La République islamique d`Iran sous Hassan Rouhani : vers une
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La République islamique d’Iran sous Hassan Rouhani : vers une réelle ouverture ? Bilan et perspectives d’avenir 1 Le système institutionnel de la République islamique d’Iran Les institutions de la République islamique 14 Les institutions de la République islamique • Le conseil suprême à la sécurité nationale (art. 176) : – Rôle : la sauvegarde de l’intérêt national et la préservation de la Révolution islamique ainsi que de l’intégrité territoriale / souveraineté nationale – Composition : • Les chefs des trois pouvoirs • Le chef d’état major général des forces armées • Le responsable des affaires du plan et du budget • Deux représentants désignés par le Guide • Les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur et de l’information selon l’ordre du jour, le ministre concerné par le sujet et les chefs suprêmes de l’armée et du corps des gardiens de la révolution – Depuis 2003 En charge de la gestion du dossier nucléaire – Organe important dans le prise de décision concernant le dossier de la guerre en Syrie 15 Les institutions de la République islamique • Les forces armées : – Artesh – Sepah (Pasdaran – gardiens de la révolution ) – Bassidjis – Vevak (Savak) : ~15 000 personnes 16 Ali Khamenei Les institutions de la République islamique • Quid des tendances politiques ? • Quid du débat politique ? • Rapports avec l’Occident ? – Modérés : normalisation. – Conservateurs : perpétuation de la lutte révolutionnaire. – Questionnement quant à l’identité étatique de la République islamique d’Iran. – Pour les conservateurs : normalisation = risque de pénétration de la culture occidentale corruption des valeurs sociétales affaiblissement du régime. – Pour les modérés : normalisation = seul moyen de garantir la croyance économique du pays et assurer la paix sociale. Peinture murale – enceinte de l’ancienne ambassade américaine à Téhéran Les institutions de la République islamique • Ali Jannati, le Ministre de la Culture et de la Guidance islamique. • Ministère très puissant octroie les autorisations pour les éditions de livres, albums musicaux, films, ainsi que les autorisations pour les événement/expositions culturelles et la tenue des concerts. • Ce ministère a donc la main mise sur la censure, également en ce qui concerne internet et les réseaux sociaux (en faveur d’un assouplissement des restrictions). • A. Jannati a été aussi bien critiqué par les conservateurs que par les réformateurs. Téhéran • 24 juillet 2016 – 100 000 paraboles détruites par le Bassidji – officiellement : remise volontaire • Mohamed Reza Naghdi : «les télévisions satellitaires développent en général la corruption et corrompent la culture de notre société (...) elles ont pour effet l'augmentation du nombre des divorces, le développement de la drogue et de l'insécurité». • Autant opération de communication extérieure que rappel à l'ordre intérieur, le chef des Bassidji en a profité pour critiquer les propos du ministre de la Culture, Ali Jannati, qui avait plaidé trois jours auparavant pour l'assouplissement d'une «loi violée par 70% des Iraniens» Les institutions de la République islamique • La police de la moralité : – Dépend du ministère de l’intérieur mais : influence des élus locaux également. bras de fer entre administration centrale et administration locale. Ex. : Téhéran. – Dans la pratique : moins de sanctions directes mais toujours des contrôles avec constitution de dossiers « à charge » épée de Damoclès en cas d’infraction plus grave. – Avril 2016 : annonce par la municipalité de Téhéran du déploiement de 7000 « agents sous couverture » afin de renforcer les contrôles relatifs aux mœurs (habillement, comportement, …) – Tensions avec l’administration Rouhani ! cadre légal ?budget ? 