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Pylône
Quart de
portée
portée
Ecart à l’axe de la ligne : - 74 %
Ecart à 30 m : - 42 %
négligeable
• l’environnement géographique de l’ouvrage, et en particulier le dénivelé du terrain surplombé
par l’ouvrage. Ainsi un ouvrage construit à flanc de montagne montrera un profil de champ
très dissymétrique de part et d’autre de l’ouvrage.
• les autres sources présentes dans l’environnement de l’ouvrage. Le champ magnétique que
l’on peut mesurer est évidemment la résultante des champs émis par toutes ces sources. En
environnement urbanisé, certaines de ces sources peuvent êtres « cachées » (réseaux de
distribution, ou d’éclairage public par exemple).
• La possibilité de couloir de lignes : il arrive que plusieurs lignes soient installées en parallèle
(on parle de « couloirs de lignes »), auquel cas le champ magnétique total dépend de
l’ensemble de ces lignes. Dans la plupart des cas, la loi de décroissance du champ
magnétique (en 1/d²) conduit à ce que le champ généré par l’ouvrage le plus proche soit
nettement prédominant sur les autres.
• Il existe un cas particulier, qui est celui des lignes à 2 circuits électriques, dites lignes
doubles : un même pylône porte en fait deux circuits à haute tension et le champ magnétique
total dépendra du champ généré par chacun de ces deux circuits. Dans la plupart des cas, il y
aura compensation plutôt qu’addition de ces deux champs.
Paramètres variables
• le transit de l’ouvrage, autrement dit l’intensité du courant à 50 Hz qui circule dedans. Cette
intensité est fonction de la Puissance. Ce transit suit des cycles de variation journaliers,
semainiers et saisonniers correspondant aux cycles de consommation des clients particuliers,
professionnels et industriels. On atteint facilement un facteur 2 entre les minimas et maximas
journaliers, ainsi que d’une saison à l’autre.
Par ailleurs, tous les ouvrages n’ont pas la même fonction au sein d’un réseau électrique et
peuvent donc avoir des typologies de transits très différents. Ainsi :
- une ligne évacuant la production d’une centrale thermique de production
électrique aura une courbe de transit quasiment constante, à l’inverse
d’une centrale connectée à un barrage hydraulique qui fonctionne en
« tout ou rien »,
- une ligne d’alimentation d’une ville aura un fonctionnement représentatif
des cycles de consommation de la population, sachant qu’il peut bien
évidemment y avoir des variations d’une région à une autre (ex :
consommation due à la climatisation en été dans le sud du pays).
- il existe par ailleurs des lignes dites « d’équilibrage » qui servent par
exemple à alimenter des régions dont les moyens de production sont
temporairement indisponibles. De telles lignes peuvent avoir un transit
moyen annuel faible, mais de fortes pointes temporaires.