Bicentenaire du Centre Hospitalier Départemental
Vendée
1808 : l’édification
Le destin de l’hôpital de la Roche-sur-Yon au XIXe scle
fut intimement lié à celui de son décideur : hâtivement
construit pour s’inscrire au sein d’une ville nouvelle et
répondre aux besoins sanitaires des garnisons, il fut
confronté dès la chute de l’Empire à une forme de dis-
grâce politique entraînant des difficultés financières
d’autant plus importantes que les bâtiments, élevés
sur des fondations mal conçues et bâclées, menaçaient
ruine moins de dix ans après leur mise en service.
Une conception architecturale
d’une incontestable unité
« L’édifice initial comprenait un corps de bâtiment de deux
étages encadrant sur trois côtés une cour d’honneur carrée.
L’accès dans l’établissement se faisait à partir de la rue Foch
[route de Nantes], par un porche d’entrée flanqué de petites
constructions se développant sur toute la façade de l’îlot. Les ouvertures des cours principales étaient
de briques ou de pierres de taille en plein cintre, l’hôpital étant le seul édifice napoléonien possédant
cette caractéristique.
Les agrandissements successifs, que ce soit celui de 1834 ou celui de 1859, se rent toujours avec une incontestable unité. Des trois
bâtiments formant le corps de l’établissement, un seul, l’élément central, était affecté au service des malades et des incurables. L’aile
nord abritait les logements des sœurs hospitalières ; la chapelle, la pharmacie, les ofciers, l’aumônier et la lingerie occupaient l’aile
sud. La cuisine, la paneterie, la salle des bains, la salle des détenus et d’autres dépendances étaient réparties dans les deux ailes. Le
porche couvert était attenant, à droite, au pavillon destiné au portier et à gauche, au pavillon destiné au corps de garde. » (extrait de
la thèse de doctorat en médecine de Monsieur Dominique TETAUD : « L’Hôpital de La Roche-sur-Yon au XIXe siècle », 1987).
Un édifice menacé de toutes parts, dont la charge est transférée au Conseil Général
Mal construit, nécessitant des dépenses considérables de réparations et d’entretien, l’établissement
devint rapidement une lourde charge. La pénurie de ressources dans laquelle se trouva la ville de
Napoléon, malgré son allégeance à la Monarchie retrouvée marquée par l’adoption du nouveau nom de
Bourbon-Vendée, ne lui permit pas d’assumer ses responsabilités hospitalières.
Le 13 janvier 1819, une ordonnance royale approuva la cession de l’établissement au
Conseil Général en vue d’y transférer le dépôt de mendicité de Luçon et de le transformer en
hôpital général. Dès lors, les dépenses de construction, d’amélioration et d’entretien furent assurées par
l’assemblée départementale pour
cet édifice proposant un héberge-
ment et des soins à un grand nom-
bre d’indigents, curables ou non.
170 individus vinrent s’ajouter en
1821 à la population hospitalière
quotidienne du fait de la ferme-
ture du dépôt de mendicité de
Luçon.
Archives municipales, la Roche-sur-Yon.
Lettre du commissaire de la guerre à la supérieure de l’hôpital.
Archives départementales de la Vendée, 39 Fi 629. Projet d’agrandissement de l’hôpital : coupe longitudinale / Signé par : Georges Loquet, architecte du département, 1897.
Archives du centre hospitalier départemental. Cour intérieure de l’hôpital.
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1808 - 2008
Le Centre Hospitalier Départemental de la Vendée, tel qu’il existe actuellement avec ses trois
implantations sur Luçon, Montaigu et la Roche-sur-Yon, est le produit d’une fusion juridique
intervenue le 1er janvier 2003 entre des hôpitaux aux origines dissemblables.
Alors que les sites hospitaliers de Luçon et de Montaigu sont issus d’une politique royale initiée
dès le XVIIe siècle, le site de la Roche-sur-Yon est par volonté de l’empereur Napoléon au
tout début du XIXe.