26 Les institutions de la République islamique • Maire de Téhéran : • Mohammad Ghalibaf • Candidat conservateur à l’élection présidentielle de 2013. • A terminé second avec 16,46%. • Se représentera très certainement en 2017. 27 Hassan Rouhani 28 Hassan Rouhani • • • • Elu le 14 juin 2013 au 1er tour avec 50,88 % des voix. Plus de 4000 candidats, le Conseil des Gardiens en a retenu 8. Second : Mohammad Bagher Ghalibaf (conservateur – 16,46%). Taux de participation : 72,77% – Taux élevé corrélation avec les résultats de modérés/réformateurs. – Sinon : entre 55 et 60%. • Promesse d’un accord sur la question nucléaire ; • Promesse de relancer l’économie ; • Promet moins de pression sur les libertés individuelles (jeunesse) différent d’une ouverture à l’Occident. • Dans l’esprit de ses partisans normalisation des relations avec l’Occident, amélioration générale du niveau et des conditions de vie. 29 Hassan Rouhani • Très populaire auprès de la jeunesse (>35% de la population a moins de 35 ans) énormément d’attentes !!! Risque de frustration/déception en cas de promesses non‐tenues (syndrome Khatami). • Remarque : Ahmadinejad était également très populaire auprès d’un partie des jeunes en 2005. Pourquoi ? • Visage d’un Iran « modéré » et respectable pour l’Occident légitime le dialogue et l’ouverture de l’Occident à l’Iran. • Politique des conservateurs : user de leurs positions au sein des institutions pour saper/bloquer sa politique mais aussi son image. 33 Hassan Rouhani A Neauphle‐le‐Château. 1978 Hassan Rouhani • Durant la guerre Iran‐Irak : • Membre du Conseil suprême de la Défense (82‐88) ; • Membre du Haut Conseil de soutien à l’effort de guerre (86‐ 88) ; • Commandant adjoint à la guerre (83‐85) ; • Commandant du Khatam‐ol‐Anbiya Operation Center (85‐88) • Commandant de la Force aérienne iranienne (86‐91) Hassan Rouhani • Après la guerre Iran‐Irak : • Membre du Majles (1980 – 2000) ; • Membre de l’Assemblée des Experts (2000 – aujourd’hui) ; • Négociateur en chef du dossier nucléaire (2003 – 2005) ; • Secrétaire du Conseil Suprême pour la sécurité nationale (1989 – 2005) • Président (2013 – aujourd’hui). Hassan Rouhani • Pas un réformateur mais un modéré ! Pragmatique et conscient des défis inhérents à la structure sociale du pays. • Soupape de sécurité v‐à‐v de l’intérieur pour le Guide après les troubles sous Ahmadinejad ; • Si désillusion, résignation de la population mais de raisons majeures pour des troubles importants faible participation électorale boulevard pour les conservateurs. • Soupape de sécurité v‐à‐v de l’extérieur (Occident, grandes puissances) pour le Guide en ce qui concerne la question nucléaire. Hassan Rouhani • Entre en fonction le 3 août 2013. • Priorité dossier nucléaire levée de sanctions amélioration de l’économie. • Liens entre politique étrangère et politique domestique. • Améliorer l’image de l’Iran à l’étranger(travail préparatoire aux négociations sur le nucléaire >< image négative sous Ahmadinejad. – Véritable offensive de diplomatie publique (interview, réseaux sociaux,…) • Discours aux Nations‐Unies, propos sur la Shoah et sur les Juifs, interviews avec des médias anglo‐saxons. • Lutte contre la corruption ; • Diminuer l’influence économique et politique des Pasdaran (Gardiens de la révolution) bras de fer en cours, pas de réelles évolutions. Hassan Rouhani • 1er discours aux Nations‐Unies : aucune diatribe contre Israël. Seulement un très discret appel aux respects des droits et de la dignité du peuple palestinien. >< aux discours du Guide sur la scène politique intérieure + discours lors de la prière du vendredi à la Mosquée de Téhéran. • Interview CNN 25 septembre 2013 reconnaît l’existence des crimes commis par les Nazis contre les juifs, parle de « crimes contre l’humanité » mais évite les mots « holocauste », « génocide » et « shoah », et rappelle qu’un peuple ne peut se prévaloir du statut de victime d’un crime