revue de presse - Le Théâtre du Trillium

publicité
REVUE DE PRESSE
HIVER 2011
& THÉÂTRE BELVÉDÈRE
REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
TABLE DES MATIÈRES
LES CRÉDITS ______________________________________________ 3
COMMUNIQUÉ DE PRESSE (mardi 5 avril 2011) ____________________ 4
INVITATION MÉDIAS ET PROTOCOLAIRE _________________________ 5
COMMUNIQUE DE RELANCE (mercredi 13 avril 2011)________________ 6
COUVERTURE MÉDIATIQUE - JOURNAUX _________________________ 7
Mention dans la revue des arts Liaison #150 ______________________7
Article publié dans le journal Voir Ottawa/Gatineau__________________8
Article publié dans le journal Le Droit ___________________________10
Critique publiée dans le journal Le Droit _________________________12
Article publié dans le journal L’Express Ottawa ____________________14
COUVERTURE MÉDIATIQUE - RADIO____________________________ 16
Critique radiophonique Bernier et cie (Radio-Canada) _______________16
Entrevue radiophonique Le monde selon Mathieu (Radio-Canada)______17
COUVERTURE MÉDIATIQUE - TÉLÉVISION _______________________ 21
Reportage culturel Radio-Canada Ottawa-Gatineau – Le Téléjournal ____21
Chronique culturelle TFO - RelieF ______________________________21
PUBLICITÉ ET PROMOTION __________________________________ 23
Publicité dans le journal Le Droit_______________________________23
Publicité dans le journal Voir Gatineau/Ottawa ____________________23
Mention sur les sites web ___________________________________24
Outils promotionnels _______________________________________24
Marquise de La Nouvelle Scène _____________________________25
REPRÉSENTATIONS________________________________________ 26
Spectateurs et représentations _______________________________26
COMMENTAIRES __________________________________________ 26
Extraits du Livre d’Or _______________________________________26
SOURCES _______________________________________________ 27
ANNEXE
Affiche
Carton promotionnel
Programme de soirée
Dépliant de saison
Revue de presse réalisée par Louis-Philippe Roy, Responsable du développement et des communications
2 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
LES CRÉDITS
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Coproduction
THÉÂTRE DU TRILLIUM
THÉÂTRE BELVÉDÈRE
Du 13 au 16 avril 2011
Salle Caisses Desjardins de La Nouvelle Scène
DISTRIBUTION
NICOLAS DESFOSSÉS
MARY-EVE FORTIER
MICHELINE MARIN
L’ÉQUIPE DE PRODUCTION
Texte : ANNIE CLOUTIER, ANTOINE CÔTÉ LEGAULT ET MARIE-PIERRE PROULX
Conseils dramaturgiques : LUC MOQUIN ET MICHEL OUELLETTE
Mise en scène : CAROLINE YERGEAU
Conseils artistiques : ANNE-MARIE WHITE
Direction de production et régie : BENOIT ROY
Conception de la scénographie : JOSÉE BERGERON-PROULX
Construction du décor : PAUL AUCLAIR
Conception des costumes, maquillages et coiffures : GENEVIÈVE COUTURE
Conception de l’environnement sonore : PIERRE-LUC CLÉMENT
Conception des éclairages : GUILLAUME HOUËT
Photographies promotionnelles : ROLLINE LAPORTE
Photographies de production : RICHARD TARDIF
3 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
COMMUNIQUÉ DE PRESSE (édition du mardi 5 avril 2011)
4 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
INVITATION MÉDIAS ET PROTOCOLAIRE Envoyée le mercredi 6 avril 2011
5 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
COMMUNIQUÉ DE RELANCE
Envoyée le mercredi 13 avril 2011
view past issues |
RSS
update list profile
translate
0
0
0
Ce courriel n'apparaît pas correctement? Cliquez ici.
ÉCUME
FERA PARTIE DE LA SAISON 11/12 DU THÉÂTRE PÉRISCOPE
QUÉBEC
plus de détails ici
LE PROCHAIN TEXTE D'ANNE-MARIE WHITE DÉLUGE
SERA LU DANS LE CADRE DU FESTIVAL DU JAMAIS LU
MONTRÉAL
plus de détails ici
C'EST JOUR DE PREMIÈRE POUR LA COPRODUCTION
(Théâtre du Trillium/Théâtre Belvédère)
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
d'Annie Cloutier, Antoine Côté Legault et Marie-Pierre Proulx
mise en scène de Caroline Yergeau
OTTAWA
plus de détails ici
crédit photo : Richard Tardif (richardtardif.ca)
Achat de billets en ligne
Cliquez ici pour visionner notre clip promotionnel
LE SPECTACLE-BÉNÉFICE LE TRILLIUM SHOW
REVIENT POUR UNE 2E ÉDITION
le 14 mai 2011 à 18 h 30
à École secondaire publique De La Salle
plus de détails viendront...
Suivez-nous
Devenez adepte
Désabonner [email protected] de la liste d'envoi.
(C) 2011 Théâtre du Trillium
Faire suivre ce message
Mettre à jour votre profil
6 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
COUVERTURE MÉDIATIQUE - JOURNAUX
Mention dans la revue des arts Liaison
#150 -Hiver 2010-2011
7 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Article dans le journal hebdomadaire Voir Ottawa/Gatineau
Vol. 11/# 14 Semaine du 7 au 13 avril 2011 –
Journaliste : Jean-Thomas Tremblay
8 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
THÉÂTRE
RÉTROSPECTIVE EN PROVERBES ET PRÉSAGES
Par Jean-Thomas Tremblay
La metteure en scène Caroline Yergeau procède à la dissection de son dernier objet théâtral, pièce
qu’elle qualifie de « biscuit chinois » personnel. Portrait.
