Sous-marins DCNS : soupçons de fraude

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Justice et Liberté
Sous-marins DCNS :
soupçons de fraude
Festival de Cannes :
les Français croient à la Palme
Campillo, Doillon,
Ozon, Hazanavicius. Les réalisateurs français
sont très présents
dans la course à
la Palme. Et leurs
films sont bons.
Comme Le Redoutable, présenté hier.
Louis Garrel (photo) y incarne JeanLuc Godard.
AFP
En CulturesMagazine
Les six applis à télécharger
pour bricoler
En fin de journal
Calvados
SM Caen : retour sur un maintien
mémorable au Parc des Princes
Reuters
Cahier Sports Ouest
La justice française a ouvert une enquête autour d’un contrat de
construction de quatre sous-marins de classe Scorpène (photo),
signé en 2008, entre la France et le Brésil. Des pots-de-vin auraient été versés. Le groupe industriel dément.
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Les meubles des deux Nicolas
de Creully à New York
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Devant les dirigeants des pays
arabes, le président américain
a gommé les aspérités de sa
rhétorique sur l’islam. Sa fermeté face à l’Iran a contenté
ses interlocuteurs. Une manière de se démarquer de son
prédecesseur, Barack Obama.
Le premier tour donnera lieu,
le 11 juin, à plusieurs batailles
électorales serrées ou emblématiques. Plusieurs personnalités jouent gros. Comme Nathalie Kosciusko-Morizet (LR),
qui affronte une vingtaine
d’autres candidats à Paris.
La 60e édition du Grand Prix
de France a été remportée
par l’Espagnol Maverick Vinales (à gauche). Le Français
Johann Zarco (à droite), en
montant sur la 2e marche du
podium, a donné des frissons
aux spectateurs.
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Commentaire
Cahier Sports Ouest
par Laurent Marchand
Trump renoue avec le Golfe
Oubliez les invectives de campagne. Les insultes à l’islam. La fermeture des frontières américaines
aux musulmans. Finie la rhétorique
électorale, vive les pétrodollars !
Pour son premier voyage à l’étranger, Donald Trump a décidé de renouer avec un vieil allié : l’Arabie
Saoudite.
Un allié qui l’a reçu, samedi et
dimanche, comme un roi. 380 milliards de dollars de contrats ont été
signés. Livraisons d’armes, partenariat énergétique, création d’un
fonds stratégique américano-saoudien. Comme au bon vieux temps
de l’axe de fer qui, après la Seconde Guerre mondiale, fit la fortune d’une dynastie sortie du désert. La famille Al Saoud était tout
sourire ce week-end, et absolument pas gênée de serrer la main
d’une Melania Trump ne portant
aucun voile, tant le soutien américain était espéré à Ryad. Attendu.
Car les années Obama avaient
marqué une rupture. L’ouverture
diplomatique à l’Iran dans le cadre
des négociations sur le nucléaire,
le désengagement militaire postIrak, la passivité américaine dans
la crise syrienne. Tous ces signaux
étaient vécus par les dirigeants
saoudiens comme une sorte de
trahison de la part de Washington.
Au pire moment pour le royaume.
Avec la chute des cours du pétrole,
le défi de la transition énergétique,
le pivot asiatique de l’Amérique, la
poussée des forces chiites dans
toute la région.
Tout semblait, ces dernières
années, annoncer la fin d’une
époque, celle durant laquelle la
dynastie au pouvoir à Ryad s’était
trouvée plus vulnérable que jamais face à son ennemi juré, l’Iran.
Comme en témoignent la guerre
en cours au Yémen et les multiples
tentatives de déstabilisation de la
péninsule arabique.
Isoler l’Iran
La visite de Trump est donc
venue, apparemment, clore ce
cycle. Le président américain tient
beaucoup à se démarquer de
son prédécesseur. Il y a actuellement mille incertitudes à la Maison-Blanche, à tous points de vue.
Mais, sur un point, la présidence
américaine est en phase avec
sa majorité républicaine au
Congrès. Sur la conviction qu’au
Moyen-Orient, le problème, c’est
l’Iran.
D’où le ton extrêmement rude
employé hier par Trump, appelant
à isoler Téhéran. Et cela au lendemain même de la victoire du président Rohani, le candidat censé
incarner l’ouverture aux yeux d’une
majorité d’Iraniens.
Le contre-pied est total. Il va
probablement amener les durs
du régime iranien à augmenter
la pression. Il va contraindre les
chancelleries occidentales à réévaluer leur position. Et les grands
groupes occidentaux à s’interroger sur leur stratégie d’investissement en Iran.
Sommes-nous en train d’assister à un renversement stratégique
dans le Golfe persique ? À un retour aux fondamentaux des alliances américaines, pro-sunnites,
dans la région ? La prudence s’impose avec un locataire comme
Trump à la Maison-Blanche. Pour
autant, le soutien appuyé à Ryad
et à l’Égypte d’Al-Sissi vont dans
cette direction, compatible de surcroît avec l’approche israélienne.
En tenant hier des propos mesurés sur l’islam, en ciblant l’extrémisme et non plus une religion en
tant que telle, le président Donald
a bruyamment démenti le candidat Trump. C’est trop peu pour
identifier une nouvelle doctrine.
C’est suffisant pour démontrer
que si l’isolationnisme reste une
tentation très américaine, elle n’est
jamais vraiment applicable. Les
étapes du voyage de Trump en
Israël, en Palestine, au Vatican, au
Sommet de l’Otan et au G7 vont
nous le confirmer tout au long de
la semaine.
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Daniel Fouray
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