DATES ET THÈMES 2013
COMMENT?
C’est sans engagement : vous venez quand vous le voulez.
Veuillez juste nous informer de votre présence avant chaque séance (par mail, téléphone ou courrier), le nombre de place par
groupe étant limité à 14 personnes.
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Jeudi 21 novembre - de 20 h à 21 h 30
Mourir... seul? surtout pas !
L’isolement d’un patient en fin de vie a nécessairement
des effets sur notre place de soignants: l’épuisement
pour compenser l’absence de proches, la souffrance
face à l'impuissance et à l’inacceptable.
De fait, mourir seul est souvent entendu comme la pire
des morts, même si l’adage populaire dit aussi qu’un
meurt toujours seul.
Dans la pratique, il s’agit surtout de notre propre
angoisse à refermer la porte d’une personne en fin de
vie dans la crainte de ce qui pourrait se passer...
Jeudi 26 septembre - de 20 h à 21 h 30
Divergences des points de vue en soins palliatifs :
comment continuer de travailler « ensemble » ?
La « frontière » entre le soin curatif et le soin palliatif
n’est pas de l’ordre de l’universel. Elle ne se trace pas
grâce à une règle qui pourrait s’appliquer à tous les
patients.
Ainsi, dans une même prise en charge, les différents
intervenants peuvent se trouver dans des dynamiques
de soins très différentes. Par exemple, doit-on
alimenter ? Doit-on hydrater ?
Comment combiner avec ces différences quand elles
viennent percuter la cohérence du soin ?
Jeudi 20 juin - de 20 h à 21 h 30
Quand il n'y a plus d'alternative à l'hospitalisation...
et que le patient la refuse...
Nous parlons de projet de vie en soins palliatifs. Pour
autant, le réel de la maladie et des symptômes rendent
parfois difficile le travail autour de la question du lieu
d'accueil d'un patient. Peut-il rester à domicile ou en
EHPAD ? Doit-on envisager une hospitalisation ?
Ces questions peuvent être en conflit avec la volonté ou
le refus d’un patient - d’être hospitalisé, par exemple.
A l'heure du consentement éclairé, qui prend la
décision ? le médecin ? le patient ? les soignants de
manière collégiale ? sa famille ?
Jeudi 07 février - de 20 h à 21 h 30
Je ne veux pas de morphine !..
Comment entendre la résistance d’un patient à prendre
des médicaments contre la douleur à base de
morphine ?
Pouvons-nous décaler les représentations pour éviter de
convoquer le spectre de la « mort fine », avec la dose
d’angoisse qui y est associée ?
« Quand on prend de la morphine, c’est qu’on est
foutu! » Autant de mots qui résonnent dans la bouche
du patient, de ses proches et parfois même des
soignants.
En ce cas, s’agit-il vraiment de la morphine ? ou n’est-ce
pas aussi une manière d'exprimer ce qui est impossible
à dire autrement ?
Jeudi 4 avril - de 20 h à 21 h 30
Qu'entend-t-on par l'annonce des soins palliatifs ?
Est-ce que le patient est en soins palliatifs ? A-t-il
entendu qu’il était en fin de vie ? A-t-il accepté l’arrêt
des traitements curatifs ?
Est-ce à dire que les soins palliatifs s’annonceraient
comme on annonce une pathologie ou une récidive ?
Ces questions semblent se ressembler mais la clinique
nous permet de les distinguer.
Saisissons la complexité de cette dynamique de soins
autour de la fin de vie qui ne doit en aucun cas devenir
une étiquette.