À l'hiver 2010, la directrice artistique et générale du Théâtre du Trillium, Anne-Marie White, à la
recherche de projets théâtraux stimulants, lance un appel aux artistes de la région. Interpellée,
Caroline Yergeau soumet trois propositions, toutes caractérisées par un désir de repousser les
limites de l'exploration théâtrale. Autopsies de biscuits chinois, qu'elle met en scène ce
printemps à La Nouvelle Scène, constitue la concrétisation de l'une des trois ébauches dont la
germination s'était produite quelque 15 mois auparavant.
Écrite conjointement par Annie Cloutier, Antoine Côté Legault et Marie-Pierre Proulx, Autopsies
de biscuits chinois devait initialement se déballer comme un conte. Il ne survivra de ce genre
que ses codes narratifs, définis par des personnages qui rapportent des évènements s'étant
déroulés dans le passé. Les biscuits chinois sont ici utilisés métaphoriquement; ils symbolisent
ces signes de la vie qui apparaissent aléatoirement et qui suggèrent une tangente que l'on
choisit d'emprunter. La pièce expose trois personnages qui, à travers une suite de monologues
qui s'entrecoupent, dissèquent leur réaction devant un évènement inattendu, soit la mort d'un
auteur avec lequel ils entretenaient tous trois un rapport distinct.
La scénographie de Josée Bergeron-Proulx a servi de canevas à la metteure en scène néophyte,
qui avoue: "J'ai énormément besoin de connaître mon espace." Le cœur du récit étant resté le
même au fil du processus de création, seuls quelques ajustements mineurs ont dû être
apportés au cadre scénique. Néanmoins, le texte s'est transformé à maintes reprises avant
d'atteindre sa forme finale, un mois avant la première. "Autopsies de biscuits chinois telle
qu'elle sera découverte par les spectateurs correspond à la neuvième version du texte. Quand
nous sommes entrés en salle de répétition, en novembre dernier, nous avions en mains la
quatrième ou cinquième version", confie Caroline Yergeau, qui a assuré la cohésion des trois
auteurs au cours de l'écriture.
9 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Article dans le journal quotidien Le Droit
Week-end du samedi 9 avril 2011 – Journaliste : Geneviève Turcot
10 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
ARTS ET SPECTACLES
LE DESTIN DE JEUNES COMÉDIENS
Par Geneviève Turcot
La directrice artistique du Trillium, Anne-Marie White, a envoyé l’an dernier une lettre aux jeunes
acteurs de la région, question de prendre le pouls et de les inviter à se manifester. Un geste qui
n’a pas été vain. La pièce Autopsie de biscuits chinois, qui prend l’affiche cette semaine à La
Nouvelle Scène, a été créée dans la foulée de cette invitation.
Nouvellement diplômé du département de théâtre de l’Université d’Ottawa, Caroline Yergeau
travaillait à la mise en place de sa propre boîte, le Théâtre Belvédère, quand elle a reçu la
missive d’Anne-Marie White.
Déjà, la jeune metteure en scène avait en veilleuse un projet d’écriture collective. Sa rencontre
avec le Théâtre du Trillium a été déterminante puisque son projet a été retenu et inséré à la
saison actuelle. À quelques jours de la grande première – et neuf versions du texte plus tard! –
Caroline Yergeau avoue que les derniers mois ont été assez intenses.
La pièce Autopsie de biscuits chinois a été écrite par un trio composé d’Annie Cloutier, d’Antoine
Côté Legault et de Marie-Pierre Proulx. Un travail collectif qui s’est aussi nourri de l’apport de
Caroline Yergeau et des trois comédiens, Nicolas Desfossés, Mary-Eve Fortier et Micheline
Marin. Le texte final devait, dans le plan initial, être remis à l’équipe en janvier dernier. « Mais
nous avons décidé de laisser plus de temps aux auteurs pour travailler. Ce qui fait qu’au final,
nous n’avons reçu le texte qu’au début du mois de mars! » lance en riant la metteure en scène.
La création de cette pièce a été précédée de groupes de discussion avec de jeunes adultes dans
la vingtaine. L’idée était simple : l’équipe de production voulait savoir de quoi ce public avait
envie de parler.
Les témoignages qu’ils ont recueillis sont devenus un terreau fertile dans lequel ils ont vu
rapidement se dessiner trois personnages. « Nous avions trouvé le titre de la pièce et les trois
comédiens bien avant le texte! »
« Mon rôle de metteur en scène en a davantage été un de direction artistique. C’était à moi de
vois si le texte passait le test de la scène, s’il pouvait résonner dans l’espace. De trouver les
failles, mais aussi les pistes dans la psychologie des personnages. »
« Carte grise »
Le Trillium a fourni tous les outils nécessaires à la création de ce premier pas collectif dans le
théâtre professionnel. En plus du soutien d’Anne-Marie White, ils ont pu compter sur les
conseils en dramaturgie de Luc Moquin et de Michel Ouellette. Ils ont aussi été épaulés par une
poignée de concepteurs chevronnés : Guillaume Houët aux éclairages, Josée Bergeron-Proulx à
la scénographie et Geneviève Couture aux costumes. « Ce n’est pas tout à fait une carte
blanche, disons plutôt une carte grise!, souligne la metteure en scène. Le Trillium nous a
beaucoup aidés. »
« Autopsie de biscuits chinois, c’est le récit de trois personnages qui se sont heurtés au même
événement tragique. Ils doivent apprendre à s’affranchir de cette tragédie et affronter leur
passé. Le titre est une métaphore de la pièce, poursuit Caroline Yergeau. C’est une pièce qui
parle du destin, des signes aléatoires que peut nous présenter la vie. »
Si le titre est rigolo, la pièce, elle, nage davantage dans des eaux dramatiques. « C’est un très
beau projet, d’autant plus qu’il appuie le théâtre émergent. »
11 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Article dans le journal quotidien Le Droit
Vendredi 15 avril 2011 – Journaliste : Geneviève Turcot
12 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
ARTS ET SPECTACLES
RETROUVER LA VIE GRÂCE À LA MORT
Par Geneviève Turcot
C'était un grand soir de première, mercredi soir, à La Nouvelle Scène. Le Théâtre Belvédère a
offert sa toute première production professionnelle, Autopsie de biscuits chinois, portée par
une poignée d'artistes émergents. Prometteur.
