partie des pouvoirs fédéraux (10 ministères) alors que Bonn garde 8 ministères. Le réseau urbain est polycentrique avec 7 villes qui dépassent le million d'habitants. Les dynamiques actuelles L'Ouest rhénan doit sa puissance à la région " Rhin-Ruhr", 1ère concentration d'usines d'Europe et plus important gisement de charbon de l'Europe de l'Ouest (Ruhr) et pour la production d'acier. Il est desservi par le 1er axe fluvial au monde (120 Mt/an), par un très dense réseau d'autoroutes, par 2 aéroports internationaux (Cologne et Düsseldorf). Cologne est le principal carrefour ferroviaire du pays. Le bassin minier se reconvertit (aires de loisirs, industries de haute technologie, équipements tertiaires). La Sarre est en difficulté. Le Centre-Nord, qui connaît un recul de l'industrie lourde, reste la façade maritime, animée par un port important, Hambourg, qui débouche sur le premier port européen Rotterdam et qui est aussi la 3ème ville du pays. Le réseau urbain est lâche. Le Sud est le plus dynamique (politique active des Länder et entreprises high tech). Ses activités sont en fort développement : industries automobiles, haute technologie, services financiers, tourisme. Francfort et Munich sont les deux centres principaux. L'Est : L'Allemagne unifiée doit résorber les retards de la RDA, grâce aux investissements (110 milliards d'euros/an). C'est une région en transition. Après l'euphorie de la réunification, un malaise social se développe : malaise des "Ossis » (Est) face aux "Wessis" (Ouest) III. L’Italie Spécificité européenne !" Le morcellement du territoire italien reste sensible. L’économie ellemême paraît fonctionner à plusieurs niveaux. En fait, le pays est très divers malgré une apparente unité. L’Italie est la 3ème puissance économique de l’Union Européenne, après l’Allemagne et la France. La croissance a été particulièrement forte après 1950. La société italienne présente désormais des traits proches de ceux des populations de l’Europe du Nord-Ouest. Ainsi, sa spécificité s’atténue au profit de l’Europe. Organisation du territoire !" Le cœur économique du pays est le Nord-Ouest, où se trouvent la plupart des centres économiques de décision et une forte densité de puissantes unités de productions, industrielles et agricoles. L’espace est polarisé par 3 grandes métropoles : Milan, Turin, Gênes. A l’inverse, les régions les plus méridionales cumulent les difficultés : retard du développement, pauvreté, économie souterraine. Economie souterraine : Ensemble d’activités diverses et très vastes qui fonctionnent en marge des lois, des règles sociales et du fisc. On appelle « 3ème Italie » le Nord-Est du territoire qui a connu une spectaculaire croissance depuis les années 1950 : modernisation de l’agriculture, essor du tourisme… Rome et Naples polarisent l’espace qui les entoure. Dans chaque région, la compétition économique accroît les contrastes locaux. Le développement actuel est généralement plus fort en plaine, quand il y a maîtrise des ressources en eau douce. IV. L’Espagne Un choix européen !" L’Espagne possède un fort degré d’autonomie régionale. L’ouverture sur l’Europe devient une priorité. L’Espagne entre dans la CEE en 1986. Cette ouverture a créé une forte croissance financée par des capitaux extérieurs. L’économie s’est modernisée mais la dépendance et le chômage se sont accrus. Le territoire espagnol s’en trouve profondément bouleversé. Un exode rural massif a accentué la désertification des espaces les plus pauvres au profit des villes, des rivieras touristiques. La dynamique régionale !" Polarisée par le dynamisme de Barcelone, la Catalogne a connu un spectaculaire développement, valorisé par une base industrielle ancienne et une identité forte. Madrid atteint la taille et la puissance d’une métropole économique et culturelle active. La côte Nord est l’un des 3 pôles économiques du pays grâce à une industrialisation précoce. L’Andalousie et la Galice associent pauvreté et éloignement à d’incontestables attraits touristiques. En revanche, les plateaux centraux restent pauvres et dominés. Ainsi, on parle de « périphérie au centre » : les activités et les échanges se concentrent essentiellement sur les côtes et Madrid, et l’isolement est constaté au centre du pays, ce qui contraste avec d’autres pays. MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Claire Garcin Le territoire est divisé en 16 länder, disposant chacun d'une véritable autonomie : un gouvernement, des assemblées, une administration, un budget. L'État fédéral gère les affaires communes (affaires étrangères, défense, monnaie,... ). Depuis la réunification, Berlin a récupéré une L’organisation du territoire !" II. L’Allemagne La logique Sud-Nord est d’abord due à la puissance de Londres, métropole mondiale et centre unique du territoire britannique. Le dynamisme londonien se diffuse dans des espaces préservés de l’héritage industriel. La logique Sud-Nord se nourrit des difficultés des régions industrielles anciennes, désormais en situation de périphérie et souffrant de la crise qui a frappé progressivement leurs activités motrices. La politique libérale menée depuis 1979 a aggravé l’écart Nord-Sud. La rurbanisation s’intensifie de plus en plus, facilitée par la mobilité d’une population dense sur un territoire peu étendu. Les dynamiques actuelles !" Commonwealth : Association libre d’Etats issus de l’ancien empire colonial britannique, répartis dans le monde entier. Ainsi, le centre de gravité du pays bascule des anciennes régions industrielles vers Londres et le Sud-Est anglais. Le pays est faiblement peuplé, notamment dans les Highlands. Cela s’explique en raison du poids des contraintes physiques du territoire. Les révolutions industrielles forment le legs majeur : en 150 ans (17801930), la population a quintuplé et l’exode rural massif a donné naissance à l’un des pays les plus urbanisés du monde. Le Royaume-Uni n’est plus la première puissance économique du monde. Sa vocation mondiale subsiste grâce au Commonwealth et à l’importance des investissements financiers. L’organisation du territoire !" I. Le Royaume-Uni Des Etats européens