissement des critères de sélection des ayantsdroit à ce tarif social. Désormais les bénéficiaires de l’ACS1 accèdent au TPN au même titre que les bénéficiaires de la CMUC2. Leurs plafonds de revenus ont fortement augmenté en juillet 2013. Les impacts de la Loi Brottes d’avril 2013 seront évalués en 2014. Avec cette loi, le TPN change de statut et sort du domaine concessif. Les autorités concédantes restent compétentes pour le contrôler et pourront faire de même avec les fournisseurs alternatifs d’énergie électrique. En 2013, EDF a versé 185 K€ au Conseil départemental d’Indre-et-Loire, chiffre en hausse de 14 k€ par rapport à l’année 2010. Le SIEIL finance aussi chaque année le fonds de solidarité logement et a contribué en 2013 à hauteur de 50 K€. Sur cette période de 4 ans, le nombre des dossiers aidés pour le règlement de factures d’électricité augmente peu : 1 408 en 2010 pour 1 485 en 2013. ACS : Aide pour une Complémentaire Santé : cette aide est accessible aux personnes dont les ressources sont comprises entre le plafond d’attribution de la couverture maladie universelle (CMU) complémentaire et 35 % au-delà. 2 CMUC : Couverture Maladie Universelle Complémentaire : cette mutuelle gratuite permet aux usagers disposant de faibles ressources d’être couvert à 100 %, sans avance de frais, pour la plus grande partie des dépenses de santé. 3 CSPE : Contribution au Service Public de l’Electricité 1 40 Le contrôle Les usagers en difficultés financières Le Tarif de Première Nécessité (TPN) est attribué sous conditions de ressources. Le Fonds Solidarité Logement (FSL), qui traite des difficultés de paiement liées au logement, à l’eau, à l’énergie et au téléphone, est cofinancé par EDF et le SIEIL. 1 485 3,4% 1 408 1 368 1 346 2,0% 1,2% 1,2% 2 663 2010 2 752 2011 4 636 2012 7 716 2013 171 176 2010 2011 185 2012 2013 Maille : concession Maille : département Nombre de TPN Montant FSL GHVFOLHQWVWDULI̸EOHX̹E«Q«ͤFLDQWGX731 Nombre de dossier FSL acceptés Evolution du nombre de bénéficiaires du TPN à fin d’année 185 Evolution du montant alloué par EDF au FSL (en k€) et du nombre de dossiers aidés Le Service Minimum (SMI) est installé pour les clients en situation d’impayés pour ne pas interrompre leur fourniture d’électricité. La fourniture maintenue équivaut à une puissance de 1 000 watts et l’usager dispose ensuite de cinq jours pour prendre contact avec EDF pour ne pas avoir sa fourniture d’électricité interrompue. 78 56 1 748 56 48 916 747 40 2010 2011 2012 2013 2010 77 2011 690 33 2012 2013 Maille : concession Maille : concession Nombre de SMI pour 10 000 usagers 30 Nombre de coupures pour 10 000 usagers Nombre total de coupures effectives “Service minimum” 1 000 Watts posés dans l’année (pour 10 000 usagers) Evolution des coupures effectives pour impayés à la demande du fournisseur 41 3 Les actions de contrôle Après la dégradation de la qualité de l’électricité constatée en 2009 et 2010, les réseaux de distribution n’ont pas été perturbés par des évènements météorologiques exceptionnels. Pourtant depuis plusieurs années, le contrôle communal constate la vulnérabilité des réseaux de distribution publique de la concession au travers des plaintes des usagers, des collectivités et des constats effectués par ses agents. En 2013, le contrôle communal réalisé par le SIEIL a mis en œuvre 65 réclamations auprès du concessionnaire ErDF : 32 pour mauvaise qualité de la distribution de l’énergie électrique et 33 pour défaut d’entretien des réseaux. Le temps de coupure moyen d’électricité par usager pour incident sur la période 2007-2013 généré par le réseau HTA représente plus de 61 % de la valeur globale, hors incidents exceptionnels et interventions RTE. Le nombre d’usagers subissant des coupures longues est en augmentation constante depuis 2011. Ce constat montre la nécessité d’identifier les points de fragilité du réseau compte tenu de l’impact sur les usagers. Les résultats de l’expertise des réseaux publics ordonnée par le SIEIL sont présentés au chapitre suivant. 3.1 Le constat d’entretien des réseaux Les réseaux traversant les zones boisées semblent en permanence menacés, malgré un élagage qualifié de conforme par le concessionnaire qui indique suivre les directives nationales. D’autres points de fragilité des réseaux sont visibles et semblent non traités par rapport à leur degré d’urgence et de sécurité. Afin d’éviter les conséquences subies lors de la survenance des évènements climatiques précédents (564 minutes de coupure moyenne par usager en 2010), le SIEIL a souhaité disposer d’un diagnostic détaillé des réseaux HTA et BT concédés et a pour cela mandaté une société spécialisée dans le relevé cartographique de précision. Les résultats présentés s’appuient sur les photos des ouvrages aériens HTA et BT effectuées depuis 2013 par la Société CORRELANE Technologies1. Le détail de l’audit est présenté en annexe 1. Les résultats : • des anomalies connues du concessionnaire ne sont pas traitées (difficultés de manœuvre, détoronnages, descentes de terre, isolateurs,…), • La non-conformité de l’élagage des réseaux aériens est l’une des anomalies recensées la plus importante. Dans de nombreux cas les réseaux sont en contact avec la végétation. Cela induit un risque pour la population et se traduit par des coupures très brèves, brèves et longues. • sur 27 850 supports HTA et BT inventoriés sur 53 communes, 4 200 sont en contact avec la végétation (15 %) et 1 820 sont en mauvais état (6,5 %). Le constat > 200 supports sont en contact