Écrite par un trio de jeunes plumes, Annie Cloutier, Antoine Côté Legault et Marie-Pierre Proulx,
cette coproduction du Trillium et du Belvédère est construite autour d'un drame. Un homme
s'est enlevé la vie. Son décès a éclaboussé trois protagonistes : un cinéaste en herbe, Samuel
(Nicolas Desfossés), une lectrice de polars, Andrée (Micheline Marin) et une amoureuse
esseulée, Isabelle (Mary-Eve Fortier).
La mort, un prétexte
L'anecdote sanglante est ici un prétexte pour faire l'autopsie de ces trois vies en quête de sens.
Le texte est appuyé par une mise en scène inspirée de Caroline Yergeau et par la scénographie
de Josée Bergeron-Proulx. L'espace a été divisé en trois lieux. Le salon de Samuel, la salle de
bain d'Isabelle et le séjour d'Andrée qui trône sur une estrade rouge vif. Un clin d'oeil pertinent
aux aspirations d'actrice de la femme qui a passé sa vie à vivre dans les mots d'un autre.
Le noeud de la pièce s'y trouve aussi. À cette époque dite électronique où le moindre gazouillis
de 140 caractères et où la moindre parcelle d'intimité peut faire le tour du web, l'être humain
se définit plus que jamais dans le regard de l'autre. Une vidéo sur YouTube peut transformer un
quidam en vedette. Peut-on exister ailleurs que devant l'objectif d'une caméra ? Quand le
regard de l'autre a fui, comment survivre ?
Une quête de sens
Les auteurs déballent habillement leur histoire en alternant les monologues des trois
comédiens, qui se répondent et s'écoutent. L'enjeu est clair. Les trois personnages doivent
aller au bout de cet événement tragique pour comprendre qui ils sont et où ils vont.
Aux côtés de la vétérante Micheline Marin, qui offre une performance à fleur de peau, Nicolas
Desfossés et Mary-Eve Fortier sont solides. Le premier est tout en intensité, tandis que sa
collègue a plutôt opté pour la retenue. Définitivement deux noms à retenir.
La mise en scène de Caroline Yergeau, qui est aussi directrice artistique du Belvédère, est au
service du texte. Le rythme est soutenu, sans être essoufflant. La finesse est dans les petits
détails. Un dossier de chaise devient un bain, des coussins et des boules de ouates évoquent
les morceaux de vie à recoller.
Si en fin de parcours le texte pouvait être un peu resserré, il n'en demeure pas moins que cette
pièce vaut le détour. Le Trillium offre une rare occasion d'aller à la rencontre de ceux et celles
qui seront à l'affiche de demain.
13 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Article dans le journal hebdomadaire L’Express Ottawa
Vol. 28/# 15 jeudi 14 avril 2011 – Journaliste : Karine Régimbald
14 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
TROIS DESTINS TOUT DROIT SORTIS DES BISCUITS CHINOIS
Par Karine Régimbald
Tout a commencé par un appel de la directrice artistique et générale du Théâtre du Trillium,
Anne-Marie White, lancé aux artistes et producteurs émergents de la région afin de tâter le
pouls de cette génération. Après avoir étudié attentivement une quinzaine de projets, le choix
s’est finalement arrêté sur celui du Théâtre Belvédère.
La pièce Autopsies de biscuits chinois, qui est présentée en ce moment jusqu’au 16 avril à la
Nouvelle Scène, met en vedette trois personnages interprétés par Nicolas Desfossés, MarieÈve Fortier et Micheline Marin, qui ont un point commun, soit la mort d’un homme. « La mort
d’un homme est leur point de rencontre », souligne Caroline Yergeau la metteure en scène de
la pièce.
Ainsi, à partir de cette fin tragique, les trois personnages poseront leur propre regard sur la
mort à travers l’amour, l’indifférence et la solitude. « Ils présenteront leur état et leur vision »,
explique Mme Yergeau, elle qui était en pleine répétition lorsque L’Express lui a parlé.
À l’idée de terminer cette grande épopée créative qui s’est échelonnée sur une période d’un an,
Mme Yergeau se sent en quelque sorte en fin de course. « On va toucher la fin. C’est un petit
bout de marathon et de passation du flambeau », confie-t-elle en pensant aux représentations
qui ont commencé, le 13 avril.
Une méthode peu commune
Pour Autopsies de biscuits chinois, le titre et les comédiens ont été choisis avant même de
commencer le travail d’écriture. « Nous avons formé des groupes partages avec des jeunes
adultes pour connaître leurs préoccupations. Nous avons écrit plusieurs versions du texte. Ce
qui sera présenté, c’est la version neuf modifiée, laisse entendre la metteure en scène. Ce sont
les données recueillies qui ont donné la trame aux personnages. »
Les auteurs de l’Université d’Ottawa Annie Cloutier, Antoine Côté et Marie-Pierre Proulx ont
travaillé à même les idées et les pensées de la génération Y sur la société actuelle. « Je n’étais
pas surprise (des réponses). Ce qui m’a surprise c’est que dans les deux groupes, il y avait
beaucoup de recoupements », avance celle qui en était à sa première production
professionnelle.
