La Lettre n°75

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Mai
2015
N°75
Une publication de la Mutuelle des Métiers électronique et Informatique
éditorial
La MMEI, c’est d’abord vous !
Entre élections des conseils départementaux et
régionaux, les adhérents de la MMEI sont appelés en
juin à renouveler 1/3 des administrateurs au Conseil
d’Administration de notre mutuelle pour un mandat de 6
ans, soit un renouvellement de 5 administrateurs sur 15.
Ainsi que 2 élus à la Commission de Contrôle et les élus
des sections locales de Belfort et d’Angers.
Je ne peux que vous rappeler l’importance de ce vote
car c’est le moment où vous, adhérent, participez
directement aux décisions de votre mutuelle.
Les mutuelles et organismes de santé sont à la veille
d’une réorganisation majeure.
Au 1er janvier 2016, tous les salariés devront bénéficier
d’une mutuelle d’entreprise. Ce qui veut dire pour
la MMEI une perte d’adhérents qui vont intégrer
un contrat collectif obligatoire, dans la branche
professionnelle de leur activité (il y a plus de 400
branches professionnelles).
La perte d’effectif sera faible pour notre mutuelle
composée essentiellement de retraités, d’autant que le
nombre important de nouvelles adhésions va largement
compenser le déficit prévu.
Sur quelques 400 mutuelles françaises, une dizaine
protège 80 % des adhérents.
C’est une des raisons du choix de la MMEI pour sa
délégation de gestion.
Nous avons quitté l’UMC pour Harmonie Mutuelle, le
plus grand et seul groupe mutualiste qui nous garantit
de poursuivre une politique égalitaire d’accès aux soins.
Nous avons choisi de rester financièrement autonomes,
en gardant un fonctionnement indépendant le plus
longtemps possible, tout en bénéficiant des nouveaux
services performants de KALIVIA et de RMA.
La migration s’est révélée un peu compliquée en début
d’année, mais ce choix important nous permettra
de garder un rapport cotisation/prestation sans
concurrence sur le marché, grâce à beaucoup de
bénévolat et sans aucun frais de publicité.
Votez, c’est vous engager pour un choix de solidarité
et d’entraide et nous soutenir dans notre démarche
mutualiste.
Olivier reboul
Président de la M.M.E.I.
Actualité
p. 2
◗ Voter, un droit, un devoir, un geste démocratique
Santé
◗ Le sport contre le cancer
◗ Que savons-nous sur les bacteries ?
◗ Aïe, aïe, aïe, ma tête !
p. 3-5
Mutualité
p. 6-7
◗ Généralisation du Tiers Payant
◗ Une Mutuelle, ça sert à quoi ?
Infos pratiques
◗ Notre nouveau gestionnaire
◗ La MMEI au forum de l’ACS Bull !
◗ Echos des sections
p. 8
Actualité
Voter, un droit, un devoir, un geste démocratique
La MMEI organise son Assemblée Générale le 17 juin 2015 : Votez dès réception du bulletin de vote !
Cette année, en plus de vous exprimer sur
les questions qui vous sont soumises, vous
aurez à élire vos représentants au Conseil
d’Administration, à la Commission de
Contrôle Statutaire et dans les Sections
Locales d’Angers et de Belfort.
Le Conseil d’Administration est l’instance
de gouvernance de la MMEI. Il a la charge
et la responsabilité d’exécuter les décisions
prises par l’Assemblée Générale dans le
respect des règles édictées dans les Statuts
et le Règlement Intérieur de la Mutuelle. Il
se doit de respecter le Code de la Mutualité
et de se conformer aux exigences de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution
dépendant de la Banque de France.
La Commission de Contrôle Statutaire
s’assure que la gestion est conforme aux
Statuts et Règlement, notamment pour les
prestations réglées aux adhérents.
Les sections locales assurent une proximité avec les adhérents dans la gestion
quotidienne de la MMEI (prestations,
cotisations, adhésions).
Chacun de vos représentants a à cœur de
vous apporter des conseils et des services,
et de répondre aux questions que vous
vous posez.
Voter, c’est un geste simple :
✓ Cocher vos choix de réponses
✓ Choisir vos représentants au Conseil
d’Administration, à la Commission de
Contrôle et dans votre section locale
✓ Insérer le bulletin dans l’enveloppe prétimbrée
✓ Glisser l’enveloppe dans une boîte à
lettre avant le 17 juin 2015.
