Trump exige la baisse du prix des médicaments,La

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Trump exige la baisse du prix
des médicaments
Le président américain s’est par ailleurs engagé à autoriser
plus rapidement la commercialisation des nouveaux
médicaments, précisant qu’il désignerait « très prochainement
» le nouveau directeur de l’Agence fédérale du médicament
(FDA), qui a autorité en la matière.
Recevant à la Maison-Blanche les patrons de Merck & Co,
Novartis, Johnson & Johnson, Celgene , Eli Lilly et Amgen,
ainsi que le chef du lobby de l’industrie pharmaceutique,
Donald Trump a estimé qu’il était possible pour les ÉtatsUnis d’économiser « des dizaines de milliards de dollars »
grâce à une baisse des prix et davantage d’innovation.
« Nous devons faire baisser les prix pour de nombreuses
raisons. Nous n’avons pas le choix, pour (réduire le coût de)
Medicare et Medicaid », a-t-il déclaré en citant les deux
programmes d’assurance santé publique destinés aux personnes
âgées, aux pauvres et aux handicapés, qui représentent à eux
deux le plus gros acheteur de médicaments aux États-Unis.
Jugeant qu’une partie de la production pharmaceutique a été
délocalisée en raison de la « politique de dévaluation »
monétaire d’autres pays, il a appelé ces pays à s’acquitter
d’une « part juste » du coût de développement des
médicaments.
Nous allons mettre fin au parasitisme mondial.
Les actions en hausse
Il a également demandé aux laboratoires de rapatrier leur
production aux États-Unis et a promis de s’opposer à « tout
ce qui pourrait compliquer l’entrée sur le marché » de
nouvelles sociétés.
Donald Trump avait vivement attaqué les sociétés du secteur
pharmaceutique le 11 janvier, neuf jours avant sa prestation
de serment, en comparant à un « meurtre » les prix qu’elles
facturent au gouvernement fédéral.
Ses déclarations à l’issue de la réunion avec les patrons des
grands groupes mardi ont en revanche été bien accueillies,
puisque les actions de cinq des six sociétés présentes
gagnaient en moyenne 1 % à Wall Street alors que l’indice S&P
500 reculait de 0,5 %. L’indice de la pharmacie signait la
plus forte progression sectorielle du S&P 500.
La Maison Blanche a décidé de
ne plus collaborer avec CNN
La charge de l’administration Trump envers CNN se poursuit.
Désormais, la Maison Blanche refuse d’envoyer des porteparoles ou des collaborateurs sur le plateau des émissions de
la chaîne d’information américaine. Un officiel de
l’administration Trump cité par Politico justifie cette
accusation : « Nous envoyons des collaborateurs aux endroits
où nous pensons qu’il est logique de promouvoir notre
programme », tout en reconnaissant que CNN n’en est pas un.
Selon lui, ce « ban » n’est toutefois pas permanent.
Ce lundi, Sean Spicer, le porte-parole de la Maison Blanche a
rejeté ces accusations, affirmant qu’il continue à répondre
aux questions de CNN lors de conférences de presse. Il a
ensuite dénoncé la posture de CNN : « Je ne vais pas
m’asseoir et m’engager avec des gens qui n’ont aucun désir de
réellement obtenir quelque chose de bien ».
http://www.lesoir.be/1430967/article/actualite/monde/2017-02-
01/maison-blanche-decide-ne-plus-collaborer-avec-cnn
(VIDEO) Le 29 janvier 2017,
début d’escalade ukrainienne
dans le Donbass en images du
terrain.
Depuis le 28 janvier 2017, les troupes de l’armée ukrainienne
sont encore en train d’attaquer la République populaire de
Donetsk (DNR). « Il s’agit des combats les plus sanglants
depuis l’instauration d’une trêve « illimitée » fin 2016 »,
écrit même le Figaro.
