Une publication de la Mutuelle des Métiers Électronique et Informatique
Mai
2015
N°75
La MMEI, c’est d’abord vous !
Entre élections des conseils départementaux et
régionaux, les adhérents de la MMEI sont appelés en
juin à renouveler 1/3 des administrateurs au Conseil
d’Administration de notre mutuelle pour un mandat de 6
ans, soit un renouvellement de 5 administrateurs sur 15.
Ainsi que 2 élus à la Commission de Contrôle et les élus
des sections locales de Belfort et d’Angers.
Je ne peux que vous rappeler l’importance de ce vote
car c’est le moment où vous, adhérent, participez
directement aux décisions de votre mutuelle.
Les mutuelles et organismes de santé sont à la veille
d’une réorganisation majeure.
Au 1er janvier 2016, tous les salariés devront bénéficier
d’une mutuelle d’entreprise. Ce qui veut dire pour
la MMEI une perte d’adhérents qui vont intégrer
un contrat collectif obligatoire, dans la branche
professionnelle de leur activité (il y a plus de 400
branches professionnelles).
La perte d’effectif sera faible pour notre mutuelle
composée essentiellement de retraités, d’autant que le
nombre important de nouvelles adhésions va largement
compenser le déficit prévu.
Sur quelques 400 mutuelles françaises, une dizaine
protège 80 % des adhérents.
C’est une des raisons du choix de la MMEI pour sa
délégation de gestion.
Nous avons quitté l’UMC pour Harmonie Mutuelle, le
plus grand et seul groupe mutualiste qui nous garantit
de poursuivre une politique égalitaire d’accès aux soins.
Nous avons choisi de rester financièrement autonomes,
en gardant un fonctionnement indépendant le plus
longtemps possible, tout en bénéficiant des nouveaux
services performants de KALIVIA et de RMA.
La migration s’est révélée un peu compliquée en début
d’année, mais ce choix important nous permettra
de garder un rapport cotisation/prestation sans
concurrence sur le marché, grâce à beaucoup de
bénévolat et sans aucun frais de publicité.
Votez, c’est vous engager pour un choix de solidarité
et d’entraide et nous soutenir dans notre démarche
mutualiste.
OLIVIER REBOUL
PRÉSIDENT DE LA M.M.E.I.
Éditorial
Actualité p. 2
Voter, un droit, un devoir, un geste démocratique
Santé p. 3-5
Le sport contre le cancer
Que savons-nous sur les bacteries ?
Aïe, aïe, aïe, ma tête !
Mutualité p. 6-7
Généralisation du Tiers Payant
Une Mutuelle, ça sert à quoi ?
Infos pratiques p. 8
Notre nouveau gestionnaire
La MMEI au forum de l’ACS Bull !
Echos des sections
2 La Lettre de la MMEI > N° 75 > MAI 2015
Actualité
Cette année, en plus de vous exprimer sur
les questions qui vous sont soumises, vous
aurez à élire vos représentants au Conseil
dAdministration, à la Commission de
Contrôle Statutaire et dans les Sections
Locales dAngers et de Belfort.
Le Conseil d’Administration est linstance
de gouvernance de la MMEI. Il a la charge
et la responsabilité dexécuter les décisions
prises par lAssemblée Générale dans le
respect des règles édictées dans les Statuts
et le Règlement Intérieur de la Mutuelle. Il
se doit de respecter le Code de la Mutualité
et de se conformer aux exigences de lAuto-
rité de Contrôle Prudentiel et de Résolution
dépendant de la Banque de France.
La Commission de Contrôle Statutaire
sassure que la gestion est conforme aux
Statuts et Règlement, notamment pour les
prestations réglées aux adhérents.
Les sections locales assurent une proxi-
mité avec les adhérents dans la gestion
quotidienne de la MMEI (prestations,
cotisations, adhésions).
Chacun de vos représentants a à cœur de
vous apporter des conseils et des services,
et de répondre aux questions que vous
vous posez.
Voter, cest un geste simple :
Cocher vos choix de réponses
Choisir vos représentants au Conseil
dAdministration, à la Commission de
Contrôle et dans votre section locale
Insérer le bulletin dans lenveloppe pré-
timbrée
Glisser lenveloppe dans une boîte à
lettre avant le 17 juin 2015.
Le dossier de vote contient les explica-
tions détaillées pour vous aider à voter.