Autopsies de biscuits chinois sera à la Nouvelle Scène jusqu’au 16 avril prochain. La formule
souper-spectacle est aussi offerte, le 15 avril, à compter 18h.
15 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
COUVERTURE MÉDIATIQUE - RADIO Critique radiophonique sur les ondes de la Première Chaîne de la radio de
Radio-Canada Ottawa/Gatineau
Émission : Bernier et cie
Animation : Carl Bernier – Critique : Anne Michaud
Jeudi 14 avril 2011 (extrait sonore)
Carl Bernier : Alors, on entend un extrait d’une pièce de théâtre que Mme Michaud est allée
voir. Ce ne serait pas Autopsies de biscuits chinois dont on a parlé cette semaine?
Anne Michaud: Tout à fait. Drôle de titre n’est-ce pas? Drôle de titre pour une pièce qui est,
ma foi, fort réussie et qui donne espoir en la relève. Puisque c’est du théâtre de la relève. La
relève étant le Théâtre Belvédère, une nouvelle compagnie de théâtre dont la directrice et la
metteure en scène de la pièce est Caroline Yergeau. Ce sont trois jeunes auteurs de l’Université
d’Ottawa, Annie Cloutier, Antoine Côté Legault et Marie-Pierre Proulx qui ont travaillé ce textelà, qui ont pondu ce texte-là à six mains et à trois têtes. Ils ont reçu les conseils de Luc Moquin
et de Michel Ouellette et franchement, les résultats sont très bons. Alors, on suit trois
histoires qui se déroulent en croisée. Les trois personnages sont sur scène, chacun isolé. Ils ne
se parlent pas, ils ne nous parlent pas non plus, ils racontent leur histoire. Ces histoires-là ont
un point commun, ils tournent toutes autour, disons qu’il y a un événement marquant dans
chacune de leur histoire et c’est un suicide, le suicide d’un auteur en plein salon du livre,
comme ça, BANG, se tire une balle dans la tête et voilà. Alors, il y a deux des personnages qui
étaient là à ce moment-là et qui nous racontent comment ils ont vécu ça, qui était cette
personne, est-ce qu’ils ont un lien avec cette personne-là. Il y a, aussi, un troisième
personnage qui elle, aussi, avait un lien avec cet auteur qui s’est suicidé et comment elle a été
affectée. Donc, chacune de ces vies-là a été grandement affectée par ce suicide-là. Mais
pourtant, ce n’était pas ni leur père, ni leur frère, ni leur mari, mais quand même c’était des
gens qui gravitaient de loin, mais dans l’orbite de ce personnage absent qui s’est suicidé. C’est
très bon. Les trois comédiens sur scène sont Micheline Marin, qu’on avait pas vu depuis
longtemps et qui nous a prouvé, encore une fois, qu’elle est une excellente comédienne, une
comédienne de la région qui vraiment, c’est un plaisir de la voir sur scène. Ensuite, deux
jeunes, Mary-Eve Fortier et Nicolas Desfossés. Nicolas Desfossés, je l’avais vu dans un texte
intitulé Gatineau by night dans une Carte blanche qui avait été présentée à l’Espace RenéProvost, il y a quelques semaines, et il était très bon et il l’est encore. Mary-Eve Fortier, je la
découvrais, elle est très très bonne, très bonne jeune comédienne. Bon texte. Il faut dire que
pour écrire le texte, on a fait des focus groups. On s’est adressé aux jeunes adultes en leur
disant « De quoi vous aimeriez qu’on vous parle au théâtre? » À partir de ça, le texte a été écrit
et on ne sent pas qu’on n’a voulu répondre à ces groupes-là.
Carl Bernier : C’est rare pour une pièce de théâtre quand même? C’est la première fois que j’en
entends parler.
Anne Michaud: Moi non plus, je n’avais jamais entendu parler de ça. Mais on sent que c’est un
langage très jeune. C’est des jeunes auteurs, ils s’adressent, principalement, à un jeune public.
Jeune, pas dans le sens « ados », mais disons autour de 25 ans. Mais même si j’ai deux fois cet
âge-là, ça m’a rejoint quand même. On parle direct, c’est un langage qui est très franc, pas de
circonvolutions. On parle dans cette pièce-là comme on parle dans la vraie vie et ça, c’est très
bon, c’est vrai, c’est agréable à entendre. Donc, jeunes auteurs, jeunes interprètes qui
s’adressent à un jeune public.
16 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Carl Bernier : On ne déclame pas comme dans le théâtre traditionnel.
Anne Michaud: Non, non. C’est très réaliste comme jeu et c’est très bon. Vraiment, j’ai été
favorablement impressionnée par les débuts de cette compagnie, Théâtre Belvédère qui est
associée au Théâtre du Trillium pour cette présentation. Donc, Autopsies de biscuits chinois,
quel drôle de titre.
Carl Bernier : Résolument moderne, donc j’imagine qu’il twitte et qu’ils sont une page
Facebook.
Anne Michaud: Surement, je l’imagine, oui. Alors, c’est présenté jusqu’à samedi à La Nouvelle
Scène. Pour découvrir la relève en théâtre de la région, allez voir ça, vous ne serez pas déçus.
Entrevue radiophonique sur les ondes de la Première Chaîne de la radio de
Radio-Canada Ottawa/Gatineau
Émission : Le monde selon Mathieu
Animation : Daniel Mathieu – Journaliste : Isabelle Brisebois –
Invités : Annie Cloutier, Nicolas Desfossés et Caroline Yergeau
Jeudi 14 avril 2011 Daniel Mathieu : Isabelle, nous allons faire l’autopsie d’un biscuit chinois, aujourd’hui.
