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b- Adrénaline
Pour l’adrénaline, son effet sur la glycémie est inverse de celui de l’insuline. En effet 10 mn après l’injection de
80 g/Kg, la glycémie augmente de 20 à 30 % par rapport au témoin. Après 30 mn l’augmentation représente
jusqu’à 80% par rapport au témoin.
6- Interprétation des résultats
On peut remarquer qu’après l’injection d’adrénaline le taux de glucose à tendance à augmenter jusqu’à 30 mn.
Chez certains animaux, on a remarqué une tendance au retour aux valeurs de contrôles à partir de 40 mn. On
peut remarquer un taux élevé au temps zéro chez certain rat (le rat est déjà en hyperglycémie) ce phénomène est
due aux effets de l’anesthésie qui a tendance à provoquer une hyperglycémie ou bien les rats n’étaient pas à
jeun.
L’adrénaline est une hormone produite par la glande corticosurrénale qui répond à un état de stress. En effet
quand l’animal se sent en danger il y a production de l’hormone, qui permet une augmentation du rythme
cardiaque et respiratoire afin d’apporter au muscles l’oxygène nécessaire à une fuite (hormone de stresse).
L’augmentation de la glycémie va dans ce sens, elle permet d’apporter l’énergie aux muscles. L’adrénaline
active l’hydrolyse du glycogène au niveau du foie et permet ainsi la libération de glucose dans le sang.
L’étude de l’insuline nous montre par contre une baisse relativement importante de la glycémie comme on
pouvait si attendre. Les valeurs rapportées par certains binômes montrent une diminution qui dépasse 70% en
30 mn. Dans quelques cas, on a aussi remarqué une tendance au retour aux valeurs de contrôles au bout de 40
mn.
L’insuline est une hormone produite par les îlots de Langerhans du pancréas lors d’état d’hyperglycémie. Cette
hormone active le stockage du glucose dans le foie sous forme de glycogène : il y a donc transformation du
glucose en glycogène (glycogénogenèse) par les cellules hépatiques. Ceci entraine une diminution de la
glycémie.
Schéma simplifié de la régulation de la glycémie
Conclusion
L’insuline et l’adrénaline sont deux hormones qui agissent sur la régulation de la glycémie. Elles sont
respectivement hypoglycémiante et hyperglycémiante. Par leur action antagoniste elles participent à régulation
permanente de la concentration du glucose sanguin.
NB : Les résultats rapportés ici peuvent être légèrement différents de ceux trouvés par différents
binômes, mais les tendances de variations après l’injection des deux hormones, restent les mêmes.