Communiqué de Presse
‐ LesFrançaissanctuarisentlesréseauxsociaux:68%desinterviewésjugentcespublicités
«insupportables»carilsnevontpassurlesréseauxsociauxpourfairedesachats(dont75%des
professionslibéralesetcadressupérieurset72%deshabitantsdecommunesrurales).
‐ Ennaviguantsurlesréseauxsociaux,espaceoùsemélangelaviepubliqueetprivée,lesFrançais
aendentdesannonceursundiscourspersonnalisé:62%esmentquelespublicitésysontmoins
intéressantesquelesavisdeconsommateurssurlamarque(etjusqu’à71%chezlespersonnesayant
effectuéplusieursachatsaprèsavoirvuunepublicitésurunréseausocial).Enoutre,prèsdesix
personnessurdixjugentquecetypedepublicitéleurestinulecarelleneciblepasleurshabitudes
d’achat(59%).
Danscecontexte,seuls2%desFrançaissouhaitentquelapublicitésurlesréseauxsociauxprenneplusdeplaceà
l’avenir.Acontrario,83%espèrentqu’elleprendramoinsdeplacequ’aujourd’huiet15%«autantdeplace».Le
souhaitdevoirsedévelopperlapublicitésurlesréseauxsociauxconvaincdonctrèsmarginalement,mêmechez
lesjeunesâgésde18à24ans(4%)oulesFrançaisayantdéjàeffectuéplusieursfoisdesachatsenligneaprès
avoirvuunepublicitésurlesréseauxsociaux(9%).
Pouruneefficacitéencorefaible…
RejetéeparlesFrançais,iln’estpasétonnantderetrouverlapublicitésurlesréseauxsociauxparmiles
incitationsoulesrecommandationslesmoinspersuasivespouracheterenligne.Concrètement,19%desFrançais
onttoutdemêmedéjàeffectuédesachatsenligneaprèsavoirétéexposéàunepublicitésurunréseausocial
(Facebook,Twitter,Google+,etc.),dont9%plusieursfois.
Bienquenonnégligeable,c’esttrèsloinderrièrel’expositionàd’autrestypesdepublicité:ainsi,60%des
interviewésontfranchilepasaprèsavoirreçuunepublicitéparmail,56%suiteàdesrecommandationsou
commentairessurInternet(dont38%plusieursfois),51%aprèsavoirreçuunepublicitéparcourrier,et45%
aprèsavoirétéexposéàunepublicitéàlatélévisionouàlaradio(29%).
Aufinal,seuleslesexpériencesd’achataprèsavoirreçuunepublicitéparSMS(15%)sontplusraresquecelles
liéesauxréseauxsociaux.Dansledétail,l’expérienced’achataprèsavoirétéexposéàunepublicitésurles
réseauxsociauxestplusfréquentechezlesinterviewésâgésde18à24ans(30%),lesprofessionslibéraleset
cadressupérieurs(26%)ainsiqu’enagglomérationparisienne(29%).Elleestenrevanchebeaucoupplusrarechez
lesFrançaisâgésde50ansetplus(13%)etleshabitantsdecommunesrurales(13%).
Manifestement,lesFrançaissouhaitentmajoritairementdécorrélerlesréseauxsociauxdetoutcequirelèvede
l’acted’achat.L’étuderévèled’unepartquelesFrançaisn’ontpasl’habitudedepartagerleursnouvelles
acquisitionsàleurcommunautésurFacebook,Instagrametconsorts.Eneffet,seuleuneinfimeminoritéde
Françaisfontpartsystématiquement(1%)oudetempsentemps(9%)deleursachatssurlesréseauxsociaux.A
contrario,75%d’entreeuxnecommuniquentjamaisàcepropos.Lepartagedel’expérienced’achatauprèsde
leursprochessurlewebsocialapparaîtinégalentermesd’âge,de22%chezlesdigitalnativesâgésde18à24ans
à1%seulementchezlesinterviewésâgésde65ansetplus.Faitnotable,40%despersonnesayanteffectuédes
achatsenligneaprèsavoirvuunepublicitésurlesréseauxsociauxpartagentleurexpérienceauprèsdeleur
communauté,constituantàcetitredesambassadeursimportants.
«Sil’onpeutnoteruneutilisationnotable‐prèsd’unepersonnesurcinq‐desréseauxsociauxcommeuntremplin
versl’achatenligne,legrandenseignementdecetteenquêteestsurtoutlasévéritédesFrançaisàl’égarddela
présencedelapublicitésurlesréseauxsociaux,»analyseMikeHadjadj,DirecteurMarketingetCommunication
chezGenerixGroup.«Enfantasmantdecréersurlesréseauxsociauxdesambassadeursconnectésavidesde
consommer,lesmarquesprennentlerisquedesemettreunemajoritéd’internautesàdosavecdespublicitésde
plusenplusenvahissantes,jugéesintrusives,pasassezpersonnaliséesetdoncinutiles.Al’inverse,lesmarquesqui
transfèrentcesbudgetsenanimationdecommunautéspermettantderenforcerlelien,l’attachement,lepartage
d’expériencesetlarecommandationdévelopperontuneforcedeventedémultipliée,fidèle…etbienmoins
coûteuse!».