Lettre financière septembre 2015

publicité
Groupe
Optimum
de présence
en France
Lettre d’information
No 52 - 3e trimestre 2015
Chère cliente, cher client,
Voici le contenu de notre lettre d’information pour le 3e trimestre 2015 :
1.
Bilan du 3e trimestre
2.
Revue macro-économique
3.
Stratégie de placement obligataire
4.
Stratégie de placement actions
5.
Performances de nos OPCVM
Bilan du 3e trimestre
Le tableau suivant illustre les performances des principaux
indices de marché au cours du 3e trimestre de 2015, de
même que celles pour l’année 2015 :
Région / pays
Indice
Devise
Performances
3e trimestre
2015 (%)
les investisseurs, en raison des surcoûts entraînés par
la volonté de l’Allemagne de s’affranchir du nucléaire.
La récession au Brésil, de même que la chute de la devise
du pays (le Réal brésilien a baissé de 33 % en 2015, face au
dollar américain) a bien sûr affecté des groupes
tels Carrefour et Casino (l’action de ce dernier
a baissé de 36 % en 2015).
Performances
2015 (%)
France
CAC 40
€
-6,80
7,17
Allemagne
DAX
€
-11,74
-1,48
Actions zone euro
Euro Stoxx 50
€
-9,17
1,51
Obligations zone euro
Euro MTS 7-10 ans
€
3,38
1,52
États-Unis
S&P 500
USD
-6,43
-5,29
Canada
S&P/TSX Composite
$ CAD
-7,86
-7,02
Royaume-Uni
FTSE 100
GBP
-6,02
-4,64
Japon
Nikkei 225
Yen
-13,56
Monde
MSCI Monde
USD
-8,32
Marchés émergents
MSCI Marchés émergents
USD
-17,79
Le troisième trimestre de 2015 a été marqué par une
performance négative avoisinant les 9 % pour les actions
de la zone euro, après un premier semestre qui avait vu
cette classe d’actifs bondir de près de 12 %. Cette baisse
s’explique essentiellement par les craintes relatives au
ralentissement économique de la Chine et de plusieurs
autres pays émergents, et l’effet de ce dernier sur les entreprises exportatrices de la zone euro. Toujours au sein de la
zone euro, on retiendra la performance du marché boursier
français (CAC 40) en 2015, qui est de loin supérieure à celle
de l’Allemagne (DAX), le différentiel s’élevant à plus de 8 %
en faveur de la France.
Au niveau de l’actualité des entreprises, on assiste actuellement à une consolidation dans plusieurs secteurs d’activités en Europe, notamment chez les brasseurs (offre d'achat
de SABMiller par Anheuser-Busch Inbev) et du côté des matériaux (intérêt pour K+S et Syngenta, de la part de Potash et
Monsanto respectivement). Du côté des services publics en
Allemagne, des titres tels RWE et E.On ont été délaissés par
L’évènement de l’année demeure toutefois
le scandale qui a frappé Volkswagen, dont
le cours de l’action a oscillé entre un sommet
de 240 € atteint le 13 mars dernier et 105 €
(au 30 septembre), pour une baisse de 56 %.
Dans cette histoire, c’est toute l’industrie
automobile qui est chahutée et, de façon
générale, l’industrie allemande.
Pour ce qui est de la bourse américaine (ici
représentée par le S&P 500), celle-ci affiche
-6,22
une performance négative cette année, après
-15,11
un premier semestre quasi-stable. Si les indicateurs économiques aux États-Unis sont encourageants, une potentielle remontée des taux directeurs
de la part de la Réserve Fédérale (« Fed ») d’ici quelques mois
incite les investisseurs à la prudence.
1,10
Aussi, il est à noter que la bourse canadienne évolue
dans le même sens que la bourse américaine cette année,
les deux pays ayant des liens économiques étroits.
Au Japon, l’indice Nikkei 225 génère une performance
légèrement positive après 9 mois, le 3e trimestre ayant été
fortement négatif (-13,56 %). Finalement, la performance
boursière des marchés émergents est en forte baisse cette
année, avec une performance de -15,11 %.