pour en perpétrer un contre un autre peuple changement de tactique à l’égard de la question palestinienne (>< théorie du complot défendue par Ahmadinejad). Hassan Rouhani • Doit se montrer prudent dans ses propos jeu d’équilibriste visant à améliorer l’image de l’Iran à l’international tout en ménageant les éléments les plus conservateurs sur la scène politique intérieure. • Ainsi : « Donc ce que les nazis ont fait est condamnable. Et la dimension [de ce qu'ont fait les nazis] dont vous parlez, eh bien cette dimension doit être éclairée par des historiens et chercheurs. » reconnaît le crime tout en laissant sous‐entendre que son ampleur doit encore être formellement établie de manière irrévocable. • Loin d’être satisfaisant pour Israël mais déjà un progrès par rapport à Ahmadinejad qui qualifiait la Shoah de « légende ». • Mohammad Reza Rahimi (vice‐président sous Ahmadinejad) : a accusé les Juifs d’être tous des criminels et des trafiquants de drogue. Hassan Rouhani • Mohammad‐Javad Zarif (MAE) à propos de la Shoah. Hassan Rouhani • Mohammad‐Javad Zarif (MAE) à propos de la Shoah. • 4 septembre 2013, sur son compte Twitter : « Happy Rosh Hashanah » • Réponse de Christine Pelosi – la fille de l’Américaine Nancy Pelosi, la chef démocrate à la Chambre des représentants – qui critiquait l’Etat iranien d’avoir émis des doutes sur l’Holocauste : « Le nouvel an serait encore plus doux si l’Iran mettait un terme à son négationnisme de l’Holocauste, cher Monsieur! » • Réponse de Zarif : « L’Iran ne l’a jamais nié. L’homme qui l’a fait est parti. Bonne année! » • Modification du tweet par la suite : « L’homme qui semblait le nier est parti » Hassan Rouhani • 4 septembre 2013, Hassan Rouhani souhaite également un joyeux Rosh Hashanah aux juifs : • « Alors que le soleil se couche sur Téhéran, je souhaite un joyeux Roch Hachana à tous les juifs et notamment aux juifs iraniens ». • Bon calendrier juste avant l’Assemblée générale des Nations‐Unies qui se tient deux semaines plus tard prépare le terrain à son discours, se différencie de M. Ahmadinejad. Hassan Rouhani • Ali Younesi : conseiller du président Rouhani pour les minorités. • Visite une synagogue et une église à Shiraz (mai 2014) • Volonté de reconnaissance des minorités religieuses par la nouvelle administration. Hassan Rouhani • Décembre 2014 : inauguration d’un monument pour les martyrs iraniens de confession juive ayant donné leur vie pour le pays au cours de la guerre Iran‐Irak (1980‐1988). Hassan Rouhani • Juillet 2014 : Valiollah Naghipourfar, clerc ultra‐conservateur et Professeur à l’université de Téhéran accuse les juifs de sorcellerie au profit de l’Etat d’Israël idée de la 5ème colonne agissant au profit de l’étranger. Hassan Rouhani • Août 2016 : concours de caricatures sur l’Holocauste organisé par la mairie de Téhéran. • 2ème concours de ce type depuis 2006. • Condamnation de l’UNESCO qui dénonce « une moquerie du génocide des Juifs, lequel constitue une page noir de l’histoire de l’humanité ». • Prix spécial du jury attribué à Luc Descheemaeker, enseignant à l’Institut Catholique St Joseph de Turnhout. • L’institut s’est déclaré fier du travail de Luc Descheemaeker. • Remporte un prix de 1000 $ et a accepté de siéger dans le jury de la prochaine édition. Dessin de Luc Descheemaeker Hassan Rouhani • Sadegh Zibakalam • Professeur à l’Université de Téhéran (histoire et sciences politiques) ; • Libéral ; • Reconnaît ouvertement l’Etat d’Israël (car reconnu par l’ONU). • Intervention du 5 novembre 2016 à l’université de Mashhad. Hassan Rouhani Hassan Rouhani • 1er président à nommer un conseiller pour les minorités ethniques et religieuses (Ali Younesi ) • initiative très bien reçue par les minorités qui disposent désormais d’un interlocuteur direct avec le gouvernement ; sentiment d’être à nouveau écouté et non plus ignoré comme sous Ahmadinejad ; • Gouvernement Rouhani a autorisé les écoles juives à fermer le samedi pour célébrer le Shabbat ; • Don de 400 000 $ de la part du gouvernement Rouhani a un hôpital juif de Téhéran ; • Rouhani a invité le seul représentant de la minorité juive au Parlement à l’accompagner à New York pour l’AGNU (septembre 2014) Hassan Rouhani • Mais … • Déclarations du Guide toujours hostiles à Israël et toujours teintées d’antisémitisme ; • Télévisions d’Etat regorge toujours de programme antisémites ; • Discriminations administratives à géométrie variable ; « dépend de sur qui on tombe au guichet ou de qui s’occupe de notre dossier » ; • Toujours beaucoup d’ultraconservateurs hostiles aux minorités et visant particulièrement les juifs. • Dans la population, plus de méfiance que de haine à proprement parler ; toutes les opinions sont présentes se ressent lorsque l’on interroge les Iraniens dans la bazar. Hassan Rouhani • Au final : • Les minorités ressentent moins de pression, plus de facilité pour pratiquer son culte. Ex.: pèlerinage des Juifs iraniens à Yazd. • En dépit de quelques améliorations ayant contribuées à une atmosphère plus légère pour les minorités que sous Ahmadinejad et en dépit des mesures symboliques, la situation demeurent loin d’être idéale pour les minorités. • D’autres améliorations ne sont pas à exclure si les modérés se maintiennent au pouvoir mais ce qui a été donné aujourd’hui peut tout à fait être repris demain en cas de victoire des conservateurs. Hassan Rouhani • Accord sur le nucléaire. • Signé le 14 juillet 2015 (mi‐mandat d’Hassan Rouhani) Hassan Rouhani • Accord sur le nucléaire, levée des sanctions • De 2012 à 2015 : les sanctions sur les activités pétrolières de l’Iran lui ont coûté 160 billions de $ ; • Levée des sanctions progressives à partir de janvier 2016 ; • Accès à plus de 100 billions de $ d’actifs gelés à l’étranger ; • Accès au marché du pétrole ainsi qu’au système bancaire et financier mondial ; • Embargo sur les armes (offensives) maintenus pour 5 ans ; • Embargo sur le programme balistique iranien maintenu pour 8 ans ; • Si infraction par l’Iran restauration immédiate des sanctions pour une durée de 10 ans. Hassan Rouhani • Accord sur le nucléaire. • Cet accord obtient l’assentiment du Guide (par nécessité), toutefois très critiqué par les conservateurs qui y voient une capitulation devant l’Occident ; • Scène de liesse dans les grandes villes du pays. Hassan Rouhani • Accord sur le nucléaire : quel impact pour l’économie ? • Beaucoup (trop) d’espérance de la part des Iraniens au regard de cet accord ; • Plus de 50 % espéraient voir une amélioration significative de l’économie endéans un an après la signature de l’accord ; • pas réaliste ; trop d’attentes, trop d’illusions risque de frustration danger pour les modérés, pain béni pour les conservateurs. • Dans la réalité, en dépit de la levée des sanctions, beaucoup d’obstacles demeurent, en partie à cause de la structure même de l’économie iranienne. Hassan Rouhani • Bilan économique • Fortement jugé au regard de l’accord sur la question nucléaire ; • Hassan Rouhani hérite d’une situation désastreuse laissée par son prédécesseur ; • Production pétrolière en 2011 : 3,7 millions de barils/jour • En 2013 : 2,7 millions de barils/jour • Exportations pétrolières en 2011 : 2 millions de barils/jour • En 2013 : 1 million de barils/jour • Contraction du PIB : ‐6,6% en 2012 et – 1,9% en 2013 • Inflation : 40% en 2013 (en 2015 : 13,7%) Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani • Iran = 9,3% des réserves pétrolières mondiales (4ème) • Arabie saoudite = 15,7% des réserves pétrolières mondiales (2ème) • Irak = 8,4% des réserves pétrolières mondiales (5ème) Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani • Bilan économique • L’accord sur le nucléaire n’est signé qu’en juillet 2015 ; • Levée des sanctions ne commence qu’en janvier 