
 
Evaluation du monitoring des concentrations d’imatinib – information aux patients version 3.0 du 30.06.2010  1/5 
Accepté par  les commissions d’éthique responsables des cantons suivants: 
AG, AI, BE, BS/BL, FR, GE, GL, GR, JU, LU, NE, NW/OW, SG, SH, SO, SZ, TI, TG, UR, VD, VS, ZH, ZG 
notification Swismedic: NA 
Information aux patients sur l’étude clinique intitulée : 
 
ÉVALUATION  DU  MONITORING  DES  CONCENTRATIONS  D’IMATINIB:  ÉTUDE  COMPARANT 
L’UTILITÉ CLINIQUE D’UNE INTERVENTION DE SUIVI THÉRAPEUTIQUE DE MÉDICAMENTS (TDM) 
EN « ROUTINE » PAR RAPPORT À UNE INTERVENTION DE « SAUVETAGE », CHEZ DES PATIENTS 
TRAITÉS PAR IMATINIB POUR UNE LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE (LMC) 
 
Promoteur : Division de Pharmacologie et Toxicologie Cliniques, CHUV, 1011 Lausanne 
Le promoteur a reçu une aide financière (grant in aid) de Novartis Pharma Schweiz AG (Berne) pour le budget de l’étude. Il s’agit en 
l’occurrence d’un soutien indépendant  pour  la  recherche scientifique,  sans conditions et sans délégation de recherche de la part de 
Novartis.  La  responsabilité,  la  réalisation et  l’analyse  des données reste alors dans les mains des investigateurs à Lausanne, Bâle, 
Genève et Lucerne. 
 
Madame, Monsieur, 
 
1  Indroduction 
Nous vous proposons de participer à une étude clinique parce que vous suivez un traitement 
d’imatinib (Glivec®) depuis moins de 5 ans pour une leucémie myéloïde chronique (LMC). Cette 
étude  se  propose  d’évaluer  si  les  patients  dans  votre  situation  pourraient  bénéficier  d’une 
détermination des concentrations de ce médicament dans le sang, permettant un éventuel meilleur 
choix de sa posologie.  
L’attitude standard actuelle consiste à ajuster les doses de Glivec® uniquement sur la base de la 
réponse clinique de la LMC au traitement ou des effets indésirables. Une augmentation de la dose 
peut être indiquée lors de réponse insatisfaisante de la maladie au traitement, même en l’absence 
de mesure des concentrations sanguines. Une réduction des doses peut être rendue nécessaire 
par  la  présence  d’effets  secondaires  importants  (par  suivi  clinique  direct  des  réactions 
indésirables).  L’approche  de suivi des concentrations sanguines de médicaments (TDM) est un 
principe  déjà  largement  utilisé  pour  certaines  classes  de  médicaments  telles  que  les 
immunosuppresseurs (pour les patients greffés), certains antibiotiques, certains antiépileptiques 
etc. Depuis quelques années, une méthode d’analyse sanguine est disponible pour la substance 
active du Glivec®. 
Des études ont montré que les patients ayant des concentrations sanguines élevées de Glivec® 
présentent  fréquemment  une  meilleure  réponse  thérapeutique  que  les  patients  dont  les 
concentrations  étaient  plutôt  basses.  Toutefois,  les  patients  ayant  les  concentrations  les  plus 
hautes avaient aussi plus de risques de développer des effets indésirables.  
Pour cette raison, on mesure déjà actuellement la concentration sanguine de Glivec® lorsque des 
patients  présentent  des  effets  secondaires  importants.  Une  mesure  de  concentration  peut 
également contribuer à  optimiser le traitement des patients  dont  la réponse  thérapeutique  est 
insuffisante. Cependant, on ignore encore à ce jour si un pilotage du traitement par Glivec® à l’aide 
de mesures systématiques des concentrations sanguines serait avantageux pour tous les patients 
recevant ce médicament.  
 
2  Objet de l’étude clinique 
Cette  étude  clinique  a  pour  objet  d’étudier le  bénéfice  clinique  d’un  suivi  systématique  des 
concentrations sanguines de Glivec® au long du traitement (TDM « en routine »), afin d’ajuster les 
doses  de  ce  médicament  préventivement,  avant  même  qu’une  réponse  insatisfaisante  ou  des 
effets indésirables ne soient observés. Les concentrations sanguines du médicament sont en effet 
très  variables  d’un  individu  à  l’autre  pour  une  dose  donnée,  et  elles  influencent  l’efficacité  et  la 
tolérance du traitement. L’alternative est de continuer à prescrire le Glivec® comme cela s’est fait 
jusqu’ici,  en  mettant  simplement  les  mesures  de  concentrations  sanguines  à  la  disposition  des 
patients montrant une efficacité insuffisante ou une mauvaise tolérance (TDM « de sauvetage »).