Isabelle Brisebois : Oui, parce qu’hier, c’était soir de première à La Nouvelle Scène. Nous
avons avec nous, la relève artistique de demain. Une relève qui est très talentueuse,
dynamique, créative et très très prometteuse. Alors, les présentations s’imposent, nous avons
avec nous Caroline Yergeau, directrice et fondatrice du Théâtre Belvédère et qui signe la mise
en scène, Nicolas Desfossés dans le rôle de Samuel et Annie Cloutier, co-auteur, vous faites
partie d’un collectif, d’un trio d’auteurs. Alors, enfin, la glace est brisée, comment ça s’est
passé hier soir?
Caroline Yergeau : Bien, on est très content d’avoir pu enfin montrer notre projet, notre
produit au public, ça fait vraiment du bien d’avoir du public pour venir voir tout ce qu’on avait
fait.
Isabelle Brisebois : Alors, Caroline, vous êtes à la barre du Théâtre Belvédère, une jeune
compagnie qui existe il y a environ un an donc, la relève théâtrale, c’est vous et il faut nous
expliquer pourquoi ce projet se retrouve au Théâtre du Trillium parce que c’est suite à
l’invitation d’Anne-Marie White, directrice du Théâtre du Trillium.
Caroline Yergeau : Oui, Anne-Marie a envoyé une lettre aux artistes et aux producteurs
émergents pour savoir « Qu’est-ce qu’on faisait? Qu’est-ce qui nous intéressait? » Et puis, moi
j’ai répondu à cette lettre-là en m’affiliant avec d’autres jeunes artistes puis on lui a soumis
des projets. Qu’est-ce qu’il l’intéressait particulièrement c’était le projet d’écriture collective.
Donc, c’est à partir de là qu’est né Autopsies de biscuits chinois
Isabelle Brisebois : C’est vous même qui avez choisi les trois auteurs?
Caroline Yergeau : Bien, choisi… je dirais que je me suis entourée de gens que j’aimais bien à
l’avance.
(rires)
17 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Isabelle Brisebois : Oui! Annie Cloutier, vous êtes co-auteur avec Antoine Côté Legault et
Marie-Pierre Proulx. Vous avez tous étudié, les trois, à l’Université d’Ottawa, donc vous vous
connaissiez. C’est déjà très difficile d’écrire seul, donc comment ça se passe l’écriture à trois
têtes et six mains?
Annie Cloutier : Ça s’est bien passé comme à la grande surprise de tous. C’est sûr que c’est un
défi parce qu’il n’ y a aucun d’entre nous qui avait beaucoup expérience dans l’écriture. On
avait écrit des petits trucs à droite et à gauche, mais jamais un projet de cette envergure-là.
Donc, non seulement au cours du processus il a fallu apprendre à écrire du théâtre, mais il a
fallu apprendre à écrire à trois et ça, ça été un long processus à apprendre à communiquer
efficacement entre nous, à trouver l’univers qu’on voulait explorer et puis partager. Découvrir
les forces, les faiblesses de chaque auteur pour qu’on puisse écrire ensemble.
Daniel Mathieu : C’est peut-être plus facile quand on n’a pas d’expérience que quand on a
écrit douze pièces?
Annie Cloutier : Oui, j’imagine que si on avait eu tout notre bagage et notre égo d’auteur…
Daniel Mathieu : Il faut tout faire et tout défaire.
Isabelle Brisebois : Vous avez eu l’aide de conseillers dramaturgiques, qu’est-ce qu’ils ont fait
pour vous, eux?
Annie Cloutier : On a travaillé pendant une bonne partie du processus avec Luc Moquin qui
nous a guidé, qui nous a donné des devoirs à faire. Il nous a proposé des exercices pour élargir
nos horizons, pour trouver notre histoire. Il était un espèce de médiateur, pas que nous nous
sommes chicanés très fort.
Isabelle Brisebois : Il n’y avait pas une tête forte dans l’équipe?
Annie Cloutier : Oui! Il y a des têtes fortes, mais on a réussi à concilier les idées, les intérêts
de chacun, l’imaginaire de chacun.
Daniel Mathieu : Et les forces de chacun.
Annie Cloutier : Oui! Pour pallier aux faiblesses des autres.
(rires)
Isabelle Brisebois : Ils vont vous aimer! D’ailleurs, racontez-nous un peu l’histoire de cette
pièce.
Annie Cloutier : C’est l’histoire de trois personnages, Sam, Isabelle et Andrée qui ont tous vu
leur vie se transformer avec un événement majeur soit le suicide d’un auteur, en plein Salon du
livre. C’est la façon donc ce suicide-là, cet événement choc là, a changé, transformé leur vie.
Donc, on les suit dans ce périple-là.
Isabelle Brisebois : Et vous, Caroline Yergeau, à quel moment êtes-vous arrivée dans le
projet?
Caroline Yergeau : Dès le début. J’ai été avec les auteurs, à titre de directrice artistique,
pendant la période d’écriture. J’étais là et je servais un peu de recul à certains moments. Je les
conseillais et je pouvais favoriser le passage à la scène, du texte. J’étais là pour penser à ça.
18 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Daniel Mathieu : La conscience, finalement
Caroline Yergeau : J’irais pas jusque-là. (rires) Mais quand même un petit peu. J’avais un autre
œil sur le texte.
Isabelle Brisebois : Je présume que vous avez été témoin de leurs angoisses, de leurs joies.