Voter, un droit, un devoir, un geste démocratique
La MMEI organise son Assemblée Générale le 17 juin 2015 : Votez dès réception du bulletin de vote !
Votez dès réception,
ne remettez pas votre vote
à demain !
0
(*) coût d’une deuxième Assemblée Générale si quorum non atteint.
Votre vote est important et utile !
N’oubliez pas de voter !
Chaque année, l’Assemblée Générale de la MMEI est le moment important pour tous les adhérents.
Par votre vote, vous vous exprimez sur la gestion et vous participez ainsi à la vie de la mutuelle.
Pour les administrateurs, votre vote est l’expression de votre intérêt porté à la MMEI et de votre reconnaissance du
travail accompli par ceux qui vous représentent.
Voter, c’est simple. Il n’y a rien à gratter et 10.000 e à gagner * !
Cochez vos choix.
Insérez le bulletin, sans « scotch » ni « agrafe », dans l’enveloppe pré-timbrée
Glissez l’enveloppe dans une boîte à lettre de La Poste avant le 17 juin 2015
Nous vous remercions pour ce vote, marque de confiance envers votre mutuelle.
Voter, c’est choisir, s’exprimer, participer…
N° 75 > MAI 2015 > La Lettre de la MMEI 3
Santé
Prévention : résultats prouvés
scientifiquement
Un rapport du Fonds Mondial de Recherche
contre le Cancer rappelle que 40 à 50 % des
cancers du côlon et 25 % des cancers du
sein pourraient être évités avec un mode de
vie plus sain, associant activité physique
régulière et alimentation riche en fruits et
légumes.
Dautres études lient également
activité physique et diminution du
risque de développer dautres types
de cancers, tels que le cancer de la
prostate ou des ovaires.
D’une manière générale, par son
action sur la diminution du surpoids
et de la graisse abdominale, lactivité
physique exerce un rôle protecteur
indirect vis-à-vis de lensemble des cancers
pour lesquels le surpoids et lobésité sont des
facteurs aggravants.
Lactivité physique doit être suffisam-
ment intense pour enclencher les chan-
gements métaboliques et permettre ses
effets bénéfiques. Elle doit faire travail-
ler lensemble du corps et mobiliser les
quatre membres.
LAcadémie de Médecine préconise 30 mi-
nutes d’activité par jour, cette durée pouvant
être fractionnée au cours de la joure avec
un même effet bénéfique. Elle peut être in-
tégrée facilement à la vie quotidienne. Par
exemple, pourquoi ne pas aller à pied ou à
bicyclette au travail ou prendre les escaliers
plutôt que lascenseur ? On peut aussi faire
de la marche tonique ou des petites séries
dexercices de renforcement et/ou d’assou-
plissement plusieurs fois par jour. Pour un
bénéfice optimum, il est important de prati-
quer de manière régulière et durable.
Bienfaits thérapeutiques démontrés
Chez les patients atteints d’une pathologie
cancéreuse, la pratique d’une activité phy-
sique améliore la qualité de vie, diminue la
fatigue et les effets secondaires, influence
la survie et contribue à la prévention des
récidives.
La fatigue est l’un des principaux symp-
tômes identifiés par les patients. 80 à
100 % des patients traités par chimiothé-
rapie déclarent subir cette fatigue qui est
bien différente de la « fatigue normale »
ressentie par une personne bien portante.
En effet, elle est persistante, invalidante et
elle entrne une faiblesse généralisée.
De nombreuses études ont prouvé que
lactivité physique a un impact positif sur
la fatigue en cancérologie : elle diminue
denviron 35 % le symptôme, quel que soit
le moment de la prise en charge (pendant
ou après les traitements) et quel que soit le
stade du cancer.
Lactivité physique, en créant de la fibre
musculaire, compense la fonte des muscles
induite par la maladie et par certains traite-
ments. Le maintien de la masse musculaire
limite la toxicité des traitements antican-
céreux sur lorganisme. Lamélioration de
la force musculaire permet aussi de limi-
ter les douleurs osseuses et musculaires
provoquées par certains traitements et les
corticoïdes.