Le dossier de vote contient les explications détaillées pour vous aider à voter. ■
0
Votez dès réception,
ne remettez pas votre vote
à demain !
Votre vote est important et utile !
N’oubliez pas de voter !
Chaque année, l’Assemblée Générale de la MMEI est le moment important pour tous les adhérents.
Par votre vote, vous vous exprimez sur la gestion et vous participez ainsi à la vie de la mutuelle.
Pour les administrateurs, votre vote est l’expression de votre intérêt porté à la MMEI et de votre reconnaissance du
travail accompli par ceux qui vous représentent.
Voter, c’est simple. Il n’y a rien à gratter et 10.000 e à gagner * !
➜ Cochez vos choix.
➜ Insérez le bulletin, sans « scotch » ni « agrafe », dans l’enveloppe pré-timbrée
➜ Glissez l’enveloppe dans une boîte à lettre de La Poste avant le 17 juin 2015
Nous vous remercions pour ce vote, marque de confiance envers votre mutuelle.
Voter, c’est choisir, s’exprimer, participer…
(*) coût d’une deuxième Assemblée Générale si quorum non atteint.
2 ● La Lettre de la MMEI > N° 75 > MAI 2015
Santé
Le sport contre le cancer
Nous vous avons déjà vanté les bienfaits de la pratique sportive dans plusieurs de nos Lettres. Dans cet
article, nous allons vous montrer que l’activité physique est un véritable allié, dans le cadre de la lutte
contre le cancer, que ce soit pour en prévenir l’apparition, pendant la maladie ou en phase de rémission.
Prévention : résultats prouvés
scientifiquement
Un rapport du Fonds Mondial de Recherche
contre le Cancer rappelle que 40 à 50 % des
cancers du côlon et 25 % des cancers du
sein pourraient être évités avec un mode de
vie plus sain, associant activité physique
régulière et alimentation riche en fruits et
légumes.
La fatigue est l’un des principaux symptômes identifiés par les patients. 80 à
100 % des patients traités par chimiothérapie déclarent subir cette fatigue qui est
bien différente de la « fatigue normale »
ressentie par une personne bien portante.
En effet, elle est persistante, invalidante et
elle entraîne une faiblesse généralisée.
De nombreuses études ont prouvé que
D’autres études lient également
activité physique et diminution du
risque de développer d’autres types
de cancers, tels que le cancer de la
prostate ou des ovaires.
D’une manière générale, par son
action sur la diminution du surpoids
et de la graisse abdominale, l’activité
physique exerce un rôle protecteur
indirect vis-à-vis de l’ensemble des cancers
pour lesquels le surpoids et l’obésité sont des
facteurs aggravants.
L’activité physique doit être suffisamment intense pour enclencher les changements métaboliques et permettre ses
effets bénéfiques. Elle doit faire travailler l’ensemble du corps et mobiliser les
quatre membres.
L’Académie de Médecine préconise 30 minutes d’activité par jour, cette durée pouvant
être fractionnée au cours de la journée avec
un même effet bénéfique. Elle peut être intégrée facilement à la vie quotidienne. Par
exemple, pourquoi ne pas aller à pied ou à
bicyclette au travail ou prendre les escaliers
plutôt que l’ascenseur ? On peut aussi faire
de la marche tonique ou des petites séries
d’exercices de renforcement et/ou d’assouplissement plusieurs fois par jour. Pour un
bénéfice optimum, il est important de pratiquer de manière régulière et durable.
Bienfaits thérapeutiques démontrés
Chez les patients atteints d’une pathologie
cancéreuse, la pratique d’une activité physique améliore la qualité de vie, diminue la
fatigue et les effets secondaires, influence
la survie et contribue à la prévention des
récidives.
l’activité physique a un impact positif sur
la fatigue en cancérologie : elle diminue
d’environ 35 % le symptôme, quel que soit
le moment de la prise en charge (pendant
ou après les traitements) et quel que soit le
stade du cancer.
L’activité physique, en créant de la fibre
musculaire, compense la fonte des muscles
induite par la maladie et par certains traitements. Le maintien de la masse musculaire
limite la toxicité des traitements anticancéreux sur l’organisme. L’amélioration de
la force musculaire permet aussi de limiter les douleurs osseuses et musculaires
provoquées par certains traitements et les
corticoïdes.