L’Hôtel-Dieu de Luçon fut le premier à être construit, en application de l’édit de Louis XIV du 14 juin 1662 selon lequel chaque cité
importante devait pouvoir bénécier « d’un Hôtel-Dieu ou d’un hospice pour accueillir les pauvres, les vieillards, les vagabonds et
les orphelins. » Il tint lieu d’hôpital général pour le Bas Poitou jusqu’à l’avènement de Fontenay le Comte qui lui succéda dans ce
rôle à compter de l’arrêté royal de Louis XV le 23 janvier 1725.
Sa création en 1679 préda celle de l’hôpital-hospice de Mon-
taigu en 1696. Toutefois, Montaigu peut se prévaloir d’avoir dis-
pod’une Aumônerie–Maladrerie s le XIIe siècle, par volonté
du Seigneur Brient 1er de Commequiers et de sa femme Agathe.
En revanche, la Roche-sur-Yon n’avait jamais abrité d’établis-
sement hospitalier jusqu’à ce qu’elle soit rebaptisée Napoléon à
partir du 28 août 1804, par volonté de l’empereur qui souhaita y
transporter le chef-lieu de la Vendée.
Rien en effet ne semblait destiner cette bourgade qui ne comptait
que 500 âmes à l’aube du XIXe siècle, à inaugurer en 1812 un
hôpital d’une capacité initiale de 200 lits.
L’hôpital de la Roche sur Yon : deux cents ans d’histoire
A compter de 1804, il fut question de construire à la Roche-sur-Yon non seulement les édifices nécessai-
res à l’implantation d’une infrastructure préfectorale, mais encore des casernes, un pital militaire et un
hospice civil.
En définitive, c’est un établissement destiné à re-
cevoir à la fois la population civile et militaire qui
fut créé par décret impérial du 8 août 1808.
La construction commença l’année même, à l’angle
de la rue Foch et du boulevard Nord (actuellement
boulevard d’Angleterre), pour s’achever à la fin de
1811 avec une capacité initiale de 200 lits.
Le choix de l’emplacement d’un hôpital
dans la ville à construire de Napoléon
Le projet de construction de l’hôpital fut l’objet de -
flexions diverses. Un hôpital provisoire est tout d’abord
établi du 1er avril 1808 jusqu’à la fin de 1811 dans les
locaux de l’ancienne église de Saint-André d’Ornay.
Le choix du site définitif donna lieu à des considé-
rations stragiques : il ne devait être ni trop près
de la population, afin de la protéger des effets épi-
miques, ni trop loin, pour des raisons pratiques.
Archives départementales de la Vendée, 10 Fi 95. Coupe et élévation, épure n°4, 11 avril 1810, 59,8 x 82,3 cm.
Archives municipales. La Roche-sur-Yon, l’hôpital et le boulevard du Nord.
Archives municipales. La Roche-sur-Yon, l’hôpital et la rue de Nantes.
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Lhôpital de la Roche-sur-Yon au 19e siècle
Conçu pour accueillir 200 lits, l’établissement en comptait
410 en 1897 du fait d’une succession de travaux d’agran-
dissement.
Pendant toute la durée du XIXe siècle, le fonctionnement
quotidien de cet hôpital constamment surpeuplé fut assu-
ré par moins de 62 personnes.
Le personnel
« L’état nominatif du personnel de 1835 cite 42 noms. Dans
la décennie 1870, l’effectif passe de 50 à 58 avec une pointe
en 1870, année beaucoup de militaires blessés vinrent se
faire soigner à la Roche-sur-Yon. Entre 1882 et 1907, l’effectif
se stabilisa à 62 employés. Dans ces états du personnel sont
compris [à la fois les laïcs et les congréganistes], les adminis-
trateurs, les médecins et le petit personnel de service » (extrait
de la thèse de doctorat en médecine de M. Dominique TETAUD : « L’Hôpital
de La Roche-sur-Yon au XIXe siècle », 1987).
