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« Sans l’ADISIF, rien ne se
serait passé si vite et si bien. »
De nombreuses perspectives à
venir
Encouragée par ces premiers succès,
la section Paramédicale de la HEPL ne
compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Les enseignants comme les étudiants
en veulent plus et les propositions
d’entreprises commencent à auer.
L’inspiration vient aussi des journées
de formation et de rencontres avec les
chercheurs des autres Hautes Écoles
organisées par l’ADISIF. D’après Nicole
Nihant, la recherche est en marche, et
n’est pas prête de s’arrêter !
Comme pour démontrer qu’il est possible de se lancer avec succès dans
la recherche appliquée, en peu de temps et à partir de rien, la HEPL a pro-
pulsé sa section diététique dans la sphère des chercheurs en moins d’un
an. Nicole Nihant, professeur en charge de ce nouveau soue, nous ra-
conte comment cela s’est passé.
Il y a 3 ans, Isabelle Infantes, directrice
de la catégorie paramédicale, réunis-
sait ses professeurs pour étudier les
possibilités de démarrer des projets
de recherche appliquée. Une idée
accueillie avec grand enthousiasme,
mais qui pose de nombreuses ques-
tions quant à la marche à suivre : quels
projets retenir ? Comment les nan-
cer ? Comment établir des partena-
riats?
L’ADISIF en renfort maximal
Nicole Nihant, alors chargée de cours
en diététique, accepte la responsa-
bilité de mettre en place la nouvelle
dynamique de recherche au sein de sa
section.
Avec l’aide de l’ADISIF, les premières
réunions sont organisées, un cadre de
travail se précise et les premiers pro-
jets sont identiés. Cet accompagne-
ment a, selon elle, permis que tout se
passe bien : « Sans eux, rien ne se se-
rait passé si vite et si bien. Ils nous ont
accompagnés pas à pas, dans toutes
les démarches, des visites en entre-
prises au dépôt du projet, en passant
par la sécurisation de la propriété in-
tellectuelle ».
Dans les Hautes Écoles, personne n’a,
toujours selon Nicole Nihant, le temps
ni les connaissances pour accompa-
gner aussi bien les enseignants cher-
cheurs.
2 projets FIRST HE, dès le début
En septembre 2015, démarrent alors
deux projets nancés par le programme
FIRST HE : Lipocanel et Nutrican.
Le premier réunit la Haute École, la
société Tilman et l’ULg, dans le but de
mettre au point un complément ali-
mentaire contre le diabète de type 2.
Il est déjà complété de deux TFE : un
impératif pour Madame Nihant qui
rappelle que les projets de recherche
doivent aussi proter aux étudiants.
Nutrican, le second projet, étudie un
nouveau complément alimentaire à
boire, pour lutter contre la sarcophénie
(perte de masse et de puissance mus-
culaires). Il est parrainé par l’entreprise
BS Nutrition et bénécie des apports
de 2 TFE interdisciplinaires, en kiné-
sithérapie et en diététique. Ensemble,
ces projets sont créateurs de deux em-
plois dans la Haute École.
Démarrer une dynamique de recherche
en moins d’un an ?