de présence
en France
Groupe
Optimum
Lettre d’information
No 52 - 3e trimestre 2015
Bilan du 3e trimestre
Le tableau suivant illustre les performances des principaux
indices de marché au cours du 3e trimestre de 2015, de
même que celles pour l’année 2015 :
Le troisième trimestre de 2015 a été marqué par une
performance négative avoisinant les 9 % pour les actions
de la zone euro, après un premier semestre qui avait vu
cette classe d’actifs bondir de près de 12 %. Cette baisse
s’explique essentiellement par les craintes relatives au
ralentissement économique de la Chine et de plusieurs
autres pays émergents, et l’eet de ce dernier sur les entre-
prises exportatrices de la zone euro. Toujours au sein de la
zone euro, on retiendra la performance du marché boursier
français (CAC 40) en 2015, qui est de loin supérieure à celle
de l’Allemagne (DAX), le diérentiel sélevant à plus de 8 %
en faveur de la France.
Au niveau de l’actualité des entreprises, on assiste actuelle-
ment à une consolidation dans plusieurs secteurs d’activi-
tés en Europe, notamment chez les brasseurs (ore d'achat
de SABMiller par Anheuser-Busch Inbev) et du côté des maté-
riaux (intérêt pour K+S et Syngenta, de la part de Potash et
Monsanto respectivement). Du côté des services publics en
Allemagne, des titres tels RWE et E.On ont été délaissés par
les investisseurs, en raison des surcoûts entraînés par
la volonté de l’Allemagne de s’aranchir du nucléaire.
La récession au Brésil, de même que la chute de la devise
du pays (le Réal brésilien a baissé de 33 % en 2015, face au
dollar américain) a bien sûr aecté des groupes
tels Carrefour et Casino (l’action de ce dernier
a baissé de 36 % en 2015).
Lévènement de l’année demeure toutefois
le scandale qui a frappé Volkswagen, dont
le cours de l’action a oscillé entre un sommet
de 240 € atteint le 13 mars dernier et 105 €
(au 30 septembre), pour une baisse de 56 %.
Dans cette histoire, c’est toute l’industrie
automobile qui est chahutée et, de façon
générale, l’industrie allemande.
Pour ce qui est de la bourse américaine (ici
représentée par le S&P 500), celle-ci ache
une performance négative cette année, après
un premier semestre quasi-stable. Si les indica-
teurs économiques aux États-Unis sont encou-
rageants, une potentielle remontée des taux directeurs
de la part de la Réserve Fédérale (« Fed ») d’ici quelques mois
incite les investisseurs à la prudence.
Aussi, il est à noter que la bourse canadienne évolue
dans le même sens que la bourse américaine cette année,
les deux pays ayant des liens économiques étroits.
Au Japon, l’indice Nikkei 225 génère une performance
légèrement positive après 9 mois, le 3e trimestre ayant été
fortement négatif (-13,56 %). Finalement, la performance
boursière des marchés émergents est en forte baisse cette
année, avec une performance de -15,11 %.
Au niveau des marchés obligataires de la zone
euro, la performance 2015 n’est que légère-
ment positive malgré un bon troisième
trimestre, les taux d’intérêts ayant repris
leur baisse à compter de la n du
mois de juin.
SIÈGE SOCIAL
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Chère cliente, cher client,
Voici le contenu de notre lettre d’information pour le 3e trimestre 2015 :
1. Bilan du 3e trimestre
2. Revue macro-économique
3. Stratégie de placement obligataire
4. Stratégie de placement actions
5. Performances de nos OPCVM
Région / pays Indice Devise
Performances
3e trimestre
2015 (%)
Performances
2015 (%)
France CAC 40 € -6,80 7,17
Allemagne DAX € -11,74 -1,48
Actions zone euro Euro Stoxx 50 € -9,17 1,51
Obligations zone euro Euro MTS 7-10 ans € 3,38 1,52
États-Unis S&P 500 USD -6,43 -5,29
Canada S&P/TSX Composite $ CAD -7,86 -7,02
Royaume-Uni FTSE 100 GBP -6,02 -4,64
Japon Nikkei 225 Yen -13,56 1,10
Monde MSCI Monde USD -8,32 -6,22
Marchés émergents MSCI Marchés émergents USD -17,79 -15,11
Lettre d’information
info
Revue macro-économique
Zone euro
Contrairement à plusieurs autres régions et pays du
monde, la zone euro bénécie nettement de la baisse des
coûts de l’énergie. Cependant, le taux de chômage y étant
toujours très élevé (notamment en Espagne et en Italie),
la solidité de la reprise économique demeure fragile, de
même que le niveau d’ination qui peine à s’établir en
zone positive.