Le CHU de Rennes encourage les patients
atteints d’un cancer à pratiquer une activité
physique adaptée. Ainsi, toute personne
suivie à l’Institut Régional de Cancérologie
peut, après accord de son médecin, bénéficier d’un programme d’entraînement à
l’effort adapté à son état de santé et dispensé par l’unité de médecine du sport du
CHU. A la clé, un bénéfice thérapeutique :
la reprise de contact avec un corps que la
maladie et les médicaments fatiguent permet de se sentir mieux et atténue la sensation de fatigue liée au cancer. Encadrés
par des éducateurs sportifs spécialisés, les
patients consomment le sport comme ils
consomment les médicaments.
Autre avantage : les ateliers collectifs d’entraînement mettent en relation le patient
avec des personnes aux parcours similaires.
En gagnant en résistance à la fatigue et aux
effets secondaires de traitements parfois
lourds, il renoue avec une vie sociale plus
riche et recouvre une certaine autonomie dans sa vie quotidienne.
L’expérience de Rennes se généralise.
Ainsi, à Chartres, seulement six mois
après le lancement des premières
séances de marche nordique, de
gymnastique aquatique et de remise
en condition physique, les patients
« se bousculent au portillon » pour
avoir leur activité quotidienne. «
A terme nous voudrions que le sport soit
reconnu en tant que soin comme l’est la
chimiothérapie » confie le docteur Arnaud
Monier qui ajoute : « Le sport est un support pour un meilleur rendement de la chimiothérapie ».
D’autres structures existent. Si vous êtes
concerné, n’hésitez pas à vous renseigner
auprès de votre médecin.
Et après ?
Après la guérison, le fait de mobiliser régulièrement son corps produit encore des
effets positifs.
Il a été démontré, par une enquête publiée
en 2005 dans le Journal of the American
Medical Association (JAMA), que les
femmes ayant eu un cancer du sein qui
pratiquaient une activité physique régulière avaient un risque réduit de récidive
de 20 % (pour plus de trois heures d’exercice par semaine) à 50 % (plus de neuf
heures par semaine).
Tout au long de votre vie, l’activité physique protège ainsi votre santé. N’oubliez
pas qu’elle doit être avant tout une source
de bien-être et d’épanouissement. C’est à
cette condition que vous pourrez l’intégrer
durablement dans votre quotidien. ■
N° 75 > MAI 2015 > La Lettre de la MMEI ● 3
Santé
Que savons-nous sur les bactéries ?
Les bactéries, contrairement aux idées reçues, ne sont pas nos ennemies, bien au contraire ! Présentes
par milliards dans notre organisme, les bactéries forment un véritable écosystème appelé « microbiote ».
Perçues le plus souvent comme des organismes nocifs, à l’origine de maladies parfois redoutables, les
bactéries ont en réalité bien d’autres pouvoirs.
Grâce au séquençage du métagénome
bactérien (l’ensemble de l’ADN d’une
communauté microbienne complexe), on
a désormais une vision beaucoup plus
globale et précise de ce qui s’apparente
à un vrai écosystème. Ces technologies à
haut débit, utilisées pour le séquençage,
ont permis de mieux identifier cette population et de prendre conscience de son
importance.
Le microbiote, c’est quoi?
Le microbiote est le nom donné à la communauté bactérienne qui peuple notre
organisme. À cause de sa variabilité dans le nombre d’espèces
et de sa complexité, les scientifiques l’apparentent à un organe
à part entière.
sur le lien entre le microbiote et l’obésité.
Comment se constitue
le microbiote ?
Notre microbiote se constitue dès la naissance, le tube digestif du foetus étant
vraisemblablement stérile. Sa composition dépend largement de l’environnement de l’enfant et notamment de la
composition du microbiote maternel. En
premier lieu, le mode d’accouchement
va influencer la nature du microbiote du
nouveau-né. En naissant par voie vagi-
Il y a en réalité plusieurs microbiotes, correspondant aux différentes parties du corps concernées.
Par ordre d’importance, il faut
citer les flores gastro-intestinale,
buccale, nasale, uro-génitale, cutanée, conjonctive et celle des voies
respiratoires.
