Pour en arriver à la pondération, on a utilisé une méthode connue sous le nom de
modélisation par équation structurelle pour établir des liens entre les indicateurs et leur
impact réel sur les résultats économiques et sociaux de l’apprentissage. Cette approche
permet de procéder à une analyse plus exacte de l’apprentissage au moyen de cet indice.
Le tableau A ci-joint donne une ventilation des quatre piliers et des indicateurs qui ont été
utilisés pour chacun d’entre eux. La pondération est également fournie entre parenthèses
comme pourcentage des valeurs totales de l’indice après chaque en-tête.
Bien que l’on puisse se demander pourquoi certains indicateurs ont été utilisés et se poser
des questions à propos de la méthodologie servant à déterminer la pondération, il semble
que l’indice ait été élaboré en fonction des priorités clés de la fiabilité et de la crédibilité. Il
s’agit d’un instrument qui essaie de quantifier la mesure dans laquelle l’apprentissage tout
au long de la vie est favorisé. En d’autres mots, si vous aviez à créer un milieu sain pour
l’apprentissage tout au long de la vie, l’indice vous montrerait quelle région obtiendrait
vraisemblablement les meilleurs résultats. Il est utile d’établir des liens valides entre
l’éducation et la prospérité et de fournir une approche plus équilibrée pour cerner les
résultats d’apprentissage et leur impact sur la société plutôt que de se fier aux résultats
obtenus à des tests.
L’utilisation de l’indice par les personnes qui sont en mesure de donner suite aux
constatations est très importante. La FCE et les organisations Membres pourraient se servir
des résultats pour appuyer les objectifs auxquels nous nous intéressons dans les
administrations provinciales/territoriales et les questions que nous essayons d’aborder au
niveau fédéral. L’une des plus grandes difficultés pourrait être d’essayer de bien faire
comprendre l’indice. Dans les reportages qui ont fait suite au lancement de l’indice, on s’est
contenté très rapidement d’opter pour le jeu facile d’attribuer des notes et de comparer les
résultats d’une ville ou d’une communauté par rapport à une autre. Le CCA s’est bien
efforcé de minimiser l’importance de la fonction de classement de l’indice. Il mentionne
dans son site Web que « Puisque l’apprentissage se situe dans une communauté, il est
plus utile de comparer des communautés que des provinces. L’ICA a pour but de suivre les
progrès de l’apprentissage au fil du temps et de démontrer l’état de l’apprentissage dans les
communautés partout au Canada. … Bien que des notes soient disponibles pour chaque
province, l’ICA n’est pas conçu pour classer les provinces les unes par rapport aux
autres. » Le fait que le matériel publié renferme un tableau établissant une comparaison
entre les grandes villes canadiennes a fait peu pour aider à dissiper ce doute.
Les notes documentaires, les fiches techniques, les résultats et les tableaux servant à
comprendre et interpréter l’ICA sont très exhaustifs (voir http://www.chttp://www.ccl-
cca.ca/CCL/Reports/CompositeLearningIndex2/Resources.htm?Language=FR). Plus
précisément, les fiches techniques, qui fournissent un résumé des résultats de chaque
indicateur pancanadien examiné séparément, sont des ressources qui peuvent se révéler
être presque aussi utiles que l’indice lui-même. Le CCA a déployé beaucoup d’efforts pour
renseigner les intervenants et intervenantes et le public sur l’ICA et cela est évident à en
juger son site Web (http://www.ccl-cca.ca/CCL). L’information sur l’indice va de
renseignements de base à des données de plus en plus détaillées et complexes.
L’ICA est le premier indice de ce genre et, par conséquent, est un « travail en cours ». Nul
doute que l’indice sera assujetti à une analyse et à une révision continues. Par conséquent,
l’intérêt de la FCE à surveiller l’indice et sa mise en oeuvre continuera d’assurer que les
points de vue du personnel enseignant sont pris en considération au fur et à mesure que
l’initiative progresse.