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Monsieur le Ministre de l’Education Nationale et Madame la Secrétaire
d’Etat à la santé et aux handicapés ont décidé de confier à une
cellule interministérielle le soin d’élaborer un plan d’action pour
une meilleure prise en charge des enfants dysphasiques et dyslexiques,
dans la logique du rapport, présenté le 5 juillet 2000, par Jean-
Charles RINGARD. Cette cellule a travaillé selon un cadre comprenant
des objectifs, une méthode et des postulats.
0 OBJECTIFS DE TRAVAIL ASSIGNES A LA CELLULE
INTERMINISTERIELLE
Conformément à la demande des Ministres, ce plan doit proposer des
solutions permettant de répondre aux besoins des enfants, des
familles et des professionnels de la santé et de l’éducation face
aux troubles de l’apprentissage du langage oral et écrit. Ces
solutions doivent contribuer très concrètement à ‘‘une meilleure
prévention des troubles du langage quelle qu’en soit l’origine, un
meilleur repérage des troubles spécifiques, l’établissement d’un
diagnostic plus rapide et plus sûr, une meilleure prise en charge
des 4 à 5 % d’enfants concernés (1 % présentant des troubles
sévères)’’. Ces propositions ont été soumises à consultation de
l’ensemble des organisations professionnelles représentatives des
personnels enseignants, de santé, des associations de parents
d’élèves, ainsi qu’à des experts.
A l’issue de ces consultations, un plan national d’action est
arrêté, traduisant le souci prioritaire des deux ministères de
favoriser la maîtrise du langage oral et écrit chez tous les
enfants et de faire de ce champ d’action, respectivement un élément
de la politique nationale d’intégration et de scolarisation et une
priorité en matière de santé publique.
I. METHODE DE TRAVAIL RETENUE
La cellule, animée par Florence VEBER et Jean-Charles RINGARD
(composition jointe en annexe) a organisé son travail de la manière
suivante :