La composition du microbiote et
son importance diffèrent selon les
parties du corps, mais la sphère
gastro-intestinale abrite la majorité de ces micro-organismes. À
elle seule, elle regrouperait plus
de quatre milles espèces.
À quoi sert le microbiote?
C’est une barrière contre les agents pathogènes externes, en d’autres termes une
protection contre les mauvaises bactéries.
Il régule le niveau d’inflammation dans
notre organisme pour que les réponses
immunitaires soient adéquates. Les bactéries de la sphère gastro-intestinale dégradent des sucres végétaux complexes
(les fibres), un processus qu’on ne peut
réaliser sans leur aide. Elles synthétisent
les vitamines et produisent des acides gras
impliqués dans le contrôle de la satiété,
d’où les nombreuses recherches portant
4 ● La Lettre de la MMEI > N° 75 > MAI 2015
nale, ce dernier va entrer en contact avec
la flore vaginale (voire même fécale)
de sa mère, alors que par césarienne, il
sera exposé à d’autres types de bactéries,
celles de l’hôpital et du bloc opératoire.
Différentes études ont montré que l’allaitement et l’accouchement par voie basse
renforceraient la présence de bifidobacterium considéré comme bénéfique pour
le développement de l’intestin et la maturation du système immunitaire du bébé.
L’usage d’antibiotiques avant et après
l’accouchement et chez le nouveau-né
aurait en revanche un impact négatif sur
sa colonisation bactérienne. Par la suite,
le microbiote va continuer à se construire
jusqu’à l’âge de deux ou trois ans, subissant les influences du milieu (contact
avec les animaux, nourriture, traitements
antibiotiques).
Le capital bactérien : une signature ?
Contrairement à notre patrimoine génétique qui reste fixe, notre microbiote peut
être sujet à des influences et se modifier
en fonction des périodes de la vie, des maladies, de la prise d’antibiotique ou simplement de l’alimentation.
Le déséquilibre de notre flore
à l’origine de maladies
On connaît depuis longtemps le
pouvoir pathogène des bactéries
de manière isolée. Aujourd’hui,
grâce au séquençage du métagénome, on a compris qu’un
déséquilibre du milieu dans son
ensemble pouvait favoriser certaines maladies. Ces perturbations peuvent être induites par un
certain mode alimentaire, par la
prise d’antibiotiques ou une hygiène excessive, surtout durant la
première année de vie, et pourraient prédisposer au diabète, à
l’obésité, à des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin,
à l’asthme ou à certaines allergies (eczéma).
Ça parait fou, mais il ne faut pas
être trop propre et vivre dans un environnement trop stérile !
La piste bactérienne pour
des thérapies d’un nouveau genre
Cette meilleure connaissance de notre
microbiote intestinal ouvre la voie à de
nouvelles pistes thérapeutiques. À terme,
l’analyse du microbiote du patient par métagénomique ou culturomique, pourrait
s’inscrire dans la démarche diagnostique
en particulier de l’obésité.
En effet, la composition du microbiote
aurait une influence très probable sur le
développement de cette maladie. ■
Santé
Aïe, aïe, aïe, ma tête !
Près d’une personne sur deux âgée de plus de 15 ans déclare être sujette à des maux de tête. Ceux-ci sont le plus
souvent ponctuels et de courte durée (deux heures ou moins chez 46 % des personnes). Ces maux s’accompagnent d’une douleur gênante dans 60 % des cas, voire incapacitante pour 16 % des personnes interrogées.
Seulement 6 % évoquent des maux de tête quotidien.
Qu’est-ce qu’un mal de tête
De nombreuses personnes sont sujettes aux
maux de tête. Il s’agit le plus souvent de
céphalées de tension ou de migraines, sans
gravité, mais gênantes. Plus rarement, une
autre pathologie est en cause.
A retenir
Les différents maux de tête
Douleurs, picotements et lancements, ressentis au niveau du crâne... Voilà quelques
qualificatifs généralement employés pour
décrire le mal de tête.
Également appelé céphalée, le mal de tête
correspond à toute plainte douloureuse
centrée sur la région crânienne.
En réalité, il n’existe pas un mais plusieurs
types de maux de tête.
Ils se distinguent selon: Le mode de survenue : le mal de tête peut
apparaître brutalement ou s’installer progressivement ;
La localisation : la douleur se répand parfois dans toute la tête ou reste localisée (la
moitié de la tête, par exemple) :
L’intensité : le mal de tête est parfois ressenti comme une simple gêne ou comme
une douleur intense, empêchant les activités habituelles. Cette douleur peut-être
continue (constante) ou pulsatile (battante).