Depuis plusieurs mois, les forces du régime kiévien, en
violation des accords de Minsk, essayent de grignoter
toujours un peu plus de terrain dans le soi-disant “no man’s
land” où des populations civiles continuent à habiter. Le
dimanche 29 janvier 2017 à 5h du matin, Kiev a lancé un
assaut contre les positions de la DNR et depuis les
bombardements ukrainiens sur la DNR ont lieu de manière
continue. Courant la journée du manche, une très forte
cannonade a été entendue à partir du centre de la ville de
Donetsk.
Toutes les attaques ukrainiennes ont été repoussées par
l’armée républicaine, mais, à l’heure qui l’est, Kiev
poursuit l’escalade du conflit.
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Première défaite du « Chien
enragé »
Des généraux de l’armée américaine viennent de faire un aveu :
la première opération militaire extraterritoriale de l’ère
Trump a fait un flop !
Le général James Mattis, secrétaire à la Défense. (Photo
d’archives)
Le président Trump a autorisé dimanche les forces spéciales
américaines à intervenir dans le sud du Yémen, sous prétexte
de « combattre al-Qaïda » mais l’offensive s’est transformée
en une piteuse défaite qui a coûté la vie à deux personnes.
C’est la chaîne d’information NBC qui rapporte cette nouvelle.
L’une des victimes faisait partie des Navy Seals (commandos
US) et l’autre est une fillette de huit ans, la fille d’Anwar
al-Awlaki, l’un des dirigeants d’al-Qaïda né à New Mexico et
titulaire de passeport américain. Ce dernier avait été tué en
2011 au cours d’un raid des drones US contre le Yémen.
Pour certains généraux de l’armée américaine, « l’opération
conduite sur l’ordre de Trump dans le sud du Yémen visait
surtout à collecter des renseignements sur les équipements
électroniques dont dispose al-Qaïda dans cette zone ».
Les sources militaires US disent que trois des dirigeants
d’al-Qaïda ont été tués au cours du raid américain, « le
premier dont Trump ait donné l’ordre ». L’opération aurait
impliqué les forces terrestres US déployées non loin du camp
d’al-Qaïda à al-BaIza dans le sud du Yémen. Un haut commandant
américain parle d’une « opération complètement coupée de la
réalité » où « tout s’est déroulé à l’inverse de ce qu’on
attendait » !
La source ajoute : « Notre avion MV-22 Osprey a atterri avec
beaucoup de difficulté non loin du camp d’al-Qaïda, au point
que plusieurs de nos commandos ont été blessés, dont l’un
grièvement. L’avion a même failli s’écraser. L’un des
commandos US a été tué au cours des combats et plusieurs
civils, dont des femmes, ont perdu la vie. La situation s’est
tellement compliquée que le secrétaire à la Défense, James
Mattis, a été forcé de quitter une cérémonie annuelle à
Washington pour faire face aux conséquences de cette première
défaite militaire sous son mandat. »
Dans un communiqué publié lundi, Mattis a rendu publique
l’identité du commando tué. Outre la fillette de huit ans
tuée, plusieurs autres femmes ont également été tuées.
Les proches de la fillette rapportent que des commandos ont
défoncé les portes de plusieurs maisons et tiré à bout portant
sur la fillette et les femmes qui se trouvaient dans l’une
d’elles. Ladite maison a été ensuite incendiée. Et tout ceci
sur la base d’une hypothèse : l’une des femmes aurait été liée
à al-Qaïda.
La première opération commando du général James Mattis est un
revers de taille, dans la mesure où les terroristes d’al-Qaïda
ne cessent depuis de diffuser la photo de la fillette et des
femmes froidement abattues et crient vengeance. Une chose est
sûre : cette intervention provoquera une escalade de la
violence dans le sud du Yémen, ce qui facilitera les projets
américains de démembrer le pays.
Syrie: l’armée va reprendre
al-Bab
L’armée régulière syrienne est arrivée dans la périphérie de
la ville d’al-Bab, fief du groupe terroriste Daech dans le
Nord syrien, alors que certaines sources d’information
turques ont annoncé que ce groupe terroriste avait
l’intention de lancer une attaque contre le bastion d’alQaïda à Idlib.
