plan d`action pour les enfants atteints d`un trouble specifique du

Florence VEBER
Chargée de Mission
auprès du Directeur de l’hospitalisation
et de l’organisation des soins
Jean-Charles RINGARD
Inspecteur d’Académie,
Directeur des Services Départementaux
de l’Education Nationale
de la Loire-Atlantique
PLAN D’ACTION
POUR LES ENFANTS
ATTEINTS D’UN TROUBLE
SPECIFIQUE DU LANGAGE
Propositions remises à :
Monsieur Jack LANG,
Ministre de l’Education Nationale
Monsieur Bernard KOUCHNER
Ministre délégué à la Santé
Madame Dominique GILLOT
Secrétaire d’Etat aux personnes âgées
et aux personnes handicapées
Mars 2001
Mars 2001 - 2
SOMMAIRE
CADRE DE TRAVAIL
1. OBJECTIFS
2. METHODE
3. POSTULATS
A
XES PRIORITAIRES PROPOSES ET ACTIONS PRECONIS
E
1. AXES PRIORITAIRES PROPOSES
2. ACTIONS PRECONISEES PAR AXE (récapitulatif général)
DESCRIPTION DES ACTIONS
PRECONISEES
CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE ET ESTIMATION DES COUTS
ANNEXES
1. COMPOSITION DE LA CELLULE INTERMINISTERIELLE
2. COMPOSITION DES GROUPES DE TRAVAIL PREALABLE
3. LISTE DES PERSONNES CONSULTEES
4. LISTE DES ABREVIATIONS
Mars 2001 - 3
CADRE DE TRAVAIL
OBJECTIFS
METHODE
POSTULATS
Mars 2001 - 4
Monsieur le Ministre de l’Education Nationale et Madame la Secrétaire d’Etat à la santé et aux
handicapés ont décidé de confier à une cellule interministérielle le soin d’élaborer un plan
d’action pour une meilleure prise en charge des enfants dysphasiques et dyslexiques, dans la
logique du rapport, présenté le 5 juillet 2000, par Jean-Charles RINGARD. Cette cellule a
travaillé selon un cadre comprenant des objectifs, une méthode et des postulats.
0 OBJECTIFS DE TRAVAIL ASSIGNES A LA CELLULE
INTERMINISTERIELLE
Conformément à la demande des Ministres, ce plan doit proposer des solutions permettant
de répondre aux besoins des enfants, des familles et des professionnels de la santé et de
l’éducation face aux troubles de l’apprentissage du langage oral et écrit. Ces solutions
doivent contribuer très concrètement à “une meilleure prévention des troubles du langage
quelle qu’en soit l’origine, un meilleur repérage des troubles spécifiques, l’établissement
d’un diagnostic plus rapide et plus sûr, une meilleure prise en charge des 4 à 5 % d’enfants
concernés (1 % présentant des troubles sévères)”. Ces propositions ont été soumises à
consultation de l’ensemble des organisations professionnelles représentatives des
personnels enseignants, de santé, des associations de parents d’élèves, ainsi qu’à des
experts.
A l’issue de ces consultations, un plan national d’action est arrêté, traduisant le souci
prioritaire des deux ministères de favoriser la maîtrise du langage oral et écrit chez tous les
enfants et de faire de ce champ d’action, respectivement un élément de la politique
nationale d’intégration et de scolarisation et une priorité en matière de santé publique.
I. METHODE DE TRAVAIL
RETENUE
La cellule, animée par Florence VEBER et Jean-Charles RINGARD (composition jointe en
annexe) a organisé son travail de la manière suivante :
1) Réexamen des rapports de Jean-Charles RINGARD (février 2000) et du groupe de
travail installé par le Secrétariat d’Etat à la santé et aux handicapés (juin 2000).
Mars 2001 - 5
2) Analyse des réactions diverses aux rapports (des scientifiques, des organisations
syndicales, des associations…).
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