Il va y avoir du sport

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A9
LA PRESSE MONTRÉAL VENDREDI 17 NOVEMBRE 2006
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SANTÉ
A R I A N E L ACO U R S I È R E
La direction de l’hôpital AnnaLaberge, à Châteauguay, assure
avoir pris toutes les mesures
nécessaires pour éviter la répétition d’un incident survenu mardi
dans son bloc opératoire.
Mardi matin, un patient a reçu
de la poussière dans sa plaie
ouverte alors qu’il était opéré
pour une hernie. « Des particules de poussière, et non pas un
amas, sont tombées de la lampe
surplombant la table d’opération.
Cette lampe était fixée très haut
dans la pièce. C’est ce qui pourrait expliquer que les équipes de
nettoyage ne l’aient pas vue », a
expliqué la directrice générale
adjointe clinique de l’hôpital,
Sonia Bélanger.
L’équipe chirurgicale a aussitôt nettoyé la plaie avec de l’eau.
L’homme a aussi reçu des antibiotiques par voie intraveineuse.
« On ne craint pas pour sa santé »,
a soutenu M me Bélanger.
P a r précaution , les quat re
autres salles du bloc opératoire
de l’hôpital Anna-Laberge ont
été fermées pendant quelques
heures, mardi, le temps d’être
nettoyées.
Ironie du sort, la direction de
l’hôpita l A n na-L aberge ava it
com ma ndé u n rapport à u ne
firme d’experts en février dernier
pour faire le point sur l’état de la
salubrité, de la sécurité et de la
qualité de l’air de l’établissement.
« Les résultats nous disaient qu’il
n’y avait rien d’urgent », a dit
M me Bélanger.
C. difficile
Le Québec sur la bonne voie
A R I A N E L ACO U R S I È R E
La bactérie Clostridium difficile fait
de moins en moins de ravages au
Québec. Depuis la première éclosion de la bactérie, en août 2004,
le nombre de patients infectés a
chuté de près de 60 %.
« Le nombre de cas est passé
de 7020 à 3909. Cela montre que
notre programme de prévention
et de contrôle des infections fonctionne », croit le directeur de la
santé publique (DSP) du Québec,
Dr Alain Poirier.
Depuis 2004, tous les hôpitaux
de la province doivent signaler
tous leurs cas d’infections au C.
difficile à la DSP. Environ 200
infirmières ont aussi été formées
pour mieux intervenir auprès
des patients atteints de cette
bactérie.
Selon les données recueillies
par la DSP et le ministère de la
Santé et des Services sociaux
(M SSS), le nombre de décès
directement liés au C. difficile a
diminué constamment depuis
l’adoption de ces mesures. Alors
que 134 patients y ont succombé
en 2004, seules 56 personnes en
sont mortes depuis le début de
l’année.
Malgré ces progrès, le Dr Poirier
tient à préciser que « la bataille
n’est pas terminée ». Le nombre
d’établissements aux prises avec
la souche A du C. difficile, la plus
virulente, augmente sans cesse.
« En 2004, seuls 72 % des hôpitaux présentaient cette souche.
Aujourd’hui, on parle d’environ
93 % », détaille-t-il.
Le Dr Poirier ajoute que des cas
comme celui de l’hôpital Honoré-
Mercier à Saint-Hyacinthe, où
11 patients sont morts des suites
d’une infection au C. difficile, sont
inévitables. « Il y aura encore
des cas comme ça. Mais notre
meilleure garantie pour que ces
situations arrivent le moins souvent possible, c’est de continuer
notre surveillance », dit-il.
D’autres mesures de prévention
sont présentement étudiées par le
sont oubliés, comme les dessous
de lits, le téléphone ou la cloche
d’appel. Certains produits nettoyants sont également moins
efficaces dans une eau au pH
élevé. Les travailleurs doivent
connaître ces détails, d’où l’importance d’une formation et d’un
guide », dit le microbiologiste
Gilles Pichette, qui travaille pour
le MSSS.