Ainsi, la Banque Centrale Européenne (« BCE ») pourrait
devoir augmenter la taille et la durée de son programme
d’assouplissement quantitatif entrepris en janvier dernier,
an d’éloigner le risque de déation.
En France, les données macro-économiques sont géné-
ralement bien orientées, sans toutefois être à un niveau
susant pour faire baisser le taux de chômage qui sélève
toujours à plus de 10 %. LAllemagne fait toutefois face à
des dés plus sérieux, conséquence de « l’aaire Volkswa-
gen » d’une part, et des eets du ralentissement des mar-
chés émergents d’autre part. Ceci est sans compter sur le
fait que l’Allemagne a cette année accueilli des centaines
de milliers de migrants, qui doivent être intégrés à la vie
civile et formés pour le travail.
En Italie, on peut percevoir les signes d’une reprise écono-
mique. Néanmoins, le système bancaire italien doit être
assaini, le montant de créances douteuses du système
étant à son niveau le plus élevé depuis 20 ans.
Finalement, on ne peut passer sous silence le dénoue-
ment du « feuilleton grec », qui a tenu les marchés en
haleine durant une bonne partie du mois de juillet. Ainsi
et en échange d’un vaste programme d’austérité, le pays
sera bénéciaire d’un plan de sauvetage de 86 G € nancé
par les États membres de la zone euro.
États-Unis
Le principal élément qui a occupé l’esprit des investisseurs
au cours du dernier trimestre a été la décision de la Fed de
ne pas hausser son taux directeur, lors de la rencontre du
Federal Open Market Committee (FOMC) du 17 septembre
dernier. En eet, nombreux étaient les éléments qui mili-
taient en faveur d’une hausse du taux directeur, notam-
ment le faible taux de chômage, une croissance écono-
mique soutenue de même que le niveau de conance du
consommateur et des constructeurs de maisons (home-
builders) qui se situe à un niveau élevé.
Par contre, les incertitudes relatives à la santé économique
des marchés émergents ont forcé l’institution à repousser
à plus tard cette hausse du taux directeur, car une hausse
pourrait avoir pour eet de renforcer le dollar américain et
mettre davantage de pression sur les marchés émergents.
Finalement, on ne peut passer sous silence l’impact sur
l’emploi de la baisse prolongée du prix du baril de pétrole.
En eet, plusieurs dizaines de milliers d’emplois ont dis-
paru au cours des derniers mois, au rythme de 10 000
à 15 000 par mois.
Canada
Selon les dernières données économiques publiées, si le
Canada était techniquement en récession au premier se-
mestre de l’année, il en est ociellement sorti au mois de
juillet. En eet, le rythme de croissance économique est
revenu à près de 1,5 % sur base annuelle, niveau attendu
par la Banque du Canada.
Japon
Le Japon parvient à acher une légère croissance écono-
mique cette année, résultat des actions de la Banque du
Japon qui, par l’injection de liquidités dans l’économie, est
parvenue à faire baisser le Yen vis-à-vis du dollar américain,
ce qui a eu un eet positif sur les exportations.
Toutefois, les mesures actuelles semblent s’essouer :
pour preuve, le gouvernement a proposé une baisse du
taux d’imposition corporatif de 3 %, an d’écarter le risque
déationniste pesant sur l’économie du pays.