Au niveau des marchés obligataires de la zone
euro, la performance 2015 n’est que légèreSIÈGE SOCIAL
ment positive malgré un bon troisième
94,
rue
de Courcelles
trimestre, les taux d’intérêts ayant repris
75008 Paris
leur baisse à compter de la fin du
Téléphone : 01 44 15 81 81
mois de juin.
Télécopieur : 01 44 15 81 79
www.optimumfinanciere.fr
0 820 320 322
0,12
TTC / MN
info
Lettre d’information
Revue macro-économique
Zone euro
Contrairement à plusieurs autres régions et pays du
monde, la zone euro bénéficie nettement de la baisse des
coûts de l’énergie. Cependant, le taux de chômage y étant
toujours très élevé (notamment en Espagne et en Italie),
la solidité de la reprise économique demeure fragile, de
même que le niveau d’inflation qui peine à s’établir en
zone positive.
Ainsi, la Banque Centrale Européenne (« BCE ») pourrait
devoir augmenter la taille et la durée de son programme
d’assouplissement quantitatif entrepris en janvier dernier,
afin d’éloigner le risque de déflation.
En France, les données macro-économiques sont généralement bien orientées, sans toutefois être à un niveau
suffisant pour faire baisser le taux de chômage qui s’élève
toujours à plus de 10 %. L’Allemagne fait toutefois face à
des défis plus sérieux, conséquence de « l’affaire Volkswagen » d’une part, et des effets du ralentissement des marchés émergents d’autre part. Ceci est sans compter sur le
fait que l’Allemagne a cette année accueilli des centaines
de milliers de migrants, qui doivent être intégrés à la vie
civile et formés pour le travail.
En Italie, on peut percevoir les signes d’une reprise économique. Néanmoins, le système bancaire italien doit être
assaini, le montant de créances douteuses du système
étant à son niveau le plus élevé depuis 20 ans.
Finalement, on ne peut passer sous silence le dénouement du « feuilleton grec », qui a tenu les marchés en
haleine durant une bonne partie du mois de juillet. Ainsi
et en échange d’un vaste programme d’austérité, le pays
sera bénéficiaire d’un plan de sauvetage de 86 G € financé
par les États membres de la zone euro.
États-Unis
Le principal élément qui a occupé l’esprit des investisseurs
au cours du dernier trimestre a été la décision de la Fed de
ne pas hausser son taux directeur, lors de la rencontre du
Federal Open Market Committee (FOMC) du 17 septembre
dernier. En effet, nombreux étaient les éléments qui militaient en faveur d’une hausse du taux directeur, notamment le faible taux de chômage, une croissance économique soutenue de même que le niveau de confiance du
consommateur et des constructeurs de maisons (homebuilders) qui se situe à un niveau élevé.
Par contre, les incertitudes relatives à la santé économique
des marchés émergents ont forcé l’institution à repousser
à plus tard cette hausse du taux directeur, car une hausse
pourrait avoir pour effet de renforcer le dollar américain et
mettre davantage de pression sur les marchés émergents.
Finalement, on ne peut passer sous silence l’impact sur
l’emploi de la baisse prolongée du prix du baril de pétrole.
En effet, plusieurs dizaines de milliers d’emplois ont disparu au cours des derniers mois, au rythme de 10 000
à 15 000 par mois.
Canada
Selon les dernières données économiques publiées, si le
Canada était techniquement en récession au premier semestre de l’année, il en est officiellement sorti au mois de
juillet. En effet, le rythme de croissance économique est
revenu à près de 1,5 % sur base annuelle, niveau attendu
par la Banque du Canada.
Japon
Le Japon parvient à afficher une légère croissance économique cette année, résultat des actions de la Banque du
Japon qui, par l’injection de liquidités dans l’économie, est
parvenue à faire baisser le Yen vis-à-vis du dollar américain,
ce qui a eu un effet positif sur les exportations.
Toutefois, les mesures actuelles semblent s’essouffler :
pour preuve, le gouvernement a proposé une baisse du
taux d’imposition corporatif de 3 %, afin d’écarter le risque
déflationniste pesant sur l’économie du pays.