Le CHU de Rennes encourage les patients
atteints d’un cancer à pratiquer une activité
physique adaptée. Ainsi, toute personne
suivie à l’Institut Régional de Cancérologie
peut, après accord de son médecin, bé-
ficier d’un programme dentraînement à
leffort adapté à son état de santé et dis-
pensé par lunité de médecine du sport du
CHU. A la clé, un bénéfice thérapeutique :
la reprise de contact avec un corps que la
maladie et les médicaments fatiguent per-
met de se sentir mieux et atténue la sen-
sation de fatigue liée au cancer. Encadrés
par des éducateurs sportifs spécialisés, les
patients consomment le sport comme ils
consomment les médicaments.
Autre avantage : les ateliers collectifs den-
traînement mettent en relation le patient
avec des personnes aux parcours similaires.
En gagnant en résistance à la fatigue et aux
effets secondaires de traitements parfois
lourds, il renoue avec une vie sociale plus
riche et recouvre une certaine auto-
nomie dans sa vie quotidienne.
Lexpérience de Rennes se généralise.
Ainsi, à Chartres, seulement six mois
après le lancement des premières
séances de marche nordique, de
gymnastique aquatique et de remise
en condition physique, les patients
« se bousculent au portillon » pour
avoir leur activité quotidienne. «
A terme nous voudrions que le sport soit
reconnu en tant que soin comme lest la
chimiothérapie » confie le docteur Arnaud
Monier qui ajoute : « Le sport est un sup-
port pour un meilleur rendement de la chi-
miothérapie ».
Dautres structures existent. Si vous êtes
concerné, n’hésitez pas à vous renseigner
auprès de votre médecin.
Et après ?
Après la guérison, le fait de mobiliser ré-
gulièrement son corps produit encore des
effets positifs.
Il a été démontré, par une enquête publiée
en 2005 dans le Journal of the American
Medical Association (JAMA), que les
femmes ayant eu un cancer du sein qui
pratiquaient une activité physique régu-
lière avaient un risque réduit de récidive
de 20 % (pour plus de trois heures d’exer-
cice par semaine) à 50 % (plus de neuf
heures par semaine).
Tout au long de votre vie, lactivité phy-
sique protège ainsi votre santé. N’oubliez
pas quelle doit être avant tout une source
de bien-être et dépanouissement. C’est à
cette condition que vous pourrez l’intégrer
durablement dans votre quotidien.
Le sport contre le cancer
Nous vous avons déjà vanté les bienfaits de la pratique sportive dans plusieurs de nos Lettres. Dans cet
article, nous allons vous montrer que lactivité physique est un véritable allié, dans le cadre de la lutte
contre le cancer, que ce soit pour en prévenir lapparition, pendant la maladie ou en phase de rémission.
4 La Lettre de la MMEI > N° 75 > MAI 2015
Santé
Que savons-nous sur les bactéries ?
Les bactéries, contrairement aux idées reçues, ne sont pas nos ennemies, bien au contraire ! Présentes
par milliards dans notre organisme, les bactéries forment un véritable écosystème appe« microbiote ».
Perçues le plus souvent comme des organismes nocifs, à lorigine de maladies parfois redoutables, les
bactéries ont en réalité bien dautres pouvoirs.
Grâce au séquençage du métagénome
bactérien (lensemble de l’ADN dune
communauté microbienne complexe), on
a désormais une vision beaucoup plus
globale et précise de ce qui sapparente
à un vrai écosystème. Ces technologies à
haut débit, utilisées pour le séquençage,
ont permis de mieux identifier cette po-
pulation et de prendre conscience de son
importance.
Le microbiote, c’est quoi?
Le microbiote est le nom donné à la com-
munauté bactérienne qui peuple notre
organisme. À cause de sa varia-
bilité dans le nombre despèces
et de sa complexité, les scienti-
fiques lapparentent à un organe
à part entière.
Il y a en réalité plusieurs micro-
biotes, correspondant aux diffé-
rentes parties du corps concernées.
Par ordre d’importance, il faut
citer les flores gastro-intestinale,
buccale, nasale, uro-génitale, cuta-
née, conjonctive et celle des voies
respiratoires.
La composition du microbiote et
son importance diffèrent selon les
parties du corps, mais la sphère
gastro-intestinale abrite la majo-
rité de ces micro-organismes. À
elle seule, elle regrouperait plus
de quatre milles espèces.
À quoi sert le microbiote?
C’est une barrière contre les agents patho-
gènes externes, en dautres termes une
protection contre les mauvaises bactéries.