Qu’est-ce que vous avez à dire de leur travail qui a fait tout un parcours, qui a évolué
considérablement?
Caroline Yergeau : Moi, je trouve ça fascinant. Parce que c’est vrai qu’au début on se disait
« Ah mon dieu! Trois auteurs. » Puis, c’est trois personnes qui ont du caractère dans la vie, mais
ils ont réussi à trouver une harmonie dans l’écriture tout en ne faisant pas trop de compromis.
Ils ont réussi à trouver un style d’écriture qui est le style d’écriture du trio. Puis, c’est ça qui
m’a fascinée pendant le processus
Isabelle Brisebois : Nicolas Desfossés, vous jouez le rôle de Samuel. Celui qui par qui, quand
même, le drame arrive. Parce que vous posez un geste quand même assez indécent, vous
mettez sur YouTube, cet acte de suicide de l’écrivain. Votre personnage est, à la fois, ambitieux
et lâche. Est-ce que vous avez appris à l’aimer ou à le détester votre personnage?
Nicolas Desfossés : Bien, c’est important d’un, de ne pas juger son personnage au théâtre
pour aller au fond des choses, de pouvoir l’apprécier, de l’interpréter de la façon dont il se doit.
Donc, c’est sûr que je l’aime Sam.
Daniel Mathieu : Il faut le comprendre pour l’interpréter. Il faut l’aimer pour le comprendre.
Nicolas Desfossés : Absolument. Tout à fait. Donc, je l’aime beaucoup Sam.
Isabelle Brisebois : Vous êtes tous une jeune équipe. Comment ç’a été de travailler avec ces
auteurs? Que vous connaissiez?
Nicolas Desfossés : On s’était côtoyé à l’Université, auparavant. C’est une belle expérience
parce que, bon, le processus d’écriture a été, somme tout, assez long. Il y a eu plusieurs
versions du texte qui nous a permis d’aller de chaque côté, d’essayer différents aspects de
chaque personnage qui se sont, si je pouvais dire, salis avec le temps. Parce que, au début,
c’était un petit peu plus propre et ensuite, nous sommes allés plus au fond des choses. Puis,
l’équipe de comédiens, on a une équipe merveilleuse avec Mary-Eve, Micheline Marin qui est
une dame exceptionnelle.
Isabelle Brisebois : Qui fait un retour sur la scène après dix ans.
Nicolas Desfossés : Absolument. Cette femme-là, c’est une force qui nous a amenés
beaucoup!
Daniel Mathieu : Elle a de l’énergie!
Nicolas Desfossés : Absolument. Mary-Eve et moi sommes très choyés d’avoir pu travailler
avec elle. Ça nous a beaucoup apporté.
Isabelle Brisebois : Caroline Yergeau, quelles ont été les difficultés pour vous de travailler
avec cette jeune équipe?
19 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Caroline Yergeau : Ça n’a pas été difficile de travailler avec une jeune équipe. Nous autres, la
difficulté, ç’a été les nombreux changements dans le texte, mais en même temps c’est une
plus parce que ça nous a permis d’explorer en profondeur les personnages. Parce que s’il y a
des bases qui sont restées dans le texte depuis le début, c’est les personnages. Ce qu’ils
vivaient à changer un peu, mais la psychologie du personnage est resté assez semblable.
Daniel Mathieu : Moi c’est le titre. Je pense au titre depuis tantôt. Est-ce que c’était votre
titre de travail au départ?
Caroline Yergeau : Oui, c’était notre titre de travail au départ. C’est un processus un peu
inversé qu’on a eu pour Autopsies de biscuits chinois. On a eu un titre et trois comédiens avant
d’avoir la pièce écrite. On a écrit la pièce pour les comédiens et pour le titre aussi, pour que ça
puisse fonctionner. Si on voulait parler du titre : « Autopsies » c’est vraiment très très lié à
l’auteur qui s’est suicidé et pas dans le sens où l’on pourrait penser. On ne parle pas de son
autopsie, mais je laisse planer le petit mystère. Le « biscuit chinois » pour moi c’est une
métaphore des signes que la vie nous envoie. Parce que pour eux ça été un événement qui a
été un gros signe dans leur vie, un gros biscuit chinois ce suicide-là, en public chez trois
personnages qui sont assez torturés
Isabelle Brisebois : Écoutez, c’est tout le temps que nous avons. Je rappelle aux auditeurs
que la pièce Autopsies de biscuits chinois est présentée ce soir, à 18 h à La Nouvelle Scène.
Nous allons vous suivre avec beaucoup d’intérêts.
20 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
COUVERTURE MÉDIATIQUE – TÉLÉVISION
Reportage culturel à la télévision de Radio-Canada
Émission : Le Téléjournal Ottawa-Gatineau
Animation : Michel Picard – Journaliste : Valérie Roberts
Lundi 11 avril 2011
Valérie Roberts : Je conclus en vous parlant du Théâtre du Trillium qui présentera à partir de
mercredi, sa nouvelle création Autopsies de biscuits chinois. C’est une coproduction avec une
jeune compagnie de théâtre de la région. On se laisse avec le portrait de cette nouvelle pièce.
(extrait)
Valérie Roberts : Ressasser un moment de sa vie, un élément troublant qui la bouscule. Un
homme est mort s’en suit une peine d’amour vécu par trois personnages.
Caroline Yergeau : Le biscuit chinois dans la pièce, c’est utilisé de façon métaphorique. Parce
que pour moi, le biscuit chinois, ça représente des signes de la vie
Valérie Roberts : Vous? Vous en avez reçu un, biscuit chinois, quand vous avez reçu la lettre
d’Anne-Marie White?