2016. • Levée des sanctions ne veut pas dire effets positifs immédiats nécessite du temps ; inertie en raison de multiples facteurs. Lesquels ? Hassan Rouhani • Bilan économique • Amélioration de la situation économique est une nécessité pour le régime préserver la paix sociale sécurité économique = stabilité du régime. • Pour le Guide : levée des sanctions = moins de pression sur les instruments économiques du régime mais ne doit pas forcément être suivie d’une ouverture importante de l’économie iranienne aux investisseurs étrangers. • Pour le Président : levée des sanctions doit s’accompagner d’une ouverture économique globale et d’un retour de l’Iran sur le marché mondial. • Jusqu’à présent prédominance de la vision du Guide. Hassan Rouhani • Bilan économique : les obstacles à une réelle amélioration. • Entre 80 et 85% de l’appareil productif du pays est détenu par l’Etat ou les fondations semi‐publiques politico‐religieuses ou militaires (souvent affiliées aux éléments conservateurs du régime). • Recettes pétrolières = 70% des devises provenant des exportations totales de marchandises et 60% des recettes budgétaires. • Economie trop dépendante du secteur pétrolier. Hassan Rouhani • Bilan économique : qu’est ce qui retient les investisseurs ? • Prédominance du secteur public et semi‐public manque de confiance et de transparence, mauvaise volonté de la part de ces acteurs, corruption, lourdeurs administratives, • Incertitude quant à l’avenir politique du pays (élection de 2017) et incertitude quant à la politique américaine (élection de novembre 2016) • le marché est de facto ouvert (même s’il est difficile d’y rentrer) mais le restera‐t‐il ? • Banque européenne rechignent à soutenir les investissements suite à cette incertitude crainte de sanctions américaines si durcissement de la position de Washington combinée à une loi extraterritoriale. Hassan Rouhani • Bilan économique : qu’est ce qui retient les investisseurs ? • Poids des Pasdaran dans l’économie très présents dans les télécoms, l’immobilier, la santé, les hydrocarbures, … • Or les Pasdaran sont toujours sous sanctions américaines liens avec des activités terroristes. • Impossibilité de facto pour les entreprises européennes de tisser des liens économiques avec les compagnies liées aux Pasdaran. • Rouhani tente de diminuer leur influence … « Succès » très mineurs jusqu’à présent. Hassan Rouhani • Bilan économique. • Possibilités hors pétrole très réduite : tourisme, activités minières, produits agricoles, industrie textile, tapis … Pas de réels secteurs à forte valeur ajoutée. • Rouhani tente de lutter contre la fuite des cerveaux pour stimuler l’économie nationale et les secteurs technologiques. • Environ 150 000 étudiants hautement qualifiés quittent le pays chaque année ; • 25% des Iraniens universitaires vivent dans un pays de l’OCDE. • 250 000 ingénieurs, médecins et experts iraniens vivent aux Etats‐Unis 250 000 milliards de $ en ressources humaines. Hassan Rouhani • Bilan économique. • En dépit de sa situation géoéconomique exceptionnelle, l’Iran rencontre beaucoup de difficultés, en raison d’une part de la structure même de l’Etat et de l’économie iranienne et d’autre part, en raison de l’incertitude qui plane quant à son avenir et quant à l’avenir de ses relations avec les Etats‐Unis. Hassan Rouhani Hassan Rouhani • • • • • 2006 : 162ème place sur 168 (90,88 points) 2005 : 164ème place sur 167 (89,17 points) 2004 : 158ème place sur 167 (78,30 points) 2003 : 160ème place sur 166 (89,33 points) 2002 : 122ème place sur 139 (48,35 points) Hassan Rouhani • • • • • • • • • 2016 : 169ème place sur 180. (66,52 points) 2015 : 173ème place sur 180 (72,32 points) 2014 : 173ème place sur 180 (72,29 points) 2013 : 174ème place sur 179 (73,40 points) 2011‐2012 : 175ème place sur 179 (136,6 points) 2010 : 175ème place sur 178 (94,56 points) 2009 : 172ème