expérience, que chez les patients atteints d’infection tardive, devenue chronique (difficile à traiter)
lorsque l’infection dans le stade précoce, n’a pas répondu à une antibiothérapie suffisante.
Ceci vaut même uniquement, si l’on argumente, que 9 sur 10 cas de patients arrivent à gérer leur
infection du fait de leur système immunitaire en parfait état. En tout principe, en cet instant, il
n’existe aucun choix de pour ou contre une antibiothérapie après une infection à borrélies qui
définisse, si le système immunitaire du patient est assez opérationnel et réactif (voir plus bas). Je
conseille donc, à titre préventif et sécuritaire, une antibiothérapie précoce si les présomptions d’une
infection sont très plausibles (voir schéma de thérapie plus loin).
Quelles possibilités cliniques ultérieures, existent-elles, afin d’évaluer le risque
d’une infection après un contact avec une tique!?
Le plus important après une piqûre de tique, est de rapidement surveiller son corps. Et d’observer,
durant plusieurs semaines (!) si des symptômes inhabituels tels que fièvre, céphalées, problèmes à
l’endormissement ou troubles de sommeil, «!symptôme grippal!» avec ou sans cause connue, mais
également des douleurs musculaires et articulaires, ainsi qu’un épuisement
prononcé, une fatigue diurne ressemblant à une «!chape de plomb!», des
sueurs nocturnes sans avoir fait d’effort spécial, apparaîssent. Si un tel
évènement comme ce symptôme grippal estival apparaît pour la première fois
après une piqûre de tique, il est à valoriser au même titre qu’un érythème
migrant et à reconnaître comme symptôme d’une infection au stade précoce.
De la même manière, la formation d’un soi disant lymphocytome qui est plus
souvent coloré en bleu et rouge, et qui se manifeste par un gonflement de
la peau dans les tissus mous par une augmentation des lymphocytes., se
développant par exemple sur les lobes des oreilles, aux joues, sur les
bourses (scrotum) ou autour d’un mamelon , est à considérer comme signe
d’une infection précoce. Cette réaction cutanée est souvent présente chez les
enfants, mais pas uniquement chez eux.
La localisation de la piqûre de tique est importante pour le développement
ultérieur de la symptomatologie, car le plus souvent les premiers symptômes
se manifestent immédiatement et en premier lieu, à l’endroit ou autour de la
piqûre. En plus de l’érythème migrant qui s’étend (éventuellement)
lentement, on comprend également les gonflements douloureux des ganglions
proches de la piqûre (le plus souvent dans le cou, les aisselles et l’aine), les
douleurs fulgurantes dans les extrémités concernées et/ou démangeaisons,
des sensations d’insensibilité et de brûlures cutanées dans l’environnement
de la piqûre.
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Lymphocytome sur la lobe
de lôreille d`un enfant
Source: www.dermis.net
Lymphocytome oculaire
Source: www.dermis.net