Mars 2001 - 4
Monsieur le Ministre de l’Education Nationale et Madame la Secrétaire d’Etat à la santé et aux
handicapés ont décidé de confier à une cellule interministérielle le soin d’élaborer un plan
d’action pour une meilleure prise en charge des enfants dysphasiques et dyslexiques, dans la
logique du rapport, présenté le 5 juillet 2000, par Jean-Charles RINGARD. Cette cellule a
travaillé selon un cadre comprenant des objectifs, une méthode et des postulats.
0 OBJECTIFS DE TRAVAIL ASSIGNES A LA CELLULE
INTERMINISTERIELLE
Conformément à la demande des Ministres, ce plan doit proposer des solutions permettant
de répondre aux besoins des enfants, des familles et des professionnels de la santé et de
l’éducation face aux troubles de l’apprentissage du langage oral et écrit. Ces solutions
doivent contribuer très concrètement à “une meilleure prévention des troubles du langage
quelle qu’en soit l’origine, un meilleur repérage des troubles spécifiques, l’établissement
d’un diagnostic plus rapide et plus sûr, une meilleure prise en charge des 4 à 5 % d’enfants
concernés (1 % présentant des troubles sévères)”. Ces propositions ont été soumises à
consultation de l’ensemble des organisations professionnelles représentatives des
personnels enseignants, de santé, des associations de parents d’élèves, ainsi qu’à des
experts.
A l’issue de ces consultations, un plan national d’action est arrêté, traduisant le souci
prioritaire des deux ministères de favoriser la maîtrise du langage oral et écrit chez tous les
enfants et de faire de ce champ d’action, respectivement un élément de la politique
nationale d’intégration et de scolarisation et une priorité en matière de santé publique.
I. METHODE DE TRAVAIL
RETENUE
La cellule, animée par Florence VEBER et Jean-Charles RINGARD (composition jointe en
annexe) a organisé son travail de la manière suivante :
1) Réexamen des rapports de Jean-Charles RINGARD (février 2000) et du groupe de
travail installé par le Secrétariat d’Etat à la santé et aux handicapés (juin 2000).