avec la végétation (15 %) > 1 820 supports sont en mauvais état (6,5 %) > 1 661 supports sont inaccessibles au prestataire (5,9 %) > 320 supports présentent des problèmes de sécurité (1,1 %) > 299 supports sont inclinés (1,1 %) CORRELANE Technologies : Société spécialisée dans le relevé cartographique de précision (submétrique-centimétrique) orienté SIG, et les solutions professionnelles de systèmes de communication en réseaux - 1 rue du Clos Haut de la Bouchardière - 41100 NAVEIL 1 42 Les actions de contrôle 3.2 Le projet de création d’un poste source à Fondettes L’a g g l o m é r a t i o n t o u r a n g e l l e c o n c e n t r e l e s 2/3 des emplois du département. L’évolution des consommations d’électricité, entrainée en grande partie par le développement urbanistique du secteur, nécessite une restructuration de l’alimentation en énergie électrique. Dans ce contexte, ERDF projette la construction d’un nouveau poste source 90 000/20 000 Volts sur la commune de Fondettes. Depuis les années 80, le département d’Indre-et-Loire présente un déficit du nombre de postes sources construits (19) par rapport à la longueur du réseau HTA (en tenant compte des postes sources situés sur les territoires voisins). Nom du poste source Chute de Nom du Nombre tension départ de maximum HTA départ supérieure à3% 117 départs HTA ont encore une longueur supérieure à 30 km, hors ville de Tours. S’y ajoute l’augmentation constante des longueurs des réseaux HTA depuis 2006 (+ 3 % ; 8084 km). La situation actuelle de l’alimentation en énergie sur la zone concernée par le projet de création d’un nouveau poste source à Fondettes montre que 7 postes sources l’irriguent électriquement. Parmi les 79 départs HTA considérés sur la concession d’une longueur totale de 1 381 km, 7 présentent une chute de tension supérieure à 3 %, soit 13 175 usagers impactés (11,63 %) sur les 117 566 concernés, hors ville de Tours. Longueur totale en Nombre Nombre mètres y Longueur Longueur de total de compris aérien souterrain postes clients hors HTA / BT concession JOUÉ-LÈS-TOURS 19 288 813 78 982 209 831 453 28 275 PELOUSE (LA) 13 292 188 135 701 156 487 429 15 363 34 146 17 873 16 273 53 2 590 PELOUSE (LA) LUYNES PELOUSE (LA) ST ROC SAINT-AVERTIN SAINT-AVERTIN 3,76 % 13 PLANTE EPINES-FORTES EPINES-FORTES 5,22 % 3,36 % 12 VOUVRAY MONNAIE 4,77 % 7 71 731 50 876 20 855 98 1 354 194 009 48 406 145 603 346 20 442 30 745 6 277 24 468 56 2 823 147 726 20 238 127 489 237 18 291 36 543 14 814 21 729 56 2 118 304 063 198 475 105 588 388 6 193 MONNAIE PARÇAY 4,93 % 40 469 12 877 27 592 50 1 475 MONNAIE REUGNY 3,77 % 49 374 40 860 8 514 64 909 TOURS 6 67 666 11 988 55 678 115 11 742 PORTILLON 9 86 921 4 968 81 953 130 17 260 PORTILLON TOTAL PERON 3,70 % 79 33 377 1 381 386 3 827 29 550 40 2 406 498 758 882 628 2 098 117 566 Concession SIEIL (hors Ville de Tours) Nombre de clients impactés par chute de tension > 3 % . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 675 Ratio par rapport au nombre total de clients clients.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,63 % 43 Qualité de la distribution électrique de la commune de Fondettes : Nom Nombre Chute Nombre Nombre du départ Longueur de Nombre de Longueur Longueur de de Nom du HTA totale en coupures total de poste source tension aérien souterrain postes coupures desservant mètres très clients maximum HTA / BT brèves Fondettes brèves PELOUSE (LA) F. MIE 1,03 % 12 367 PELOUSE (LA) HARNAC 2,66 % PELOUSE (LA) LUYNES 5,22 % PELOUSE (LA) METTRAY PELOUSE (LA) PORTILLON FONDETTES TOURS TOTAL - 12 367 22 26 766 5 245 21 522 41 34 146 17 873 16 273 53 1,36 % 24 466 13 354 11 112 48 ST ROC 3,76 % 71 731 50 876 20 855 SCHWEI 2,44 % 15 205 1 141 14 064 2,36 % 20 681 8 260 205 362 96 748 ERDF annonce dans ce schéma un total de 123 départs HTA concernés pour une longueur de réseau de 1 582 km. Il y a donc 44 départs HTA qui irriguent la seule ville de Tours pour une longueur de réseaux HTA de 201 km. Les chutes de tension et le nombre des usagers concernés (points de livraison) n’ont pu être calculés par le SIEIL qui ne dispose pas de ces informations. Dans son rapport de janvier 2014, l’INSEE constate un phénomène de desserrement de la population à la périphérie des grandes villes de la région Centre depuis 0 1 884 2 1 1 314 24 23 2 590 2 0 1 445 98 14 13 1 354 25 2 0 1 599 12 421 39 2 4 1 515 108 613 326 46 42 2006 qui se traduit par une évolution plus favorable pour la communauté d’agglomération et l’aire urbaine. En analysant ces données et au vu de l’augmentation régulière de la population de 0,5 % par an de l’agglomération tourangelle identifiée par le SCOT, on ne peut être que très favorable à la construction d’un nouveau poste source. Toutefois, l’investissement financier important prévu pour cette restructuration ne doit pas se faire au détriment de l’investissement global du concessionnaire sur la concession du SIEIL (276 communes). PROJET POSTE SOURCE FONDETTES SDIS 37 Les travaux dureront 18 mois. La mise en service est prévue pour l’hiver 2017. 