Caroline Yergeau : Moi, je suis rentrée en communication avec Anne-Marie avec certains
projets. Puis, le contact a été positif, donc c’est ça que j’appelle « mon petit biscuit chinois à
moi », ç’a été un beau signe. Puis, c’est ça qui a mené à la coproduction d’aujourd’hui.
Valérie Roberts : C’est en un an que vous avez fait tout ça?
Caroline Yergeau : Oui, la coproduction s’est faite en un an, la création s’est faite en un an. Ce
qui est très très court. Ça s’adresse à un public qui a envie de découvrir la profondeur des
sentiments chez des personnages. On va profondément dans le cœur des personnages
Valérie Roberts : La pièce sera présentée du 13 au 16 avril à La Nouvelle Scène, à Ottawa.
Valérie Roberts, Radio-Canada, Ottawa.
Chronique culturelle sur les ondes de la télévision TFO
Émission : RelieF
Animation : Gisèle Quenneville – Journaliste : Nadia Campbell
Jeudi 14 avril 2011 Gisèle Quenneville : Le Théâtre du Trillium a décidé de donner un coup de main aux artistes
émergents de la région d’Ottawa. Le Théâtre s’est associé au jeune Théâtre Belvédère pour
produire Autopsies de biscuits chinois, une pièce qui met en relief les angoisses de la
génération Y.
(extrait)
21 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Caroline Yergeau : C’est une pièce qui relate une histoire d’amour, en fait, trois histoires
d’amour. C’est traité d’une façon assez sombre parce que, à la base de l’histoire, il y a une
tragédie, la mort d’un homme qui est le point de rencontre de ces trois personnages-là qui
sont profondément en peine d’amour. Le projet a commencé en janvier, l’année dernière,
quand Anne-Marie White a envoyé, dans le bassin d’artistes émergents, une lettre, en
demandant : « Qu’est-ce que vous faites, les jeunes? » Elle voulait savoir un peu, quels étaient
nos projets puis nos aspirations. Puis, à partir de là, il s’est établi un contact entre elle et moi.
Un contact qui a été positif.
Nadia Campbell : Suite à cette rencontre, le Théâtre du Trillium choisi d’offrir un parrainage
artistique à la troupe émergente du Théâtre Belvédère, sans suit Autopsies de biscuits chinois,
la création collective des deux troupes.
Antoine Côté Legault : C’est parti de l’idée de parler un peu de notre génération et d’avoir un
regard assez sincère sur « c’est quoi notre monde ». Éventuellement, les personnages se sont
créés un peu d’eux-mêmes avec tout ce qu’on avait observé sur notre monde, sur les
discussions qu’on a eues. Finalement, c’est vraiment un regard là-dessus : notre réalité qui se
veut sans trop d’artifices, sans trop se prendre pour d'autres, juste comme ça. Comme on l’a
vue, comme on l’a senti.
Mary-Eve Fortier : La différence avec Autopsies de biscuits chinois, c’est que là, on est
vraiment au début de tout. On est au début du texte de ces trois jeunes auteurs-là, on est au
début d’une jeune troupe qui est Belvédère qui se forme doucement. J’avais eu, déjà, une
expérience de création, mais vraiment commencer à la nature des choses, ça, c’est la première
fois pour moi.
Antoine Côté Legault : Pour nous, les auteurs, ce qui a été le plus marquant, ç’a été
l’encadrement dramaturgique du texte avec Luc Moquin, un très bon auteur de la région, qui
nous a permis de ne pas nous arracher la tête, réussir à écrire à trois. Puis, aussi, à nous
coacher sur l’écriture dramatique, beaucoup d’exercices qu’on a fait qui ne se retrouvent pas
dans le texte, mais qui ont été très formateurs qui vont nous rester.
Caroline Yergeau : Ce n’est pas tous les artistes émergents qui ont la chance d’être parrainés
comme ça. Moi, j’ai eu la chance d’arriver dans une équipe déjà formée, l’équipe du Trillium,
puis eux, ils sont des outils. Ils m’ont beaucoup appuyée que ce soit l’administration, la
communication, Anne-Marie comme conseillère artistique. Le public peut s’attendre à une
pièce de théâtre qui se rapproche un peu du conte dans le discours des personnages. Il peut
s’attendre à venir voir trois personnages qui sont heurtés profondément, qui sont marqués
par l’amour et qui ont un besoin de l’exprimer.
Mary-Eve Fortier : Ce qui est beau avec la pièce, c’est qu’à travers Autopsies, on a vraiment
les étapes d’une vraie autopsie. C’est-à-dire, on ouvre notre corps, après on sort nos viscères,
ensuite on éclate dans notre cerveau, doucement on va refermé, à l’intérieur, nos organes pour
finalement essayer de se reconstruire un petit peu. Donc, les gens vont vraiment assister à
une vraie autopsie de ces personnages-là et en même temps, à un miroir de ce qui est, pour
nous, notre génération Y.
