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2- Sarcomes :
Les sarcomes se subdivisent en lymphosarcomes et réticulosarcomes.
D’évolution rapide, ils ont tendance à la généralisation avec envahissement
médullaire et sanguin.
III- Etude clinique :
1- Forme évidente :
Elle est due surtout aux anaplasiques. Elle réalise un tableau dramatique chez le sujet
de plus de 50 ans avec des signes de compression des organes du voisinage :
dyspnée, voire tirage par atteinte trachéale, dysphagie par envahissement
œsophagien, dysphonie par lésion récurrentielle.
La palpation retrouve un goitre plus ou moins volumineux, plus ou moins régulier,
dur, adhérant aux plans profonds. Il existe parfois des signes inflammatoires qui
peuvent faire discuter une thyroïdite aigue ou subaigüe. Cet aspect peut survenir :
- Soit chez un sujet porteur de goitre plus ou moins ancien chez lequel on constate
une augmentation de volume et une modification de la consistance.
- Soit chez un sujet porteur d’une tuméfaction récente et rapidement évolutive.
Dans les deux cas le diagnostic de cancer est évident. Il convient de faire alors un
bilan d’extension :
- Locorégional, à la recherche d’adénopathies.
- A distance à la recherche d’atteinte pulmonaire et osseuse.
Le cancer anaplasique est surtout d’évolution locorégionale.
2- Les formes les plus fréquentes :
Ce sont les carcinomes différenciés. Il peut s’agir de :
a- Tumeur apparemment bénigne
- Nodule thyroïdien solitaire, de découverte fortuite ou systémique, sans signes de
dysthyroïdie, ni gêne fonctionnelle. Il est de consistance plus ou moins ferme et
volume variable.
- Goitre multinodulaire apparemment banal, de consistance hétérogène.
b- Métastase révélatrice :
- Adénopathie cervicale : l’examen de la glande thyroïde est alors obligatoire à la
recherche d’une tumeur.
- Fracture pathologique ou tuméfaction osseuse qui peut être pulsatile.
- Métastase pulmonaire sous forme de miliaire carcinomateuse ou d’un lâcher de
ballon.
3- Carcinome médullaire de la thyroïde (CMT)
Il se caractérise en plus de la tumeur, par la présence de :
- Signes d’extension locorégionale : c’est un cancer très lymphophyle