44 10 701 Les actions de contrôle 3.3 Les contrôles relatifs aux immobilisations comptables 3.3.1 • Le pôle Energie Centre (PEC) Le PEC a été la première Entente interdépartementale en France, à regrouper les syndicats d’énergie d’une même région. Le PEC a une double vocation : • être un interlocuteur à la fois ouvert et exigeant visà-vis des concessionnaires d’électricité à l’échelle régionale, • mutualiser les moyens de ses membres pour des opérations ponctuelles (marchés, formation des élus et des agents…). Pour ce faire, quatre AODE du PEC (SDE28, SIEIL37, CG45 et SEV86) se sont regroupées afin de procéder le 2 juillet 2014 à l’analyse de la méthodologie pratiquée en 2013 par les entreprises délégataires en matière d’immobilisation comptable des différents financements relatifs aux opérations de raccordement. Nota L’une des missions premières des Autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) de la région Centre consiste à contrôler le respect des clauses des cahiers des charges de concessions par les entreprises délégataires des services publics d’électricité. Le Syndicat ENERGIES VIENNE, autorité concédante regroupant 264 communes du département de la Vienne et 1 commune du Maine-et-Loire, confie la gestion de ses réseaux d’électricité à l’exploitant SRD, Entreprise Publique Locale. 3.3.2 • Les pratiques comptables des concessionnaires par type de maîtrise d’ouvrage Le terme “raccordement” au réseau public de distribution désigne la totalité des opérations techniques à réaliser pour permettre le soutirage de l’énergie consommée par l’installation du demandeur ou l’injection de l’énergie produite par l’installation du demandeur. Les termes “branchement” et “extension” sont définis par les dispositions du décret 2007-1280 du 28 août 2007. Le terme “extension” comprend toutes les opérations nécessaires (hors le branchement) et notamment : • l’éventuel “allongement” du réseau public existant pour aboutir au droit du point d’alimentation demandé, • l’éventuel “aménagement” du réseau public existant pour le mettre en capacité d’accueillir les installations du demandeur. Montant immobilisé selon le cas de figure par type de maîtrise d’ouvrage (MOA) : L’opération de raccordement de référence (ORR) représente l’opération de raccordement qui minimise la somme des coûts de réalisation des ouvrages de raccordement énumérés aux articles 1er et 2 du décret du 28 août 2007 susvisé, calculé à partir du barème mentionné à l’article 2. 2 Les dépenses réelles d’ERDF correspondent au montant immobilisé (coût des prestataires travaux, moyens humains et matériel d’ERDF, faits de MOA, …). 3 Protocole signé entre la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) et ERDF, le 26 juin 2009, relatif au versement par ERDF via les services du Compte d’affectation spécial des fonds d’amortissement des charges d’électrification (CAS FACÉ) aux autorités concédantes maîtres d’ouvrage de travaux de raccordement de la Part couverte par le tarif (PCT). 4 Protocole relatif à la valorisation des remises gratuites d’ouvrages électriques effectuées par l’autorité concédante, dit protocole VRG, signé le 30 juin 2009 entre la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) et ERDF. 1 MOA ErDF Cas de figure Opération de raccordement de référence (ORR1/SRU) Raccordements hors ORR1 (extension notamment) Montant immobilisé à l’actif du concessionnaire Dépenses réelles d’ERDF2 (+ éventuelles VRG sur travaux de la collectivité) SRD Tout type de raccordement Dépenses réelles de SRD Collectivités (Concession ERDF) Raccordements (contribution PCT3) Valorisation des travaux du SDE par VRG4 45 3.3.3 L’analyse de l’affectation comptable des financements Le contrôle a été effectué sur un échantillon de 35 dossiers de raccordement : > 22 dossiers sous MOA ERDF réalisés en 2013 sur les 4 syndicats d’énergie (SDE) > 7 dossiers sous MOA SRD réalisés en 2013 (syndicat Energie Vienne seulement) > 6 dossiers sous MOA SDE réalisés en 2013 (SIEIL et SDE28 seulement) 3.3.3.1 Les dossiers sous maîtrise d’ouvrage ERDF • Concernant 4 des 22 dossiers sous MOA ERDF, les provisions pour renouvellement constituées sur les ouvrages déposés (et, le cas échéant, l’amortissement du financement concédant) ont bien été réaffectées en droit du concédant sur les nouveaux ouvrages. En effet, sur ces 22 dossiers : • Aucun cas de reprises de provision (mécanisme d’écrêtement de la provision pour renouvellement, lorsque les dépenses d’ERDF sont inférieures à la somme de la participation financière de la collectivité et des financements concédant constitués sur les ouvrages déposés). • Dans 2 cas, les éléments fournis par le concessionnaire ne permettent pas d’effectuer l’analyse de la réaffectation comptable des financements (le concessionnaire a seulement transmis l’amortissement industriel constitué sur les ouvrages déposés, mais pas, le cas échéant, l’amortissement du financement concédant et la provision pour renouvellement). 3.3.3.2 Les dossiers sous maîtrise d’ouvrage SRD • Concernant les 7 dossiers de raccordement sous MOA SRD, pas de dépose d’ouvrage : pas de réaffectation des financements concédant et des provisions pour renouvellement des ouvrages déposés sur les nouveaux ouvrages. • Contrairement à ERDF, SRD ne constitue pas, ouvrage par ouvrage, de provisions pour renouvellement. Celles-ci sont constituées globalement, à l’échelle de la concession, sur la base d’un plan de renouvellement des ouvrages. 