La circonstance de survenue : certains
facteurs peuvent déclencher un mal de
tête : pollution, environnement stressant,
prise de médicaments, consommation excessive d’alcool. Le mal de tête peut aussi
s’aggraver à l’effort ;
La durée : les céphalées aigües apparaissent
et disparaissent rapidement ; les céphalées
chroniques s’installent, en général, plus len-
tement et progressivement. Elles peuvent
durer des semaines ou des mois (céphalées
chroniques quotidiennes) ;
La céphalée peut être accompagnée par d’autres
signes : fièvre, nausées et vomissements, perte
de la sensibilité, engourdissement...
Les causes des maux de tête
Les causes des maux de tête sont variées, le
plus souvent bénignes. Il en existe deux principales : la céphalée de tension et la migraine.
La céphalée de tension
Elle est la cause la plus fréquente des
maux de tête prolongés. Ses principaux
symptômes sont :
• Une douleur continue modérée et diffuse
qui dure depuis longtemps ;
• Une absence de nausées et de vomissements ;
• Une absence d’aggravation à l’effort ;
• Une aggravation de la douleur en période
de stress et une amélioration en période
de détente ;
• La douleur s’accompagne d’une impression
de tête vide avec des difficultés de concentration ou au contraire de tête lourde ;
•L
a douleur est souvent associée à une anxiété
et à une contracture des muscles du cou.
La Migraine
Pour savoir si vous êtes confronté à une migraine, vous devez avoir eu au moins cinq
crises et au cours de chaque crise, avoir
présenté au moins deux de ces symptômes :
• Une douleur localisée d’un côté de la tête ;
• Une douleur lancinante ou pulsatile (battante) ;
•U
ne douleur modérée ou sévère ;
• Une douleur exagérée par l’effort ou par
les activités habituelles.
Et au moins un des symptômes suivants :
• Des nausées ;
• Des vomissements ;
• Une intolérance à la lumière ou au bruit.
Les autres causes des maux de tête
Beaucoup plus rarement, les maux de tête
peuvent être dus à :
• Une sinusite
• Une hypertension artérielle mal contrôlée ;
• Un accident vasculaire cérébral (AVC) ;
• Une hémorragie méningée ;
• Une méningite ;
• Un glaucome aigu. ■
Sources :
• Ameli-sante.fr.
• Haute Autorité de santé (HAS). Site
internet : HAS. Saint-Denis La Plaine
(France) ; 2004
• Moisy M. Prévalence des céphalées à
travers l’enquête décennale Santé 20022003. Paris : DREES. Etude et résultats
N° 542 ; 2006.
• Davidson S. Médecine interne Principes
et pratique. Paris : Maloine ; 2004.
• Site internet : IHS. Londres.
• Site internet : Haute Autorité de santé.
Saint-Denis La plaine (France) ; 2002.
TV Magazine Ouest (25/31 janvier 2015).
Céphalée de tension et migraine.
La céphalée de tension chez l’adulte est peu intense et survient plutôt en fin de journée. Elle est souvent liée au stress, à la fatigue, à une
tension psychologique, et associée parfois à de véritables crises migraineuses. La migraine de l’enfant est moins fréquente et différente
de celle de l’adulte : les crises sont plus brèves et la douleur est le plus souvent frontale ou bilatérale (elle est unilatérale chez l’adulte).
Des astuces pour soulager naturellement la douleur
Le paracétamol est très efficace pour contrer les céphalées bénignes. Les massages aux huiles essentielles - 1 goutte d’huile essentielle de citron et 1 goutte d’estragon dans quelques gouttes d’huile végétale neutre - apportent un réel soulagement. Bouche entrouverte, on pose son index à la hauteur de la jointure des mâchoires (gauche et droite en même temps) et on exerce une bonne pression
en effectuant des petits cercles. Puis, au niveau de la nuque, on pétrit vigoureusement sa peau. Pour terminer, on pose les deux mains
sur son cou, et on remonte de la base jusqu’aux oreilles.
Ne laissez pas le mal s’installer, n’hésitez pas à consulter votre médecin !