Un service intérieur confié aux sœurs de la Congrégation de Saint Laurent sur Sèvre : le règle-
ment de 1835 stipulait que les « sœurs sont chargées de tous les soins domestiques tels qu’entretien
du linge, des lits, blanchissage, préparation des aliments, surveillance des ateliers et service des mala-
des. » Leur nombre variera de 11 en 1819 à une trentaine en 1870.
Ouvert avec un seul médecin et un seul chirurgien, l’hôpital traversa le siècle sans dénombrer
plus de quatre représentants des personnels médicaux (un médecin chef, deux adjoints et un
chirurgien).
Les travaux
- en 1823 : construction des servitudes suivantes : buanderie avec chambre pour le jardinier, hangar, lavoir, réservoir à poissons,
puits, salle de bain, logement du gardien des fous, réfection des lieux d’aisance ; coût total : 18.300 francs.
- en 1829 : construction du logement pour le jardinier pour 990 francs.
- en 1838 : restauration de l’aile gauche au nord du bâtiment, coût : 6.175 francs.
- en 1843 : aménagement du local pour les lles publiques, la maternité et les enfants au berceau.
- en 1846 : construction d’une porcherie et amélioration, coût : 2.835 francs
- en 1864 : construction de salles supplémentaires destinées à la maternité et aux lles publiques, coût : 12.197 francs.
- en 1869 : aménagement d’un cabinet pour les opérations chirurgicales.
- en 1873 : agrandissement de la chapelle, coût : 14.676 francs supporté en partie par la Supérieure de l’hôpital ; aménagement d’une
salle de réception (ancêtre de nos urgences) et de l’économat.
- en 1875 : installation du cabinet du Directeur.
- en 1877 : grosses réparations diverses s’élevant à 14.578 francs.
- en 1884 : création d’une remise pour la voiture de l’hôpital.
- en 1897 : aménagement du pavillon des enfants assistés.
- en 1899 : installation du service de bains et douches.
- en 1900 : aménagement d’un logement pour le jardinier, d’une loge pour le concierge et de deux pavillons pour le service des
malpropres et des contagieux.
- en 1907 : installation de l’éclairage au gaz.
(extrait de la thèse de doctorat en decine de M. Dominique TETAUD : « L’Hôpital de La Roche-sur-Yon au XIXe siècle », 1987).
Archives du centre hospitalier départemental.
Sœur Aimée de Jésus, portrait par Gangloff. La première supérieure de l’hôpital de Na-
poléon, de 1812 à 1823, fut Sœur Saint Justin (Marie Jeanne DUBREUILH, 1775-1849).
Archives
départementales
de la Vendée,
39 Fi 639. Projet
d’agrandissement
du pavillon
contigu aux salles
de malades : façade
sur la cour des civils,
façade postérieure
(est), plan du sous-
sol, plan
du rez-de-chaussée /
Cachet sec
de Georges Loquet,
architecte
du département.
1899.
Archives départementales de la Vendée, H dépôt 4, L 23, Registre de
correspondance de l’hospice civil (1833).
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La population hospitalière au 19e siècle
les militaires
L’hôpital de la Roche-sur-Yon fut initialement
prévu pour accueillir les malades militaires
de la garnison de la ville et des troupes de
cantonnement dans le département.
Cette population varia beaucoup en nom-
bre au cours du XIXe siècle, mais fut tou-
jours la mieux traitée. La grande majorité
de ces militaires provenait du 93e régi-
ment d’Infanterie de ligne qui constituait
la garnison yonnaise.
Une population soumise aux aléas politiques
Deux périodes critiques affectèrent défavorablement la santé des soldats. La première commença en
1831 et se poursuivit jusqu’en 1834. L’importance des troupes amenées par les événements politiques
de 1830 et l’intensité des fièvres endémiques touchant les soldats, amenèrent un très grand nombre de
ceux-ci à l’hôpital. Or celui-ci, depuis l’annexion du dépôt de mendicité dans ses murs, ne disposait plus
de places en nombre suffisant pour les recevoir. Il fallut les entasser dans les salles militaires existantes,
en soigner une partie à la caserne même et surtout en transférer un grand nombre sur les hôpitaux
militaires des Sables d’Olonne, de Saint Laurent sur Sèvre, de Nantes et de La Rochelle.