46 3.3.3.3 Les dossiers sous maîtrise d’ouvrage des syndicats d’énergie SDE • Concernant les 6 dossiers sous MOA SDE, les provisions pour renouvellement constituées sur les ouvrages déposés n’ont pas été réaffectées en droit du concédant sur les nouveaux ouvrages mais ont été reprises au résultat d’ERDF (provisions devenues sans objet puisque financement du nouvel ouvrage 100 % concédant). • Il n’a pas été possible d’estimer le montants des provisions pour renouvellement reprises au résultat (sauf en cas de déposes d’ouvrages HTA ou BT en zone urbaine). En effet : • Les ouvrages déposés étaient le plus souvent des ouvrages BT (réseaux et postes) situés en zone ER pour lesquels ERDF ne constitue pas de PR à la maille de la concession. • Aucun élément financier relatif aux ouvrages non localisés (branchements et transformateurs) n’a été communiqué par ERDF. • Pour les mêmes raisons que les provisions pour renouvellement, ERDF n’a pas communiqué d’élément sur la filiation de l’amortissement du financement concédant. Les actions de contrôle 3.3.4 La répartition des financements MOA Concessionnaire Collectivités Opération de raccordement de référence (ORR/SRU) 100 % des dépenses réelles d’ERDF VRG des ouvrages remis par la collectivité (le cas échéant) VRG des ouvrages remis par la collectivité (le cas échéant) Raccordements hors ORR (extension notamment) Dépenses réelles d’ERDF Participation financière de la collectivité et des tiers Réaffectation des financements concédant* (PR + amortissement du financement concédant) sur les ouvrages déposés (le cas échéant) Participation financière de la collectivité et des tiers Réaffectation des financements concédant* (PR + amortissement du financement concédant) sur les ouvrages déposés (le cas échéant) Partie “extension” du raccord. 100 % des dépenses réelles de SRD Néant 100 % des dépenses réelles de SRD Participation/subvention financière du client/collectivité Participation financière du clients** Trésorerie déboursée par ERDF (PCT soit environ 40 % des dépenses réelles du SDE) VRG Trésorerie déboursée par l’ERDF ERDF SRD Collectivités (concession ERDF) Longueur Longueur aérien Cas de figure Partie “renouv.” du raccord. privés publics privés publics Raccordements (contribution PCT) Subvention financière de la collectivité** 3.3.5 La réaffectation des financements MOA Cas de figure Reprise de provisions au résultat Opération de raccordement de référence (ORR/SRU) Non Raccordements hors ORR (extension notamment) Oui, si les dépenses réelles d’ERDF sont inférieures à la somme de la participation de la collectivité et des financements concédant* (PR et AMT) constitués sur les ouvrages déposés. (mécanisme d’écrêtement de la PR) Partie “extension” du raccordement Non Partie “renouvellement” du raccordement (40 % du montant facturé au pétitionnaire pour un raccordement en soutirage, 20 % dans le cas d’un raccordement en injection) Oui, si les dépenses réelles de SRD concernant la partie “renouvellement” des raccordements effectués sur un exercice sont inférieures à la somme des participations des tiers (privés et collectivités) et de la provision pour renouvellement** destinée à être affectée aux chantiers de raccordement de cet exercice. Raccordements (contribution PCT) Non (généralement pas de dépose dans le cas de dossier PCT) ERDF SRD Collectivités (concession ERDF) * ERDF n’a pas communiqué le montant des financements concédant (PR et amortissements) constitués sur les ouvrages BT déposés situés en zone ER, ni pour les ouvrages non localisés (branchements et transformateurs notamment). ** SRD n’a pas communiqué le montant des provisions pour renouvellement constituées sur les ouvrages déposés (les provisions pour renouvellement sont en effet gérées en masse financière par exercice comptable). 47 Cas 1 : Affectation des branchements aux concessions (cas d’un branchement réalisé concomitamment avec une extension, ERDF) : L’amortissement du financement du concédant et la dans les communes relevant du régime ER du FACÉ. provision pour renouvellement : • sont réaffectés dans les financements de l’ouvrage • sont constitués en fonction de la nature renouvelable qui vient en remplacement de l’ouvrage retiré dans du bien : l’ordre suivant : - exemple de nature de bien non renouvelable : terrains, - amortissement du financement du concédant, aménagements … - amortissement du financement du concessionnaire, - biens non renouvelables par destination : canalisations - provision pour renouvellement (avec éventuel BT, appareillage et génie civil des postes HTA/BT situés écrêtement). PR reprise en résultat (2 000 €) Renouvellement à une valeur inférieure PR 5 000 € Amortissement financement concédant 4 000 € Droits i concédant Considérés comme “financement concédant” sur l’ouvrage renouvellé Droit du concédant (provenant de la provision renouvellement) 3 000 € Décaissement ERDF Amortissement financement concessionnaire 6 000 € Ouvrage retiré en fin de vie Financement concessionnaire 6 000 € Droit du concédant (provenant de l’amortissement du financement du concédant) 4 000 € 13 000 € Nouvel ouvrage Biens gérés en masse financière Cas 2 : Affectation des branchements aux concessions (cas d’un branchement sec, sans extension, ERDF) : L’actif créé est immobilisé de façon globale “non localisé” selon le type de la concession sur laquelle se situe la commune des travaux à l’aide de clés qui représentent le flux relatif d’activité : • directement sur la concession si celle-ci est de type “individualisée” (concessions départementales notamment), • sur une concession “générique” pour les autres. Dans ce dernier cas, l’actif est attribué à la concession à l’aide d’une clé de répartition basée sur le nombre de clients. 