N° 75 > MAI 2015 > La Lettre de la MMEI ● 5
Mutualité/social
Généralisation du Tiers Payant
à tous les assurés pour les consultations
chez les médecins libéraux
Mesure phare du projet de loi de santé publique, celle-ci devrait aboutir au printemps 2015.
Octroyé actuellement aux seuls bénéficiaires de la CMU (couverture maladie
universelle) et de l’AME (Aide médicale
d’Etat), le tiers payant sera étendu en
2015 aux patients les plus modestes
bénéficiant de l’aide à la complémentaire
santé, puis d’ici 2017 à tous les assurés.
Le tiers payant qui existe aujourd’hui
dans les pharmacies et pour les hospitalisations évite aux assurés de faire
l’avance des frais pris en charge par les
régimes obligatoires et les complémentaires santé.
Près de 66% des Français plébiscitent la
généralisation du tiers payant, quand 95%
des médecins y sont très majoritairement
hostiles. (selon un sondage Opinion Way
publié en septembre 2014, réalisé pour le
syndicat de médecins libéraux SML).
Cette mesure est « une avancée considérable pour tous les assurés » estime
Etienne Caniard, président de la FNMF,
mais elle est vivement décriée par les médecins.
Qu’en est-il dans les autres pays ?
Au regard de la problématique de tiers
payant, il existe trois groupes de pays
disposant d’un régime d’assurance maladie :
6 ● La Lettre de la MMEI > N° 75 > MAI 2015
•L
es pays où le patient règle les honoraires au médecin :
La France, la Belgique (avec l’existence
d’un tiers payant « contre » la tenue d’un
dossier médical) et le Luxembourg, avec
souvent les mêmes exceptions de tiers
payant « social ».
• Les pays où le tiers payant est la règle :
Ce sont les caisses d’assurance maladie
qui paient directement ou indirectement
les médecins : Allemagne, Autriche,
Chypre, Espagne, Estonie, Hongrie,
Italie, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas,
Pologne, Portugal, Roumanie, RoyaumeUni, Slovénie et hors de l’Europe,
Canada, Japon.
L’assuré ne règle pas les honoraires du
médecin mais seulement la part non couverte par les assurances maladies.
•L
e tiers garant :
L
a Suisse met en œuvre un système
de tiers « garant » : le patient ne paie
pas le médecin mais reçoit, dans un
deuxième temps, sa facture qu’il a 30
jours pour acquitter. Il a le temps de
demander entre temps son remboursement à son assurance maladie, puis il
paie son médecin. Il n’a donc avancé
aucun frais.
Il existe une finalité claire aux dispenses
d’avances actuelles de frais, que rappelle
notamment la convention nationale du 26
juillet 2011 : « l’accès aux soins des personnes qui en ont le plus besoin, qu’elles
suscitent des frais importants et/ou qu’elles
disposent de ressources modestes ».
L’OMS (Organisation Mondiale de Santé)
développe l’idée qu’il faut passer de systèmes de santé basés sur le paiement direct des prestations aux professionnels de
santé par les ménages à des systèmes de
couvertures universelles « prépayés » par
des cotisations ou des impôts assis sur les
revenus de l’ensemble de la population et
permettant notamment aux plus modestes
d’accéder aux soins.
La généralisation du tiers payant amène à se
poser la question du recouvrement de la participation forfaitaire de 1 e par consultation.
On constate que dans la grande majorité
des pays de l’Europe, les patients ne font
pas l’avance des frais de consultation chez
leur médecin. Gageons que les discussions
en cours entre les médecins, les organismes d’assurance santé et le gouvernement
aboutiront à faciliter l’accès aux soins
pour TOUS. ■
Sources : IGAS Rapport N° RM2013-143P
http://www.eurocompa.eu/datas.php
Mutualité/social
Une Mutuelle ça sert à quoi ?
Une mutuelle santé a pour but de prendre en charge tout ou partie des dépenses de santé qui ne sont pas couvertes par l’Assurance Maladie.
Prendre une mutuelle santé permet donc un meilleur accès aux
soins.
L’Assurance Maladie est basée sur une
solidarité nationale en terme de financement. Une Mutuelle est basée sur une
solidarité de tous ses adhérents.
• L’Assurance Maladie rembourse 50%
des soins courants1. Le reste est à la
charge des mutuelles et de l’adhérent.