Marchés émergents
L’année 2015 n’est certes pas celle des marchés émergents. En effet, ceux-ci sont aux prises avec une multitude
de problématiques, à savoir un ralentissement plus important que prévu de la croissance économique globale,
des emprunts contractés en dollar américain qui font
augmenter le service de la dette (en raison de la force du
dollar américain) et une baisse de revenus découlant de
la faiblesse du cours des matières premières.
Pour ce qui est de la Chine, on retiendra du trimestre
écoulé que si les données macro-économiques sont malgré tout bien orientées, Pékin a dû intervenir à plusieurs
reprises afin de freiner la baisse du marché boursier (- 41 %
depuis le 13 juin dernier pour la Bourse de Shanghai).
Stratégie de placement obligataire
L’année 2015 est une période de défis sur le marché
obligataire. En effet, dans le contexte de la faiblesse actuelle
des taux d’intérêts en zone euro et de la performance 2015
quasi-nulle de la classe d’actifs, notre stratégie de placements
affiche une durée courte (ce qui protège dans une certaine
mesure des effets d’une hausse des taux d’intérêts, si elle
devait survenir), et par la détention d’obligations perpétuelles
émises par des institutions financières solides financièrement.
Comme toujours, le portefeuille géré est de très haute qualité,
la notation moyenne des titres en portefeuille étant de BBB.
info
Lettre d’information
Stratégie de placement actions
La répartition géographique de nos portefeuilles d’actions
reflète une sous-pondération des actions américaines, en
raison de la force du dollar américain et de ses effets sur
les résultats des entreprises. Du reste, nous demeurons
surpondérés en actions de la zone euro, étant donné le
support qu’offrent la BCE, la faiblesse du prix du baril de
pétrole, la faiblesse de l’euro face au dollar américain et
le redressement économique observé dans la plupart
des pays de la zone euro.
Nous demeurons constructifs à l’égard des actions
canadiennes ; en effet, d’une part la faiblesse du dollar
canadien face au billet vert américain a un effet positif
sur les sociétés exportatrices canadiennes, et d’autre part
l’économie canadienne a depuis peu redémarré un cycle
de croissance économique.
Au sein de la zone euro, nous privilégions toujours
les secteurs des soins de santé et de la consommation
de base, et de façon générale, les entreprises ayant un
bilan financier solide et qui ont démontré leur capacité
à augmenter leur dividende régulièrement, depuis de
nombreuses années.
Performances de nos OPCVM (nets de frais) (en %)
OPCVM
Optimum Actions
2014
2,46
3,34
sur 3 ans
26,64
sur 5 ans
21,87
sur 10 ans
19,55
Optimum Actions Internationales
-0,96
15,30
28,93
40,72
47,97
Optimum Obligations
-0,67
4,26
12,76
19,62
40,65
Optimum Diversifié International
-1,07
10,98
22,90
32,92
47,89
Optimum Actions Canada (Part R)
-16,60
6,76
-
-
-
0,08
0,11
0,27
1,46
13,31
Profil Prudence
-1,25
6,29
15,77
20,75
28,95
Profil Équilibre
-0,77
6,59
18,46
21,87
25,79
Optimum Court Terme
Profils
d’investisseurs
2015
Profil Diversifié
-1,82
9,99
19,86
27,73
35,39
Profil Dynamisme
-0,17
8,49
24,26
26,26
22,67
Notes :
- Les informations indiquées dans ce document complètent les publications réglementaires tenues à disposition sur simple
demande au siège social d'Optimum Gestion Financière S.A. ;
- Les performances passées ne préjugent pas des performances futures ;
- Les performances sont basées sur une période de détention complète sans rééquilibrage ;
- Les performances sont en date du 25 septembre 2015 ;
- La date de création de l’OPCVM Optimum Actions Canada (part R) est le 24 juin 2013.
Pour tout renseignement supplémentaire, n’hésitez pas à communiquer avec nous sur [email protected]
De plus, nous vous invitons à consulter notre site Internet à l’adresse suivante : www.optimumfinanciere.fr
® Marque de commerce de Groupe Optimum inc. utilisée sous licence.
Téléchargement