1 2 48 Clé clients pour les compteurs Clé flux de facturation pour les branchements et colonnes Branchements / Compteurs Colonnes montantes x de nouvelles affaires Répartition du flux mises en service (clés client1 ou flux de facturation2) Concession individualisée (commune Ixxxx) Autres concessions (commune Gxxxx, ex-centre) Pas de répartition nécessaire Répartition du stock Concessions individualisées Concessions non individualisées Clé = Nb clients concession n/ Nb clients de l’ensemble des concessions non individualisées Les actions de contrôle 3.3.6 La comptabilisation des recettes d’exploitation MOA ERDF Cas de figure Recettes Opération de raccordement de référence (ORR/SRU) Prestation de service => Recettes de contribution (comptabilisé en produit d’exploitation, pas d’impact sur les droits du concédant) Raccordements hors ORR (extension notamment) Déplacements d’ouvrages Partie “extension” du raccordement SRD Collectivités (concession ERDF) privés Contribution client comptabilisée en produit d’exploitation impactant le compte de résultat publics Contribution client comptabilisée subvention d’exploitation et reprise au résultat sur la durée restant à courir de la concession privés Partie “renouvellement” du raccordement Travaux complémentaires => Encaissement de participation (immobilisé en droit du concédant), pas d’impact sur le compte résultat publics Pas d’impact sur le résultat Raccordements (contribution PCT) • Globalement, sur les 29 dossiers analysés (hors 6 dossiers sous MOA concédant, seule une partie extrêmement minoritaire des montants facturés aux pétitionnaires est immobilisée comme relevant d’un financement externe (36 k€ sur une valeur brute totale immobilisée se montant à 669 k€, soit 5 %). • Dans le cas contraire, l’ouvrage est enregistré comptablement comme étant financé par les Sans Objet concessionnaires. Ainsi, bien que la facturation aux pétitionnaires représente 76 % des dépenses réelles de raccordement (510 k€ facturés aux pétitionnaires sur une dépense totale des concessionnaires se montant à 669 k€), les immobilisations comptables présentent très largement une origine de financement du concessionnaire. Pour le Pôle énergie Centre : Plan de financement du raccordement 732 630€ Réfaction (couverture TURPE) Immobilisation comptable 669 107€ 222 139€ Facturation aux pétitionnaires (part réfactée) 484 197€ Origine GHͤQDQFHPHQW concessionnaire 632 717€ Facturation aux pétitionnaires (part non réfactée) Origine GHͤQDQFHPHQW collectivité et tiers 26 293€ 36 391€ 49 Pour le SIEIL Plan de financement du raccordement Immobilisation comptable 203 930€ Réfaction (couverture TURPE) 183 869€ 62 367€ Facturation aux pétitionnaires (part réfactée) 140 925€ 183 231€ Facturation aux pétitionnaires (part non réfactée) Origine GHͤQDQFHPHQW collectivité et tiers 638€ 638€ Les résultats • Concernant la réaffectation des financements concédant : ERDF n’a pas communiqué le montant des financements concédant (provisions pour renouvellement et amortissements) constitués pour les ouvrages BT déposés situés en zone ER, ni pour les ouvrages non localisés (branchements et transformateurs notamment). • Concernant les recettes d’exploitation du concessionnaire : - Les opérations de raccordement d’ERDF sont comptabilisées en produit d’exploitation sans impact sur les droits du concédant ; - Les travaux complémentaires comme les extensions ou les déplacements d’ouvrage sont immobilisés en droit du concédant ; Le constat > Les pratiques comptables du concessionnaire ERDF sont apparues homogènes sur les analyses menées pour les 4 SDE et sont cohérentes avec les règles présentées. > Les pratiques comptables du concessionnaire SRD sont apparues cohérentes avec les règles présentées. > A de multiples reprises (dossiers de raccordement avec extension notamment ERDF), les branchements et transformateurs n’apparaissent ni sur les fiches comptables d’immobilisation, ni sur les restitutions comptables. Plus globalement, ERDF n’a transmis que des informations parcellaires sur l’immobilisation 50 Origine GHͤQDQFHPHQW concessionnaire - D’une manière générale, les ouvrages sont enregistrés comptablement comme étant financés par le concessionnaire. Seule une partie extrêmement minoritaire des montants facturés par ERDF aux pétitionnaires est immobilisée comme relevant d’un financement externe. • Concernant la gestion comptable des ouvrages non localisés : On constate une absence de lisibilité sur les pratiques du concessionnaire. • Concernant les données comptables ouvrage par ouvrage : Les données transmises par ERDF ont permis de vérifier les affectations des origines de financement et des flux de provision. comptable d’ouvrages non localisés, expliquant notamment les écarts entre le chiffrage des devis et les montants immobilisés. > Puisqu’il a été possible sur l’échantillon de dossiers d’obtenir d’ERDF la répartition des financements sur les nouveaux ouvrages ainsi que, le cas échéant, la réaffectation des provisions pour renouvellement et de l’amortissement du financement concédant, il conviendrait donc d’obtenir annuellement dans le cadre de la mission de contrôle les éléments comptables relatifs aux flux de provision (dotations, affectations, reprises) ainsi qu’un inventaire comptable des ouvrages avec la répartition des financements. Les actions de contrôle 3.4 La réhabilitation des postes de transformation Le réseau de distribution public d’électricité de la concession compte 10 523 postes de transformation HTA/BT dont 6 330 (60,1 %) sont fixés en aérien sur des poteaux en béton et 4 193 (39,9 %) sont posés au sol. Afin de valoriser son patrimoine, le SIEIL a mis en place un programme annuel de réhabilitation et d’embellissement des postes de transformation (programme RP) qui recense les demandes des communes