DOSSIER PROPOLIS ROUGE I. Qu’est ce que la propolis rouge ? 1 -Son origine botanique La propolis rouge est récoltée sur un palétuvier, plante ligneuse à immersion temporaire : le "rabo de bugio" nom scientifique Dalbergia ecastophyllum. Les tiges ligneuses de cette plante, en présence d'un parasite local, larve de coléoptère1, produisent un exsudat résineux de couleur rouge vif, cet exsudat est collecté par les abeilles, mélangé à des sécrétions salivaires et de la cire et transformé en propolis rouge. 1-Les exsudats résineux rouges sont sécrétés par les trous faits par les larves de petits coléoptères verts irisés (Agrilus integerrimus) 2 –Lieu de récolte Elle est récoltée dans les régions côtières au Nord Est du Brésil. La propolis rouge de mangrove est rare (production annuelle estimée à une à deux tonnes au Brésil) et son prix est totalement décorélé des prix de la propolis brune classique. L'apiculture est encore très peu développée dans ces régions côtières ; néanmoins le marché Japonais est demandeur et la production devrait augmenter. 3–Méthode de récolte : la récolte sur bandes Dans la ruche, les abeilles se servent de la propolis pour boucher toutes les fissures ou brèches qui pourraient laisser passer des prédateurs et perturber la température ambiante. Les apiculteurs équipent la ruche de réglette en bois rectangulaire équipée de film transparent simulant une brèche. Les abeilles s’empressent de la recouvrir de propolis et il ne restera plus qu’à la récolter. Cette méthode de récolte sur bandes permet d’obtenir une propolis primeur non oxydée équivalente à celle récoltée sur grille. 4–Particularités de la propolis rouge Cette propolis rouge est recherchée car elle est concentrée en isoflavones* assimilables** par l'organisme, ces isoflavones sont de puissants antioxydants agissant contre le vieillissement cellulaire et notamment les symptômes de la ménopause. Bon à savoir : Dalbergia ecastophyllum appartient à la famille des légumineuses et comme toutes les plantes de cette famille, elles sont riches en isoflavones. *Les isoflavones sont des molécules végétales proches des hormones féminines qui font partie de la famille des phytoestrogènes. Une fois ingérées, elles agissent dans l'organisme un peu à la manière des hormones naturelles que sont les oestrogènes. Voilà pourquoi on les nomme phytoestrogènes. **Dans la ruche, les butineuses transmettent la résine récoltée sur les troncs de Dalbergia aux ouvrières. Celles-ci vont la mastiquer en mélangeant cette résine à de la cire et à des enzymes sécrétées par leur système glandulaire pour obtenir une sorte de glu qu’on nomme propolis, pour la rendre plus malléable. Cette action masticatoire permet de couper la fraction glucidique des polyphénols et de libérer la partie aglycone qui contient les polyphénols les rendant plus assimilables par l’organisme. Sans ce traitement masticatoire et enzymatique,, les polyphénols des végétaux sont sous forme glycosilée et pour pouvoir être assimilés, l’organisme va devoir couper cette fraction glucidique ce qui induit de la déperdition. II. LA MENOPAUSE 1 - Définition La ménopause désigne l’arrêt définitif des cycles menstruels (règles ou menstruations). Il faut attendre 12 mois après l’arrêt des règles pour qu'une femme soit réellement ménopausée. S'il existe des cas de ménopause précoce, ce phénomène naturel survient généralement autour de l’âge de 50 ans. Il arrive parfois que, quelques années avant la ménopause, des signes précurseurs se manifestent avec la préménopause et la périménopause (cycles irréguliers, prise de poids, bouffées de chaleur, troubles de l’humeur…). ** Les oestrogènes constituent un groupe de stéroïdes, dont la fonction, à l’état naturel, est d’être une hormone sexuelle femelle primaire. Les trois oestrogènes naturels sont l’oestradiol, l’estriol et l’estrone. 2- Ménopause et ostéoporose Outre les troubles cités ci-dessus, la carence oestrogénique consécutive à la ménopause est aussi le principal déterminant de la perte osseuse. L’ostéoporose est définie par une faible masse osseuse accompagnée d’une altération microarchitecturale, conduisant à une fragilité osseuse accrue et d’un risque fracturaire augmenté. Les oestrogènes, représentés principalement par l’oestradiol, ralentissent le remodelage et maintiennent un équilibre entre formation et résorption. A la ménopause, lorsque les ovaires arrêtent de secréter de l’oestradiol, cet équilibre est rompu en faveur de la résorption. III. LA PROPOLIS ROUGE ARISTEE La Propolis rouge de Dalbergia offre une solution efficace et fiable pour accompagner les femmes pendant la période charnière de la ménopause. La Propolis rouge Aristée garantie à 40mg de polyphénols par gélule est riche en isoflavones, des composés connus pour réduire les désagréments liés à cette période de la vie. Ingrédients pour 3 gélules de 200 mg (prise journalière recommandée) : Concentré de propolis de dalbergia 360 mg, stéarate de magnésium, silice, poudre de caroube, gélules marines (gélatine de poisson). Elles sont garanties à 40 mg de polyphénols totaux. On peut estimer que 40% de ces polyphénols totaux sont des isoflavones soit pour une consommation journalière de 3 gélules, une dose d’environ 48 mg d’isoflavones par jour. 1 - Elle contribue à se préserver des désagréments liés au changement hormonal de la ménopause. Désarmées par la polémique autour des traitements hormonaux substitutifs, de nombreuses femmes ont été tentées par des solutions alternatives. Parmi elles : La supplémentation en soja, riche en dadzéine et génistéine (2 isoflavones structurellement proches de l’oestradiol), a longtemps été une piste de substitution hormonale pour cette période de la vie des femmes, mais qui au final s’est révélée sans réel bénéfice. La propolis rouge contient de la formononétine* (isoflavone majoritaire de la propolis rouge) et la biochanine A. Leur particularité structurale a 2 avantages : - Elles ont une affinité avec les récepteurs oestrogéniques beaucoup moins forte que la daidzéine et génistéine et donc des effets trophiques** sur les organes hormonaux dépendants moins importants. - Elles sont beaucoup moins sensibles à la métabolisation dans l’organisme et par voie de conséquence ont une biodisponibilité beaucoup plus importante. * La prise de 3 gélules par jour correspond à une quantité d’environ 5 mg de formononétine. ** Trophiques : qui participent à la nutrition et à croissance des organes et des tissus. 2 – Elle participe à la protection de la perte osseuse en période de ménopause. Des études très récentes se sont intéressées à la formononétine sur le métabolisme osseux. Gautman et al., dans leur étude, ont montré que sur modèle animal, la supplémentation en formononétine à la dose de 10mg/Kg/j par voie orale permettait d’augmenter la DensitéMinérale Osseuse (DMO) en période de ménopause. Ils démontrent également que la supplémentation en formononétine entrainait une réduction de la dégradation de la microarchitecture de l’os (solidité de l’os). Les études montrent que cette molécule est capable d’agir sur le processus de synthèse osseuse (en le renforçant) et sur le processus de dégradation (en le limitant). De préférence après les repas, 3 gélules par jour pendant 1 mois minimum à renouveler régulièrement en période de ménopause Document créé le 27 janvier 2015