place sur 175 (104,14 points) 2008 : 166ème place sur 173 (80,33 points) 2007 : 166ème place sur 169 (96,50 points) Hassan Rouhani UN Human Rights Council : Report of the Special Rapporteur on the situation of human rights in the Islamic Republic of Iran (octobre 2016) Hassan Rouhani UN Human Rights Council : Report of the Special Rapporteur on the situation of human rights in the Islamic Republic of Iran (octobre 2016) Hassan Rouhani UN Human Rights Council : Report of the Special Rapporteur on the situation of human rights in the Islamic Republic of Iran (octobre 2016) Hassan Rouhani • Rapport de l’ONG Save the Children: Every Last Girl. Free to live, free to learn, free from harm Hassan Rouhani • Syrie • Poids faible du Président dans le processus de décision. • Pas de changement d’orientation à prévoir dans l’immédiat sauf si les grandes puissances trouvent un « deal » avec Téhéran. • Levée des sanctions dégel d’actifs financiers très critiqués par les conservateurs américains soutient l’effort de guerre en Syrie au bénéfice de Damas. • Soutien également aux milices chiites en Irak (bataille de Mossoul). Hassan Rouhani • Ambitions balistiques de l’Iran • Inchangées. • Pour Téhéran le programme balistique est un sujet déconnecté de la question nucléaire ; • Pour les Américains tests balistiques iraniens sont des sources de tensions, des provocations, qui n’aident pas renforcer la confiance mutuelle. • Poids des Pasdaran et des conservateurs dans le programme balistique iranien. Hassan Rouhani • Amélioration de l’image de l’Iran sur la scène internationale. • Très important pour les Iraniens, las d’être les « parias » du monde >< conception de leur civilisation. • Visite du président iranien en Europe (une première depuis 16 ans) • Visite de délégations européennes en Iran. – Pour la Belgique : une visite sénatoriale et une visite parlementaire au cours de ces 10 derniers mois. – Belgique : mission commerciale tri‐régionale dirigée par le Ministre Président Geert Bourgeois. Hassan Rouhani • Amélioration de l’image de l’Iran sur la scène internationale. • Visite de Rouhani à Rome le 25 janvier 2016 Hassan Rouhani • Amélioration de l’image de l’Iran sur la scène internationale. • Rencontre avec le Pape, le 26 janvier 2016 Hassan Rouhani • Amélioration de l’image de l’Iran sur la scène internationale. • Visite de Rouhani à Paris, reçu à l’Elysée le 28 janvier 2016. Hassan Rouhani • • • • • • • • • Bilan Politique étrangère inchangée ; Rhétorique du Guide inchangée toujours anti‐américaine, anti‐israélienne, dénonciation des « puissances de l’arrogance », crainte d’un invasion culturelle occidentale,… Structure économique du pays inchangée (dû au système politico‐religieux du pays) difficultés pour les investisseurs étrangers freine la croissance nourrit le sentiment d’échec des modérés bénéficie aux conservateurs (rivaux politiques et ceux profitant de la fermeture du marché iranien). Liberté d’opinion : presse légèrement plus libre que sous Ahmadinejad mais gains à relativiser (ne sont pas garantis ; peuvent disparaître demain). Pratiquement rien n’a été fait pour les voix discordantes emprisonnées sous Ahmadinejad. Minorités : légères améliorations. Libertés individuelles : pas de changements significatifs dans la loi mais moins de pression sur la population. Evolution institutionnelle du régime pas à l’ordre du jour. Hassan Rouhani QUESTIONS ? IRAN RSF Score 160 140 Titre de l'axe 120 100 80 60 40 20 0 IRAN RSF Score Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Hassan Rouhani Bibliographiesélectived’ouvragesconsacrésà l’Iran Histoire Antiquité ‐ Ball W., Towards One World. Ancient Persia and the West, Northampton, Olive BranchPress,2011,224p. ‐ Cawkwell,TheGreekWars.TheFailureofPersia,Oxford,OxfordUniversityPress, 2012,316p. ‐ Dandamaev M. A., Lukonin V. 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