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Session : 1ère NUMAD
Iran
Commission Environnement Durable, Développement Durable & Santé
Le Réchauffement climatique
Convaincu du fait que le changement climatique est un défi inévitable et urgent au niveau
mondial avec des implications à long terme pour le développement durable de tous les pays, en particulier
les pays en développement. Le changement climatique impose aussi de graves dommages aux
infrastructures socio-économiques des pays, et érode leur progrès du développement.
Découvrant avec regret que les mesures prises avec des engagements techniques, technologiques
et financiers dans la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), et
par la suite dans le Protocole de Kyoto par les pays développés a été extrêmement décevant.
Les engagements concertés et ambitieux ainsi que les mesures prises par les pays développés sont
l'atténuation, l'adaptation, la finance et la technologie. Un accord devrait préserver le droit des pays en
développement à avoir accès à la technologie appropriée, le savoir-faire et des financements, afin de leur
permettre de protéger leur sécurité écologique et socio-économique, et d'atteindre les objectifs de
développement international convenus.
Un des grands impacts régionaux, à l’0rigine du changement climatique, qui s’est révélé un défi
énorme pour le pays ces dernières années, est la poussière et les tempêtes de sable. Celui-ci est l'un des
défis les plus difficiles à battre: il a infligé des dommages substantiels à la situation socio-économique de
l'Iran et de nombreux pays de notre région, porté atteinte à la vie quotidienne et la santé des personnes, et
causé l'érosion des terres agricoles et la pollution des ressources en eau dans toute la région.
Il s'agit d'un problème à l'échelle régionale et tous les pays impliqués exigent une coopération régionale et
mondiale pour lutter contre ce défi. Il va de soit que la coopération et la coordination entre les pays
touchés est essentielle pour une bonne planification de l'action, et l'Iran soutiendra un accord pour
travailler avec d'autres pays afin de relever ce défi.
Considérant l’exploitation des richesses naturelles telles que le pétrole et le gaz une des
principales sources de pollution, l’Iran ne peut toutefois renoncer à leur extraction, traitement et transport
sans une défaillance économique du pays. Pour les années à venir, le développement des sources
d’énergies alternatives figurera parmi les priorités, mais ne pourra s’inscrire que dans le cadre d’une
politique commune et d’une collaboration totale entres les Etats membres de la région.
La relance de l’économie et de la société demeure l’objectif principal. Etant donné ce fait, l’Iran
ne peut s’engager dans de projets à cours terme. Cependant la nécessité de rendre plus accessible les
enjeux environnementaux internationaux figure désormais parmi les priorités du gouvernement, même si
certains de ces objectifs se heurtent à de nombreux intérêts économiques particuliers.