Tous les types d'établissement sont représentés, répartis dans les régions de France.
Quels sont les principes utilisés dans cette mesure nationale d'efficacité thérapeutique ?
• Une seule classification des patients douloureux : le CODE I.A.S.P.,
• La prise en compte de l'expérience des praticiens pour l'analyse somatique, psychologique et sociale
des patients,
• Une mesure préalable de la validité interne (deux praticiens, devant le même patient, sans se concer-
ter, codent de façon sensible la souffrance physique, psychique et sociale) et de la validité externe,
( comparaison de ce que mesure notre étude et de ce que ressent le patient sur son évolution: seul 4%
des patients sont injustement considérés comme améliorés et 20% injustement considérés comme
aggravés ).
• Le suivi est de 1 à 12 mois sur au moins 2 consultations.
• 3700 patients sont inclus et 2600 retenus après contrôle qualité.
Ont été obtenus les résultats suivants :
-Une photographie à l'échelle nationale, des patients des unités douleur, avec âge, sexe, gravité du han-
dicap, de l'intensité de la douleur, de la gravité psychique, des contraintes sociales.
- L'évolution après plusieurs mois de suivi montre que le gain en santé après passage dans les unités dou-
leur est positif de 22,3 % en valeur absolue de gain de santé chez les patients douloureux en France.
-Le pronostic d'évolution des patients a été calculé grâce au référentiel des 2600 patients (on sait en
moyenne comment va évoluer un douloureux en France).
- L'efficacité des centres montre que: 37 % font mieux que la moyenne, 33% font pareil alors que 30%
font moins bien..
- Pour les patients : 52% ont un résultat de soin conforme au standard de qualité attendue, 37% sont
mieux soignés que prévu mais 12% moins bien soignés.
- Nous connaissons toutes les pathologies représentées dans les centres, leur gravité respective, leur évolu-
tion et la comparaison par centre : l’algodystrophie est très bien soulagée à Lyon et la lombalgie à Lille ;
enfin les meilleures stratégies thérapeutiques peuvent être comparées.
Pour le soulagement de la douleur physique, on est TRES fort. Pour la souffrance morale, on est BON
pour le diagnostic global et JUSTE pour le traitement. Pour la souffrance sociale JUSTE pour la repé-
rer et PEUT MIEUX FAIRE pour la prise en charge.
• L'anonymat des patients des centres a été respecté.
• Les évolutions pour chaque pathologie est connue, tant sur le plan somatique, que psychologique et
social.
• L'outil permet l'optimisation des traitements mais aussi des moyens et des pratiques thérapeutiques.
• Depuis le printemps 2002, les patients ont droit à la consultation totale et directe de l'ensemble de
leur dossier médica l; il devient difficile de tout écrire dans un dossier et de transmettre ces informa
tions dans un réseau.
Créer
organiser et développer
une structure anti-douleur
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