•L
’Assurance Maladie participe pour une
part mineure aux dépenses relatives à
l’optique, au dentaire et aux audioprothèses. Le reste à charge dans ces domaines peut être conséquent.
• Les dépassements d’honoraires ne
sont pas pris en charge par l’Assurance
Maladie.
• Contrairement à une idée reçue, l’Assurance Maladie ne rembourse pas 100%
des dépenses hospitalières, sauf cas particuliers :
• hospitalisation au delà de 30 jours consécutifs (à partir du 31eme jour),
• femme enceinte dans les 4 derniers mois
de grossesse et accouchement,
• nouveau-né pour les 30 jours suivant sa
naissance,
• accident du travail et maladie professionnelle,
• hospitalisation en rapport avec une Affection Longue Durée,
• titulaire d’une pension d’invalidité, pension de veuf ou veuve invalide, pension
militaire,
• bénéficiaire de la CMU complémentaire
ou de l’Aide Médicale d’Etat.
obligatoire montrent les difficultés de
l’exercice.
A titre d’exemple, le tableau ci-dessous
indique les montants du reste à charge du
patient. ■
Exemple de reste à charge pour le patient.
Optique – une paire de lunette avec 2 verres progressifs
Reste à charge
Monture
120,00 e
1,70 e
118,30 e
Verre 1
270,00 e
4,39 e
265,61 e
Verre 2
270,00 e
4,39 e
265,61 e
Total
660,00 e
10,48 e
649,52 e
Audioprothèse
Remboursement
Assurance Maladie
Coût réel
Reste à charge
Appareil gauche
1 400,00 e
119,83 e
1 280,17 e
Appareil droit
1 400,00 e
119,83 e
1 280,17 e
Total
2 800,00 e
239,65 e
2 560,35 e
Dentaire
Coût réel
L’idéal serait de disposer d’une Assurance Maladie qui couvre à 100% les
dépenses de santé.
Remboursement
Assurance Maladie
Reste à charge
Détartage
28,92 e
20,24 e
8,68 e
Dévitalisation molaire
81,94 e
57,34 e
24,60 e
Extraction dent
33,44 e
23,40 e
10,04 e
Couronne
650,00 e
75,25 e
574,75 e
Inlay Core
430,00 e
85,78 e
344,22 e
1 200,00 e
0,00 e
1 200,00 e
Implant
Malheureusement l’environnement médical et économique ne va pas dans ce
sens. La fixation des tarifs des professionnels de santé, des médicaments, les
dépassements d’honoraires et les tentatives d’introduction du tiers payant
Hospitalisation – 15 jours non pris en charge à 100%
Coût réel
Reste à charge
14 640,00 e
3 660,00 e
Forfait journalier
270,00 e
0,00 e
270,00 e
Chambre particulière
750,00 e
0,00 e
750,00 e
19 320,00 e
14 640,00 e
4 680,00 e
Total
*
Remboursement
Assurance Maladie
18 300,00 e
En unité de soins continus *
1
es soins courants sont définis comme les soins
L
non hospitaliers des assurés qui ne sont pas en
ALD (affection longue durée), soit les soins les
plus ordinaires des personnes les moins malades.
Remboursement
Assurance Maladie
Coût réel
1 220 e par jour – Centre Hospitalier de Montargis
N° 75 > MAI 2015 > La Lettre de la MMEI ● 7
Infos pratiques
Notre nouveau gestionnaire
Comme vous le savez, au 1er janvier 2015, la MMEI a confié sa gestion – Prélèvement des cotisations,
versement des prestations – à un nouveau partenaire. En effet, notre ancien gestionnaire ne répondait plus
à nos besoins. Nous attendons beaucoup de notre nouveau partenaire : Harmonie Mutuelle.
Cependant, tout n’est pas parfait. Des difficultés de démarrage ont été relevées par
les administrateurs de la MMEI et par des
adhérents :
• Cartes de mutualiste livrées avec du
retard,
• Quelques adhérents radiés par erreur,
• Accès au « dossier personnel » du site
Internet.
Grâce à l’implication des salariées et des
administrateurs, ces problèmes sont aujourd’hui pour certains résolus et d’autres
en cours de résolution.
Harmonie Mutuelle met également des
services à notre disposition :
Par le site internet sécurisé avec :
La MMEI au
forum de
l’ACS Bull !