et les constats de dégradation effectués par le SIEIL. Ce programme de travaux est proposé aux associations locales de réinsertion (Régie Plus, Orchis et Entr’Aide Ouvrière Antenne de Chinon) dans le cadre d’un partenariat visant à leur apporter une activité complémentaire soutenue et pluriannuelle, utile à leur mission de réinsertion. En 2014, 118 postes de transformation ont été réhabilités pour un montant de 117 714,51 € TTC. 118 85 42 5 32 950€ 6 696€ 2011 2012 79 800€ 2013 117 714€ 2014 Investissements SIEIL Nombre de postes réhabilités Postes réhabilités par les associations locales de réinsertion Réhabilitation poste La Cure N°37025P0012 à Berthenay Avant travaux Après travaux Réhabilitation poste Bourg N°37043P0007 à Cangey Avant travaux Après travaux 51 Les actions de contrôle Réhabilitation poste Petit Clos N°37050P0048 à Chambray-les-Tours Avant travaux Après travaux Réhabilitation poste Anatole France N°37109P0048 à Fondettes Avant travaux Après travaux Réhabilitation poste Guinière N°37109P118 à Fondettes Avant travaux Après travaux Réhabilitation poste Le Val Joly N°37109P0038 à Fondettes Avant travaux 52 Après travaux Annexes 4 Annexes ANNEXE 1 - Détail de l’audit des réseaux HTA et BT Le SIEIL a mandaté la Société CORRELANE Technologies afin de connaître la position et l’état réel des réseaux publics de distribution d’électricité de la concession. Chaque ouvrage aérien HTA et BT est géolocalisé et photographié dans le cadre de cette mission. 53 communes ont été visitées depuis 2013 et 27 850 supports ont été identifiés ce qui correspond à 1 070 km de réseaux HTA visités et 780 km de réseaux BT. Codification des états relevés : • BON : neuf, récent, propre, sans fissure ou effritement • MOYEN : en état ne nécessitant pas d’intervention • MAUVAIS : début de dégradation, fissuration, effritement, apparition d’armature, corrosion marquée Codification des problèmes relevés : • SECURITE : fils à portée ou qui pendent, massif très dégradé ou hors terre • VEGETATION : arbres, arbustes, broussailles, plantes grimpantes, haie taillée ou non Le constat > 4 200 supports sont en contact avec la végétation (15 %), > 1 820 supports sont en mauvais état (6,5 %) > 1 661 supports sont inaccessibles au prestataire (5,9 %) > 320 supports présentent des problèmes de sécurité (1,1 %) > 299 supports sont inclinés (1,1 %) 53 Carte des 53 communes recensées au nord du département 4 200 supports sont en contact avec la végétation (15 %) 54 Annexes 1 820 supports sont en mauvais état (6,5 %) 299 supports sont inclinés (1,1 %) 55 320 supports présentent des problèmes de sécurité (1,1 %) 56 Câble non autorisé sur support HTA - Sonzay Câble électrique détaché au contact avec support telecom - Semblançay Poteau bois très sollicité incliné sur la voie publique - Villebourg Support fortement penché - Neuillé-Pont-Pierre Support instable - Couesmes Support fortement penché sur la voie publique - Chanceaux-sur-Choisille Annexes ANNEXE 2 - La campagne de mesure des tensions sur le territoire de la concession Afin de tester la fiabilité des simulations de calcul des chutes de tension réalisées par le concessionnaire, le SIEIL a fait mener par la société AEC une campagne de mesure sur 20 points de soutirage BT de la concession. La campagne s’est déroulé du 18 février 2013 au 15 mars 2013. Les mesures ont été confrontées aux résultats de simulation issus de l’outil Système d’information géographique (SIG) du concessionnaire. La comparaison a permis de juger de la justesse du nombre communiqué des usagers considérés comme mal alimentés par ERDF. La synthèse des résultats obtenus a été présentée aux services de la Préfecture d’Indre-et-Loire le 21 juin 2013 lors de la conférence départementale sur l’électrification rurale et le compte d’affectation spécial des fonds d’amortissement des charges d’électrification (CAS FACÉ). Le CAS FACÉ a pour objet d’apporter une aide financière aux collectivités concédantes qui entreprennent ces travaux d’extension, de renforcement, de sécurisation et d’amélioration esthétique des réseaux de distribution d’électricité sur le territoire de communes considérées comme rurales. Les mesures électriques exploitées Le paramétrage des appareils a permis la mesure de la tension d’alimentation des usagers. Conformément aux indications du décret n° 2007-1826 du 24 décembre 2007 portant sur la qualité des réseaux publics de distribution et de transport d’électricité, les mesures correspondent à des tensions moyennes sur un pas de 10 minutes. Sur les sites alimentés en triphasé, la tension phase/neutre de chacune des 3 phases a été mesurée. Enregistreurs utilisés : TRIDENT 3U3I/Flex Les données climatiques exploitées La corrélation des niveaux de tension avec la température extérieure a nécessité de disposer de données sur les conditions climatiques. La température minimale relevée lors de la période mesurée s’établit à -4°C en instantanée (le 15 mars 2013). La température moyenne journalière la plus faible s’est quant à elle établie à -1,5°C (le 23 février 2013). La localisation des points de mesures et de la station météo La carte suivante présente les communes où ont eu lieu les mesures. Les données météorologiques ont été extraites de la station de Météo France de Joué-lès-Tours. Station météo (Joué-lès-Tours) Localisation des sites concernés par la campagne de mesure du SIEIL Trois points de mesure Un point de mesure Aucun point de mesure Hors concession 57 Le tableau suivant récapitule les mesures effectuées en