22 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
PUBLICITÉ ET PROMOTION
Publicité dans le journal quotidien Le Droit (format ¼ de page)
Édition du week-end 2 avril 2011
Édition du week-end 9 avril 2011
Publicité dans le journal hebdomadaire Voir Gatineau/Ottawa (format 1 page)
Édition du jeudi 24 mars 2011
Édition du jeudi 7 avril 2011
Publicité dans la revue des arts Liaison (format ¼ de page)
Liaison numéro 148 – Été 2010
AUTOPSIES DE
BISCUITS CHINOIS
13 AU 16 AVRIL 2011
THÉÂTRE DU TRILLIUM THÉÂTRE BELVÉDÈRE
SALLE CAISSES DESJARDINS – LA NOUVELLE SCÈNE
BILLETTERIE : 613-241-2727, POSTE 1
WWW.NOUVELLESCENE.COM
23 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Mention virtuelle sur les sites
Site web de l’Association des théâtres francophones du Canada
Site web Ville d’Ottawa/Calendrier des événements Pleins Feux
Site web du journal Voir Ottawa/Gatineau – Concours + Calendrier
Site web de La Nouvelle Scène
Autres (Théâtre Action)
Page Facebook du Théâtre du Trillium : 717 adeptes (en date du 26/04/11)
Page Facebook du Théâtre Belvédère : 50 adeptes (en date du 26/04/11)
Page Facebook de La Nouvelle Scène : 168 adeptes (en date du 26/04/11)
Profil Twitter du Théâtre du Trillium : 78 abonnés (en date du 26/04/11)
Youtube de La Nouvelle Scène
Vidéo promotionnel Autopsies de biscuits chinois mis en ligne le 30 mars
2011
http://www.youtube.com/watch?v=7oDcV79ceXg
MailChimp (Envoi massif par courriel)
1 663 contacts et 127 contacts médiatiques
Site web du Théâtre du Trillium
www.theatre-trillium.com
Outils promotionnels
350 affiches 11X17
1 500 cartons promotionnels
2 500 dépliants de saison
500 programmes de soirée (16 pages)
Entente avec Diffusart International :
Affichage Ottawa (Centre et Marché +
Hull)
Secteur supplémentaure : Gatineau
Kiosque intérieur
24 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
Marquise de La Nouvelle Scène
(en place du 5 avril au 18 avril 2011)
25 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
REPRÉSENTATIONS
Représentations et spectateurs
Date de la représentation
Mercredi 13 avril 2011 – 20 h
Matinée scolaire
Jeudi 14 avril 2011 – 10 h
Nombre de spectateurs
133
58 + 2 accompagnateurs
Jeudi 14 avril 2011 – 18 h
69
Vendredi 15 avril 2011 – 20 h
Samedi 16 avril 2011 – 15 h
Samedi 16 avril 2011 – 20 h
Total
Capacité
92
39
135
528
135
Notes
Collège catholique
Franco-Ouest
École secondaire NicolasGatineau
Groupe de 32 personnes
– Collège St-Joseph de
Hull
COMMENTAIRES
Extraits du Livre d’Or
Bravo à vous tous, aux auteurs et aux comédiens sans oublier la metteure en scène et
Anne-Marie qui a crû à ce projet théâtral /// Excellent! Félicitations à tous les acteurs
(actrices). Très beau travail. Continuez /// Bravo, Excellent travail… trop court /// Aux
auteur/es – Félicitations – Bien réussi!!! /// Merci, un bon spectacle. Ce fut un plaisir de revoir
Micheline Marin. Très beau rôle pour elle. Bravo! /// Cté ben hot! J’adore, bravo! /// Bravo à
toute l’équipe! Super de belle création. Continuer! /// Bravo à toute l’équipe! Go relève go! ///
Superbe – Marin tout particulièrement! /// Très impressionnant, le texte très fort et bien
ficelé. Desfossés et Fortier étaient crédibles et Marin, impeccable! /// Ce spectacle était très
bon! ///
26 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
SOURCES
Papier
RÉGIMBALD, Karine. « Trois destins tout droit sortis des biscuits chinois», L’Express Ottawa,
vol.28, n.15, 14 avril 2011, p. 15.
http://www.expressottawa.ca/Culture/Arts-et-spectacles/2011-04-14/article-2427807/Troisdestins-tout-droit-sortis-des-biscuits-chinois/1
TREMBLAY, Jean-Thomas. « Rétrospective en proverbes et présages », Voir Ottawa/Gatineau,
vol.11, n.14, 7 au 13 avril 2011, p. 7.
http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=3&section=8&article=76386
TURCOT, Geneviève. « Le destin de jeunes comédiens », Le Droit, 9 avril 2011, p. A10.
TURCOT, Geneviève. « Retrouver la vie grâce à la mort », Le Droit, 15 avril 2011, p. 30.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/arts/201104/14/01-4390026-retrouver-la-vie-grace-a-lamort.php
Radio
Autopsies de biscuits chinois. (2011, 14 avril)[radio Première Chaîne de Radio-Canada
Ottawa/Gatineau ]. Annie Cloutier, Nicolas Desfossés et Caroline Yergeau, Le monde selon
Mathieu. Entrevue par Isabelle Brisebois.
Lien internet : http://www.radio-canada.ca/audiovideo/pop.shtml#urlMedia=http://www.radiocanada.ca/Medianet/2011/CBOF/LemondeselonMathieu201104141508.asx
Autopsies de biscuits chinois. (2011, 14 avril)[radio Première Chaîne de Radio-Canada
Ottawa/Gatineau]. Bernier et cie. Critique par Anne Michaud.
Lien internet : http://www.radio-canada.ca/audiovideo/pop.shtml#urlMedia=http://www.radiocanada.ca/Medianet/2011/CBOF/Bernieretcie201104140638.asx
Télévision
Autopsies de biscuits chinois. (2011, 11 avril)[télévision de Radio-Canada]. Le Téléjournal
Ottawa-Gatineau. Journaliste : Valérie Roberts
Lien internet : http://www.radio-canada.ca/audiovideo/pop.shtml#urlMedia=/medianet/2011/cboft/letelejournalottawagatineau201104111759
.asx
Autopsies de biscuits chinois. (2011, 14 avril)[télévision TFO]. RelieF. Journaliste : Nadia
Campbell.
Lien internet : http://relief.tv/videos/100297240
27 REVUE DE PRESSE
AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS
28 
Téléchargement