Marchés émergents
L’année 2015 nest certes pas celle des marchés émer-
gents. En eet, ceux-ci sont aux prises avec une multitude
de problématiques, à savoir un ralentissement plus im-
portant que prévu de la croissance économique globale,
des emprunts contractés en dollar américain qui font
augmenter le service de la dette (en raison de la force du
dollar américain) et une baisse de revenus découlant de
la faiblesse du cours des matières premières.
Pour ce qui est de la Chine, on retiendra du trimestre
écoulé que si les données macro-économiques sont mal-
gré tout bien orientées, Pékin a dû intervenir à plusieurs
reprises an de freiner la baisse du marché boursier (-41%
depuis le 13 juin dernier pour la Bourse de Shanghai).
Stratégie de placement obligataire
L’année 2015 est une période de dés sur le marché
obligataire. En eet, dans le contexte de la faiblesse actuelle
des taux d’intérêts en zone euro et de la performance 2015
quasi-nulle de la classe d’actifs, notre stratégie de placements
ache une durée courte (ce qui protège dans une certaine
mesure des eets d’une hausse des taux d’intérêts, si elle
devait survenir), et par la détention d’obligations perpétuelles
émises par des institutions nancières solides nancièrement.
Comme toujours, le portefeuille géré est de très haute qualité,
la notation moyenne des titres en portefeuille étant de BBB.
Lettre d’information
info
® Marque de commerce de Groupe Optimum inc. utilisée sous licence.
Stratégie de placement actions
La répartition géographique de nos portefeuilles d’actions
reète une sous-pondération des actions américaines, en
raison de la force du dollar américain et de ses eets sur
les résultats des entreprises. Du reste, nous demeurons
surpondérés en actions de la zone euro, étant donné le
support qu’orent la BCE, la faiblesse du prix du baril de
pétrole, la faiblesse de l’euro face au dollar américain et
le redressement économique observé dans la plupart
des pays de la zone euro.
Nous demeurons constructifs à l’égard des actions
canadiennes ; en eet, d’une part la faiblesse du dollar
canadien face au billet vert américain a un eet positif
sur les sociétés exportatrices canadiennes, et d’autre part
l’économie canadienne a depuis peu redémarré un cycle
de croissance économique.
Au sein de la zone euro, nous privilégions toujours
les secteurs des soins de santé et de la consommation
de base, et de façon générale, les entreprises ayant un
bilan nancier solide et qui ont démontré leur capacité
à augmenter leur dividende régulièrement, depuis de
nombreuses années.
Performances de nos OPCVM (nets de frais) (en %)
2015 2014 sur 3 ans sur 5 ans sur 10 ans
OPCVM
Optimum Actions 2,46 3,34 26,64 21,87 19,55
Optimum Actions Internationales -0,96 15,30 28,93 40,72 47,97
Optimum Obligations -0,67 4,26 12,76 19,62 40,65
Optimum Diversié International -1,07 10,98 22,90 32,92 47,89
Optimum Actions Canada (Part R) -16,60 6,76 - - -
Optimum Court Terme 0,08 0,11 0,27 1,46 13,31
Prols
d’investisseurs
Prol Prudence -1,25 6,29 15,77 20,75 28,95
Prol Équilibre -0,77 6,59 18,46 21,87 25,79
Prol Diversié -1,82 9,99 19,86 27,73 35,39
Prol Dynamisme -0,17 8,49 24,26 26,26 22,67
Notes :
- Les informations indiquées dans ce document complètent les publications réglementaires tenues à disposition sur simple
demande au siège social d'Optimum Gestion Financière S.A. ;
- Les performances passées ne préjugent pas des performances futures ;
- Les performances sont basées sur une période de détention complète sans rééquilibrage ;
- Les performances sont en date du 25 septembre 2015 ;
- La date de création de l’OPCVM Optimum Actions Canada (part R) est le 24 juin 2013.
Pour tout renseignement supplémentaire, n’hésitez pas à communiquer avec nous sur ogf@optimumfrance.com
De plus, nous vous invitons à consulter notre site Internet à l’adresse suivante : www.optimumnanciere.fr
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