précisant leur numérotation, leur localisation, la nature de la mesure (site monophasé ou triphasé) ainsi que les dates de pose des appareils d’enregistrement. N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Commune Postes HTA/BT Date de pose Mode de pose SAINT CHRISTOPHE Raccordement sur prise de courant 2P + T LA CROIX PAPILLON 18/02/2013 SUR LE NAIS dans le salon Raccordement en monophasé sur une prise LA FERRIERE REPUBLIQUE 19/02/2013 de courant 2P+T. Raccordement sur une prise de courant 2P + T SONZAY LA COLLINIERE 18/02/2013 dans le salon SAINT MARTIN LE Raccordement sur prise de courant mono dans LE VIEUX CHÂTEAU 15/02/2013 BEAU le garage à proximité de l’alimentation générale VILLAINES LES Raccordement sur prise de courant mono CIMETIERE 13/02/2013 ROCHER dans une chambre à l’étage Raccordement sur prise de courant mono LIGRE PAVILLON 13/02/2013 dans la dépendance SAINT MARTIN LE Raccordement sur prise de courant mono LE VIEUX CHÂTEAU 15/02/2013 BEAU au sous-sol ROUTE DE LA Raccordement monophasé sur prise LES HERMITES 13/02/2013 FERRIERE de courant séjour Raccordement sur prise de courant mono VERNOU SUR LA POULTIERE 15/02/2013 dans le séjour BRENNE Raccordement sur une prise de courant 2P + T DESCARTES ST ROCH 20/02/2013 au sous-sol côté arrivée générale Raccordement en TRI + N + T en aval PANZOULT LA TRANCHEE 13/02/2013 d’un disjoncteur inutilisé dont les fils sont débranchés en aval à notre arrivée. Raccordement sur prise de courant mono VILLEDOMER BACCHUS 13/02/2013 dans la grange LES GDES Raccordement sur une prise de courant 2P + T LA GUERCHE 20/02/2013 BARDONNIERE dans le séjour. Raccordement au sous-sol sur prise LES HERMITES LOT. H.L.M. 13/02/2013 de courant mono NEUVILLE SUR Raccordement en tri + N + T en aval TUILERIE 15/02/2013 BRENNE du sectionneur fusibles départ chauffe-eau. MONTHODON LA PENTINIERE 18/02/2013 Raccordement sur une prise de courant 2P + T Raccordement sur une prise de courant 2P + T MANTHELAN LAITERIE 20/02/2013 au sous-sol. Raccordement monophasé sur prise LES HERMITES BOUGRERIE 13/02/2013 de courant séjour SAINT MARTIN LE Raccordement sur prise de courant mono LE VIEUX CHÂTEAU 15/02/2013 BEAU (proximité de l’arrivée générale) SAINT OUEN LES raccordement sur une prise de courant 2P + T LA ROURETRIE 18/02/2013 VIGNES du séjour. Suite à cette campagne, une comparaison a été réalisée entre : • La plus faible tension moyenne sur 10 minutes mesurée chez l’usager (hors période de coupure de l’alimentation) ; • La tension minimale estimée par l’outil du concessionnaire et obtenue à partir des informations des états de gestion des ouvrages (GDO) à jour. Il est à noter que celle-ci intègre notamment les chutes de tension dans le branchement (fixée forfaitairement à 1,5 % dans l’outil). 58 Les résultats font état d’un écart de 1,4 % de la tension nominale entre ces deux valeurs (mesurée et simulée), écart allant dans le sens d’une surestimation de la tension d’alimentation selon l’outil SIG du concessionnaire. De ce fait, les mesures mettent en avant une potentielle sous-estimation des contraintes de tension et donc du nombre des départs mal alimentés (DMA) et des clients mal alimenté (CMA) sur la concession. Annexes Ainsi, en s’appuyant sur le fichier du Critère B de l’exercice 2012 qui indique les résultats de la simulation effectuée par le concessionnaire par départ BT de la concession, le nombre de DMA et de CMA de la concession en zone ER a dû être ré-estimé en ajoutant +1,4 % à la chute de tension estimée. Cet ajout a pour conséquences : • D’augmenter le nombre de départs BT mal alimentés en zone ER (contrainte de tension et/ou d’intensité) qui passe de 269 à 395 DMA (+47 %) : - Le nombre de départs BT mal alimentés en zone ER en contrainte de tension uniquement passe de 234 à 386 (+65 %) ; - Le nombre de départs BT mal alimentés en zone ER en contrainte de tension et d’intensité passe de 8 à 9 ; • Le nombre d’usagers mal alimentés passe de 1 354 à 2 867 : - Un minimum de 2 141 CMA (soit +58 %), minimum obtenu en intégrant les usagers considérés comme bien alimentés à moins de 1 % d’une mauvaise alimentation attachés aux 395 départs mal alimentés concernés ; - Un maximum de 2 867 CMA (soit +112 %), maximum obtenu en intégrant en plus les usagers bien alimentés mais situés entre de 1 et 2 % d’une mauvaise alimentation attachés aux 395 départs mal alimentés concernés; • La longueur des départs mal alimentés passe de 196 km à 305 km, et en particulier de 175 km à 285 km pour les départs en contrainte de tension. Le tableau suivant synthétise les résultats de la campagne de mesures : DMA Chiffres du concessionnaire Chiffres issus du fichier T21 “Chute de tension” remis par le concessionnaire le 04/06/2013 Minimum obtenu en intégrant les usagers considérés comme bien alimentés à moins de 1 % d’une Chiffres SIEIL mauvaise alimentation suite à campagne Maximum de mesures obtenu en intégrant en plus les usagers bien alimentés mais situés entre 1 % et 2 % d’une mauvaise alimentation Départ en contrainte de tension uniquement Départ en contrainte d’intensité et de tension Total (U & I) Départ en contrainte de tension uniquement Départ en contrainte d’intensité et de tension Total (U & I) Départ en contrainte de tension uniquement Départ en contrainte d’intensité et de tension Total (U & I) Départs mal alimentés Nombre Longueurs d’usagers mal des départs alimentés (U) 234 1 307 167 678 8 47 7 548 242 1 354 175 226 386 2 073 276 504 9 68 8 229 395 2 141 284 733 386 2 731 276 504 9 136 