Il régule le niveau d’inflammation dans
notre organisme pour que les réponses
immunitaires soient adéquates. Les bac-
ries de la sphère gastro-intestinale dé-
gradent des sucres végétaux complexes
(les fibres), un processus quon ne peut
réaliser sans leur aide. Elles synthétisent
les vitamines et produisent des acides gras
impliqués dans le contrôle de la satiété,
doù les nombreuses recherches portant
sur le lien entre le microbiote et lobé-
sité.
Comment se constitue
le microbiote ?
Notre microbiote se constitue dès la nais-
sance, le tube digestif du foetus étant
vraisemblablement stérile. Sa compo-
sition dépend largement de lenviron-
nement de lenfant et notamment de la
composition du microbiote maternel. En
premier lieu, le mode d’accouchement
va influencer la nature du microbiote du
nouveau-né. En naissant par voie vagi-
nale, ce dernier va entrer en contact avec
la flore vaginale (voire même fécale)
de sa mère, alors que par césarienne, il
sera exposé à dautres types de bactéries,
celles de l’hôpital et du bloc opératoire.
Différentes études ont montré que lallai-
tement et laccouchement par voie basse
renforceraient la présence de bifidobac-
terium considéré comme bénéfique pour
le développement de lintestin et la matu-
ration du système immunitaire du bébé.
L’usage dantibiotiques avant et après
laccouchement et chez le nouveau-né
aurait en revanche un impact négatif sur
sa colonisation bactérienne. Par la suite,
le microbiote va continuer à se construire
jusquà lâge de deux ou trois ans, subis-
sant les influences du milieu (contact
avec les animaux, nourriture, traitements
antibiotiques).
Le capital bactérien : une signature ?
Contrairement à notre patrimoine géné-
tique qui reste fixe, notre microbiote peut
être sujet à des influences et se modifier
en fonction des périodes de la vie, des ma-
ladies, de la prise d’antibiotique ou sim-
plement de lalimentation.
Le déséquilibre de notre flore
à l’origine de maladies
On connaît depuis longtemps le
pouvoir pathogène des bactéries
de manière isolée. Aujourd’hui,
grâce au séquençage du méta-
génome, on a compris quun
déséquilibre du milieu dans son
ensemble pouvait favoriser cer-
taines maladies. Ces perturba-
tions peuvent être induites par un
certain mode alimentaire, par la
prise dantibiotiques ou une hy-
giène excessive, surtout durant la
première année de vie, et pour-
raient prédisposer au diabète, à
lobésité, à des maladies inflam-
matoires chroniques de lintestin,
à lasthme ou à certaines aller-
gies (eczéma).
Ça parait fou, mais il ne faut pas
être trop propre et vivre dans un environ-
nement trop stérile !
La piste bactérienne pour
des thérapies d’un nouveau genre
Cette meilleure connaissance de notre
microbiote intestinal ouvre la voie à de
nouvelles pistes thérapeutiques. À terme,
lanalyse du microbiote du patient par mé-
tagénomique ou culturomique, pourrait
sinscrire dans la démarche diagnostique
en particulier de l’obésité.
En effet, la composition du microbiote
aurait une influence très probable sur le
développement de cette maladie.
N° 75 > MAI 2015 > La Lettre de la MMEI 5
Santé
Aïe, aïe, aïe, ma tête !
Près dune personne sur deux âgée de plus de 15 ans déclare être sujette à des maux de tête. Ceux-ci sont le plus
souvent ponctuels et de courte durée (deux heures ou moins chez 46 % des personnes). Ces maux saccom-
pagnent dune douleur gênante dans 60 % des cas, voire incapacitante pour 16 % des personnes interrogées.
Seulement 6 % évoquent des maux de tête quotidien.
Qu’est-ce qu’un mal de tête
De nombreuses personnes sont sujettes aux
maux de tête. Il sagit le plus souvent de
céphalées de tension ou de migraines, sans
gravité, mais gênantes. Plus rarement, une
autre pathologie est en cause.
Les différents maux de tête
Douleurs, picotements et lancements, res-
sentis au niveau du crâne... Voilà quelques
qualificatifs généralement employés pour
décrire le mal de tête.
Également appelé céphalée, le mal de tête
correspond à toute plainte douloureuse
centrée sur la région crânienne.
En réalité, il nexiste pas un mais plusieurs
types de maux de tête.