Selon Fars News, l’armée régulière
la Résistance ont enregistré des
cours des récentes opérations,
désormais à une distance de 8,5
stratégique d’al-Bab.
syrienne et les forces de
progrès considérables au
si bien qu’elles sont
kilomètres de la ville
Sputnik a rapporté que l’armée turque et ses alliés de
l’opération « Bouclier de l’Euphrate » ont conjugué leurs
efforts à plusieurs reprises en vue de pénétrer cette ville,
mais qu’elles ont systématiquement échoué.
Une semaine après les négociations intersyriennes d’Astana,
des attaques des troupes turques destinées à expulser Daech
d’al-Bab ont connu des problèmes, a rapporté le quotidien
syrien El-Watan.
Des sources d’information turques ont annoncé que Daech,
profitant des divergences qui ont divisé des groupes
terroristes opérant dans le Nord syrien, entend attaquer
Idlib.
Le quotidien turc Yeni Safak a également rapporté que Daech
avait acheminé des équipements militaires vers la Syrie
depuis la région de Tal Afar en Irak.
le groupe terroriste Daech à
Palmyre, perd du terrain
Selon les toutes dernières informations en provenance de la
Syrie, l’armée syrienne et ses alliés mènent de très violents
combats contre le groupe terroriste Daech à Palmyre, avec le
renfort des unités d’artillerie et des unités balistiques.
Les aviations syrienne et russe, quant à elles, bombardent
très violemment les positions des terroristes.
Les forces syriennes et leurs alliés progressent vers le
nord-est de l’aéroport militaire T4, cette base aérienne
stratégique dont la périphérie est occupée depuis plus d’un
mois par les terroristes de Daech. La progression se fait sur
plusieurs axes dans le nord-est de l’aéroport militaire.
Selon Sputnik qui rapporte cette information de sources
militaires syriennes, l’armée nationale et ses alliés ont
étendu leur zone d’influence autour de l’aéroport, surtout
dans le sud-est du secteur d’al-Mahatta al-Rabea. L’armée
syrienne continue quant à elle à avancer vers les localités
de Beer Abou Tawala et de Bayout Jazbou al-Azou, situées à 10
km du sud-est d’al-Mahatta al-Rabea et dans les monts situés
dans le nord d’al-Tiyas, toujours dans la périphérie de
Palmyre.
Plus au nord à al-Bab, l’armée de l’air syrienne a neutralisé
un chef terroriste, le dénommé Muthanna al-Haj, ainsi que 12
autres terroristes qui l’accompagnaient.
Son unité a été prise pour cible à l’intérieur de leur base
située dans la ville de Qasr al-Buraij, dans la campagne
d’al-Bab, après que les services de renseignement syriens
eurent localisé son emplacement.
USA/Russie :
désillusions
le
temps
des
Nezavisimaya Gazeta revient dans un article inédit sur le
nouveau plan américain pour la Syrie et aborde la toute
récente conversation téléphonique entre les présidents russe
et américain.
L’entretien montre bien, selon l’article, que les deux hommes
veulent combattre le terrorisme, mais le président américain a
presque en même temps signé un document qui engage l’étatmajor interarmées à lui présenter, sous trente jours, l’avant
texte de ce qui devra être le plan américain de lutte contre
Daech.
Ce plan, ajoute le journal, est censé « changer les règles du
jeu en Syrie » et le président Trump a très clairement demandé
à ses généraux « de changer d’alliés dans le cadre de la
coalition antiterroriste ». Mais reste à savoir « quelle place
serait accordée à la Russie dans cette nouvelle coalition ».