La deuxième période difficile pour l’accueil des malades de l’armée coïncida avec les années 1870
et suivantes. En effet, les blessés furent répartis dans tous les hôpitaux militaires et un grand nombre
échouèrent à la Roche-sur-Yon (cf la thèse de doctorat en médecine de Monsieur Dominique TETAUD : « L’Hôpital
de La Roche-sur-Yon au XIXe siècle », 1987).
Les causes de décès des militaires hospitalisés entre 1885 et 1910
« Entre 1885 et 1910 deux cent onze militaires décédèrent à l’hôpital de
la Roche-sur-Yon. De l’étude des causes de ces décès, il apparaît qu’une
minorité fut la conséquence de traumatismes. Les causes accidentelles
sont estimées à cinq : deux chutes avec fractures de la base du crâne et
de la région temporopariétale gauche pour l’une, fracture de la colonne
vertébrale pour l’autre, deux noyades et un éclatement du foie par coup de
feu. Le suicide fut par cinq fois mortel : une fois par immersion, deux par
revolver, une par pendaison, une par le chemin de fer.
Les causes de mortalité d’origine médicale étaient les plus fréquentes
(201 décès sur 211) avec une très forte majorité de causes infectieuses.
Bien qu’en déclin à la n du siècle, la èvre typhoïde était la plus meur-
trière avec 34 décès sur 211, soit un décès sur 6,5. Elle se manifestait sous
les formes suivantes : ataxique, pneumonique, cérébro-spinale ou adyna-
mique. Ce fut en 1886 qu’elle fut la plus grave avec seize décès sur une
période de trois mois. L’infection tuberculeuse qui touchait les jeunes sol-
dats tua pendant la période étudiée trente deux fois. On retrouve dix-sept
tuberculoses aiguës, quatre généralisées, dix méningées, une péritonéale.
La pathologie broncho-pulmonaire causait également de nombreux décès
(au total 33), notamment les pneumonies (au total 19) et broncho-pneu-
monies (8). Dans cette pathologie infectieuse, on peut noter un tétanos,
trois endocardites, un abcès du cerveau, un abcès sous-phrénique, quatre
méningites, deux septicémies, une grippe, une rougeole, six scarlatines,
deux diphtéries, deux laryngites. Nous pouvons remarquer que seulement
deux cas de variole, de forme conuente hémorragique, entraînèrent la
mort pendant la période étudiée.
Les maladies non infectieuses ne représentaient qu’une part minime des causes de décès chez ces soldats très jeunes. Voi-
ci ces causes : deux étranglements herniaires opérés et compliqués de péritonites ; six accidents vasculaires cérébraux ;
deux hypertrophies cardiaques ; un cancer de la vessie ; deux néphrites » (extrait de la thèse de doctorat en médecine de
Monsieur Dominique TETAUD : « L’Hôpital de La Roche-sur-Yon au XIXe siècle », 1987).
Archives municipales. La Roche-sur-Yon, l’hôpital militaire.
Archives départementales de la Vendée, H dépôt 4, Q 193. Registres d’entrées et de sorties, 1815.
Archives départementales de la Vendée, H dépôt 4, Q 193. Registres d’entrées et de sorties, 1815.
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Vendée
La population hospitalière au 19e siècle
les civils
Les malades civils furent accueillis à partir de 1812, date de l’ouverture du nouvel établissement.
Les Yonnais et les habitants des communes voisines furent admis en premier, puis ceux de l’en-
semble du département.
Les soins et l’hébergement variaient suivant les pathologies, mais aussi suivant l’origine sociale
des personnes malades et les ressources dont elles disposaient.
Les civils curables : Il s’agissait de personnes atteintes
de pathologies aiguës, destinées soit à en guérir, soit à en
mourir rapidement, et dont les ressources familiales et éco-
nomiques ne permettaient pas d’être soignées au domicile.