M. Pichette aimerait aussi
revoir
les horaires des prépoLe Dr Poirier précise que « la sés à l’entretien. « La majorité des patients reçoivent
bataille n’est pas terminée ». leur congé de l’hôpital vers
h 30. Plusieurs chambres
Le nombre d’établissements 15
sont libérées à cette heure.
Mais les employés de jour
aux prises avec la souche
terminent leur quart de travail à 16 h. Les préposés de
A du C. difficile, la plus
soir se retrouvent avec des
nettoyages plein les bras »,
virulente, augmente sans
explique M. Pichette.
cesse.
Selon lui, donner plus de
temps aux préposés pour
MSSS, notamment une formation bien faire leur travail est essenspéciale et un guide technique tiel non seulement pour contrer
s’adressant aux employés à l’hy- la propagation du C. difficile, mais
giène et à l’entretien des hôpi- aussi celle de l’ensemble des
taux. « Il y a parfois des failles infections nosocomiales dans les
dans le ménage, des endroits qui hôpitaux du Québec.
EN BREF
Une femme succombe
au C. difficile
La bactérie C. difficile a fait une
première victime à Rivière-duLoup. Une femme de 79 ans,
hospita lisée quelques jou rs
la semaine dernière pour une
pathologie qui n’a requis qu’un
traitement aux antibiotiques, est
morte mercredi après avoir été
opérée d’urgence. De son côté,
l’Hôtel-Dieu de Québec était en
état d’alerte, hier, pour faire face
à une éclosion de la bactérie C.
difficile qui affectait 13 patients
répartis dans quatre unités de
soins. Les patients ont été isolés et les mesures resserrées face
aux visiteurs. Par ailleurs, la
direction du Centre de santé et
de services sociaux de Gatineau
(CSSSG) faisait état, hier, en fin
d’après-midi, de huit patients
atteints par la bactérie dont deux
cas sont qualifiés de « sévères ».
La vie de ces patients ne serait
cependant pas en danger. La vie
de ces patients ne serait cependant pas en danger. Six de ces
patients ont été hospitalisés en
début de semaine. Les deux
autres cas de C. difficile sont apparus dans les 48 dernières heures.
– D’après Le Soleil, Le Droit et PC
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De la
poussière
tombe dans la
plaie ouverte
d’un patient
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Un CLSC
refuse que
des hommes
assistent à des
cours prénatals
Jeanne et Claude nous
aident tous en participant
à une étude clinique
Le CLSC de Parc-Extension à
Montréal a refusé pendant plusieurs mois que les hommes assistent à ses cours prénatals pour
satisfaire des femmes musulmanes, hindoues ou sikhes. C’est ce
que révèle le Journal de Montréal
qui a appris d’une infirmière que
les femmes de certaines religions
ne souhaitaient pas la présence
des hommes aux cours. Si des
femmes souhaitaient quand même
suivre un cours prénatal avec leur
conjoint, elles étaient obligées
de se rendre au CLSC Côte-desNeiges ou au CLSC Métro. Des
frais de 50 $ étaient alors exigés
des couples, tandis qu’ils étaient
gratuits à Parc-Extension. Selon
certaines sources, cette politique
était en vigueur depuis un an.
Elle a apparemment duré jusqu’à
ce que le quotidien s’intéresse à
l’affaire, cette semaine.
– Presse canadienne
Candidats recherchés : hommes et femmes non-fumeurs
et fumeurs légers, plus de 75 ans
Durée du séjour : 2 séjours du mardi au vendredi
Indemnité compensatoire : 2 050 $
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Il va y avoir du sport
Ce soir 19h30
La concentration dans le monde de l’édition nuit-elle à la création ?
Avec Jean Barbe, Georges-Hébert Germain, Pascale Navarro et Stanley Péan.
Pour ou contre la rectitude politique ?
Avec Paul Arcand, Hubert Bolduc, Francis Dupuis-Déri et Katia Gagnon.
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Invitée : Pauline Marois
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