Ils se distinguent selon:
Le mode de survenue : le mal de tête peut
apparaître brutalement ou sinstaller pro-
gressivement ;
La localisation : la douleur se répand par-
fois dans toute la tête ou reste localisée (la
moitié de la tête, par exemple) :
L’intensité : le mal de tête est parfois res-
senti comme une simple gêne ou comme
une douleur intense, empêchant les acti-
vités habituelles. Cette douleur peut-être
continue (constante) ou pulsatile (battante).
La circonstance de survenue : certains
facteurs peuvent déclencher un mal de
tête : pollution, environnement stressant,
prise de médicaments, consommation ex-
cessive d’alcool. Le mal de tête peut aussi
saggraver à leffort ;
La durée : les céphalées aigües apparaissent
et disparaissent rapidement ; les céphalées
chroniques s’installent, en général, plus len-
tement et progressivement. Elles peuvent
durer des semaines ou des mois (céphalées
chroniques quotidiennes) ;
La céphalée peut être accompagnée par d’autres
signes : fièvre, nausées et vomissements, perte
de la sensibilité, engourdissement...
Les causes des maux de tête
Les causes des maux de tête sont variées, le
plus souvent bénignes. Il en existe deux prin-
cipales : la céphalée de tension et la migraine.
La céphalée de tension
Elle est la cause la plus fréquente des
maux de tête prolongés. Ses principaux
symptômes sont :
Une douleur continue modérée et diffuse
qui dure depuis longtemps ;
Une absence de nausées et de vomissements ;
Une absence daggravation à leffort ;
Une aggravation de la douleur en période
de stress et une amélioration en période
de détente ;
La douleur saccompagne d’une impression
de tête vide avec des difficultés de concen-
tration ou au contraire de tête lourde ;
La douleur est souvent associée à une anxiété
et à une contracture des muscles du cou.
La Migraine
Pour savoir si vous êtes confronté à une mi-
graine, vous devez avoir eu au moins cinq
crises et au cours de chaque crise, avoir
présenté au moins deux de ces symptômes :
Une douleur localisée d’un côté de la tête ;
Une douleur lancinante ou pulsatile (bat-
tante) ;
Une douleur modérée ou sévère ;
Une douleur exagérée par leffort ou par
les activités habituelles.
Et au moins un des symptômes suivants :
Des nausées ;
Des vomissements ;
Une intolérance à la lumière ou au bruit.
Les autres causes des maux de tête
Beaucoup plus rarement, les maux de tête
peuvent être dus à :
Une sinusite
Une hypertension artérielle mal contrôlée ;
Un accident vasculaire cérébral (AVC) ;
Une hémorragie méningée ;
Une méningite ;
Un glaucome aigu.
Sources :
Ameli-sante.fr.
Haute Autorité de santé (HAS). Site
internet : HAS. Saint-Denis La Plaine
(France) ; 2004
Moisy M. Prévalence des céphalées à
travers l’enquête décennale Santé 2002-
2003. Paris : DREES. Etude et sultats
N° 542 ; 2006.
Davidson S. Médecine interne Principes
et pratique. Paris : Maloine ; 2004.
Site internet : IHS. Londres.
Site internet : Haute Autorité de santé.
Saint-Denis La plaine (France) ; 2002.
TV Magazine Ouest (25/31 janvier 2015).
Céphalée de tension et migraine.
La céphalée de tension chez l’adulte est peu intense et survient plutôt en fin de journée. Elle est souvent liée au stress, à la fatigue, à une
tension psychologique, et associée parfois à de véritables crises migraineuses. La migraine de l’enfant est moins fréquente et différente
de celle de l’adulte : les crises sont plus brèves et la douleur est le plus souvent frontale ou bilatérale (elle est unilatérale chez l’adulte).
Des astuces pour soulager naturellement la douleur
Le paracétamol est très efficace pour contrer les céphalées bénignes. Les massages aux huiles essentielles - 1 goutte d’huile essen-
tielle de citron et 1 goutte d’estragon dans quelques gouttes d’huile végétale neutre - apportent un réel soulagement. Bouche entrou-
verte, on pose son index à la hauteur de la jointure des mâchoires (gauche et droite en même temps) et on exerce une bonne pression
en effectuant des petits cercles. Puis, au niveau de la nuque, on pétrit vigoureusement sa peau. Pour terminer, on pose les deux mains
sur son cou, et on remonte de la base jusqu’aux oreilles.
Ne laissez pas le mal s’installer, n’hésitez pas à consulter votre médecin !
A retenir
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