« Les salles du rez-de-chaussée du bâtiment central leur avaient été attri-
buées. Ces salles étaient divisées en salle pour évreux et salle pour blessés,
mais souvent la place manquant les malades se trouvaient mélangés, seule la
distinction par sexe était strictement observée ».*
Les civils incurables : Appelés à séjourner de longues
années dans l’établissement, les civils incurables compre-
naient les vieillards, les infirmes, les demi-fous, les idiots,
les épileptiques, eux-mêmes répartis différemment selon
qu’ils étaient valides ou non.
Ils arrivèrent en force avec le transfert du dépôt de mendi-
cité de Luçon en 1821, et furent placés dans les salles des
civils et dans les combles.
« En 1863 seulement, des salles leur furent vraiment appropriées. En 1888,
le dortoir des gâteux hommes se situait au rez-de-chaussée du bâtiment cen-
tral, celui des gâteuses au premier étage de l’aile des femmes. La création
de l’Asile de la Grimaudière vint soulager les salles de l’hôpital général en
permettant l’accueil d’une partie de ces incurables inoffensifs : les demi-
fous, idiots, simples déments et épileptiques ».*
Les ouvriers : « Au rez-de-chaussée du bâtiment de l’hospice, une
salle était réservée aux ouvriers. Ce furent tout d’abord les ouvriers des
chantiers napoléoniens, puis ceux des chantiers ferroviaires qui bénéciè-
rent de cet accueil particulier. Relevant de blessures occasionnées par leur
travail, leur prise en charge était assurée soit par le département, soit par
l’administration ferroviaire ».*
Les pensionnaires : « Dès l’origine, des pensionnaires purent proter des dispositions hospitalières, mais à leurs frais. En
1840 neuf places d’hommes et huit places de femmes étaient dégagées à cet effet, moitié pour des valides, moitié pour des invalides.
En 1910, vingt lits furent mis à leur disposition. En 1888, les chambres des pensionnaires hommes se situaient au rez-de-chaussée
du bâtiment central, celle des femmes au rez-de-chaussée de l’aile sud dans sa partie surajoutée.
An que l’établissement fut assuré de leurs frais d’entretien, un contrat était dressé entre eux-mêmes et l’administration hospitalière.
Suivant leurs possibilités nancières, ils choisissaient l’état de pensionnaire de 1re, 2e ou 3e classe. Ces derniers étaient traités comme
les incurables. Ils apportaient à l’administration hospitalière des revenus ou des biens mobiliers non négligeables ».*
La vie d’un malade à l’hôpital : « Le lever avait lieu entre 6h00 et 7h00, l’hiver, et entre 4h00 et 5h00, l’été. Si pos-
sible, le malade devait faire son lit et un inrmier passait lui laver le visage et les mains. La visite des médecins avait lieu à 7h00,
l’hiver, et à 6h00, l’été la n du siècle, ce sera 8h00, l’hiver, et 7h00 l’été). Les repas, déjeuner, dîner et souper, devaient être
pris en commun au réfectoire, sauf si le médecin s’y opposait. Pour les hommes, on leur faisait la barbe une fois par semaine ; les
cheveux étaient coupés une fois tous les trois mois. Les jeux de cartes et le tabac étaient interdits dans les salles. Le règlement de
1886 disait ceci : « le travail est institué dans l’hôpital, comme moyen de distraction pour les malades ». Le médecin décidait du
type de travail que le malade pouvait accomplir. Les permissions de communiquer avec les personnes du dehors étaient accordées
le mardi ou le jeudi, de 9h00 à 10h00 le matin, ou de 3h00 à 4h00, le soir, au parloir en présence d’une sœur ».
* (* extraits de la thèse de doctorat en médecine de M. D. TETAUD : « L’Hôpital de La Roche-sur-Yon au XIXe siècle », 1987)
Archives départementales de la Vendée, H dépôt 4, Q 212.
Registres matricules des malades civils (1827).
Archives du centre hospitalier départemental. Le quartier des vieillards.
Archives du centre hospitalier départemental. Le quartier des fiévreux.
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