Le journal poursuit : « En dépit des déclarations trop
enthousiastes de M. Trump, rien ne dit que la Russie fasse
partie de cette coalition. Certains experts se montrent trop
pressés pour prévoir la “création d’une alliance Russie/USA”
en Syrie. Ce n’est pas interdit d’espérer toujours, mais de là
à voir dans cette hypothèse, un fait acquis, il y a un pas
qu’il ne faudrait peut-être pas franchir. De toute évidence,
le Pentagone n’a pas l’ordre de faire de l’alliance avec
Moscou une priorité.
Vendredi dernier, Trump a visité le Pentagone et le nouveau
plan a vu le jour. On dit que les États-Unis sont décidés
désormais à mieux compter sur leur propre puissance “pour
combattre Daech”.
Nouvel allié des États-Unis en Syrie ?
Ceci étant dit, il existe d’ores et déjà des “partenaires” sur
qui les Américains comptent. Il y a d’abord les Kurdes avec
qui les États-Unis coopèrent déjà. Selon la VOA (Voice Of
America), les États-Unis de Trump comptent renforcer les
Kurdes de Syrie au point de leur livrer des » hélicoptères de
combat « en prévision de l’offensive que ces derniers
devraient “lancer contre la ville de Raqqa”. Parallèlement des
sources affirment que le Pentagone évite “toute coopération
active avec la Turquie”, car il entend “armer et de la manière
la plus complète possible les Kurdes”. L’administration Trump
a donc fait son choix : ses alliés les plus sûrs en Syrie
seront les Kurdes et ceci est “la clé” du nouveau plan US.
Cette décision n’ira pas sans faire réagir la Turquie qui voit
à travers les Kurdes “des terroristes”. À cet égard, l’avenir
des relations USA/Turquie est entouré de la plus grande
incertitude.
Le journal russe poursuit : “Tout ceci intervient alors que la
Russie et la Turquie coordonnent depuis quelque temps leurs
opérations militaires en Syrie. Les aspects de cette
coopération ne sont pas connus dans les détails, car ce qui
motive les Turcs de coopérer avec la Russie c’est surtout leur
inimitié contre les Kurdes.
L’autonomie des Kurdes
Cette remarque, poursuit le journal nous amène à relever un
point inclut par Moscou dans l’avant texte de ce qui est
qualifié de ‘nouvelle Constitution syrienne’ : la Russie
aurait proposé la reconnaissance d’une forme d’autonomie pour
les Kurdes. Les analystes croient surtout que c’est pour
laisser ouvertes les portes au dialogue avec les États-Unis et
les Israéliens que Moscou a proposé une telle autonomie. Reste
à savoir comment l’Iran et la Turquie réagiront à la position
russe.
La Russie laisse croire que ce qui lui importe pour le moment
c’est Daech et sa défaite, mais aussi bien les Turcs que le
gouvernement syrien s’inquiètent de voir les armes destinées
aux Kurdes se retourner contre la Turquie ou encore l’État
syrien. Ce point de divergence ne tardera pas à émerger et
créer problème non seulement entre les États-Unis et la
Turquie, mais aussi entre les États-Unis, la Turquie et la
Russie. Même si Damas accepte d’accorder l’autonomie aux
Kurdes, Ankara, lui, ne cédera pas.
Trump ne se passera pas du pétrole syrien
Le journal souligne ensuite” les appâts de gain » qui animent
l’administration américaine au Moyen-Orient, quelle qu’en soit
la couleur. « Républicaine ou démocrate, l’administration US
suit les mêmes objectifs géopolitiques dans la région. Le plan
pour la libération de Mossoul en Irak ou Raqqa en Syrie date
de l’époque d’Obama. On n’est pas dupe. La composition de
l’instance dirigeante du Pentagone, telle qu’elle est décidée
par Trump signifie que ce dernier entend coûte que coûte
poursuive les mêmes méthodes bellicistes que ses
prédécesseurs. Trump veut renforcer la présence militaire US
au Moyen-Orient et la Russie n’aura, dans son optique, qu’un
rôle annexe. La vision du monde de Trump est inhérente de sa
conception de l’économie et en ce sens, la Syrie possède
quelque chose qui rapporte de l’argent à savoir le pétrole.