Cette année encore, la MMEI était présente au forum de l’ACS (Association des
retraités de BULL), dont le thème était
« Retraités : image…et réalité ». Le stand
de la MMEI était tenu par vos élus, Daniel
Salles et Daniel Champenois qui ont répondu aux nombreuses questions posées
par des adhérents potentiels et par nos
actuels adhérents, présents au forum. Si
vous souhaitez contacter l’ACS Bull, appelez le 01.40.11.79.51 ou connectez-vous
sur le site acsbull.org ou encore par email
à l’adresse : [email protected] ■
M.M.E.I. - Livre II du Code
de la Mutualité
N°RNM : 391.399.052
122 rue de Javel
75015 Paris
Tél. : 01.56.09.09.73
•L
a consultation de notre dossier personnel,
•L
a mise à jour de nos coordonnées selon
nos souhaits,
•L
a mise à notre disposition des coordonnées – opticiens et audioprothésistes
– situés près de chez nous par le réseau
Kalivia.
Par le centre d’appel Harmonie Mutuelle
- dédié à la MMEI afin de répondre à
nos questions personnelles. notre dossier est visualisé par l’opérateur grâce à la
GED (Gestion Electronique des Dossiers)
N° d’appel 09 80 98 00 84.
• MMEI Asssistance (Ressources Mutuelle
Assistance - RMA) qui se substitue à
IMA ex Mutissimo. Voir aussi les presta-
Nous conservons notre esprit mutualiste et notre solidarité financière intergénérationnelle. ■
Merci Pierre !
Vous l’avez sans doute remarqué : cette Lettre ne
comporte plus de croquis. Pierre Audrain qui les
réalisait pour nous depuis 2008 nous a informé qu’il
devait cesser sa participation à notre Lettre, suite à
un événement brutal.
Le Conseil d’administration de la MMEI se fait le
porte-parole de tous ses adhérents en adressant à
Pierre tous ses remerciements pour cette collaboration (totalement bénévole) qui a permis d’ajouter des
sourires à des sujets souvent graves. ■
Echos des sections
w Section locale Paris
Nuit sur l’océan, une vigie à bord …
Sabrina Kadi Devic a rejoint l’équipage de la MMEI en pleine bourrasque
de migration. Sabrina remplace, avec une mission élargie, Christelle Cirio
partie en juin 2014. Par le passé, Sabrina avait déjà donné toute satisfaction lors d’un remplacement de Christelle alors en congé de maternité.
Sabrina s’est hissée à bord dans les quarantièmes rugissants.
Immédiatement sur le pont et par temps de gîte, elle a déjà montré un
sens de l’équilibre, de la mesure et d’adaptation remarquable. Ses qualités
nous aideront à rejoindre, en harmonie, le cap de Bonne Espérance. Bienvenue à bord ! ■
Directeur de la publication :
O. Reboul
Rédacteur en chef : J. Pernot
Conception graphique/maquette :
JC. Malaterre - Tél. : 01.79.46.14.70
Secrétaire de rédaction : S. Kadi Devic
8 ● La Lettre de la MMEI > N° 75 > MAI 2015
tions RMA sur notre site mmei.fr - Espace
Adhérents - Prestations - MMEI Assistance
RMA.
Nos sections locales d’Angers (Virginie
Dissard) et de Belfort (Marie-Ange Guignot)
sont toujours disponibles.
Comme nous vous l’avions déjà annoncé
dans la lettre 74, la MMEI garde toute son
autonomie dans ses choix. Le fait d’avoir
choisi Harmonie Mutuelle comme gestionnaire va nous permettre de limiter les hausses
de cotisations calculées au plus juste.
Ont participé à la rédaction
de ce numéro :
Page 2 : J. Pernot
Page 3 : G. Hisleur
Page 4 : M. Fontaine
Page 5 : M.Bremond
Page 6 : S. Maillot
Page 7 : J. Pernot
Page 8 : G. Hisleur, J. Pernot,
M.Bremond
Crédits photos : p.1 : Herreneck ,
p.2 : leungchopan, p. 3 : f9photos,
p 4 : Khartamova-Iv, p. 5 : Halfpoint,
p. 6 : marcus-hofman, p.7 : vladimirfloyd
- Fotolia.com
Impression : SOS Repro - Paris - 75017
Tirage : 9800 exemplaires
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