8 229 395 2 867 284 733 Enfin, la thermo sensibilité (variation de la tension d’alimentation à une variation de la température extérieure) semble sous-estimée sur certains points de mesure, induisant une surestimation de la tension dans l’outil de calcul du concessionnaire (cas de 3 des 4 plus forts écarts comme le révèle tableau suivant). Numéro de la mesure Commune Poste HTA/ BT Tension minimale mesurée par le SIEIL (hors coupure) 03 SONZAY LA COLLINIERE 161,0 V 211,2 V -21,8 % -2,18 V/°C TUILERIE 209,6 V 228,2 V -8,1 % -0,03 V/°C LE VIEUX CHATEAU 194,3 V 210,7 V -7,1 % -0,70 V/°C REPUBLIQUE 199,0 V 215,3 V -7,1 % -2,36 V/°C 15 19 02 NEUVILLE SUR BRENNE SAINT MARTIN LE BEAU LA FERRIERE Tension minimale estimée par le concessionnaire Ecart relatif ( % de 230 V) Thermo sensibilité 59 ANNEXE 3 - Réseaux et postes de distribution impactés par les chutes de tension Poste Source et Départ HTA concerné Longueur départ HTA (en mètres) Nb Postes HTA/BT impactés Nombre d’usagers impactés Chute de tension maximum 2013 19 444 1 2 9,27 % 79 008 100 1 029 5,95 % 64 742 92 1 500 5,71 % Postes HTA/BT impactés LOCHES (37) Départ CHATILLON LOCHES (37) Départ MANTHELAN CHÂTEAU RENAULT (37) Départ BONLEU 60 Annexes Poste Source et Départ HTA concerné CHÂTEAU RENAULT (37) Départ AUTHON Longueur départ HTA (en mètres) Nb Postes HTA/BT impactés Nombre d’usagers impactés Chute de tension maximum 2013 96 891 104 1 016 5,39 % 34 146 53 2 590 5,22 % 60 399 69 499 5,20 % Postes HTA/BT impactés TOURS (37) Départ LUYNES CHÂTILLONSUR-INDRE (36) Départ RACHES 61 Glossaire AEC : Audit Expertise Conseil est un cabinet d’experts spécialisé sur le contrôle et l’évaluation de la qualité de la distribution de l’électricité (75008 PARIS). AODE : Autorité organisatrice de la distribution d’énergie AUTOTRANSFORMATEUR : Un autotransformateur permet de transformer une tension donnée en une autre, en augmentant ou en abaissant sa valeur. Contrairement au transformateur classique, l’autotransformateur ne possède qu’un seul bobinage. BT : Basse tension (de 50 à 1 000 volts) CARD : Contrat d’accès au réseau de distribution CMA : Client mal alimenté CGCT : Code général des collectivités territoriales CONCENTRATEUR : Equipement réseau permettant de relier plusieurs calculateurs entre eux (dans notre cas il s’agit de compteurs LINKY) CORRELANE Technologies : Ste spécialisée dans le relevé cartographique de précision et les solutions professionnelles de systèmes de communication en réseaux (41100 NAVEIL) CRAC : Compte-rendu d’activité du concessionnaire CSPE : Instituée par la loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003, la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) vise à compenser les charges de service public de l’électricité, qui sont supportées par les fournisseurs historiques, EDF pour l’essentiel. DMA : Départ mal alimenté DQI : Dossier qualité investissement présenté annuellement par le concessionnaire ELD : Entreprise locale de distribution ER : Électrification Rurale GWh : Le gigawattheure exprime l’énergie consommée ou produite de 1 million de kilowatt pendant 1 heure. MWA : Unité de puissance, 1 mégawatt = 1 000 000 Watt MWh : Le mégawattheure exprime l’énergie consommée ou produite de 1 000 kilowatt pendant 1 heure. MES : Mise en service MOA : Maîtrise d’ouvrage NOME : Loi 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant Nouvelle organisation du marché de l’électricité ORR : Opération de raccordement de référence PCB : Les PCB ou polychlorobiphényles ont été fabriqués jusque dans les années 80 pour servir comme isolants électriques ou comme lubrifiants dans l’industrie car ils ne sont pas inflammables. Ils sont plus connus sous les dénominations de pyralène, arochlor ou askarel. On les retrouve dans les transformateurs. PEC : Pôle énergie Centre. Entente intersyndicale regroupant les syndicats d’énergie du Cher, d’Eure-et-Loir, de l’Indre, d’Indre-et-Loire, du Loir-et-Cher et de la Vienne. Partenaire associé : le Conseil départemental du Loiret. PPM : Une partie par million. Unité de mesure : 1 ppm = 1 mg/kg PR : Provision pour renouvellement RU : Régime urbain d’électrification SCOT : Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) est l’outil de conception et de mise en œuvre d’une planification intercommunale. SICAE : Société d’intérêt collectif agricole d’électricité SMI : Service minimum TCC : Toutes causes confondues GSM : Le réseau GSM (Global System for Mobile communications) constitue le standard de téléphonie mobile le plus utilisé en Europe TCFE : Taxe sur la consommation finale d’électricité HIX : Hors interruptions (événements) exceptionnels UMTS : Acronyme de Universal Mobile Telecommunications Service. Cette technologie est considérée comme la troisième génération (3G) HTA : Haute tension A (de 1 000 à 50 000 volts) HTB : Haute tension B (supérieure à 50 000 volts) kVA : Le kilovoltampère exprime la puissance apparente permettant de quantifier la capacité de puissance d’un transformateur 62 kWh : Le kilowattheure exprime l’énergie consommée ou produite par un appareil de 1000 watts pendant 1 heure TLE : Taxe locale sur l’électricité VRG : Valorisation des remises gratuites. Valeur financière établie pour les ouvrages remis par le SIEIL au concessionnaire en fonction du type d’ouvrage, de ses dimensions et des modalités de sa réalisation. 12 - 14 rue Blaise Pascal BP 51314 37013 TOURS CEDEX 1 Tél. : 02 47 31 68 68 Télécopie : 02 47 05 81 21 Courriel : [email protected] Internet : www.sieil37.fr