Si les forces gouvernementales syriennes parviennent à libérer
les régions pétrolifères de la Syrie, ce ne sera pas
l’Amérique de Trump qui en bénéficiera. Partant de là,
l’administration républicaine cherchera à » libérer Raqqa, la
pétrolifère », elle-même, pour pouvoir s’en accaparer par la
suite. Que les Kurdes se séparent de l’État central, Trump et
son équipe s’en moquent royalement.
Entre 2015 et 2016, c’est-à-dire quand la Russie aidait
l’armée syrienne à combattre les terroristes dits « modérés »
dans le centre et l’ouest de la Syrie, Obama et ses alliés
appuyaient les Kurdes pour qu’ils reprennent le contrôle des
régions pétrolifères de l’est et du nord de la Syrie. Et
justement ce même point a poussé Daech à quitter l’Irak pour
se rendre en Syrie et à occuper Palmyre, Alep et Deir ez-Zor
avec en toile de fond une complication sans précédente de la
donne militaire sur le terrain.
À l’heure qu’il est, les forces gouvernementales et leurs
alliés cumulent les succès militaires contre les terroristes.
La banlieue de Damas est désormais sous contrôle étatique. Les
offensives et les contre-offensives sont de réels succès aussi
bien à Palmyre, à Alep qu’à Deir ez-Zor.
Reste une dernière chose : la Russie enfin désillusionnée,
sera-t-elle oui ou non en mesure de libérer Raqqa aux côtés de
ses alliés, avant que Trump, l’imposteur, lui damne le pion ?
Retrait collectif des pays
membres de l’Union africaine
de
la
Cour
pénale
internationale.
« Les leaders africains apportent un soutien conditionnel au
retrait collectif des pays membres de l’Union africaine de la
Cour pénale internationale », a-t-on appris d’un responsable
de l’Union européenne.
Un
responsable
de
l’Union
européenne,
ayant
requis
l’anonymat, a annoncé le soutien conditionnel de l’Union
africaine au retrait collectif des pays membres de la Cour
pénale internationale, sans toutefois en évoquer les détails.
À noter que plusieurs dirigeants africains accusent la Cour
pénale internationale (CPI) d’avoir procédé à des poursuites
injustes et opté pour les politiques inéquitables.
Selon un document dont une copie a été remise à Reuters,
avant le Sommet d’Addis-Abeba, l’Union africaine a décidé, à
huis clos, de boycotter la CPI au cas où la structure de
cette cour resterait inchangée.
L’Union africaine a également décidé de donner un caractère
régional aux lois internationales et de mettre sur pied une
cour chargée d’examiner les crimes de guerre en Afrique.
Presque un tiers des 124 membres de la CPI sont les pays
africains et le retrait collectif des membres de l’Union
africaine de cette cour internationale pourrait paralyser son
mécanisme.
En 2016, l’Afrique du Sud, la Gambie et le Burundi se sont
retirés de la CPI qui n’a poursuivi, pendant ses quinze
années d’existence, que les dirigeants du Kenya et du Soudan.
Cette instance aurait dû examiner les crimes de guerre commis
en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.
Trump entre en guerre contre
la Chine
Les relations entre Washington et Pékin sont plus que jamais
ternies et Donald Trump refuse d’honorer le principe d’une «
Chine unique ».
Dès son entrée en fonction, le nouveau président des ÉtatsUnis Donald Trump accuse la Chine d’avoir volé les emplois
des citoyens américains et annonce sa décision de taxer de 45
% tous les produits venant de ce pays.
Ceci dit, les deux ministères chinois du Commerce et des
Affaires étrangères ont publié les communiqués séparés pour
mettre en garde contre les graves répercussions des
stratégies « de rigueur » de Donald Trump et la guerre
diplomatique et commerciale qui oppose la Chine aux ÉtatsUnis.
