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une gamme de plusieurs mÎHiers d'odeurs, qu'il faut en outre savoir
marier entre elles.
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BIOÉTHIQUE L'HEURE DE VÉRITÉ
Diagnostic prénatal, embryon, médicament, clonage ... L'une des
révolutions les plus vertigineuses
de l'humanité se joue sous nos
yeux à la fois émerveillés
et inquiets. La France, premier pays
dans le monde à avoir encadré dès 1994, le progrès de la science,
aborde un tournant. Doit-elle désormais, autoriser ses recherches
sur-l'embryon comme la Grand Bretagne
ou les interdire comme
les Etas-Unis.
Il faut donner une grande attention à ce sujet difficile pour que
chacun puisse former son opinion à soi. Il faut puiser aux meilleures
sources de médecins mais aussi
de familles et de politiques.
Mais il est nécessaire ,
d'abord analyser d'où viennent «l_es
racines» du clonage
et de la fécondation in vitro, ou se trouvent
ses origines. Là
où la science ne parvient pas à apporter une réponse
précise les religions
et la pensée mythique offrent depuis longtemps
des éclairages passionnants et variés sur les débuts de la vie. Pour
la grande majorité des
<<religions premières», l'embryon constitue
un point de rencontre entre l'humaine
et l'invisible et suscite ainsi
respect
et craintes.
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D'abord c'est la fécondation in vitro qui a apparu. Aux années
1970 des chercheurs ont trouvé des cellules souches dans des
organismes adultes, chez l'animal mais aussi chez l'homme. Dans
le sang, le système nerveux ou le muscle, elles ont gardé des
propriétés formidables même
si elles semblent moins «totipotentes»
que les cellules embryonnaires.·
Ensuite la fécondation in vitro a engendré le clonage. Le noyau
d'une cellule quelconque est introduit à la place du noyau d'un
ovocyte. L'embryon issu de cette manipulation est donc en tout
point semblable à la personne sur laquelle a été prélevée la cellule.
Quels sont les avantages et les inconveniènts du clonage?
Toute existence est à
chaque instant suspendue au seul
«subsistant par soi-même». D'un point de vue de la religion la vie
doit toujours être absolument respectée, en tant que don de Dieu et
comme secret de ses mystères.
Mais ce n'est pas une question de religion. L'homme a révélé
sa préoccupàtion métaphysique lorsqu'il a commencé à enterrer
ses morts, dans la plus ancienne préhistoire. On ne parle pas .à
l'époque de religions monothéistes. Dans toutes les civilisations,
profaner une toll).be ou un cadavre, c'est commettre un acte
sacrilège que l'on soit croyant ou pas. Par analogie métaphysique,
je considère qu'il existe un doute au début de la vie. Comme on
respecte les morts, on doit respecter l'embryon débutant. Là en-
core, cela ne remet pas en cause la loi sur l 'IVG qui rappelle
l'interdit mais admet les transgressions. Dans le texte qu'on nous
propose pour autoriser la recherche sur l'embryon,
il n'y a plus
d'interdit.
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