Ces dernières semaines, les déclarations anti-chinoises de
Donald Trump ont porté un coup dur et sans précédent aux
relations sino-américaines et risquent de déclencher une
nouvelle vague de conflit d’intérêts économiques et des
contentieux autour de la mer de Chine méridionale.
Le quotidien chinois South China Morning Post a écrit, ce
mardi 31 janvier, que le chamboulement de la situation
pourrait porter atteinte aux intérêts d’une grande partie du
monde.
« Certains disent qu’il y a quelque chose qui cloche dans les
relations sino-américaines et certains d’autres pensent que
les dirigeants américains et chinois tentent de dissimuler
leurs sources de conflit », écrit le journal qui s’est
ensuite référé à une analyse de Robert Daly, directeur de
l’institut Kissinger pour les relations sino-américaines.
Cette analyse indique que les cartes du jeu entre Pékin et
Washington sont déjà retournées.
« Les peuples chinois et américain se regardent d’un œil de
plus en plus méfiant depuis 2014. Idem pour les dirigeants
des deux pays. La rivalité a remplacé leur coopération et
leurs dirigeants s’accusent mutuellement. Il semblerait que
les relations entre la Chine et les États-Unis soient en
pleine mutation », ajoute Robert Daly.
Le South China Morning Post a ensuite fait allusion aux
propos de Robert Sutter, un expert de la Chine à l’Université
George Washington. « La Chine et les États-Unis ne sont pas
arrivés à gérer leurs différends. Tous les deux reconnaissent
la complication de la situation et sont prêts à se lancer
dans un conflit », a-t-il précisé.
Dans la foulée, le quotidien de l’Armée populaire de
Libération (APL) a reconnu la détérioration crescendo des
relations sino-américaines, ajoutant que le conflit entre
Washington et Pékin devenait imminent.
Exercices
Ukraine
militaires
OTAN-
Huit pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique
nord (OTAN), à savoir la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, la
Turquie, les États-Unis, le Canada, l’Espagne et l’Ukraine,
vont participer aux manœuvres maritimes baptisées « Bouclier
maritime 2017 » qui vont débuter aujourd’hui, mercredi
1er février 2017, en mer Noire et qui dureront une dizaine de
jours.
L’OTAN devrait adopter des mesures systématiques censées faire
face à toute menace fictive.
Il s’agit des premiers exercices militaires de l’OTAN en 2017.
Parallèlement à cette démonstration de force de l’OTAN, l’est
de l’Ukraine s’embrase de plus en plus.
Des sources locales ukrainiennes ont annoncé que des
affrontements violents avaient opposé les forces
gouvernementales aux indépendantistes, mardi 31 janvier 2017,
dans l’est du pays.
Moscou accuse l’Ukraine d’encourager l’escalade des tensions
dans le Donbass. ©Reuters
Ces accrochages ont laissé pas moins de 8 morts et des
dizaines de blessés.
Des indépendantistes déployés à Donetsk ont annoncé que la
centrale électrique de la région avait été fortement
endommagée par des tirs d’obus et que certains secteurs de la
région, dont une mine de charbon, avaient connu une coupure de
courant.
Selon ce rapport, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a
accusé le gouvernement ukrainien d’avoir soufflé sur les
braises et provoqué les forces pro-russes dans l’Est
ukrainien.
« La Russie dispose de renseignements fiables concernant le
fait que les volontaires issus de l’armée ukrainienne ont
franchi lundi soir les lignes frontalières et tenté de
s’emparer des régions de l’Est », a-t-il commenté.
Depuis que le président de l’époque, Viktor Ianoukovitch, a
quitté le pouvoir à la suite de protestations prooccidentales, des accrochages ne cessent de se produire en
Ukraine. Depuis l’organisation d’un référendum à Donetsk et
Lougansk, dans l’est du pays, le gouvernement de Petro
Porochenko a accentué la pression sur ces régions et lancé une
lutte féroce contre les habitants qui ont réclamé un
rattachement à la Russie.
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